Le 9 juin s'est déroulé un conseil municipal dans la grande salle de la Mairie de Vouziers.
Les points à l'ordre du jour ont été adopté pratiquement sans débat, et à l'unanimité pour la quasi totalité.
Il y avait des affaires financières, qui ont été présentées par Françoise Cappelle, adjointe aux finances.
Une décision budgétaire modificative a intégré diverses rectifications au budget de la ville.
La caisse des écoles étant dissoute, le résultat de son budget est repris sur le budget ville.
Les tarifs du centre aéré de la ville, des garderies des écoles, et du restaurant scolaire ont été adoptés
La ville devant légalement participer aux frais de fonctionnement de l'école privée, une délibération a été prise en ce sens. C'est le seul point qui a amené des votes contre (six) et des abstentions (deux).
La ville va garantir des emprunts de l'OPAC pour des travaux de rénovation à Paul Drouot.
D'autres affaires diverses ne concernaient pas directement les finances:
Il y a eu approbation de modifications statutaires de la fédération départementale d'électricité.
C'est Françoise Busquet qui a présenté le rapport 2008 sur le prix et la qualité du service public de l'élimination des déchets. Il s'agit de la dernière fois que ce rapport est donné au conseil, puisque c'est désormais la communauté de communes qui gère le ramassage des ordures ménagères.
On note encore une baisse du tonnage des ordures collectées à Vouziers, ce qui est plutôt encourageant.
Le conseil municipal a désigné un "correspondant défense" auprès des autorités: C'est Michel
Mayeux qui a été élu à ce poste. Son rôle au sein des sapeurs-pompiers le prédisposait tout naturellement à cette fonction.
Quelques point d'urbanisme ont terminé cette rapide séance, la vente du rez-de-chaussée de l'ex caserne des Pompiers a été reculé, tous les éléments n'étant pas disponibles.
le maire a annoncé que les travaux de voiries seraient revus à la baisse, faute de subvention du conseil général.
Hors séance, il y a eu tirage des jurés d'assise, à partir des listes électorales.
Considérant qu'"Internet est une composante de la liberté d'expression et de consommation", et qu'"en droit français c'est la présomption d'innocence qui prime", le Conseil rappelle dans 
cœur des préoccupations des français qui sont dans l’attente d’actes politiques concrets. Se battre dos au mur chaque jour contre des textes et projets qui menacent la planète n’est pas notre vocation ! Nous souhaitons avancer vraiment puisque nous n’avons plus le temps de reculer ».
d'avant les présidentielles.
Certains commentateurs ont avancé l’idée que les questions européennes n’intéressaient pas les électeurs. Mais, il y a 4 ans, la campagne sur le traité constitutionnel avait mobilisé, pendant de longs mois, la grande majorité des citoyens. Ce serait donc plutôt les élections au parlement elles-mêmes qui suscitent la réticence, voir l’hostilité. Le mépris du vote du 29 mai 2005 a d’ailleurs sans doute joué dans le refus de nombreux électeurs de se déplacer pour mettre un bulletin dans l’urne. On note à cet égard que, pour la première fois, plusieurs textes ont circulé, notamment sur Internet, appelant au boycott du scrutin européen. Selon ces textes, l’abstention était un choix politique basé sur le fait que le parlement européen n’est pas un vrai parlement et que, même s’il est doté de pouvoirs certains, il agit dans un cadre fondamentalement non démocratique que la participation électorale légitimerait.
