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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 922

  • Au secours, la crise est là

    Sosforet.jpgLe nom du groupe "écologie-solidarité" qui édite l'An Vert montre bien que pour nous ces deux notions sont aussi importantes l'une que l'autre, mais qu'elles sont également liées .

    Si la crise actuelle est si intense, c'est aussi parce qu'elle touche les deux domaines : l'écologie par la crise des ressources (énergie, nourriture, eau,...) et le social par la montée du chômage, de la précarité et de la pauvreté .

    Le lien entre toutes ces notions est bien mis en évidence dans ce petit billet qui nous vient tout droit de Dakar .


    Au secours, on incite à la désertification !!!!!

    Voilà depuis quelques semaines les ménages dakarois souffrent d'une  h-3-1284156-1223561730.jpg
    pénurie sans précédent de gaz butane ( gaz de cuisine ) surtout les  
    "bon bones" de 6 kg auxquelles sont habitués les gens aux faibles revenus, eh  
    bien,les vendeurs de charbon se frottent les mains, le sac de charbon  
    vendu jusqu'ici à 6000 frs( 10 euros ) s'arrache maintenant à 15000 frs (  23 euros ),  
    résultats:les coupes de bois sont devenues une activité lucrative, les  
    forêts ( surtout au sud du pays, la Casamance ) sont en train d'être  
    décimées à un rythme effréné.

     


  • Les fantasmes d'Eric Zemmour

    Eric Zemmour, chroniqueur omniprésent à la télévision a ses fantasmes sur les enseignants : quand ceux-ci préparent une journée de découverte de la lutte gréco-romaine (sport olympique), il comprend qu'ils préparent une journée "lutte des classes", et dénonce bien fort et bien trop vite le zemmour.1228300601.jpg"scandale" .

     

    Cliquer sur le lien

  • 29 janvier, 18 février et après ?

    Le 29 janvier a été un fort mouvement de revendications sociales qui allait au-delà des traditionnelles journées de protestations syndicales : en premier lieu l'unité de tous les syndicats était un fait remarquable . Ensuite la gravité de la crise actuelle atteint profondément les conditions de vie des salariés, des retraités et d'une grande majorité des Français .

    Dans son intervention télévisée, Nicolas Sarkozy n'a pu éviter de prendre en compte cette situation et le mécontentement qu'elle génère . MaisALeqM5ip3w39xo7cid5CK1F0mm9EQS2GEg?size=m les mesures sociales qu'il a annoncées ne sont pas à la hauteur des demandes (sauf pour le "pauvre"Medef qui obtient la suppression de la taxe professionnelle) .

    Le président doit rencontrer le 18 février les syndicats, et on peut affirmer sans prendre trop de risques qu'il va essayer de rompre le front syndical unitaire par quelques mesures : mais il n'est plus capable de prévoir le financement pour des gestes significatifs envers les salariés, chômeurs et retraités .

    Déjà se pose la question de l'après 29 janvier et 18 février . Tout le monde se prépare, d'apès l'AFP :

    Le président a donné rendez-vous aux partenaires sociaux à l'Elysée le 18 février, et le gouvernement a annoncé vendredi que chacune des huit organisations syndicales et patronales serait reçue d'ici là, pour préparer ce sommet social.

    8e3ae55c-f601-11dd-88ba-37ce34c82e1a.jpgCes réunions commenceront mardi, mais dès lundi les syndicats se retrouveront pour décider d'une éventuelle suite à la mobilisation, après le succès de la journée du 29 janvier.

    Le Figaro annonce que la CGT est prête pour une deuxième journée de protestation :

    Le 29 janvier n'a pas suffi : faisons-en un second. C'est en tout cas ce que pensent les syndicats, qui se retrouvent lundi pour préparer leur rencontre avec le président Nicolas Sarkozy le 18 février. Selon le numéro un de la CGT Bernard Thibault, les différentes organisations envisagent une nouvelle journée nationale de protestation contre la politique du gouvernement face à la crise.

    Les enjeux sont très importants pour le président qui joue sa crédibilité devant le mouvement social et l'opinion en attendant les élections, ils sont également très marqués pour les syndicats, tellement est grande la souffrance ressentie dans beaucoup de foyers et difficile la situation dans le monde du travail .


  • Quel espoir pour les territoires ?

    Communiqué de presse du collectif « Associations en danger »

    Le collectif « Associations en danger » est constitué de plus de cent associations et syndicats, dont de nombreuses têtes de réseau.

    Présentes sur les quartiers prioritaires de la politique de la ville mais également en dehors de ces quartiers, les associations sont riches d’expériences construites sur des dizaines d’années d’actions et d’engagements citoyens.

    Les associations sont les maillons essentiels de la démocratie et de la cohésion sociale. Elles interviennent dans de nombreux domaines, de 939941-1166154.jpgl’apprentissage de la langue à l’accès aux soins en passant par l’accompagnement à la scolarité, l’accès aux droits, au logement, l’accès à l’emploi, à la culture, à l’éducation, à la citoyenneté, au travail de mémoire, à la promotion de la laïcité, à la lutte contre les discriminations et pour la promotion sociale.

    Si le collectif « Associations en danger » s’exprime aujourd’hui à l’occasion du « Forum espoir banlieue », c’est parce que les récentes orientations des politiques publiques, de la RGPP à la politique d’intégration en passant par la politique de la ville nous inquiètent dans différents domaines tels que :
    - la redéfinition des territoires prioritaires qui exclura de plus en plus de quartiers ;
    - l’insuffisance de moyens pour permettre à ces quartiers de passer au droit commun ;
    - le déni de la qualité et de la pertinence des actions menées jusqu’alors dans les quartiers ;
    - la marchandisation du secteur associatif ;
    - la transformation des associations en simples exécutants des politiques publiques ;
    - l’absence de prise en compte de l’expertise citoyenne des habitants ;
    - l’abandon de la dimension collective des actions ;
    - l’approche trop individualisante, destructrice du lien social et obstacle à l’exercice de la citoyenneté.

    558-1.gifNous réaffirmons le rôle fondamental des associations dans la Cité et leurs libertés d’actions, menacées par la logique de mise en concurrence et de marchandisation de l’action sociale. Nous demandons :
    - la reconnaissance des apports des associations, de la valeur de leur expérience comme de leur dynamique ;
    - une reconduction totale des moyens ;
    - une sécurisation des financements publics, et la généralisation des conventions pluriannuelles ;
    - la mise en œuvre d’une réelle politique publique d’intégration en faveur des migrants installés sur le territoire ;
    - une véritable politique de la ville s’appuyant sur les savoir-faire et les réussites, en concertations avec les associations et les syndicats.

  • Bogny :la SA Raguet en redressement judiciaire

    La société Raguet de Bogny vient d'être placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce des Ardennes . Cette entreprise existe depuis 1879 .Son histoire est résumée sur son site :

     

     

     

     

    L'entreprise RAGUET a été fondée en 1879, elle comptait alors trois foyers de forge à main.

    En 1960, la Société RAGUET entreprend sa reconversion technique et s'oriente vers des pièces de formes complexes et de sécurité. pilon5.jpgL'effectif est de 40 personnes.
    Toutes ces années ont permis d'acquérir un savoir-faire, reconnu à ce jour dans les secteurs suivants : poids-lourd, ferroviaire, attelage, adduction d'eau, bâtiment, machinisme agricole.

    Début 2000, les entreprises Raguet et Forge Sefac ont uni leurs compétences et leurs outils de production pour satisfaire la demande de leurs clients en produits estampés, usinés et assemblés.

    Aujourd'hui
    , la société RAGUET, c'est une équipe de 210 personnes qui œuvrent et s'adaptent à un marché en constante évolution, afin de fournir à ses clients des produits de qualité, traités de la conception à la livraison, avec les moyens techniques les plus performants.

     


     

     

     

    En fait elle compte actuellement un peu moins de 200 salariés,

    qui vont découvrir la semaine prochaine

    leur situation. Cette société possède aussi un site à Monthermé,

    dans les locaux de l'ancienne SEFAC.

    Encore un coup dur pour l'industrie ardennaise, et beaucoup

    d'inquiétude pour les jours qui viennent :

    Que va décider le liquidateur nommé par le tribunal ?

     

     

     

     

     

     

  • On n'a pas d'Epr, mais on a des idées .

    Dans la pointe de Givet, on n'a pas eu l'EPR, mais on a des idées pour traverser la crise . Un patron de Givet propose à ses employés de baisser leur salaire, et plus il sera baissé moins il y aura de licenciements dans l'entreprise .

    Ce chantage est inadmissible, et tend à faire porter aux salariés la responsabilité d'un choix dont ils n'ont pas la réelle maîtrise . On n'a jamais vu à l'inverse un patron demander à ses salariés de combien ils voulaient être augmentés . C'est un peu facile de se défausser de ses .blog_infos_salaire_m.jpgresponsabilités dès que les choses deviennent difficiles . La source de cette info est Europe1.fr :

     

    Un chef d’entreprise de Givet dans les Ardennes a décidé d’aller plus loin : de la baisse de rémunération acceptée par ses 23 salariés dépendra le nombre de licenciements dans sa société.

    Dans le détail, le barème est le suivant : si les salariés acceptent de raboter 5% sur leur salaire, cinq licenciements auront lieu sur les sept d’ores et déjà prévus. Mais si l’effort sur la fiche de paie est porté à 10%, ce ne sont plus que deux licenciements qui seront décidés alors que cette imprimerie connaît d’importantes difficultés face à la crise financière.

    "Il est bien évidemment que cette proposition est temporaire pour passer la crise (…) On a besoin que tout le monde se serre les coudes", assure Jean-Pierre Duchesne, le chef d’entreprise qui a promis de réduire son propre salaire. Les employés et les syndicats dénoncent eux "un chantage à l’emploi" inacceptable alors qu’il n’y a aucune garantie sur le retour de l’activité au-delà des mois les plus forts de la crise. Et ils indiquent qu’ils ont déjà fait des efforts dans le passé, renonçant notamment à leur prime de fin d’année.

     


  • Négationiste récidiviste

    L'évêque négationiste Williamson a été réintégré dans l'Église catholique par le pape, en même temps que ses collègues de la fraternité sacerdotale Saint Pie X . Cette fraction extrême du catholicisme rejette les conclusions du concile Vatican II .

    Le pape a demandé à l'évêque de revenir sur ses propos, qui ont choqué beaucoup de personnes à l'intérieur et à l'extérieur de l'Église .0495c2be-9d25-436d-9274-4e5e804fb864.jpg

    Il nie l'existence des chambres à gaz pendant la seconde guerre mondiale, ainsi que l'exécution massive des juifs par les nazis .

    Il est particulièrement choquant que ce genre de personnage puisse avoir une position hiérarchique élevée chez les catholiques . Les exigences de Benoît XVI restent lettre morte, il faut dire que la levée de l'excommunication a été prononcée avant de demander qu'il renonce à ses idées .

    Voici ce que dit l'AFP ce jour :

    Un évêque qui a mis en cause l'existence de chambres à gaz dans les camps d'extermination nazis a refusé, pour le présent, de revenir sur ses affirmations, malgré un appel du Vatican, rapporte le magazine allemand Spiegel à paraître lundi.

    L'évêque négationniste Richard Williamson, dont les affirmations ont causé un immense émoi dans le monde, en particulier en Allemagne, a estimé qu'il lui fallait étudier les preuves historiques avant d'éventuellement revenir sur ses propos.

    "Si je trouve des preuves alors je rectifierai" les propos tenus, a affirmé l'évêque. "Mais tout cela prendra du temps", a-t-il ajouté.