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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 926

  • EPR : le fiasco finlandais se confirme

    AREVA, l'entreprise de pointe dans le nucléaire,  a été surtout très en pointe dans les incidents et accidents de l'an dernier (Tricastin, ...).

    Elle veut promouvoir les nouvelles centrales EPR, et a fait du site finlandais un site pilote, qui devait montrer ses compétences.

     

    Mais le chantier s'embourbe dans les retards, les prix explosent et l'autorité de sûreté locale dénonce les comportement de l'entreprise. La vitrine est en train de devenir un boulet pour AREVA, qui doit provisionner des pertes dans ses comptes.

    Voici l'analyse de Greenpeace, qui a toujours dénoncé le danger et les coûts d'une telle centrale.

     

    Paris, le 07 mai 2009 - Greenpeace vient de demander en Finlande, l'annulation du permis de construire de l'EPR, actuellement en construction sur le site d'Olkiluoto dans ce pays.
    Ce recours fait suite à la révélation d'une lettre de l'autorité de Sûreté et de Contrôle, STUK, adressée à Areva, lors d'une 20070404-action-greenpeace-epr-finlande.jpgémission de la télévision finlandaise. Celle-ci fait état de graves problèmes, ainsi que d'un manque de «réels progrès» dans la conception, notamment des systèmes électroniques de contrôle de sécurité. «
    Cela signifie que la construction va s'arrêter et qu'il n'est pas possible de commencer les essais », déclare dans cette lettre Jukka Laaksonen Directeur général de STUK.

    Les systèmes de contrôle sont pourtant une des composantes les plus essentielles d'une centrale nucléaires, pour assurer la sécurité du réacteur. Or, le respect de la réglementation en matière de conception des systèmes de contrôles électroniques faisait partie des conditions posées par l'autorité de régulation finlandaise, avant l'attribution du permis de construire, accordé en 2005. Aujourd'hui ces conditions ne sont plus remplies.

    Greenpeace avait déjà tiré la sonnette d'alarme, dès 2005, car la conception du prototype apparaissait insuffisante et parce qu'AREVA ne garantissait pas un respect de la réglementation sur le nucléaire.
    Dans la lettre, envoyée à la directrice d'Areva, Anne Lauvergeon, en Décembre 2008, la STUK déplore un sérieux manque de professionnalisme dans la construction du réacteur Olkiluoto 3, et fait valoir que «
    l'attitude ou le manque de connaissances professionnelles » d'Areva empêche tout progrès dans la résolution des erreurs et malfaçons. Selon la lettre, STUK est toujours dans l'attente qu'Areva lui fournisse un « modèle qui satisfasse les principes de base de la sécurité nucléaire ».

    Ces révélations sur le chantier du réacteur d'AREVA à OLKILUOTO ne sont que les dernières d'une longue série depuis quatre ans. A cause de malfaçons, de problèmes continus et du manque de sérieux d'AREVA, le chantier accuse maintenant 3 ans de retard et une augmentation de plus de 50% de son coût initial.

    «
    L'industrie se targuait de pouvoir construire un réacteur de type EPR rapidement et pour 3 milliards d'euros... Nous sommes loin des promesses de départ ! Et pourtant Areva et le gouvernement français s'entêtent et continuent de promettre des miracles grâce à ce programme nucléaire » déclare Laura Hameaux, chargée des questions énergie à Greenpeace France.

    75405.jpg«
    C'est un coup dur porté à AREVA, alors que le constructeur a fait de ce prototype une vitrine commerciale à l'international et présente l'EPR comme un projet sûr. Une fois encore, de graves problèmes sont découverts, les principales règles de sécurités ne sont pas respectées mais l'entreprise française reste muette. Cela devrait refroidir les pays qui envisageaient encore de construire des EPR sur leur territoire ! Ainsi, les acheteurs potentiels d'EPR devraient suivre l'exemple des producteurs d'électricités d'Afrique du Sud ou de ceux des USA qui ont décidé d'annuler les constructions d'EPR qu'ils avaient prévus », ajoute Laura Hameaux.

    En France, un réacteur de type EPR est actuellement en construction sur le site de Flamanville, dans la Manche et là aussi, le chantier cumule les problèmes.
    L'Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) a déjà ordonné l'arrêt du chantier à l'été 2008 -ce qui est exceptionnel dans l'histoire du nucléaire français-, pour des malfaçons dans la qualité du béton et du liner, qui nécessitait un fort taux de réparation des soudures. Et le 4 février 2009, elle demandait à EDF de «
    présenter un plan pour améliorer significativement la qualité de leur réalisation et, dans l'attente de nette amélioration, de les contrôler à 100% ».

    Face à ces irrégularités constantes, Greenpeace demande l'arrêt immédiat du programme EPR dans sa globalité, qu'il s'agisse de Olkiluoto 3, Flamanville 3 ou du projet de Penly, annonçait le 30 janvier dernier, par le Président de la République. L'industrie ne peut plus continuer à présenter le nucléaire comme la solution à la crise énergétique et au changement climatique. Elle ne doit plus empêcher le développement des vraies solutions.

     

  • Vers un Parc naturel d'Argonne?

    Un parc naturel régional , ce sont "des collectivités territoriales de projets ayant pour objectif de décliner le développement durable au quotidien sur des territoires bénéficiant d'un patrimoine naturel et humain remarquable ». Il en existe dans la Marne (montagne de Reims) et en Lorraine.


    Notre (très nature) confrère "L'Union" rend compte de la réunion qui a eu lieu à Chaudefontaine (51), afin de promouvoir l'idée d'un parc 0000293809-0_w_230_h_230.jpg?1241941252naturel dans l'Argonne.

    Dans la Meuse et dans la Marne, des élus de l'Argonne se sont mobilisés contre des projets : carrière, enfouissement de déchets nucléaires.

    Allant au-delà de cette logique de défense de leur territoire, ils veulent maintenant enter dans une démarche de promotion, et lancent l'idée d'un parc naturel régional.

    Les Ardennais ont été mois concernés par les projets pré-cités, aucune commune des Ardennes ne s'étant portée candidate à l'accueil d'un centre d'enfouissement de déchets nucléaires.

    Les élus de notre département avaient malgré tout été informés de l'initiative, et conviés à la réunion.

    PaysdArgonne.jpgL'idée d'un parc naturel régional est a priori positive pour la région et pour le développement durable. Cette initiative n'est manifestement qu'un premier pas, et le succès ne pourra venir qu'en fédérant  toutes les parties qui peuvent s'y associer. Elle a le mérite d'exister et de poser la question de l'utilité d'un parc naturel.

    D'après le compte-rendu du journal, les initiateurs du projet considèrent que«rien n'est figé, tout reste à faire ».

    Alors, même si tout n'a pas été fait parfaitement dans les formes, c'est sur l'idée qu'il faut se prononcer, quitte à prendre des initiatives complémentaires si le but est considéré comme positif.

     

  • Plus rien de neuf....pour la maison de retraite !!

    La maison de retraite de Vouziers faisait l'objet d'un projet de reconstruction, dont on parle depuis plusieurs années. Beaucoup de retard a été pris, et maintenant le projet semble abandonné.


    contact.jpgAu cours  d'une  réunion des familles de l'actuelle  maison de retraite de Vouziers le lundi 4 mai, le Directeur du Groupement hospitalier Sud-Ardennes questionné sur l'avancement  du projet de construction de la future maison de retraite, a donné une réponse très claire : faute d'un financement suffisant, le projet ne peut se réaliser. Il s'avère en effet que malgré plusieurs relances l'engagement de l'Etat comme celui du département ne sont pas confirmés. Sur les 20 millions d'euros nécessaires à la construction, seuls 8 millions sont mobilisables. Le directeur donna même la précision suivante : il étudie actuellement en étroite collaboration avec le Maire de Vouziers, Claude Ancelme, président du conseil d'administration du GHSA, une solution alternative qui consisterait à 000.jpgreconvertir des bâtiments inoccupés de l'hôpital en lieu d' hébergement pour personnes âgées, la reconstruction de la cuisine  serait partie intégrante de ce nouveau projet .Il va sans dire que ces annonces ont suscité beaucoup de déception chez les familles présentes. Si beaucoup de Vouzinois semblent résignés devant le recul voire la fermeture de certains services actifs du site de Vouziers du GHSA, la majorité espérait fermement en la construction d'une maison de retraite neuve et adaptée aux besoins des personnes âgées d'aujourd'hui et des 30 ans à venir.

     

  • Quand l'Argonne s'éveillera...

     

     

     

    Depuis 50 ans au moins des Argonnais tentent  de réveiller l'Argonne dans sa globalité c'est-à-dire de faire travailler ensemble les acteurs ardennais, meusien et marnais.

     

    Quelques  rares tentatives ont abouti à des réalisations : Le centre d'études argonnais édite depuis 1964 la revue « Horizons d'Argonne » , thomas.jpg« Argonne force 3 » fédère les initiatives des offices de tourisme de Clermont en Argonne, Ste Ménehould et Vouziers. Mais c'est bien peu pour créer une dynamique. L'Argonne écartelée entre 3 départements et 2 régions est victime surtout des luttes de pouvoir, d'influence entre des élus incapables de se mobiliser pour élaborer un projet de développement.

    Le jeudi 7 mai en soirée a été lancée à Chaudefontaine une nouvelle tentative. En effet une assemblée générale constitutive d'une association «  Argonne parc naturel régional » a réuni une bonne cinquantaine de personnes. L'objectif  est simple : mobiliser l'ensemble des Argonnais pour  la création d'un parc naturel régional, structure de projets, outil de développement durable valorisant le patrimoine environnemental et culturel spécifique à l'Argonne.

    Les dirigeants du parc naturel régional lorrain ont exprimé leur soutien à cette initiative tout comme des élus et responsables associatifs meusien et marnais. Les Ardennais ?......absents, excusés...Un seul, Michel Coistia, a assisté à cette réunion. Huré, Signoret, Warsmann invités comme d'ailleurs d'autres élus ardennais  n'étaient pas là et ne s'étaient pas fait représenter ne serait-ce que comme observateurs. Triste constat  qui suscite du pessimisme quant à la réussite de ce projet à la fois réaliste et ambitieux. L'association a été créée, elle s'engage dans l'action mais les Argonnais d'Ardennes attendent pour voir !!!

     

  • La fin de la pauvreté ?

    Attac 08 fait son cinéma

    le 26 mai 2009 à 20h00
    au Métropolis de Charleville

    avec

    La fin de la pauvreté ?

    un film de Philippe Diaz

     

     

    The_End_Of_Poverty2.jpg

    SYNOPSIS : Avec tant de richesses dans le monde, comment peut-on avoir autant de pauvreté ?
    La fin de la pauvreté ? retourne au début des temps modernes, au début des temps coloniaux, pour comprendre quand, mais aussi pourquoi, tout cela a commencé.
    N’est-il pas temps de se demander pourquoi aujourd’hui 25 % de la population mondiale consomme plus de 85 % des ressources de la planète ?

     

    REALISATEUR : Né à Paris, il produit de nombreux films en France et à l’étranger avant de s’installer à Los Angeles en 1991. Il crée Cinema Philippe_Diaz_site.jpgLibre Studio, spécialisé dans les films de fiction et documentaires à caractère social ou politique. Sa première réalisation, Nouvel Ordre Mondial (Quelque part en Afrique), est sélectionnée par la Semaine de la Critique en 2000.

     

  • plan de relance contre écologie

    La création de sites industriels potentiellement dangereux est encadrée par des enquêtes publiques . Elles permettent, souvent très modestement, aux citoyens et aux associations d'être informés et de donner leur avis.

    Dans le cadre du plan de relance, le gouvernement veut supprimer cette procédure. C'est mettre en danger des territoires et des populations, sous le prétexte de l'urgence du redémarrage de l'économie libérale. D'autres choix sont possibles pour sortir de cette crise, et les décisions ne doivent pas se prendre au détriment de l'écologie et de la sécurité des personnes.

     

    Voici l'analyse de la FNE sur ce sujet :

     


    Une réforme irrationnelle
    Patrick Devedjian a annoncé avoir soumis à la consultation interministérielle un texte visant à relever le seuil de déclenchement des image1.jpgenquêtes publiques. En clair : le but est de permettre l’autorisation d’un maximum de projets à risques sans concertation et information du public (riverains, associations, élus, etc…)

    Pour Sébastien Genest, Président de FNE : « la création des enquêtes publiques environnementales par la loi Bouchardeau du 12 juillet 1983 est un progrès démocratique pour lequel les associations se sont battues. Sa remise en cause est un scandale ! »

    Sébastien Genest poursuit : « Cette annonce, réalisée sans aucune consultation préalable, n’a aucun intérêt ni économique ni écologique. Pire, elle sous-entend que l’écologie ne rime pas avec économie, cette vieille erreur que les acteurs du grenelle avaient pourtant enterré. Décidément, certains font tout pour que ce plan de relance ne soit pas vert mais bien gris foncé ».

    Oui à la simplification, non à la régression
    Pour Arnaud Gossement, porte parole de FNE : « Cette annonce n’a pas de sens. L’urgence est d’améliorer pas de supprimer les enquêtes publiques. L’urgence pour la France est de se conformer à ses engagements européens et internationaux. L’urgence est de faire en sorte que les citoyens aient envie de participer aux enquêtes publiques ! L’urgence n’est pas de karchériser le code de l’environnement ! ».

    Pour FNE, il faut réfléchir à la raison pour laquelle le public pourrait bouder certaines enquêtes publiques. A l’évidence, le public a parfois l’impression que les jeux sont faits et les projets ficelés avant même la consultation. De plus, pendant l’enquête publique, les conditions de participation et d’accès à l’information pourraient être grandement améliorés...

    FNE note que la suppression plutôt que l’amélioration des procédures de concertation peut conduire la France à être en infraction avec ses engagements européens. FNE réclame depuis longtemps le respect des dispositions de la convention signée à Aarhus en 1998 aux termes desquelles le public doit être consulté.

    Et le 3e régime...

    document?id=1306&id_attribute=43Cette annonce d’une suppression d’enquêtes publiques vient s’ajouter à la réforme dite du « 3e régime » que FNE combat avec acharnement dans son principe même. La loi portant plan de relance votée le 17 janvier dernier prévoit en effet un assouplissement des conditions d’autorisation de la plupart des installations classées soumises à autorisation au détriment de l’évaluation environnementale, de la concertation etc…

    Au final, ces mesures ne serviront pas les industriels vertueux, qui ont compris que l’écologie est un atout pour demain. Elles ne répondent probablement qu’aux souhaits de quelques industriels habitués des contentieux environnementaux.

    FNE demande le retrait pur et simple de ces réformes et le fera savoir dès l’ouverture de la table ronde sur les risques industriels en cours d’organisation.

  • 7 juin: élection européenne

    En juin se dérouleront les élections européennes. Clémentine Autin exprime dans son blog sa position, qui semble un bon point de départ pour définir des consignes de vote le moment venu.

     

    "N... " me demande des indications claires pour le vote du 7 juin, en attendant notamment de la clarté - s’il en manquait ! - sur mon ennemi principal. Alors, points sur les I :

    - l’urgence est de trouver les moyens d’allier radicalité et majorité dans la mobilisation actuelle pour obtenir des victoires tangibles ; cela suppose de rechercher une unité des forces syndicales, associatives et politiques, soit la convergence des luttes en cours ;

    - les élections européennes du 7 juin doivent être l’occasion de sanctionner la politique de la droite au pouvoir : que l’UMP puisse être en tête 2c448836c3150ae1c2d69e0e6483cb77.jpgdans les sondages est insupportable. Voilà l’ennemi numéro 1. Nous savons que c’est notamment le fruit d’une démobilisation électorale des catégories les plus touchées par la crise, en particulier les jeunes et les ouvriers : l’unité de la gauche radicale me semblait le meilleur sinon le seul moyen de porter une perspective politique à la hauteur de la situation de crises et susceptible de motiver ces catégories sociales qui ne trouvent pas, aujourd’hui, de réponse politique à leurs angoisses et leurs aspirations ;

    -  de mon point de vue, le vote du 7 juin ne peut se porter que sur les listes qui dénoncent la construction néolibérale de l’Union et prônent une Europe des peuples porteuse d’un autre modèle de développement. Dans ce camp-là, je ne me considère aucun ennemi. Et c’est bien pour cette autre gauche, porteuse de ruptures, que je vous invite à voter le 7 juin. On ne manquera pas de faire l’addition de toutes les voix obtenues par ces listes - même si celle-ci ne remplacera ni un score qui aurait permis d’élire davantage de parlementaires européens de l’autre gauche, ni la dynamique politique qu’aurait engendré un large rassemblement.

    Clémentine Autain