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En 1960, le Manifeste des 121 pour le droit à l’insoumission
pendant la guerre d’Algérie
En 1971, le Manifeste des 343 salopes
pour la dépénalisation de l’avortement,
En 2009, le manifeste des 144.
144 personnalités dans tous les domaines (Yolande Moreau, Raymond Aubrac, Cavanna, Boris Cyrulnik, Edgar Morin, Sege Portelli, René Petillon Ariane Mnouchkine, Isabelle Adjani, Robert Guediguian, Jacques Rancière voir la liste ci-dessous) signent un texte, où ils affirment avoir aidé des sans papiers ou être prêts à le faire et demandent l’abrogation de l’article L622-1.
Dans la lancée de cet appel, Siné Hebdo organisera les Etats Généraux de la Solidarité.
ABROGEONS LA LOI
QUI CRIMINALISE L’ENTRAIDE
L’article L 622-1 du CESEDA (Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile) permet de poursuivre « toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger en France ». Ce texte offre la possibilité au procureur de requérir une peine de cinq ans de prison et 30 000 euros d’amende à l’endroit des contrevenants. Pour le législateur, le passeur appointé et le simple citoyen sensible au sort de rescapés qui fuient la pauvreté ou la violence de leurs pays sont donc condamnables au même titre. En vertu de ce principe, gardes à vue et perquisitions se multiplient chez des particuliers et des associations « aidants ». C’est bien l’entraide humaine qui est pénalisée. Or ce qui est légal peut être immoral, l’histoire de France l’a déjà prouvé. Cette loi contredit l’idée de justice en criminalisant la fraternité revendiquée par la République, et punit la solidarité.
Nous, signataires de ce texte, affirmons avoir aidé des sans-papiers ou être prêts à le faire. Considérant que ceux qui défendent cette loi justifient son maintien en expliquant qu’elle n’est jamais appliquée, nous demandons purement et simplement son abrogation.
Isabelle Adjani actrice - Chrisophe Alévêque humoriste - Isabelle Alonso écrivain - Mouss et Hakim (Zebda) chanteurs - Diego Aranega dessinateur - Pierre Arditi comédien - Ariane Ascaride comédienne- Raymond Aubrac ancien résistant - Clémentine Autain journaliste - Jean-Pierre Bacri acteur - Christian et Olga Baudelot sociologues - Guy Bedos humoriste - Véra Belmont cinéaste - Miguel Benasayag philosophe et psychanalyste - Charles Berling comédien- Jane Birkin artiste - Evelyne Bloch-Dano écrivain - Jacques Bonnaffé comédien- Frédéric Bonnaud journaliste - Jacques Bouveresse philosophe - Jean-Pierre Bouyxou journaliste - Rony Brauman médecin - Zabou Breitman metteur en scène - Véronique Brocard journaliste - Carali dessinateur - Sylvie Caster écrivain - Cavanna écrivain, journaliste - Monique Chemillier-Gendreau professeur de droit - Patrice Chéreau metteur en scène - Jean-Michel Claverie chercheur - Jean-Yves Clément éditeur - Jean-Louis Comolli cinéaste- Pierre Concialdi économiste Philippe Corcuff sociologue - Boris Cyrulnik éthologue - Nathalie De Molling RESF - Régis Debray écrivain- Jean-Michel Delarbre RESF - Benoît Delépine auteur- Michel Delorme éditeur - Jean Douchet cinéaste - Licia Eminenti cinéaste - Jean-Baptiste Eyrault DAL - Loïc Faujour dessinateur - Georges-Yoram Federmann psychiatre - Pascale Ferran cinéaste - Gérard Filoche inspecteur du travail - Antonio Fischetti journaliste - Dan Frank écrivain - Jean-Michel Frodon directeur “Cahiers du cinéma” - Gérard Fromanger artiste - Susan George politologue - François Gèze éditions La Découverte - Denis Gheerbrant cinéaste - Dominique Grange chanteuse - Robert Guédiguian cinéaste - Gisèle Halimi avocate - Marc Held architecte - Daniel Innerarity philosophe - Jiho dessinateur - Hélène Jimenez directrice de l’ACRIF - Pierre Jolivet réalisateur - Isabelle Jonquois avocate - Marcel-Francis Kahn professeur de médecine - Elizabeth Kapnist réalisatrice - Nacer Kettane directeur Beur FM - Tina Kieffer journaliste - Alain Kirili sculpteur - Jean-Marie Laclavetine écrivain - Annie Lacroix-Riz historienne - Jean-Yves Lafesse humoriste - Dominique Lagorgette linguiste - Olivier Landau cinéaste - André Langaney généticien - Hervé Le Bras démographe - Lefred-Thouron dessinateur - Augustin Legrand Enfants de Don Quichotte, comédien - Lindingre dessinateur - Léa Longeot architecte - Ariane Lopez-Huici photographe - Loup dessinateur - Robert Maggiori philosophe - Rémi Malingrey dessinateur - Dominique Manotti romancière - Pierre Marcelle journaliste - Francis Marmande journaliste - Maurice Maschino écrivain - Gus Massiah président du CRID - Bruno Masure
journaliste - Daniel Mermet producteur radio - Betty Mialet éditrice - Miss-Tic artiste - Ariane Mnouchkine directrice Théâtre du Soleil - Joëlle Mnouchkine traductrice - Malika Mokeddem écrivaine - Marie-José Mondzain philosophe - Henri Montant journaliste - Jeanne Moreau comédienne - Yolande Moreau comédienne - Edgar Morin anthropologue - Georges Moustaki chanteur - Michel Onfray philosophe - Christophe Otzenberger cinéaste - Aline Pailler journaliste - Gilles Perrault écrivain - René Pétillon dessinateur - Ernest Pignon-Ernest artiste - Bruno Podalydès réalisateur - Denis Podalydès comédien - Didier Porte humoriste - Serge Portelli magistrat - Jean-Bernard Pouy écrivain- Sylvia Preuss-Laussinotte enseignante-chercheuse - Olivier Py directeur Théâtre de l’Odéon - Serge Quadruppani écrivain- Maurice Rajsfus écrivain- Philippe Ramette artiste - Jacques Rancière philosophe- Patrick Raynal écrivain - Jean-Marc Raynaud éditeur - Robin Renucci comédien - Denis Robert écrivain - Christian Salmon écrivain- Siné dessinateur - Catherine Sinet journaliste - Antoine Spire journaliste - Bernard Stiegler philosophe - Gilles Susong philosophe - Éric Tanguy compositeur - Jacques Tardi dessinateur - Bertrand Tavernier cinéaste - Philippe Texier magistrat - Lilian Thuram footballeur - Tignous dessinateur - Dominique Tricaud avocat - Fred Vargas romancière - René Vautier cinéaste - Vladimir Velickovic peintre - Marina Vlady comédienne - Loïc Wacquant sociologue - Jean-Louis Weil avocat - Willem dessinateur France
Le ministre israelien des affaires étrangères est en tournée européenne. En tenant compte de ses positions passées et présentes, voici l'avis de la Ligue des Droits de l'Homme:
Le ministre des Affaires étrangères de la France ne doit pas recevoir Avigdor Lieberman, son homologue israélien
Communiqué LDH
En recevant officiellement son homologue israélien Avigdor Lieberman au Quai d’Orsay, le ministre français des Affaires étrangères apporterait une caution aux positions inacceptables d’un ministre extrémiste qui a mené sa campagne électorale avec des slogans racistes et extrêmement violents à l’égard des Palestiniens.
Avigdor Lieberman, ministre des Affaires étrangères d’Israël, chef du parti de la droite nationaliste « Israël Beitenou » (« Israël notre maison »), qui compte quinze députés à la Knesset, a mené sa campagne électorale avec des slogans racistes et extrêmement violents à l’égard des Palestiniens. Comme son Premier ministre Benyamin Netanyahou, il refuse non seulement le processus d’Annapolis mais même d’évoquer la création d’un Etat palestinien. Opposé au plan de désengagement des territoires occupés (lui-même habite une colonie illégale), il s’érige en défenseur d’un Israël menacé par la minorité des Arabes israéliens qui, selon lui, « soutiennent le terrorisme », tenant même des propos qu’on peut qualifier d’incitation à la haine raciale envers les députés arabes israéliens. Il est aussi partisan de faire signer à la population arabe d’Israël un serment de fidélité à l’Etat hébreu, sous peine de se voir privée de droits civiques.
Certes Avigdor Lieberman a été élu démocratiquement, mais il est déjà arrivé à l’UE de décider de boycotter un gouvernement issu d’élections régulières : en 2000, en Autriche lorsque Jorg Haider, chef du parti d’extrême droite a remporté les élections. Quels que soient les Etats, la légitimité démocratique n’a en effet de sens que si elle est respectueuse des valeurs fondamentales que sont les droits de l’Homme, il serait incompréhensible qu’Israël fasse exception à cette règle.
Israël se revendique comme démocratie. Paris doit signifier sans ambigüité à son gouvernement qu’il se doit de respecter le droit international, les conventions internationales, appliquer les résolutions de l’ONU. Rappeler également que l’accord d’association UE-Israël, dont Israël souhaite le ré-haussement - ce qui tendrait à lui donner un statut équivalent aux Etats membres de l’UE, sans les contraintes -, stipule en son article 2 que ces relations « doivent être basées sur le respect des droits de l’Homme et des principes démocratiques ».
En recevant officiellement Avigdor Lieberman au Quai d’Orsay, le ministre français des Affaires étrangères irait au-delà du maintien de relations diplomatiques avec les gouvernements issus d’élections régulières. La France apporterait une caution aux positions inacceptables d’un ministre extrémiste dont la symbolique serait lourde de sens pour l’avenir de la démocratie en Israël et de tout processus de paix dans la région.
Paris, le 4 mai 2009
Voici une carte qui illustre la situation des Palestiniens sur un territoire où ils ne peuvent pas créer leur état.
Les colonies et les restrictions de circulation imposées par l'état d'Israel ont fait de la Cis-Jordanie un véritable archipel, avec des île et des îlots entre lesquels il est très difficile de circuler
La carte et l'article sont du"Monde Diplomatique"
Depuis des années, les Nations unies condamnent régulièrement la politique de colonisation d’Israël. Même l’Union européenne et les Etats-Unis ne manquent pas une occasion de faire savoir que ce grignotage des terres palestiniennes met en danger la perspective de création d’un État palestinien indépendant.
Cette politique s’est néanmoins poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, qu’ils soient de gauche, du centre ou de droite, sans que jamais aucune mesure ne soit prise, alors que les statuts de la Cour pénale internationale considèrent que c’est « un crime de guerre ». Et jamais aucune sanction n’a été adoptée contre l’Etat qui poursuit cette stratégie. Pourtant, cet archipel de la Palestine peut-il vraiment constituer la base d’un État ?
D'après le responsable de la boiodiversité à Paris, le nombre d'espèces animales présentes dans la capitale est en forte augmentation.
Paris a depuis plusieurs années une gestion très écologique de ses espaces verts, et le résultat deviendrait visible au niveau de la faune et de la flore.
Le CERFE, centre réputé d'étude du comportement animal va-il déménéger à Paris ? En échange, va-t-on construire un RER à Boult-aux-Bois ?
Voilà des questions qui méritent d'être posées!
Voici un extrait du"Monde" sur le sujet :
Non, le bestiaire parisien ne se résume pas aux pigeons, aux rats et aux blattes, et sa flore aux platanes et aux marronniers. "La biodiversité est présente partout à Paris, quand on la cherche, quand on sait la voir", dit Philippe Jacob, responsable du pôle biodiversité de la capitale. Bien sûr, elle est moins riche que dans beaucoup d'autres régions. Mais dans ses bois, ses parcs, et ses friches, sur ses toits et ses balcons, au bord de ses voies d'eau, du périphérique, ou de l'ancienne petite ceinture, Paris abrite 2 000 espèces animales, et autant d'espèces végétales. Plus étonnant, tandis que la biodiversité diminue dans les campagnes, elle semble prospérer sur le pavé.
"Il y a un enrichissement, explique M. Jacob. On voit à nouveau des espèces qui avaient disparu dans les années 1960." Les orchidées, par exemple, abondent. Le héron, le pic vert, l'épervier d'Europe, le martin-pêcheur ont refait leur nid à Paris. L'Argus bleu - un papillon protégé en Ile-de-France - les libellules, sauterelles, grillons, tritons, orvets, réapparaissent. Des renards font quelques incursions.
Après ces moments tournés vers l'avenir, un temps a été pris pour honorer le souvenir de ceux qui ont disparu, et qui nous manquent beaucoup pour combattre la situation actuelle.
Voici des photos de l'homage à ces militants qui nous ont quitté.
Comme tous les ans, un rassemblement s'est tenu dans la grande salle de la mairie, où la municipalité de Vouziers avait convié les Vouzinois à échanger sur la situation sociale.
Un certain nombre de personnes s'étaient rendues à Charleville, où se déroulait à la même heure la manifestation départementale.
Malgré cela, l'assistance était plus nombreuse qu'habituellement : une quarantaine de personnes étaient présentes.
Après une introduction du maire, des débats ont eu lieu sur la crise et ses conséquences, et sur les possibilités de l'émergence d'une politique différente pour en sortir. Il a été regretté le peu de présence de jeunes, mais plusieurs signes de mobilisation dans divers domaines laissent à penser que beaucoup ne resteront pas passifs devant les conséquences de cette crise.
L'unité syndicale pour cette journée a été saluée, démontrant que l'agitation médiatique de notre président ne suffit pas à cacher ses réponses insuffisantes et ses responsabilités en tant que responsable politique, vis à vis de cette crise du libéralisme : Il voulait développer en France les solutions les plus ultra libérales, il en est réduit à s'appuyer sur l'Etat pour sauver les banques et l'économie.