Un lien vers un article de l'Humanité sur la situation dans la pointe de Givet

Et la suite de la série d'articles : justice à Bogny

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Un lien vers un article de l'Humanité sur la situation dans la pointe de Givet
Et la suite de la série d'articles : justice à Bogny
Ce soir a eu lieu le débat d'orientation budgétaire lors de la réunion du conseil municipal de Vouziers . Pour ceux qui l'ignorent, ce débat est obligatoire dans les collectivités locales (de plus de 3500 habitants), avant le vote du budget .
Comme son nom l'indique, ce débat trace les grandes lignes qui vont aboutir à la présentation du budget de la ville (le 31 mars pour Vouziers) .
C'est donc un moment important, auquel il est fait référence quand sont présentés les choix budgétaires .
L'an dernier, année électorale, le groupe d'opposition qui siège maintenant depuis un an, n'avait pas participé au débat d'orientation budgétaire : c'était l'équipe précédente qui était encore en place . C'est principalement sur l'argument de cette absence que l'opposition n'avait pas voté le budget 2008 .
Cette année pour ce même débat, on ne comptait que 3 conseillers d'opposition présents . Ils firent bien quelques remarques sur la présentation du maire et de l'adjointe aux finances . Mais ils n'ont fait aucune proposition concrète, ils n'ont amené aucune mesure alternative lors de cette soirée .
Le maire et sa première adjointe ont donc présenté en toute tranquillité les orientations retenues . En préambule, le maire a expliqué que la baisse constatée de la population de Vouziers (-500 habitants) entraînait une baisse des dotations chiffrée à 86 00 euros .
Pour compenser cette diminution de recettes, il propose d'augmenter la fiscalité locale à hauteur de 47 00 euros . Pour cela il compte sur une augmentation des bases (fixées par l'état) de 1 à 2,5 %, et en fonction du chiffre définitif,une augmentation des taux de 2,5 à 1 % . On a cru comprendre que ce serait plutôt autour de 1 à 1,5 % .
C'est Françoise Cappelle qui présentait le document au conseillers .
Elle a fait une petit déclaration préalable, saluant tout d'abord le travail des commissions, du bureau municipal et du maire lui-même .
Elle s'est inquiétée de l'annonce de la suppression de la taxe professionnelle, dans un grand flou . Elle a rappelé que cette taxe était une composante essentielle des budgets communaux, et que ceux-ci sont à l'origine de beaucoup de chantiers qui peuvent participer à la relance de l'économie . Comment cela sera-t-il possible sans l'apport de la TP ?
En ce qui concerne les orientations budgétaires proprement dites, il a été question de fonctionnement et d'investissement, comme dans chaque budget de ce type .
En fonctionnement, peu de modifications . Les ordures ménagères étant de la compétence communautaire, elles n'apparaissent plus ni en recette ni en dépense .
A noter une bonne surprise : une régularisation de la TP d'APM de la part de l'état fait rentrer plus de 300 000 euros dans les caisses de la commune . Ce ne sera que pour une année, mais c'est bon à prendre .
Cette somme sera reversée à la section d'investissement, après le vote du compte administratif .
En investissement justement, des travaux sont prévus dans les domaines habituels : routes, réseaux, entretien de bâtiments, renouvellement de matériel et véhicules .
Un effort à hauteur de 100 00 euros doit être fait pour les aires de jeux, dont le nombre total pourrait être réduit .
Des études doivent être réalisées dans des domaines différents, pour déboucher sur des dossier de travaux : l'accessibilité à l'hôtel de ville, le réaménagement de la place Carnot et du champ de foire, l'accueil petite enfance, la rénovation du CPR (en particulier dans sa partie hébergement à l'étage) .
En ce qui concerne le budget assainissement, le démarrage des travaux préconisés doit se faire, en particulier à la station d'épuration et pour le raccordement de Chestres et Blaise .
Françoise Cappelle a ensuite présenté l'état des finances de la ville, en comparaison avec des villes de même importance Vouziers est bien placé pour son endettement faible, mais pâtit de recettes fiscales en dessous de la moyenne .
Un conseiller de l'opposition a interrogé le maire sur son action contre la baisse de population . Celui-ci a répondu qu'il se battait chaque jour pour tenter de créer de l'emploi à Vouziers, par le maintien ou la venue d'entreprises, même s'il ne fallait pas espérer l'installation d'une grosse unité .
Le maire demanda si des questions ou des explications étaient encore utiles ; sans réponse positive, il n'avait plus qu'à clore la soirée : le débat cessait faute de débattants, il était à peine 20 heures à l'horloge de la salle du conseil .
Karim Goury est un réalisateur de film dont la famille est bien connue dans le Vouzinois . Il est venu présenter "Made in Egypt" au cinéma Les Tourelles de Vouziers il y a deux ans . Ce film raconte sa recherche des traces de son père égyptien, qu'il n'a pas connu . Par des allers-retours entre la France et l'Egypte, il reconstitue une partie de l'histoire de son père, et construit une part de sa propre existence .
Pour les Vouzinois, on y trouve le témoignage de son oncle, Raymond Goury, peu de temps avant sa disparition : une raison supplémentaire pour voir ou revoir ce film très sensible .
Il sera diffusé sur France Ô ce lundi 16/02 à 20 h 35 et demain à 15 h 15
L'Andra a sollicité de nombreuses communes pour créer un site d'enfouissement de déchets nucléaires de faibles activités et de longue vie .
Dans les Ardennes, à notre connaissance, aucune commune ne s'est portée candidate .
Par contre, dans la Marne et dans la Meuse plusieurs communes ont répondu positivement à la proposition de l'agence chatgée des déchets nucléaires .
L'appel à candidature de l'Andra présentait de gros défauts : c'est l'agence elle-même qui présentait les arguments, sans qu'un avis contradictoire soit donné aux élus et à la population . On se doute que les conditions d'un choix objectif n'étaient pas remplies . Les habitants de ces communes ont le plus souvent été tenus à l'écart, comme si une décision d'une telle importance pouvait se faire sans eux .
Les autorités de l'état ont parfois appuyé le dossier, mais elles ont oublié la dimension intercommunale d'un tel choix . Les communauté de communes n'ont pas été consultées, alors qu'elles ont la compétence de l'aménagement du territoire : si un site d'enfouissement se crée, les communes voisines en subiront également les conséquences .
Les conditions de cette consultations des communes entraînent maintenant des réactions :
Dans la Marne un collectif de communes, voisines de sites potentiels, a réagi . Voici un extrait du journal de la Marne :
Un collectif d'une dizaine de petites communes de l'Argonnais (Marne) hostiles à l'implantation d'un site d'enfouissement de déchets nucléaires chez elles seront reçues vendredi au ministère du développement durable, a indiqué jeudi leur représentant.Le ministère a confirmé la tenue de cette rencontre.
Ces localités, qui représentent au total quelque 1.500 habitants, s'inquiètent tout particulièrement de la candidature des trois communes voisines désireuses d'accueillir le site d'enfouissement, a expliqué Nicolas Lerouge, maire de Braux St-Rémy et représentant du Collectif d'élus argonnais.
Selon lui, les communes de St-Ménehould, Mafricourt et Massige se sont portées volontaires; toutes appartiennent à la même communauté de communes que la sienne.
Toujours dans la Marne, des habitants s'inquiètent du choix de leurs élus, et demandent des explications :
«On a élu des gens à la mairie mais, même seulement pour être volontaire à l'accueil de déchets nucléaires, j'aurais voulu être consultée ! » La salve nourrie d'applaudissements qui a accueilli les propos d'une participante suffisait à dépeindre l'atmosphère de la salle des fêtes de Blesme. Une bonne centaine de personnes avaient fait le déplacement pour la réunion publique organisée par le Collectif contre l'enfouissement des déchets radioactifs, le Cedra, et l'Association des élus meusiens et haut-marnais opposés à l'enfouissement des déchets radioactifs, l'AEMHM, à l'initiative de quelques habitants. A l'ordre du jour, évidemment, la candidature de Blesme, Maurupt-le-Montois et Scrupt à l'accueil d'un site de stockage de déchets radioactifs de faible activité à vie longue.
« On a de gros doutes, moi je suis prête à déménager si cette implantation se confirme », a lancé Mme Simon, à l'origine avec son époux d'une première lettre ouverte il y a une quinzaine de jours, au terme de l'exposé des représentants du Cedra et de l'AEMHM. « J'ai 69 ans et j'espérais que quelqu'un se lèverait à ma place, mais il n'y a eu personne. Alors maintenant que nous sommes tous réunis, que fait-on ? » Le maire de Blesme, Claude Doyen, présent dans la salle, a alors été interpellé par plusieurs de ses concitoyens de façon très claire : « Allez-vous, oui ou non, revenir sur votre position et revoter ? » Réponse de l'intéressé : « J'ai accepté la réunion de ce soir et j'ai voté la délibération de candidature en croyant bien faire. Maintenant, au terme de cette réunion, j'aimerais entendre un autre son de cloche pour me faire une opinion. Et de toute façon, on consultera la population si notre candidature est retenue"
La loi Boutin sur le logement montre un manque d'ambition du gouvernement pour résoudre les problèmes de logement en France . Pourtant la crise aggrave les difficultés rencontrées par beaucoup pour avoir un logement décent . Des associations qui travaillent dans ce domaine dénoncent cette situation dans un communiqué :
Alors que la crise du logement qui sévit dans notre pays est sans précédent, le Collectif des associations unies dénonce le manque de volonté politique du gouvernement. Il déplore le décalage entre l’étendue des dégâts sociaux que provoque cette crise et l’absence de réponses à la hauteur des enjeux posés. Il rappelle qu’à peine 10% des 100 mesures jugées prioritaires par les associations unies ont été appliquées. Il rappelle aussi que la baisse du budget de la Ville et du Logement pour l’année 2009 constitue un désengagement inacceptable de l’Etat, les prélèvements sur les fonds du 1% logement ne représentant qu’une « compensation optique » et le plan de relance restant insuffisant.
Dans ce contexte déjà préoccupant, le projet de loi dit de « mobilisation pour le logement » accentue encore fortement nos inquiétudes. Si fort heureusement les parlementaires ont refusé de modifier l’article 55 de la loi SRU, s’ils ont bien pris en compte quelques propositions du rapport du député UMP Etienne Pinte, d’autres mesures régressives ont été maintenues, notamment en matière d’expulsions locatives : l’article 19 de la loi prévoit en effet la réduction de 3 à 1 an du délai d’expulsion qui peut être accordé par le juge aux ménages en grandes difficultés et sans solution de relogement.
Cette disposition est en totale contradiction avec la loi sur le Droit au logement opposable qui désigne justement parmi les ménages prioritaires, ceux qui sont menacés d’expulsion. Alors que les taux d’effort des ménages locataires ne cessent de croître, alors que 500 000 d’entre eux se trouvent en situation d’impayés de loyers, alors que les chiffres des expulsions s’envolent (100 000 résiliations de bail et 10 000 expulsions effectives en 2007), le projet de loi préfère jouer la carte répressive plutôt que de renforcer le volet préventif de la lutte contre les expulsions comme le proposent les associations unies et le rapport Pinte. A la veille de la fin de la trêve hivernale qui, dans le contexte actuel de crise, va encore allonger la liste des personnes contraintes de vivre à la rue, le Collectif des associations unies demande la suppression de cet article lors de la dernière étape d’examen du projet de loi en commission mixte paritaire.
Nous sommes également opposés à la décision des parlementaires de limiter le montant des astreintes que le Tribunal Administratif peut imposer à l’Etat en cas de non-relogement des ménages prioritaires Dalo (elles passent à une dizaine d’euros contre 100 à 200 euros actuellement). Cette mesure remet en cause l’effet levier que nous attendons tous de la loi. Le Collectif demande donc son retrait.
Le collectif reste plus que jamais mobilisé pour exiger que soient enfin mises en œuvre des politiques publiques ambitieuses, articulant les volets prévention - hébergement - logement et permettant de rendre effectif le Droit au logement opposable.
D'après lagazettedescommunes.com, le rapport Balladur sur la réforme des collectivités locales arrive à sa phase finale, et pourrait être remis au chef de l'état dans les semaines qui viennent .
Si un projet à 15 régions est retenu, la Champagne-Ardenne risque fort de disparaître ( fusion avec la Lorraine, le Nord Pas de Calais ?) .
Voici un large extrait de l'article de la Gazette des communes :
Le calendrier sera tenu. Les derniers réglages auront lieu dans la semaine du 23 février 2009 et, dans la foulée, en fonction de l'agenda du chef de l’Etat, le comité «Balladur» remettra son rapport à l'Elysée.
D'après Dominique Perben, député (UMP) du Rhône et membre de l'instance, en marge d'un déplacement de la mission temporaire du sénat sur l'organisation et l'évolution des collectivités territoriales, les grandes lignes du document sont fixées.
Ce n'est finalement pas un mais "2 projets de lois qui seront adossés au rapport" :
Sur le 1er volet, la commission prêchera, d'après Dominique Perben, en faveur d'une "quinzaine de régions". Elle se gardera de définir les contours de ces entités. Le dossier est explosif. "Mais nous tenons à afficher notre volonté là-dessus", explique Dominique Perben.
Statut de métropole
Un nouveau statut de métropole figurera bien au menu. Dominique Perben souhaite qu'il regroupe à la fois les compétences des conseils généraux et des communautés urbaines.
"Je suis plutôt favorable à 7 à 8 métropoles", confie Dominique Perben et le vice-président (UMP) du conseil général du Rhône de citer :
Pente douce pour l’intercommunalité