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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 410

  • À Grande-Synthe, un maire fédérateur

    Extraits du reportage d'Amnesty International

    Damien Carême a ouvert, en mars 2016, le premier camp de réfugiés conçu aux normes de l’Onu.

    (...)

    Le camp de la honte

    À l’été 2015, les associations sont débordées. Avec la mairie, elles gèrent l’urgence avec des bouts de ficelle. Damien Carême se souvient : « J’ai appelé cet endroit : le camp de la honte ». Le camp du Barosch prend forme en bordure Est de la ville dès 2006, en face d’un quartier résidentiel. Plusieurs poignées de réfugiés s’arrêtaient quelques nuits sur ce campement avant de tenter la traversée vers l’Angleterre. Ce même été, l’État bloque la frontière à Calais et les dizaines de réfugiés de Grande-Synthe deviennent des centaines. Les services municipaux fournissent quelques tentes chauffées mais cela ne suffit pas. La situation se dégrade, les médias reprennent la formule-choc du « camp de la honte ».

    "Sur le camp, c’était abominable. Il y avait de la gale, des suspicions de tuberculose. Je ne voulais pas avoir un mort à cause de cela dans ma commune." Damien Carême, maire de Grande-Synthe

    Damien Carême s’est refusé de demander à l’État le démantèlement du camp. « Jamais, impossible. Politiquement, philosophiquement, éthiquement, tout en moi s’oppose à cette solution ». Alors il en cherche une autre. Avec l’ensemble des services municipaux, il passe des coups de fil au préfet, envoie des courriers au Premier ministre, au Président. Rien. Les mois passent. Toujours rien. Tant pis, « j’ai bien compris qu’il fallait que je me démerde tout seul. Alors, c’est ce qu’on a fait ». En novembre 2015, les associations comptabilisent 1 800 personnes, dont des femmes et des enfants, sur le camp du Barosch. Un millier de plus en décembre. Conscient des réalités et afin d’assurer la cohabitation entre habitants et réfugiés, Damien Carême tranche. Avec Médecins Sans Frontières, il annonce la construction du camp de la Linière, au sud-ouest de la ville, pour remplacer celui du Barosch. Coût global : 4 millions d’euros.

     

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  • Journée internationale des forêts

    La Journée internationale des forêts, une occasion de célébrer la forêt, l’arbre et le bois, dont les services multiples en font une ressource essentielle pour le développement durable.
    Suite à l’Année Internationale des Forêts en 2011, l’Organisation des Nations Unies a souhaité instaurer une journée mettant les forêts à l’honneur : le 21 Mars est ainsi devenu la Journée internationale des forêts. Partout dans le monde sont organisées des manifestations pour valoriser, protéger et fêter les forêts.

    La forêt en France

    La forêt est partagée par de multiples acteurs pour de multiples usages : elle a une fonction économique importante (source de plus de 440 000 emplois en France), une fonction sociale majeure (loisirs, culture, sport, art) ainsi qu’une fonction écologique essentielle (production d’oxygène, épuration de l’air et de l’eau, stabilisation des sols, séquestration du CO2, et abri d’une biodiversité très riche).

    Quatrième pays le plus boisé de l’Union Européenne, la France a sa Journée internationale des forêts. Cet événement permet de célébrer notre patrimoine forestier considérable et encore souvent méconnu du grand public grâce à des animations, des sorties, des colloques, des conférences ou encore des portes ouvertes.

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  • Feu sur la Justice, feu la démocratie !

     Par Michel Tubiana,  Président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme

    Face aux procédures qui les touchent, François Fillon et Marine Le Pen crient au scandale et demandent une trêve électorale. Au mépris de l’indépendance des juges et de l’égalité de tous devant la loi.

    La fusillade dont est l’objet l’institution judiciaire est un phénomène récurrent. Non que cette « autorité » soit exempte de critiques. L’actuel traitement des affaires de terrorisme où la prétention de certains magistrats à vouloir juger entre pairs parce qu’un jury ne pourrait comprendre leur travail en sont deux exemples parmi bien d’autres.

    Que des juges soient critiquables dans leur manière d’exercer leur fonction, qu’ils soient susceptibles de faire preuve de partialité, ce sont aussi des évidences. Mais entre critiquer le fonctionnement de l’appareil judiciaire, son conservatisme, son caractère répressif, etc., et remettre en cause l’égalité des citoyens et citoyennes devant lui au profit d’une sorte de privilège de caste, voici ce que les responsables politiques de tout bord n’ont cessé de faire depuis que notre pays vit sous le régime de la séparation des pouvoirs (au moins en principe !).

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  • Fukushima : 6 ans après, pas de retour à la normale

    Communiqué de Greenpeace.

    La catastrophe nucléaire de Fukushima, c’était il y a six ans déjà. Et la catastrophe est toujours en cours : les fuites radioactives se poursuivent et des milliers de personnes ont été déplacées. Le gouvernement japonais veut les contraindre à rentrer chez elles alors que beaucoup de zones sont encore contaminées. C’est le cas des habitants de la région d’Iitate.

     En novembre 2016, Greenpeace a mené une campagne de mesure de niveaux de radiation à Iitate, village situé à environ 35 km de Fukushima, et dans ses environs.
    Les chiffres de cette enquête ont été révélés la semaine dernière par Greenpeace, dans son rapport « No return to normal ».

    Les résultats sont très inquiétants : des valeurs relativement élevées de rayonnements, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des maisons d’Iitate, montrent un risque inacceptable d’exposition pour les citoyens s’ils y retournent. Dans certaines maisons, les doses de radiation mesurées sont cinq fois supérieures aux doses internationales maximales recommandées.

    Or, le gouvernement japonais entend lever l’ordre d’évacuation de la région d’Iitate à la fin du mois de mars et supprimer les compensations financières un an plus tard. Cela signifie que les habitants de la région seront financièrement contraints de retourner vivre dans une zone qui est pourtant toujours dangereuse pour leur santé.

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  • Assemblée Générale d'Argonne PNR

    Dans les années 80, l’Argonne a déjà fait l’objet d’une forte mobilisation lors de la mise en place d’un programme expérimental de portée nationale, le Plan d’Aménagement Rural (PAR).
    Mais ce projet n’a pas abouti. En 2007, un petit groupe de passionnés de l’Argonne décidait de reprendre cette idée avec comme objectif la mise en place d’un Parc naturel régional afin de valoriser le territoire argonnais. L’association « Argonne-PNR » est née, le 7 avril 2009, à Chaudefontaine devant une soixantaine de personnes. (Parution au journal officiel le 3 juin 2009)

    Huit années plus tard, cette nouvelle assemblée générale permet de faire le point sur la faisabilité d'un projet de territoire Argonnais et sa reconnaissance régionale et nationale.

    Elle sera l'occasion de présenter nos différents travaux et rapports statutaires.

    Julien Didry Président du Pays de Verdun, Maire de Bras sur Meuse et président de la Communauté d'agglomération du Grand Verdun interviendra sur le thème du numérique dans le développement des territoires ruraux et en particulier en Argonne.

    Plusieurs projets importants feront l'objet d'une présentation à cette occasion.

    L'assemblée générale sera le point de départ d'une large mobilisation pour défendre la prise en compte de l'Argonne dans les arbitrages concernant les politiques d'aménagement du territoire. Après dix années d'engagement nous demandons une véritable démarche d'échange et de concertation concernant l'avenir de l'Argonne. Un appel sera officiellement lancé durant cette assemblée auprès des décideurs territoriaux pour qu'ils se prononcent clairement dans l'accompagnement de l'Argonne et sa reconnaissance régionale et nationale.

    Qu'on se le dise l'Argonne ne restera pas sur le bord de la route !

    Merci à tous les adhérents et sympathisants de leur participation et de leur soutien à ce projet pour l'Argonne.

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  • Fillon laché par les siens.

    La campagne présidentielle prend de plus en plus une tournure inquiétante. Les programmes des candidats ne sont pas l'objet d'un débat, ou si peu. On est réduit à suivre un spectacle médiatico-judiciaire qui rappelle le feuilleton Dallas en pire.

    Ce jour a été particulièrement surréaliste, avec un François Fillon qui fait durer le suspens toute la matinée pour annoncer finalement le contraire de ses promesses : il se présente même s'il est mis en examen. Il dénigre le comportement des juges (et des policiers chargés de l'enquête), alors que s'il était élu, il aurait comme fonction d'être garant de l'indépendance de la justice.

    Ses soutiens semblent de moins en moins solides, mais comme il est impossible de lui trouver maintenant un remplaçant, beaucoup se résignent à rester derrière lui.

    Des "notables" le lâchent cependant, et parmi eux, on retrouve Bruno Lemaire (un de ses porte-paroles de campagne) et Jean-Christophe Lagarde responsable de l'UDI (allié centriste de LR).

    Dans la région, beaucoup de "grands élus" annoncent qu'ils prennent leurs distances avec Fillon.

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  • Bure : le Tribunal administratif de Nancy reconnaît l’irrégularité de la cession du Bois Lejuc à l’Andra !

    Communiqué de presse commun du Réseau “Sortir du nucléaire“, Bure Stop 55, Bure Zone Libre, Les Habitants Vigilants de Gondrecourt, Meuse Nature Environnement, MIRABEL-Lorraine Nature Environnement le 28 février 2017

    En décembre 2015, quatre habitants du village de Mandres-en-Barrois, près de Bure, avaient attaqué en justice la décision de leur conseil municipal de céder à l’Andra le Bois Lejuc, cette forêt où l’Agence, quelques mois après, avait débuté des travaux préparatoires à CIGÉO. La délibération permettant cette cession s’était en effet déroulée dans des conditions scandaleuses, au mépris du droit et de la démocratie locale.

    En 2013, à l’issue d’une consultation, 50 habitants sur 86 avaient refusé de céder à l’Andra le Bois Lejuc, leur forêt communale où ils avaient coutume de se promener, chasser et effectuer les affouages. Or le 2 juillet 2015, un conseil municipal a été convoqué à 6h du matin pour voter à bulletins secrets la cession du Bois Lejuc à l’Andra !

    Parmi les conseillers municipaux, plusieurs étaient en état de conflit d’intérêt latent en raison des liens qu’ils entretenaient avec l’Andra : certains comptaient des membres de leur famille employés par l’Agence ou ses sous-traitants, d’autres s’étaient vu octroyer grâce à elle des baux de chasse ou des baux agricoles précaires. Il est évident que ces personnes qui pouvaient faire l’objet de pressions de la part de l’Andra, n’auraient pas dû prendre part au vote.

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