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écologie - Page 52

  • Légère baisse de l’usage des pesticides en France : tout reste à faire !

    Communiqué de FNE

    Les dernières données sur l’utilisation de pesticides en France ont été rendues publiques le 30 janvier pour la dernière fois dans le cadre du mandat actuel du Gouvernement. Elles enregistrent une légère baisse, de 2,7% entre 2014 et 2015. Pas de quoi s’enthousiasmer pour France Nature Environnement, qui rappelle que la tendance globale reste à la hausse et qu’il est urgent d’impliquer tous les acteurs des filières agricoles pour diviser par deux l’usage de ces produits dangereux pour la santé et l’environnement.

    Une tendance lourde à la hausse

    La note de suivi 2016 du ministère de l’Agriculture montre bien une légère baisse de l’usage des pesticides entre 2014 et 2015 : moins 2,7%. Il faut rappeler que cette diminution fait suite à une hausse spectaculaire : plus 9% entre 2013 et 2014 ! Par ailleurs en moyenne triennale, l’usage entre les périodes 2012-2014 et 2013-2015 fait toujours apparaître une hausse de 4,2%. Rappelons que l’objectif du Grenelle de l’environnement était de diviser par deux la consommation de pesticides, initialement d’ici à 2018, objectif repoussé à 2025 par Stéphane Le Foll.

    Pour Claudine Joly, en charge du dossier à France Nature Environnement : « Ce que l’on observe en 2015 est un léger frémissement, qui ne doit pas faire oublier la tendance de fond : l’usage des pesticides en France augmente continuellement, il y a urgence à agir. 

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  • Si vous pouviez retenir votre respiration pendant une journée ...

    Charleville-Mézières, le 23 janvier 2017
    Communiqué de presse du Préfet des Ardennes
    Pollution atmosphérique :
    déclenchement du seuil d'alerte
    Compte tenu d’un épisode de pollution de l’air aux poussières fines, la procédure d'alerte est activée pour le mardi 24 janvier 2017 sur le département des Ardennes.
    Les conditions météorologiques très stables favorisent l’accumulation des polluants. Les températures sont très basses avec la présence d’inversions de température, et le vent est faible. Ces conditions non propices à la dispersion des poussières, associées à une surémission de polluants provenant notamment du chauffage dans le secteur résidentiel et tertiaire, ont pour conséquence une augmentation des teneurs en poussières fines dans l’air ambiant.
    Les poussières en suspension sont principalement issues de la combustion et de l’érosion.
    Parmi les sources les plus importantes de particules de combustion, on peut citer les véhicules ou poids lourds diesel, la combustion du bois, notamment dans le secteur résidentiel, l’industrie ou la production d’énergie. Les poussières en suspension peuvent également résulter de transformations dans l’atmosphère (particules secondaires), en lien notamment avec l’activité agricole.
    En conséquence, Pascal JOLY, Préfet des Ardennes, a pris un arrêté portant mise en œuvre des mesures d’urgence suite au pic de pollution atmosphérique.

     

     

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  • Réunion du mardi de Nature et Avenir consacré à la géothermie

    Informations de l'ALE 08

    Dans le cadre de ses réunions mensuelles se déroulant le premier mardi du mois, l’association Nature et Avenir vous invite à découvrir la géothermie et son utilisation dans les Ardennes. La réunion aura lieu le 7 février de 18H à 20H, salle Linard à Rethel.

    Bien que souvent réduite dans notre esprit au chauffage des maisons individuelles, la géothermie n’en demeure pas moins une énergie très intéressante pour les bâtiments publics, salles polyvalentes, logements collectifs… La géothermie qui concerne les Ardennes exploite la chaleur de la terre ou des nappes phréatiques jusque 200m de profondeur environ et permet grâce à un système de pompe à chaleur de valoriser au mieux cette énergie renouvelable.

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  • Face à la menace de black-out et à une sûreté nucléaire dégradée, la transition énergétique est une urgence

    Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire"

    Alors que l’arrivée d’une vague de froid provoque de nouvelles inquiétudes quant au risque de panne de courant et que plusieurs réacteurs doivent être relancés, le Réseau “Sortir du nucléaire“ rappelle la responsabilité d’EDF et des autorités qui ont fait le choix d’un programme nucléaire massif.

    EDF et les autorités qui ont fait le choix du programme nucléaire portent la responsabilité des risques de black-out

    C’est bien EDF qui, il y a plus de 40 ans, a poussé à la mise en place d’un programme démesuré de monoculture nucléaire, ainsi qu’au développement du chauffage électrique pour en écouler la surproduction. Un tiers des Français sont désormais équipés, le plus souvent de manière subie, de ce mode de chauffage extrêmement consommateur, coûteux et peu efficace… et en grande partie responsable d’une pointe de consommation électrique à laquelle EDF ne parvient plus à faire face.

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  • Pour une transition sociale et écologique

    Des syndicats et associations environnementales se sont réunis au sein d’une plateforme pour travailler sur une meilleure articulation entre une politique climatique ambitieuse, la protection des salariés.e.s concerné.e.s et le renforcement des opportunités de la transition écologique pour créer des emplois nouveaux.

    Voici leurs propositions :

    Les actions en faveur de la lutte contre les changements climatiques sont trop souvent perçues comme contradictoires avec les objectifs de création d’emplois et de justice sociale.
    image2.pngNous, syndicats, associations sociales et environnementale, lançons une campagne et soumettons au débat public un rapport qui permet de donner une réponse au chômage et d’entrer de plein pied dans la transition écologique nécessaire au vu de l’urgence climatique.
    Lier ces deux transitions “sociale et écologique” montre également que l’argent nécessaire ne manque pas. La volonté politique fait, par contre, cruellement défaut. Créer 1 millions « d’emplois climat » d’ici 2020, c’est possible si nous le souhaitons !

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  • Pétition : Moratoire sur le barreau de raccordement A304/RN43

    Le Conseil Départemental des Ardennes envisage de créer un barreau routier entre une autoroute en chantier (A304) et la route RN 43. Ce barreau est présenté comme une mesure de délestage pour Warcq et Charleville-Mézières. Il serait aussi le prélude à un projet plus vaste de périphérique autour de cette commune.

    Nous, collectif d'opposants, considérons que la réalisation de cette route est prématurée, que son intérêt n'est pas avéré et qu'elle porte fortement atteinte à l'agriculture, au tourisme, aux riverains, à la biodiversité et à la qualité paysagère. Par cette pétition, nous demandons un moratoire sur ce projet.

    Depuis 2015, un collectif d'opposants composé des associations Nature & Avenir (affiliée à France Nature Environnement), Ma Ville à Vélo 08, ATTAC 08 et de riverains s'est constitué. Ce collectif demande :

    1. d'attendre l'ouverture de l'A304 et de caractériser le trafic résiduel,
    2. de réaliser une véritable enquête déplacement sur une situation réelle.


    Il considère que ces deux étapes sont indispensables pour évaluer l'intérêt du barreau routier

     

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  • Extractivisme : Détruire la nature et l’humanité est-ce une fatalité ?

    L'extractivisme est un terme encore peu employé, qui correspond a une surexploitation des ressources de la planète, menant à l'épuisement de celles-ci et  entrainant souvent des désastres écologiques et humains. Voici des extraits de l'article de Wikipedia sur cette notion :

    L'extractivisme est une sorte de déclinaison du principe de la cueillette mais appliqué avec des moyens industriels, localement dans le cas des carrières, et à très grande échelle dans le cas de la pêche industrielle ou de l'exploitation des forêts tropicales. L'extractivisme nécessite des réseaux de transports (routes, voies ferrées, canaux, pistes d'atterrissage, pipe-lines, ligne à haute-tension, navires marchands ou technique, etc.).
    Dans le cas de ressources peu ou lentement renouvelables il a comme limite la surexploitation (ex : surpêche) et dans le cas de ressource rares, sa limite est l'épuisement de la ressource.

    (...)

    L'extractivisme est une forme de développement à court terme, de plus en plus controversée, parce qu'il pousse à surexploiter ou faire disparaitre certaines ressources naturelles.

    Ce mode d'exploitation industrielle de la Nature est en effet source de nombreux conflits avec des populations autochtones et les organisations environnementales. selon Anna Bednik,le concept d'extractivisme est d'ailleurs né de mouvements sociaux et environnementaux de personnes et groupes s’organisant pour résister à des projets de grandes entreprises nationales voire transnationales qui menaçaient leurs terres, sols, ressources, etc, dont dans des zones naturelles préservées. Il désigne aussi des enjeux sociaux, politiques, environnementaux et de développement durable, car il est en partie à l'opposé de démarches telles que le recyclage, le zéro-déchet, l'économie circulaire et de la fonctionnalité, la sobriété énergétique ou la décroissance soutenable qui visent au contraire à préserver ces ressources pour les générations futures.

    Il est aussi une menace pour la biodiversité et parfois pour les populations autochtones ; menace directe par la destruction d'habitats (souvent irréversible à échelle humaine de temps) et par la pollution et le dérangement induits par les chantiers d'extraction ou les campagnes d'exploration, et une menace indirecte, car les routes et pistes forestières spécialement créées pour donner accès aux ressources naturelles en forêt, en montagne, dans la toundra ou les tourbières sont ensuite utilisées par d'autres acteurs pour exploiter d'autres ressources toujours plus loin et plus facilement.

     

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