Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ècologie - Page 80

  • Un voyage vers la transition énergétique : un webdocumentaire de Greenpeace

    Cette année 2012 s’achève… Une année qui a multiplié les signaux, les indices qui nous montrent qu’ilGREENPEACE-COMME-DANS-UN.jpg faut sortir de notre dépendance au pétrole, aux combustibles fossiles et au nucléaire.

    Pour Greenpeace, il est temps d’avoir de l’audace et d’adopter une nouvelle perception de l’énergie et c’est pourquoi nous vous invitons à faire un voyage, une plongée dans un panorama de l’énergie en France : de l’état des lieux aux possibilités pour changer la donne ! C’est l’objectif de ce webdocumentaire. (cliquez sur le lien pour le voir)

  • Fessenheim : des millions d'euros de travaux en 2013, pour un arrêt en 2016

    La centrale nucléaire de Fessenheim, mise en service en 1977, est la plus ancienne encore en fonctionnement en France.

    Sa conception est donc ancienne et les mesures de sécurité existantes sont très insuffisantes.

    Dans sa dernière inspection l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a soumis l'autorisation de poursuite d'exploitation à des prescriptions importantes et impératives.

    Pour le 31 décembre 2012, EDF devait assurer la construction de l’installation dite « appoint ultime », moyen de refroidissement supplémentaire de secours. Depuis les accidents nucléaires majeurs qui se sont produits ces dernières années, les autorités se sont rendues compte qu'en cas d'incidents graves cumulés, il fallait prévoir un niveau supplémentaire de sécurité. On en déduit que Fessenheim a fonctionné sans ce dispositif depuis 35 ans : la chance a voulu qu'aucun incident majeur ne se produise.

    Lors d'un contrôle récent, le 11 décembre, l'ASN a constaté que cette prescription n'était pas encore300.2012-12-20T114650Z_1_APAE8BJ0WQ300_RTROPTP_3_OFRTP-FRANCE-NUCLEAIRE-FESSENHEIM-20121220.JPG opérationnelle et que"des efforts importants devront être faits pour qu’outre le matériel, l’ensemble de la documentation nécessaire à l’utilisation de ce système soit en place à la fin de l’année". Il restera combien de temps pour que le personnel soit formé et entraîné à l'utilisation de cet équipement ?

    Une autre prescription majeure concerne le radier qui se situe sous le réacteur. Cette masse de béton devrait pouvoir résister à la fonte du corium, qui constitue. la masse radioactive du réacteur. Le radier actuel pourrait tenir 24 h. L'ASN souhaite qu'il soit capable de résister 3 jours. Pour cela l'épaisseur du radier doit passer de 1,5 à 2 m et la zone de collecte doit atteindre 80 m au lieu des 5  actuels.

    Ces travaux doivent être réalisés pour juin 2013, et ils ont un coût estimé de 15 millions d'euros.

    EDF envisage de réaliser ces travaux, alors que le gouvernement a annoncé la fermeture de Fessenheim en 2016. Des millions d'euros vont être dépensés pour une utilisation de 3 ans de l'équipement, et ces travaux vont en plus augmenter le coût de la déconstruction à venir.

    Il n'y a aucune logique économique à ce choix, juste une logique politique dans laquelle EDF et le lobby nucléaire tiennent ouvertement tête aux orientations des plus hautes autorités de l'Etat.

  • NDDL , un projet d’aéroport hérité du passé

    Voici l'analyse de Greenpeace sur le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

    Le projet d’aéroport est un héritage de passé qu’il faut, au plus vite, remiser au placard pour se tourner vers le réel avenir de la France en matière d’énergie et de transports.

    644508_10151220256992661_1377595335_n-588x400.jpg

    Notre-Dame-des-Landes : un projet conçu dans les années 60… pour les années 60!

    Le projet d’aéroport est né d’une initiative de la DATAR (Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale) datant de 1967 dans le cadre de la politique de décentralisation menée à l’époque. Le site de Notre Dame des Landes est également envisagé pour l’accueil des supersoniques Concorde à la fin des années 60…

    Il est intéressant de noter deux choses dans cet historique : d’une part, le Concorde ne vole plus, depuis 2003. La forte consommation de carburant de l’appareil a rendu non rentable son exploitation. De plus, le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes a été suspendu entre 1974 et 2000 … Essentiellement en raison du choc pétrolier.

    Indice de taille : deux fois, dans le paragraphe ci -dessus, le pétrole, énergie fossile par excellence, est venu remettre en question le projet d’aéroport. Hors, selon lAgence Internationale de l’énergie, si l’on poursuit la tendance actuelle, le prix du baril sera à 145 dollars en 2030… De quoi avoir des doutes…

    Pour un historique complet & fouillé de NDDL, lire le billet : Notre-Dame-des-Landes : un projet de 1967 pour répondre aux défis de notre temps publié par Pierre Deruelle.

    Investissements d’avenir … Peut mieux faire !

    Le projet Notre Dame des Landes, pour le moins dispendieux, devrait coûter 561 millions d’euros. Et ce ne sont que sont des projections. Aucun budget de retard ou de dépassement n’est envisagé … (même si l’histoire a maintes fois prouvé que les grands chantiers peuvent prendre du retard…)

    Quant aux chiffres présentés par les pouvoirs publics sur la valorisation du projet … ils ont semble-t-il été largement manipulés. Comme le soulignait Hervé Kempf dans son enquête du 5 décembre, au moment de calculer la valorisation en euros des gains de temps permis par le nouvel aéroport, les sommes ont été multipliés par cinq. Sans cela, l’enquête coût-bénéfice aurait été négative.

    NDDL est l’héritage d’une vision pharaonique des dirigeants qui semblent penser qu’un mandat réussi est celui où l’on a réussi à baptiser de grands projets… même s’ils sont inutiles !

    Alors que la crise climatique est à notre porte, ce projet a pour conséquences d’accroître encore un peu plus notre dépendance aux énergies fossiles et cela alors que notre facture d’importation de fossiles explose (50 milliards d’euros en 2011) ! Ce sont autant de réductions d’émissions de CO2 que l’on réclamera aux citoyens pour atteindre malgré tout les objectifs que la France s’est fixée avec l’Union Européenne…

    La transition énergétique, le voilà le projet d’avenir !

    Cette transition est une nécessité.

    Tous les signaux sont au rouge : fonte record de la banquise en Arctique, prévisions climatiques catastrophiques avec un réchauffement prévisible de 4 °C voire 6 °C. Même la Banque mondiale – institution peu réputée pour sa sensibilité écologique – tire la sonnette d’alarme.

    Il est grand temps de réorienter nos investissements pour en dégager des financements en faveur de la transition énergétique, qui elle, est rentable pour la France, les emplois et la planète.

    Notre-Dame-des-Landes est une aberration climatique et économique. L’aboutissement de ce projet ne réglera rien à la crise que traverse le pays mais en revanche il risque fort d’éteindre les dernières étincelles écologiques de ce gouvernement.

    Nous avons choisi notre destin. Nous ne nous laisserons donc pas dicter une vision du monde qui n’est pas la nôtre” a déclaré le premier ministre Jean-Marc Ayrault dans une interview à Paris Match le 22 novembre dernier.

    En effet monsieur Ayrault. Nous n’avons pas la même vision de monde et de l’avenir.
    Alors que vous défendez des projets liés à une vision basée uniquement sur la croissance et le productivisme à tout crin, dans un monde où les ressources sont limitées , nous sommes partisans d’un avenir libéré de toute addiction aux énergies fossiles, porteur d’innovation et de compétitivité en matière d’énergies renouvelables et de transports …
    Bref. En effet, nous ne partageons pas la même vision du monde.

  • 44 tonnes : l’environnement et les citoyens vont payer

    Le décret autorisant la généralisation des poids lourds de 44 tonnes (au lieu de 40 tonnes) vient de paraître. Cette décision de généralisation concrétise une décision de la précédente majorité qui avait fait acter le principe par la loi. FNE voit dans cette autorisation une triple erreur. Explications

    Des coûts d’entretien des infrastructures routières en hausse : une facture salée pour les contribuables

    Un rapport du Conseil Général du Développement Durable de 2011 avait chiffré le surcoût sur l’entretien entre 400 millions et 500 millions annuel. Une somme d’autant plus importante que le budget 2013 consacré à l’entretien du réseau routier national non concédé (c'est à dire hors autoroutes) ne permet même pas d’assurer l’entretien et le maintien à niveau du réseau existant (taux de renouvellement de 4% alors qu’il serait nécessaire de réaliser pratiquement le double).

    Les modes de transports vertueux sacrifiés

    Toutes les études réalisées, y compris européennes, démontrent que l’augmentation de la charge des poids lourds, en conférant au transport routier un avantage compétitif supplémentaire, provoque une perte de trafic des modes alternatifs pourtant plus vertueux (ferroviaire, fluvial, cabotage maritime). Il s’agit donc d’une mesure contraire aux grandes orientations en matière de transport qui avaient été inscrites dans les lois issues du Grenelle de l’environnement et rappelées par l’actuel ministre des Transports, lors de sa prise de fonction.

    img_5538.jpg



    Un appel d’air pour les 44 tonnes en Europe

    Une croissance du transport routier de grande capacité de transit international est à prévoir sur nos routes puisque plusieurs pays limitrophes ont déjà autorisé le 44 tonnes (Belgique, Luxembourg, Italie..). Pire, cette mesure constitue une porte ouverte pour encourager d’autres pays européens à aller eux aussi vers une généralisation (Allemagne, Espagne…)

    FNE s’étonne que la concertation sur ce texte n’ait été réalisée qu’avec les fédérations de transporteurs routiers - les principaux bénéficiaires de la mesure - et non avec les autres parties prenantes dont les collectivités locales et les associations de protection de l’environnement qui sont pourtant concernées directement par les effets de mesure.

    Pour Michel Dubromel, Vice-président en charge des questions de transport : « il faut tordre le coup à la justification environnementale des 44 tonnes. Non, cette mesure de généralisation ne réduira pas les émissions de gaz à effet de serre puisque elle va encourager et stimuler la demande de transport routier. France Nature Environnement y est fermement opposée et demande que les objectifs environnementaux rappelés à la conférence environnementale soient respectés et se concrétisent par des faits. »

  • Natura 2000 : le retour

    Il y a près de 10 ans, des zones "Natura 2000 " ont été définies dans les vallées de l'Aisne et de l'Aire.

    Après une longue phase de sommeil, le processus s'est réactivé à partir de 2009. La 2C2A est devenue maître d'ouvrage de la démarche, puis le travail sur les documents d'objectifs s'est mis en place. Deux associations, la Ligue de Protection des Oiseaux et le REgroupement des Naturalistes ARDennais ont fait le travail de terrain.

    Une réunion s'est tenue hier à Grandpré pour informer le public de l'avancée du dossier.

    Natura c.JPG

    En bleu et en rouge, le contour des zones

     

    La validation des documents par le comité de pilotage va donc permettre de définir les objectifs sur les ecologie, natura 2000,aisne, airesites et les mesures à mettre en place.

    Natura 2000 est un réseau de préservation de la biodiversité mis en place par l'Europe. La France s'est montrée longtemps un mauvais élève dans sa réalisation sur son territoire. En France les mesures ne sont pas imposées, mais des contrats sont signés avec les exploitants agricoles du secteur. Ils peuvent porter sur la fauche tardive, la préservation des haies, la remise en pâture ou autre.

    Parmi les objectifs à préserver, les oiseaux sont au premier plan, car Natura 2000 fait suite aux directives oiseaux qui existaient antérieurement.

    L'espèce emblématique de cette zone est le  râle des genets (en voie de disparition). Mais on y trouve 48 espèces recensées appartenant à ecologie,natura 2000,aisne,airela directive oiseaux.

    Il faut citer la présence de grosses colonies d'hirondelles de rivage, de pies-grièches (ci-dessus), du courlis cendré (ci-contre), ou de petits gravelots qui sont tous à protéger.

    Il restera aux techniciens en charge du projet à susciter des volontaires pour contractualiser et à contrôler au long cours l'efficacité des mesures

  • Aires marines protégées : coup d’arrêt à la protection de la mer

    La nouvelle est bien mauvaise pour le milieu marin. Le projet de parc marin sur l’estuaire de la Gironde et les Pertuis Charentais, qui attend depuis un an son décret de création, risque tout simplement de ne jamais voir le jour faute de moyens alloués par l'Etat. Une énorme déception pour nos associations qui se sont investies depuis le début du projet.


    Un avenir compromis pour les parcs marins en France

    Après trois ans de travail concerté, l’implication de tous les acteurs du territoire, et une enquête publique ayant conclu à un avis favorable à sa création, le projet de parc marin sur l’estuaire de la Gironde et les Pertuis Charentais est sur le point d’avorter. Faute de moyens, l’Agence des aires marines protégées devrait bientôt annoncer la fermeture pure et simple de la mission d’étude, en place depuis 2009.

    Nos associations sont très inquiètes pour l’avenir des parcs marins en France. D’autres parcs sont en effet en attente d’un décret de création, sur le Bassin d’Arcachon ou en Picardie. Faut-il s’attendre à ce qu’ils subissent le même sort ? Les parcs marins sont censés garantir la protection de la mer là où les pressions sont les plus fortes (urbanisme croissant, activités économiques nombreuses). Quel avenir peut-on espérer aujourd’hui pour ces territoires ?

    Les aires marines protégées : une priorité… à l’international !

    L’actualité est en décalage avec les ambitions affichées par la France à l’échelle internationale. A Rio puis à Hyderabad, la France a affiché son soutien à la création d’un réseau mondial d’aires marines protégées (AMP). La France accueillera d’ailleurs le congrès mondial des AMP sur son territoire en 2013. Mais avant d’afficher de telles ambitions à l’international, encore faudrait-il que la France respecte les engagements fixés pour son propre territoire ! La France s’est engagée à protéger 20% de ses eaux d’ici 2020, et à créer huit parcs marins en métropole d’ici 2015.

    En mer, la croissance à tout prix

    La protection du milieu marin est-elle toujours à l’agenda du gouvernement ? Monsieur Cuvillier, ministre délégué aux transports, à la pêche et à la mer, présentait la semaine dernière en conseil des ministres son projet de politique maritime pour la France. Ce projet fait la part belle au développement des activités économiques en mer, sans prise en compte sérieuse de la capacité de l’environnement à les absorber. Le seul objectif en matière d’environnement ressemble d’ailleurs à une mauvaise blague : la stratégie propose de « poursuivre la dynamique de classement des espaces pour mieux protéger le milieu marin ». Il semblerait malheureusement que la dynamique soit plutôt au déclassement…

    mer_simplevmakfotolia_actu.jpg


  • Rassemblement en opposition au projet Notre Dame des Landes.

    Communiqué du groupe "Ardennais solidaires à "Non à l'aéroport à Notre Dame des Landes"

     

    INITIATIVE CITOYENNE POUR NOTRE DAME DES LANDES : Rassemblement à Charleville ce mercedi 28 novembre à 18 heures Cours Briand


    Anonymes et indignés sur la répression policière des opposants au projet d'aéroport de Notre Dame Des Landes (projet des années 1970 qui doublerait le trafic aérien dans les 10 années à venir : plusieurs milliards seraient investis dans un mode de transport qui n'incarne plus l'avenir) nous lançons un appel à la mobilisation afin d'exprimer notre mécontentement.
    Ce projet est aux antipodes de la transition énergétique promise par notre gouvernement. A l'heure où il est demandé à toutes les composantes de notre société de réaliser des réductions drastiques d'émission de gaz à effet de serre, il nous paraît inconcevable de poursuivre le développement du transport aérien gros dévoreur d'énergie fossile.
            Il y a quinze jours, la Banque Mondiale rendait public un rapport annonçant un réchauffement climatique de plus de quatre degrés et nous allons inévitablement vers un clash climatique. L'avenir de nos petits-enfants en dépend.
    En outre, quand on voit des paysans et des jeunes non-violents réprimés par la violence elle-même, on ne peut pas ne pas réagir. Nous nous devons d'être solidaires.

    Ce rassemblement se veut être le point de départ de la création d'un comité ardennais officiel de soutien aux opposants.

    485112_499061570128439_343966962_n.jpg