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solidarité

  • Municipales 2026 : être une ville accueillante

    Communiqué de CCFD Terre Solidaire

    A l’occasion des élections municipales 2026, le CCFD-Terre Solidaire s’engage pour interpeller et sensibiliser les candidats et candidates autour des enjeux de l’accueil et de l’intégration des personnes migrantes.

     

    Cette démarche s’inscrit dans un travail de long terme mené collectivement avec nos partenaires et alliés dont Modus Operandi (MODOP), la Plateforme des Soutiens aux Migrant.e.s (PSM), le Collectif pour une Transition Citoyenne (CTC), ou encore l’Association Nationale des Villes et Territoires Accueillants (ANVITA).

    Mobilisé avec nos bénévoles, notre objectif est de porter un message positif à partir de l’expérience réussie de plusieurs villes qui ont fait le choix de mieux accueillir les personnes migrantes.

    Une autre politique migratoire est possible, elle existe et elle porte ses fruits !

    « Nombreux sont les exemples de villes ou de villages dans lesquels les autorités locales et les acteurs de la société civile travaillent ensemble pour mettre en place des solutions d’accueil, d’intégration, respectueuses des droits et de la dignité des personnes migrantes. Devenir ville accueillante n’est pas une utopie ! Allons à la rencontre de nos candidats et de nos candidates pour les encourager à mettre en place une politique d’accueil sur nos territoires. » 

    Solène Bedaux – Coordinatrice Partenariats Migrations

    Nos convictions

    Les villes et les communes peuvent jouer un rôle majeur pour agir face à la violation des droits des personnes migrantes. Elles ont le pouvoir d’initier des politiques locales volontaristes en faveur de l’accueil et de l’intégration.

    Comment ? En facilitant l’accès au logement et à l’école. En permettant l’apprentissage de la langue. En mettant en place des outils et des espaces d’échanges pour permettre aux personnes migrantes de jouer leur rôle de citoyen.

    L’objectif de cette mobilisation :

    • Interpeller les candidats et candidates pour les encourager à faire de leur localité une « ville accueillante » une fois élus.
    • Sensibiliser les décideurs et l’opinion publique à des exemples d’initiatives innovantes et d’alternatives en matière d’accueil, d’intégration et d’hospitalité des personnes étrangères.
    • Encourager une vision des migrations comme une richesse pour nos sociétés et promouvoir une politique migratoire alternative respectueuse du droit des personnes migrantes.

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  • Né-es ici ou venu-es d’ailleurs : pour une France de liberté, d’égalité et de solidarité

    Appel collectif à mobilisation dans le cadre de la Journée internationale des migrant-es, le 18 décembre 2025, à Paris (lieu à préciser) et partout en France.

    Né-es ici ou venu-es d’ailleurs : pour une France de liberté, d’égalité et de solidarité

    Restrictions drastiques des conditions d’accueil pour les demandeurs d’asile, refus de régularisation, refus de premier titre de séjour, refus de renouvellement de titre de séjour, remise en cause des APL pour les étudiant-es étranger-es, obligations de quitter le territoire français (OQTF) systématiques et généralisées, placements en rétention, cette politique migratoire, véritable fabrique de sans-papiers, attentatoire aux droits et à la dignité des personnes étrangères doit cesser.

    La loi immigration du 26 janvier 2024 et la circulaire Retailleau du 23 janvier 2025, ont des conséquences humaines catastrophiques pour les personnes étrangères qui souhaitent travailler, étudier, se soigner, se marier, avoir une vie familiale en France. Tout est organisé pour leur rendre la vie impossible, en les soumettant quotidiennement à une violence sociale, administrative et institutionnelle incompatible avec la promesse démocratique de nos sociétés.

    Les régularisations permettant d’obtenir un titre de séjour par le travail ou en raison de la vie privée et familiale, ont été réduites à un niveau tel qu’elles sont en pratique inaccessibles. Des dizaines de milliers de personnes étrangères, confrontées au blocage des préfectures et à la lenteur du renouvellement de leurs titres, se retrouvent dans des situations dramatiques, rupture de contrats de travail, de droits sociaux, perte de logement, sous prétexte de dématérialisation, mais en réalité en raison d’une politique discriminatoire et xénophobe.

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  • Sanctions contre les allocataires du RSA : 16 associations et syndicats attaquent l’Etat

    CGT, CFDT, le Secours catholique, Emmaüs, LDH… un collectif demande au Conseil d’Etat l’abrogation du décret sur les sanctions infligées aux allocataires du revenu de solidarité et aux chômeurs. Viser le plein-emploi ne consiste pas à intensifier la fabrique de personnes pauvres.

    Comment imaginer décider de laisser une famille sans revenu du jour au lendemain ? Les sanctions ne sont pas seulement brutales, elles sont contraires à l’effectivité des droits fondamentaux. Elles méconnaissent le principe constitutionnel du droit à des moyens convenables d’existence, consacré par le préambule de 1946. Elles ouvrent la voie à des “contrats d’engagement” que l’allocataire ne peut refuser sans perdre son revenu, des contrats frappés donc de nullité.

    Toute personne inscrite, automatiquement ou pas, à France Travail peut voir son assurance chômage ou son RSA suspendus de 30 à 100 % ou supprimé dès le premier “manquement” : un rendez-vous manqué, une obligation mal comprise, un contrat d’engagement non signé dans les temps. Dix jours seulement sont accordés pour contester ; un délai dérisoire quand une suspension peut signifier l’impossibilité de payer son loyer ou de faire ses courses pendant des mois.

    Elisa*, allocataire du RSA témoigne : “Je n’ai pas de domicile fixe, je suis hébergée à droite, à gauche… Depuis janvier 2025, mon RSA a été supprimé deux fois de suite. Je n’étais pas au courant des obligations vis-à-vis de France travail. La deuxième fois, je n’avais plus de téléphone portable, alors je n’ai pas pu faire ma déclaration trimestrielle du RSA. J’ai essayé de me justifier, mais ils ont dit que c’était définitif.

    Je cherche du travail depuis longtemps, dans l’aide à la personne, mais comme je n’ai pas la formation, ma candidature n’est jamais retenue. Et comme je suis sans domicile, je n’ai pas de référent RSA pour m’accompagner. J’ai demandé à France Travail un référent et une formation pour devenir aide-soignante, mais je n’ai toujours pas de réponse. »

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  • #ÇaNeTientPlus ! LES ASSOCIATIONS SE MOBILISENT LE 11 OCTOBRE

    Les associations, c’est 20 millions de bénévoles, 1,8 million de salarié-es et 67 millions de Françaises et de Français concernés par leurs actions.

    Elles agissent dans tous les territoires, dans toutes les sphères de la vie quotidienne. Solidarités, éducation populaire, culture, sport, santé, environnement, accompagnement des plus fragiles, les associations sont au cœur de nos vies, au cœur de notre société, en France et à l’international.

    Elles donnent une voix à celles et ceux qui n’en ont pas, elles créent du lien, elles permettent l’engagement citoyen, elles rendent possible l’impossible.

    Pourtant, elles traversent une crise sans précédent : alors que la précarité s’accroit en même temps que les besoins, la baisse de leurs financements fragilise les associations dans leur fonctionnement quotidien et elles sont menacées dans leur capacité à maintenir leurs activités et leurs emplois…

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  • Crise politique : chute logique du gouvernement face à une colère partagée

    Communiqué de Greenpeace publié le 8 septembre 2025

    En réaction à la chute du gouvernement de François Bayrou à la suite du vote de confiance organisé aujourd’hui, Greenpeace France déplore le fiasco écologique et social et les dénis démocratiques répétés des derniers mois et appelle à un véritable sursaut pour répondre aux aspirations citoyennes pour plus de justice.

    Entre déni climatique, concessions aux lobbys et compromissions avec l’extrême droite, la ligne politique d’Emmanuel Macron a atteint un point de non-retour, parachevé par l’adoption de la Loi Duplomb adoptée en juillet 2025, à l’encontre de notre santé et de notre environnement. La colère qui s’exprime aujourd’hui est la conséquence directe de renoncements répétés au profit d’intérêts privés, de politiques injustes et discriminatoires, d’attaques contre nos droits, et de reculs inédits en matière d’écologie. C’est pourquoi Greenpeace France sera mobilisée les 10, 18 et 28 septembre, et s’oppose aux politiques austéritaires qui frappent les ménages modestes et les plus fragiles alors que les financements pourraient être trouvés du côté des profits des grandes entreprises polluantes et des plus hauts patrimoines. Nous rappelons qu’il existe d’autres choix politiques que ceux désastreux imposés par les derniers gouvernements pour financer la transition écologique et les services publics.” commente Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. 

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  • Festival des solidarités le samedi 12 juillet à Vouziers

    La Ligue des droits de l'Homme vous invite au festival des solidarités !

    Au programme :

    Concerts variés pour tous les goûts

    Stands associatifs et solidaires pour vous informer et vous engager

    Restauration et buvette pour se régaler

    Du street art à admirer

    Venez célébrer la solidarité avec nous ! c'est gratuit et ouvert à toutes et tous !

    Rendez-vous le samedi 12 juillet de 17h à minuit !

    Au 39 avenue Charles De Gaulle - Vouziers

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  • Tribune « La solidarité comme boussole commune »

    Face aux renoncements et au « grand renfermement », près d’une centaine de territoires accueillants défend l’accueil digne et le respect des droits en France ! Leurs voix se joignent à celles des acteurs associatifs et personnalités engagé·es pour une France accueillante. Et nous l’inscrivons, ce jeudi 5 juin, à l’occasion de la rencontre du réseau des villes et des territoires accueillants (Anvita) et d’une centaine d’acteurs agissant au quotidien pour toute personne en situation de précarité, en incluant les personnes au parcours migratoire.

    Le paysage national est alarmant. Remises en cause généralisées de l’Etat de droit et des libertés civiles et associatives, banalisation des idées d’extrême droite, autant de préoccupations nationales qui s’inscriront au cœur des échanges. Loin de sombrer dans le défaitisme, les élu-e-s volontaristes et les acteurs de la société civile attachés à la défense des droits de toutes et tous démontrent à travers le local que l’hospitalité et la solidarité sont toujours des directions possibles à condition de préserver et suivre une boussole commune entre société civile engagée et collectivités territoriales.

    De manière croissante, les extrêmes droites progressent dans de nombreux pays, signant un « grand renfermement ». L’Etat se désengage toujours plus de ses obligations en matière d’accueil et d’hébergement d’urgence. Le gouvernement renonce à ses principes républicains les plus élémentaires. Les questions d’accueil et d’hospitalité sont plus que jamais prises en étau entre les discours xénophobes et racistes d’un côté et les politiques de restriction des libertés de l’autre. Le moment est grave, le fond de l’air est brun.

    Pourtant, en témoignent les territoires hospitaliers, il n’y a de crise que celle de l’accueil. L’Etat l’organise lui-même quand il refuse l’accès aux droits aux personnes exilées, en maintenant de manière forcée les personnes en situation de précarité. Et lorsqu’il se dégage de ses responsabilités, c’est au détriment des collectivités et des associations, aujourd’hui plus que jamais à bout de souffle. Hébergement d’urgence, accès à la scolarité, accompagnement à la parentalité, distribution d’aide alimentaire, défense des droits culturels, nos pratiques foisonnantes et inspirantes doivent être soutenues par la volonté politique et par les moyens financiers.

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