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ecole - Page 2

  • Lettre ouverte au DASEN des Ardennes

    Collectif 08 « Sauvegardons nos écoles »                                  Sy, le 2 juillet 2014

     Mairie

    08390 SY

                                                                à

    Monsieur le DASEN des Ardennes

    Charleville-Mézières

     

     

     

                                                     Monsieur le DASEN,

     

    La dégradation du service public d'éducation que nous connaissons depuis quelques années déjà ne fait que s'accélérer sous votre impulsion et nous tenons à vous faire part de notre mécontentement.

    Nous souhaitons tout d'abord attirer votre attention sur les préjudices que vous faites subir aux familles et aux écoliers ardennais, lorsque vous décidez la fermeture d'une école. En effet, une école fermée augmente les difficultés de certaines familles. Les enfants vont à l'école dans la commune voisine, mangent à la cantine et fréquentent la garderie pendant la pause méridienne. Tout cela n'est pas gratuit, la maman (c'est souvent elle) qui reste à la maison pour s'occuper de ses enfants se voit privée de cette mission. Les familles doivent payer pour un service dont elles se passaient quand l'école était maintenue au village, certaines se retrouvent endettées. Un papa a eu le courage de vous faire part de son intention de déscolariser ses deux filles, tant ses difficultés financières sont importantes. Et pour un qui ose faire la démarche, combien se taisent par crainte d'être marginalisés ? Vous, qui êtes là pour contrôler l'assiduité des élèves et faire respecter par les parents l'obligation de scolariser les enfants de 6 à 16 ans. Vous avez encouragé ce parent à faire une déclaration d'instruction dans la famille. Vous savez pertinemment que toutes les familles ne sont pas capables de remplacer l'école, c'est bien pour cela qu'a été instaurée l'école publique obligatoire.

    Votre réponse aux problèmes que nous soulevons, nous la connaissons : la cantine, la garderie ne sont pas de votre compétence mais de celle des communes. Eh bien, même si cela vous déplaît, nous pensons que vous êtes responsable de ces dégâts collatéraux.

    Pour ce qui est des préjudices subis, les collégiens ne sont pas en reste lorsqu'une partie d'un collège est supprimée. Bien sûr l'utilisation des moyens pédagogiques relève de la compétence du Conseil d'Administration (de même que la fermeture ou non d'un site).

    Mais c'est vous qui en portez la responsabilité quand vous décidez de réduire les moyens alloués à un collège multi-site, vous contraignez les Conseils d'Administration à attribuer les moyens à un seul site et à se prononcer pour la fermeture de l'autre. Les conséquences pour les collégiens et les écoliers qui sont transportés en autocar sont là aussi très graves. Nous ne vous citerons que trois exemples : les élèves de Chagny obligés de prendre un bus à 6 h 40 pour arriver au collège à 8 h ; ceux de Tannay auront 1 h 35 de route, ceux de Montgon prendront le bus à midi le mercredi pour arriver chez eux à 13 h 35. On peut raisonnablement penser, qu'avec des temps de trajets aussi longs et des nuits écourtées d'autant, ces élèves ne seront pas dans de bonnes conditions pour suivre les enseignements. De plus certains écoliers voyageront avec les collégiens et devront aussi se lever très tôt ; qui les accueillera à la descente des bus une demi-heure peut-être avant le début de la classe ?

    Et là encore, nous pouvons attendre la même réponse : les transports scolaires relèvent de la compétence du Conseil Général. Au risque de vous déplaire encore une fois, nous pensons toujours que vous êtes responsable de ces dégâts collatéraux.

    Pendant des années vos prédécesseurs ont impulsé le développement de l'enseignement de la langue allemande dans nos écoles primaires : notre département fut longtemps parmi les mieux classés. Aujourd'hui, vous annoncez que seule la langue anglaise sera enseignée. Quel paradoxe au moment où est célébrée la réconciliation franco-allemande ! Mais également à l'heure d'échanges économiques incontournables avec ce pays frontalier ! Pourtant dans certaines écoles, les moyens en enseignants habilités en allemand existent et permettent de poursuivre l'enseignement commencé sans moyens supplémentaires. Jusqu'où allez-vous pousser le formatage de nos écoliers ardennais en les condamnant à apprendre l'anglais, toujours l'anglais et rien que l'anglais ?

    Après avoir fait miroiter au lycée de Bazeilles l'avenir d'un pôle académique cohérent hôtellerie-restauration-tourisme, vous continuez d'accentuer son déclin en induisant la fermeture à la rentrée prochaine de deux classes en hôtellerie, une classe de Terminale professionnelle et une classe de Terminale technologique et en ne donnant pas suite au projet d'ouverture d'une deuxième classe de Seconde technologique.

    L’argument invoqué pour justifier la fermeture de l’enseignement général au lycée de Bazeilles qui était celui développement de l’hôtellerie (sic), n'aurait-il donc servi qu'à manipuler l'opinion ?

    Peut-être êtes vous fier de répondre de manière aussi zélée aux commandes ministérielles en terme de réductions budgétaires ?

    Pour notre part, nous sommes révoltés du mépris avec lequel sont traités les élèves et leurs familles qui doivent s’accommoder comme ils le peuvent des solutions que vous leur imposez.

    Nous sommes honteux qu'un pays qu'on dit des droits de l'homme sacrifie ainsi l'éducation et l'avenir de ses enfants.

    Nous exigeons un service public d'éducation accessible à tous, obligatoire et gratuit.

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    Débat à ciel ouvert du collectif"sauvons nos écoles"

  • Une école qui ferme dans un village

    Communiqué du Collectif 08 Sauvegardons nos écoles

    Une école fermée augmente les difficultés de certaines familles. Les enfants vont à l'école dans la commune voisine, mangent à la cantine et fréquentent la garderie pendant la pause méridienne.
    Tout cela n'est pas gratuit, la maman (c'est souvent elle) qui reste à la maison pour s'occuper de ses enfants se voit privée de cette mission.
    Les familles doivent payer pour un service dont elles se passaient quand l'école était maintenue au village, certaines se retrouvent endettées.
    Face aux charges financières supplémentaires, certaines écrivent à la Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale pour les prévenir qu'elles déscolarisent leurs enfants.
    La commune ne voit pas d'autre alternative que d'étaler le remboursement de la dette accumulée au fil des jours.
    Où est passé l'argent des économies réalisées avec la fermeture de l'école ?
    Ne doit-il pas servir à régler ces charges imposées aux familles, ce n’est pas à elles de financer les politiques de réduction des services publics.
    Rappelons que le Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale des Ardennes (DASEN) est là pour contrôler l'assiduité des élèves et faire respecter par les parents l'obligation de scolariser les enfants de 6 à 16 ans .Quelle solution a-t-il trouvé ? - Encourager les parents à faire une déclaration d'instruction dans la famille. Toutes les familles ne sont pas capables de remplacer l'école, c'est bien pour cela qu'a été instaurée l'école publique obligatoire.
    Dans notre département, les services de l’Éducation Nationale sont le relais d'une politique d'abandon de nos jeunes, au mépris de leurs obligations réglementaires. Quelle honte pour la France, pays des droits de l'homme !
    C'est en réalité un pays qui n'hésite pas à sacrifier l'éducation et l'avenir de ses enfants pour répondre aux critères ayant pour but d'augmenter toujours plus les profits des plus riches.
    A Pouru-Saint-Rémy aujourd'hui, il y a deux écoles. A Pouru-Aux-Bois, Escombres et Le Chesnois, il n'y en a plus depuis deux ans ; les familles de Pouru-Aux-Bois, d'Escombres et Le Chesnois sont contraintes et forcées de payer pour laisser leurs enfants à l'école (cantine le midi), ou alors, trouver des solutions qui entraînent des dépenses (transport) pour reprendre leurs enfants pendant midi.
    Quand elles n'arrivent plus à payer, elles ont le courage d'annoncer à la DASEN qu'elles déscolarisent leurs enfants et la DASEN leur donne sa bénédiction (kit d'instruction dans la famille fourni avec l'attestation signée par délégation pour le Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale des Ardennes).
    C'est comme ça.
    Cela vous semble-t-il juste ?
    Qu’auriez-vous fait si votre école avait fermé ?
    Doit-on tout accepter ?
    Exigeons un service public d'éducation accessible à tous, obligatoire et gratuit.
    Venez avec votre panier vous joindre au pique-nique de soutien aux familles privées de leurs droits
    MARDI 24 JUIN À PARTIR DE 11 h 30 SUR LA PLACE DE POURU-SAINT-REMY
    Rejoignez-nous : 06 70 83 22 79
    Blog : http://collectif08ecoles.blogspot.fr/
    Page facebook : Collectif Sauvegardons Nos Ecoles

     

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  • L'horreur poussée à son paroxisme.

    Le massacre d'enfants dans leur école à Toulouse constitue un fait tellement horrible qu'il est difficile d'en parler.

     

    On a malheureusement connu bien des événements terribles ces dernières années, mais cet assassinat de sang froid semble échapper à toutes les analyses, être en dehors de ce que la raison admet.

    D'abord les victimes : Trois enfants et un enseignant tués, plus des blessés dans un lieu que l'on considère comme un "sanctuaire" protégé de la folie des adultes, c'est à dire l'école. Le mode opératoire est terrible, avec un assassinat de sang froid, en face à face, devant les camarades des victimes.

    Du meurtrier on ne connaît pas grand chose à l'heure actuelle, si ce n'est qu'il a probablement été aussi l'auteur des meurtres des militaires à Toulouse et Montauban. Trois frappes et pas de message, pas de revendication. De toute façon, rien ne pourrait constituer un début de justification à un tel acte. Alors l’œuvre d'un "fou" ? L'explication est un peu simple et rapide, mais il faut certainement avoir perdu tous ses repères d'être civilisé pour agir ainsi.

    Il n'y a effectivement pas beaucoup de mots qui peuvent servir dans une telle situation, l'émotion est tellement forte et la raison semble impuissante à expliquer quoi que ce soit.

    Mais on ne peut côtoyer une telle horreur sans exprimer sa solidarité aux victimes et condamner cette lâcheté criminelle.

  • Fête de l'école Dodeman

    Dodeman est une des deux écoles élémentaires de Vouziers.

     

    Ce samedi se déroulait la fête de l'école, avec un spectacle proposé par les enseignants et les élèves.

    Le temps maussade a menacé toute l'après-midi de gâcher la fête, qui a effectivement été perturbée par des averses.

    Un autre problème a retardé un peu le début des prestations des enfants, puisque la sono refusait de fonctionner. Finalement les parents ont pu regarder les évolutions de leur chers bambins.

     

     

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  • Laîcité

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    PETITION/LETTRE AUX DEPUTES


    29 septembre 2009

     

    Pétition : http://ecoledeproximite.lautre.net/petition

    Dossier de presse : http://ecoledeproximite.lautre.net/petition-document/dossier_presse.pdf

     

    LOI CARLE : trouver 60 députés pour un recours devant le

    Conseil constitutionnel

     


    Comme nous pouvions le craindre, la loi Carle a été votée le 28 septembre. Le débat laisse apparaître un flou législatif relatif aux principes constitutionnels ce que confirme Jean GLAVANY : « En effet, nous sommes convaincus que ce texte ne résistera pas à l'épreuve des faits constitutionnels » qui cependant s'interroge : « Y aura-t-il ou non un recours de la part des parlementaires ? Nous verrons ».

    D'autres députés sont décidés à ne pas laisser le moindre doute autour des principes constitutionnels contournés par la loi Carle. Parmi les logo_ecoledeproximite.pngprincipes mis en cause : l'obligation d'un financement généralisé et non contrôlé à l'élève, et ce pour le seul bénéfice des établissements d'enseignement privé avec une inégalité entre citoyens, la libre administration des collectivités locales, l'appréciation de la recevabilité financière des propositions de loi (Article 40 de la Constitution, principe constitutionnel de laïcité, un financement a priori des établissements privés.... Ces députés s'engagent donc, dès maintenant à déposer un recours constitutionnel : « ... Le recours devant le Conseil constitutionnel, nous le déposerons, soyez-en sûrs. » a déclaré Jacques DESALLANGRE.

     

    Il faut donc 60 signatures pour ce recours constitutionnel avant une semaine.

    Agissons au plus vite auprès de tous les députés qui, ayant soulevé l'anti constitutionnalité de cette loi CARLE, doivent apporter leur signature au bas d'un recours.

    Jean-François Chalot, vice-pdt Laïcité CDPEPP Patrice Decorte, pte-parole Comité 1905

     

     

    PETITION pour l'abrogation de l'article 89, pour le retrait de la loi Carle, et pour un débat sur les rapports public/privé


    Signatures en ligne: http://ecoledeproximite.lautre.net/petition


    CDPEPP -Collectif pour la défense et la promotion de l'école publique de proximité / http://ecoledeproximite.lautre.net/ 06 22 13 57 2 /ecoledeproximite@yahoo.fr /

    Comité 1905- http://comite1905.over-blog.com / 06 22 08 79 29 / patricedecorte@aol.com/

     

  • Opération anti drogue à l'école

    Suite au commentaire de Vincent ( sur la note du 02.12  l'école un lieu pour tous)portant sur un contrôle anti-drogue au collège de Marciac, voici des liens pour des infos sur ce sujet . Vous pouvez vous faire une opinion d'après ces différents articles:P889714D759508G_apx_470__w_ouestfrance_.jpg

    L'AFP

    nouvelobs.com

    lepost.fr

    europe1.fr

    Lien permanent Catégories : société Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • L'école, un lieu pour tous les enfants

    L'école doit être un lieu préservé,où tous les enfants peuvent venir s'instruire en sécurité . La politique de chasse à l'immigré du gouvernement ne respecte même pas ce lieu : voyez ce qui s'est passé à Grenoble .

    Une première en Isère : des enfants raflés à l'école

    Bonsoir,
    Hier s'est produit un fait très grave à l'école du Jardin de Ville, à Grenoble. A 15h45, un père de quatre enfants (un moins de trois ans, deux scolarisés en maternelle et un en CE1 à l'école du Jardin de Ville) est venu, accompagné de deux policiers en civil, chercher ses enfants, pour "un rendez-vous en préfecture", ont compris les enseignants. A 19h, on apprenait que la famille au complet était au centre de rétention de Lyon. Ils y ont dormi. Ils étaient injoignables hier soir. On a réussi à les joindre tôt ce matin aux cabines téléphoniques du centre de rétention
    enfant-ecole.jpg(qui, rappelons-le, est une prison). Ils étaient paniqués. On a prévenu le centre que la CIMADE, seule association ayant le droit d'entrer dans les centres de rétention, irait voir la famille ce matin. Arrivés au centre, les militants de la CIMADE les ont cherchés, sans succès : la famille était en route pour l'aéroport, leur avion décollant une demi-heure plus tard. Nous n'avons rien pu faire, nous attendions que les militants des la Cimade comprennent la situation de la famille, afin de pouvoir les aider en connaissance de cause. Ils ont été expulsés ce matin. Leurs chaises d'école resteront vides. C'est une première en Isère : la traque des étranger-e-s pénètre dans les écoles.
    Les seuls enfants en situation irrégulière sont ceux qui ne sont pas à l'école. Nous vous demandons de bien vouloir faire circuler cette information le plus largement possible. Personne ne doit pouvoir dire "on ne savait pas".
    Merci,

    Emmanuelle, pour le Réseau Education Sans Frontières 38

     

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    Sur le site de RESF 38, on trouve un communiqué des syndicats enseignants :

     

    Grenoble, le 25 novembre 2008


    Madame l’Inspectrice d’Académie de l’Isère
    Monsieur le Préfet de l’Isère

    Nous avons appris lundi 24 novembre 2008 que 3 enfants d’une même famille, scolarisés à l’école du jardin de ville à Grenoble, ont été retirés de l’école pendant les heures de classe par leurs parents sous escorte policière.

    Cette famille de quatre enfants avait fait apparemment une demande de titre de séjour.
    Elle a été immédiatement conduite au centre de rétention de Saint Exupéry.

    bodega-resf-2008web.jpgC’est à notre connaissance une première dans une école de l’Isère.
    Les syndicats signataires s’indignent et sont profondément choqués par de telles pratiques.

    Nous exigeons des explications et des informations complètes de la part de Monsieur le Préfet et de Madame l’Inspectrice d’Académie de l’Isère sur ce qui s’est passé pour cette famille.
    Nous demandons que ces enfants retrouvent immédiatement leurs camarades de classe.

    SNUipp, Sud éducation, SE-UNSA, FSU, SGEN CFDT, PAS 38

     

    On y trouve également un communiqué d'un groupe de parents de l'école en question :

    Lundi 24 novembre vers 15h30, nos enfants ont assisté au départ précipité des 3 de leurs camarades. Encadrés par des policiers jusque dans l’enceinte de l’Ecole maternelle, leurs parents sont venus chercher Jashko, Ricardo et Muhamed en pleine classe.

    Ils ont été expulsés de France mardi matin à la première heure sans possibilité effective de recours. Comme nos enfants, nous sommes Popol-prof-Fr.jpgchoqués par cet évènement. Nous tenons à exprimer notre profonde indignation :

    - face à la présence de la police dans l’enceinte de l’école,

    - face au départ contraint de trois enfants pendant la classe.

    Nous demandons au Préfet des explications sur cette intrusion policière dans l’Ecole. Une audience au service de la préfecture a été demandée pour le jeudi 27 novembre à 18h00. Une délégation de Parents d’élèves quittera l’école à 17h45 pour se rendre à la préfecture. La place de ces enfants est à l’école pour poursuivre leur année scolaire au côté de leurs camarades !

    Collectif de parents d’élèves du jardin de ville