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droit des femmes - Page 4

  • Le 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles

    Nous sommes toutes et tous mobilisé-e-s, nous ne céderons pas !

    Les féminicides, les viols, les agressions sexuelles, le harcèlement sexuel, les violences obstétricales, le contrôle de nos corps, sont des réalités tragiques pour des millions voire des milliards de femmes de par le monde.

    En France, il y a eu 142 310 plaintes pour violences conjugales en 2019, soit 16% de plus qu’en 2018. Le confinement a encore accéléré les violences subies, avec 15% d’appel en plus dans la dernière période sur le 3919, plateforme d’aide aux victimes de violences sexistes et sexuelles.

    Nous revendiquons notamment :

    un milliard pour lutter efficacement contre les violences sexistes et sexuelles en France : afin de mettre en place l’éducation non sexiste dès les petites classes, d’organiser de vraies campagnes et politiques de lutte contre les féminicides et le harcèlement sexuel au travail, financer les associations féministes qui œuvrent depuis des années contre les violences sexistes et sexuelles ; héberger les femmes dans des centres non mixtes dédiés, spécialisés et sécurisés ;

    la mise à l’abri ou la protection des femmes victimes ;

    la protection des mineures dans la loi (seuil d’âge) et matériellement, face aux violences sexistes et sexuelles ;

    la ratification par la France de la « Convention contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail » de l’Organisation internationale du Travail (juin 2019) : celle-ci prévoit notamment des mesures qui contraignent les employeurs à prévenir et sanctionner le harcèlement sexuel, et à donner des droits aux femmes victimes de violences conjugales et intra-familiales.

    des moyens de financement ambitieux pour appliquer les accords égalité sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, dans la fonction publique et le privé ;

    l’arrêt de la mise en concurrence de la gestion de la ligne d’écoute du 3919 : le gouvernement prévoit ainsi la privatisation de ce service public, ce qui représente un risque majeur de voir la qualité du service réduite ;

    la régularisation de toutes les sans-papières et leur protection contre les violences sexistes et sexuelles ;

    la lutte contre le proxénétisme, le trafic d’êtres humains, et toutes les violences prostitutionnelles et porno-criminelles.

    Ceci n’est qu’un extrait d’un manifeste signé par de nombreux collectifs : à lire en entier sur le site de la LDH.

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  • Pour l'amélioration des conditions d'accès à l'IVG dans les Ardennes

    Le 8 octobre, l’Assemblée Nationale a approuvé plusieurs avancées de la loi IVG indispensables pour permettre aux femmes d’accéder réellement à ce droit fondamental que la situation actuelle ne leur donne pas.

    Ainsi dans le département des Ardennes, sur les trois centres d’orthogénie, seul celui de Rethel propose encore l’IVG chirurgicale, les médecins de Charleville ayant fait valoir leur clause de conscience.

    Dans le chef-lieu comme à Sedan, les sages-femmes peuvent pratiquer l’IVG médicamenteuse, mais dans un délai bien trop court.

    Que dire des secteurs éloignés tels que la Vallée et le Vouzinois dont les CPEF de Revin et Vouziers ne peuvent, concernant l’IVG, que recevoir pour les entretiens préalables ? Il faut alors orienter les femmes vers les autres centres du département, entraînant un déplacement qui constitue pour beaucoup un obstacle, pour d’autres la nécessité de chercher hors du département ou à l'étranger des lieux où se pratique l'IVG.

    Notons que 20 % des femmes accueillies pour ces entretiens ont subi des violences.

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  • IVG, un accès restreint dans les Ardennes

    Alors que les députés doivent examiner cette semaine un texte de loi modifiant les conditions d'accès à l'IVG, les femmes habitant les Ardennes ne bénéficient pas des conditions minimales pour accéder aux dispositions prévues par la législation actuelle.

    Les sections de Charleville et de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme se sont adressées aux députés ardennais pour dénoncer les manquements existants et pour réclamer la mise en place d'améliorations nécessaires.

    Vous trouverez ci-dessous une copie de ce courrier.

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  • Droit à l’avortement : un combat sans fin

    Communiqué LDH

    Au cours des dernières décennies, les femmes ont conquis de nouveaux droits dans différents secteurs, mettant ainsi à mal des siècles de domination patriarcale. Mais, partout dans le monde, le chemin parcouru reste d’une grande fragilité et des retours en arrière sont toujours possibles, parce que tout ce qui touche à l’émancipation des femmes bouleverse un ordre établi par les hommes et pour les hommes. Bien que condition première de cette égalité, le droit de vivre sa sexualité sans procréer, d’être enceinte ou pas, de mener à terme sa grossesse ou non, est aujourd’hui encore loin d’être reconnu comme un droit fondamental pour toutes les femmes.

    Ainsi, 36% des femmes vivent dans un pays où l’avortement est interdit et, à l’échelle planétaire, une femme meurt toutes les neuf minutes à la suite d’un avortement clandestin. En Argentine, par exemple, la loi autorisant l’avortement n’est toujours pas votée, tandis qu’au Brésil le gouvernement en place ne cesse d’en durcir les conditions d’accès. L’Europe n’échappe pas aux tentatives de régressions : en témoigne ce qui se passe en Pologne ou en Slovaquie. Quant à Malte, l’avortement y reste criminalisé, sans exception.

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  • L'Irlande dépénalise ENFIN l'avortement

    Communiqué d'Amnesty International le 19.12.2018.

    En mai dernier, le peuple d’Irlande a voté à une large majorité en faveur de la légalisation de l’avortement. Le 13 décembre, le projet de loi a été adopté par le Sénat. Toutefois, des avancées restent à faire en termes d’accès à l’avortement.

    L’adoption par le Dáil (Assemblée) de ce nouveau projet de loi sur l’avortement est un événement d’une importance majeure et rendra l’accès à l’avortement en Irlande légal dans certaines circonstances. Cependant, il faut faire davantage pour que le texte soit pleinement en accord avec les droits humains.

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  • 3 militantes saoudiennes pour le droit des femmes emprisonnées

    Loujain al-Hathloul, Aziza al-Yousef et Iman al-Nafjan ont été arrêtées en mai dernier. Portraits de ces 3 défenseures des droits des femmes

    Ces défenseures des droits humains militent depuis plusieurs années pour que les femmes aient le droit de conduire et pour qu'il soit mis fin au système répressif de tutelle masculine en Arabie saoudite.

    Elles ont été emprisonnées en mai 2018, soit 1 mois avant la mise en œuvre du décret d’application permettant enfin aux femmes de conduire en Arabie Saoudite. Elles risquent jusqu’à 20 ans de prison.

    Loujain al-Hathloul

    Loujain al-Hathloul a fêté ses 29 ans derrière les barreaux, le 31 juillet 2018. Loujain est une figure a8a9fc75a45a1f27ab1b726b1397df92b9532bf2_loujain_alhathloul.jpgemblématique du droit des femmes en Arabie Saoudite, notamment sur les réseaux sociaux.

    Elle a été classée 3ème dans la liste des 100 femmes arabes les plus influentes en 2015. Elle est diplômée de l’université de Colombie britannique (Canada).

    Arrêtée pour la première fois en décembre 2014, elle a été détenue pendant plus de 73 jours.

    Cette arrestation faisait suite à la tentative filmée de Loujain, de passer la frontière entre les Émirats arabes unis et l’Arabie Saoudite en signe de protestation contre la loi injuste interdisant aux femmes de conduire dans le Royaume.

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  • Pologne : plus de 200 ONG contre le projet de loi anti-avortement

    Tribune signée par 200 ONG, voir la liste sur le site d'Amnesty International

    Le 19 mars, la commission Justice et droits humains du parlement polonais a donné son aval à un projet de loi qui rendrait dans la pratique l’avortement quasi-interdit en Pologne. 200 ONG se mobilisent partout dans le monde.

    Nous sommes scandalisé.e.s par les tentatives incessantes pour faire reculer les droits reproductifs des femmes en Pologne.

    Cette semaine, le Parlement Polonais débat d’un nouveau projet de loi intitulé «Stop à l'avortement». S'il est adopté, ce projet de loi limitera encore davantage les motifs déjà très restreints qui permettent aux femmes d’accéder légalement à l'avortement en Pologne. Il mettra en danger la santé et la vie des femmes et violera les obligations internationales de la Pologne en matière de droits humains.

    Nous appelons les membres du Parlement polonais à écouter les voix des femmes qui s’élèvent dans toute la Pologne et à rejeter cette proposition législative régressive, pour protéger la santé des femmes et les droits humains.

    La loi Polonaise est déjà l’une des plus restrictives en Europe sur l'avortement. L'avortement n’est légal que dans trois cas : s’il y a danger pour la vie ou la santé des femmes, dans des situations de malformation fœtale grave ou lorsque la grossesse résulte d'un viol ou d'un inceste. Cependant, même dans les situations où l'avortement est légal, les femmes doivent faire face en pratique à de multiples obstacles. La dernière proposition de loi «Stop à l’avortement» vise à interdire l'avortement en cas de grave anomalie fœtale.

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