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déforestation

  • « Stop déforestation » : Greenpeace se mobilise pour sensibiliser à l’urgence de mettre fin aux attaques contre l’Amazonie

    Publié le 5 septembre 2025 par Greenpeace

    À l’occasion de la Journée internationale de la forêt amazonienne ce vendredi 5 septembre, Greenpeace France, accompagnée de cinq représentantes et représentants de peuples autochtones du Brésil, s’installe sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris afin de sensibiliser le public à la déforestation qui menace l’Amazonie : lettres géantes, prises de parole et sensibilisation directe rappellent que la plus grande forêt du monde court toujours un grand danger, comme de nombreux autres écosystèmes essentiels à la vie sur Terre.

    Les chiffres concernant l’Amazonie sont effrayants : en 50 ans, la déforestation a rasé plus de 17% de sa surface. Or, atteindre 20% de surface de déforestation pourrait constituer un seuil de non-retour qui empêcherait l’Amazonie de remplir des fonctions vitales, comme la régulation du climat.

    Pour Clément Helary, chargé de campagne Forêts chez Greenpeace France : « Alors que le réchauffement climatique s’intensifie et fait toujours plus de victimes, il faut de toute urgence remettre le sujet de la déforestation au cœur du débat politique. L’Amazonie se meurt, attaquée par le rouleau compresseur qu’est l’industrie agricole qui dévaste les écosystèmes au Brésil. Laisser faire les agro-industriels qui déforestent sciemment ces terres et y participer en important leurs produits, c’est non seulement contribuer aux pressions que subissent les peuples autochtones et leurs terres, mais aussi abandonner les paysannes et les paysans en France comme dans les pays du Mercosur, et dérégler irréversiblement le climat. La France doit faire sa part pour éviter ce désastre, en soutenant la reconnaissance et l’accès aux financements directs des peuples autochtones et des communautés locales, en surveillant la bonne mise en place du règlement européen contre la déforestation, et en s’opposant fermement à l’accord entre l’Union européenne et le Mercosur. »

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  • Amazonie : Greenpeace Brésil salue le rétablissement du moratoire sur le soja par la justice fédérale

    Greenpeace Brésil se félicite de la décision de la Cour fédérale de rétablir le moratoire sur le soja, annulant ainsi la suspension décidée la semaine dernière par le Conseil administratif de défense économique (CADE).

    En vigueur depuis 2006, le moratoire interdit l’achat de soja cultivé dans des zones déforestées de l’Amazonie. Lundi 25 août, le juge Adverci Rates Mendes de Abreu, du 20ᵉ tribunal fédéral de Brasilia, a accordé une injonction préliminaire à la demande de l’Association brésilienne de l’industrie des huiles végétales (Abiove), ce qui neutralise provisoirement la décision du CADE.

    « Nous saluons cette décision qui apporte un certain répit face aux attaques répétées contre le moratoire sur le soja. Sa suspension aurait risqué de relancer la déforestation et d’envoyer un signal négatif à d’autres initiatives visant à mettre fin à la déforestation et à la conversion des écosystèmes. Tous les secteurs doivent faire davantage pour mettre fin à la déforestation et lutter contre la crise climatique, et non se contenter du strict minimum », a déclaré Cristiane Mazzetti, coordinatrice de la campagne Forêts de Greenpeace Brésil.

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  • Déforestation : Greenpeace s’indigne du report et du détricotage du règlement européen


    Le Parlement européen, sous l’impulsion du Parti Populaire Européen (PPE), vient non seulement d’approuver le report de l’application du règlement contre la déforestation mais aussi de voter des amendements qui en modifient la substance [1]. Greenpeace France s’alarme de cette décision, qui ouvre la voie à une année supplémentaire de destruction des forêts.

    Sur proposition de la Commission européenne, les eurodéputé·es ont donc acté, le report d’un an de la mise en application de ce règlement (RDUE), qui vise à limiter l’impact de la consommation européenne sur les forêts du monde entier [2]. De plus, dans un scrutin très serré, ils ont aussi voté en faveur de certains amendements proposés par le PPE, affaiblissant ainsi le règlement [3]. Le vote des députés sera publié plus tard dans la journée. Pendant et immédiatement après le vote, certains députés ont protesté·es contre le fait que leurs machines de vote ne fonctionnaient pas.

    En ouvrant cette procédure législative, l’UE a fait preuve d’un renoncement coupable, aux impacts terribles sur le plan environnemental, social mais aussi démocratique puisque l’UE cède face aux intérêts économiques de ceux qui détruisent la nature et mettent en péril notre avenir, dénonce Eric Moranval, chargé de campagne Forêts à Greenpeace France. Elle a ouvert la porte à une modification en profondeur du texte, actée par le Parlement qui vient d’en modifier la substance.”

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  • Ardennes : nature saccagée, marche et manif’action, à Daigny (Ardennes)

    Une publication sur l'agenda de "Reporterre"

    Samedi 28 octobre 2023 à 14H00 Marche et Manif’action à Daigny (Est de Sedan, Ardennes françaises) : pour dénoncer 5 points de pillage industriel et capitaliste dans un rayon de moins de 10km2 (déforestation et artificialisation des sols pour installation de parcs photovoltaïques, agrandissement de carrières et enfouissement de déchets du Grand Paris)

    L’Etat et les entrepreneurs nous promettent un avenir 100% écologique. Et pourtant ! A l’Est de Sedan, rien ne semble pourtant arrêter le pillage industriel et capitaliste.

    1-DOUZY : Sur une surface agricole, l’entreprise MCA (Matériaux Concassés Ardennais - URANO) s’apprête à agrandir sa carrière (déjà pourtant plus de 80 ha). On se croirait à Lützerath. La partie anciennement exploitée va devenir une ISDI = Installation de Stockage de Déchets Inertes. Oui ! Elle accueillera les déchets liés au Grand Chantier climaticide du Grand Paris : 500 000 tonnes par an soit 80 camions par jour pour un village de 2262 habitant.e.s...

    2-ZAC de DOUZY : l’entreprise TSE prévoit l’installation d’une centrale photovoltaïque de 38ha avec 81 000 panneaux conditionnée par de la déforestation en partie. A noter : zone de terres des plus fertiles qui pourrait servir à nous nourrir...

    3-Aérodrome de DOUZY : EDF va implanter des panneaux photovoltaïques sur 48 ha de zone pourtant classée Natura 2000 concernée par le plan national pour la préservation de plusieurs espèces d’oiseaux et de fleurs.

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  • Écologie : en Afrique, l’arbre ne cache plus la forêt

    Publié par le CADTM le 27.07.2023, article signé par Paul Martial

     

    L’Afrique, comme d’autres continents, fait face au rétrécissement de sa couverture forestière, fruit de l’extension de l’agriculture d’exportation et de la coupe de bois, le plus souvent illicite.

    Les forêts africaines sont menacées sous l’effet de l’accélération de la marchandisation des terres sur le continent. Si, souvent, on se focalise sur la forêt équatoriale de l’Afrique centrale, la forêt sèche située en dessous de la bande sahélo-saharienne et dans une grande partie de l’Afrique australe, connaît une crise encore plus grave.

     Les forêts africaines en danger

    Pendant la colonisation, les forêts ont été exploitées sous la forme juridique de concessions. Un système où l’État colonial transférait l’ensemble de ses prérogatives à des entreprises privées. Ces dernières ont installé des cultures d’exportation comme le cacao, le café, le caoutchouc, l’huile de palme, etc., au détriment des forêts. Lors des indépendances des pays africains ce type d’économie agricole a perduré.

    C’est ainsi que, pendant des décennies, le massif forestier a été décimées. La Côte d’Ivoire est un exemple significatif. De 1900 à 2021, le pays a perdu 80 % de sa surface forestière au profit notamment de l’agriculture d’exportation du cacao.

    Les forêts en Afrique sont, comme celle d’Amazonie, un formidable piège à carbone. Celle du Congo en stocke 50 milliards de tonnes. Elles participent à la régulation du climat et hébergent de nombreuses espèces de la flore et de la faune. Elles sont aussi, pour près de 100 millions de personnes, une source directe ou indirecte de subsistance tant pour l’alimentation et la santé que les matériaux de construction.

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  • Des chiffres record de déforestation en Amazonie


    1 455 km2 ont été déforestés en Amazonie en septembre, selon les indications du système DETER de l’Institut Brésilien de Recherches Spatiales (INPE), soit environ 14 fois la surface de Paris.

    Ce niveau de déforestation constitue une hausse de 48% en comparaison avec septembre 2021. Dans le même temps, 41 282 incendies ont été enregistrés. Cette année 2022 a été marquée par des chiffres record de feux et de déforestation. De janvier à septembre, 8 590 km2 ont été déforestés en Amazonie.

    Ces dernières années, le gouvernement de Bolsonaro a montré un désintérêt complet pour la protection de la forêt amazonienne ainsi que pour les populations autochtones et traditionnelles, explique Cristiane Mazzetti, porte-parole pour Greenpeace Brésil. Son administration a fait la promotion active de politiques anti-environnementales, anti populations autochtones et anti-démocratiques qui ont entraîné une hausse sévère des émissions de gaz à effet de serre et qui esquissent un scénario inquiétant pour le Brésil. Ce projet destructeur ne peut pas continuer.

    En aggravant la destruction de la forêt, les actions du gouvernement actuel ont aussi entraîné une hausse des violences contre les peuples autochtones et les défenseurs de l’environnement. Selon un rapport publié par l’ONG CIMI, 176 personnes autochtones ont été assassinées en 2021. Le Brésil est l’un des pays les plus dangereux pour les défenseurs de l’environnement, selon Global Witness.

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  • Agrocarburants : TotalEnergies continue d’occulter les impacts climatiques


    Une étude de Greenpeace France, dans le cadre de l’enquête publique sur la nouvelle étude d’impact de TotalEnergies au sujet de son usine de La Mède, dénonce la dissimulation par TotalEnergies des effets réels de sa production d’agrocarburants sur le climat et la poursuite, en parallèle, de l’importation massive d’huile de palme issue de la déforestation.

    Suite au recours intenté par six associations en juillet 2018, le tribunal administratif de Marseille a ordonné, en avril 2021, la révision de l’étude d’impact de TotalEnergies sur le volet climat des importations à La Mède.
    Pour Greenpeace, la multinationale persiste dans son refus d’intégrer les impacts climatiques réels de sa production dans sa nouvelle étude d’impact. Pire, elle cache la réalité du terrain, tout en continuant d’importer en moyenne 163 000 tonnes d’huile de palme par an sur le sol français, soit près d’un tiers du volume total d’huile de palme importé en France.

    Dans l’étude “Agrocarburants: comment Total occulte son impact sur les forêts et le climat” de février 2022 (disponible sur demande), Greenpeace France passe au crible cette seconde étude d’impact publiée en janvier 2022 dans le cadre de l’enquête publique ouverte jusqu’au 24 février. Elle propose une description exhaustive de la chaîne d’approvisionnement de la raffinerie, comptabilise l’ensemble des surfaces arborées et tourbières qu’elle a fait disparaître, et en déduit l’impact réel sur le climat.
    Les auteurs concluent que par son manque de traçabilité, TotalEnergies a importé de l’huile de palme issue de la déforestation et a dissimulé cet impact climatique substantiel dans sa nouvelle étude.

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