L’Andra a commencé illégalement les travaux préparatoires de CIGEO en détruisant, sans aucune autorisation, une section de la forêt de Mandres-en-Barrois, dénommée le Bois Lejuc. Ce lieu est stratégique pour le projet de construction de la poubelle nucléaire CIGEO (qui ne dispose d’aucune autorisation de création). Des habitants de la commune et plusieurs associations ont décidé de porter plainte.
cigeo - Page 6
-
Destruction de la forêt de Mandres-en-Barrois par l’Andra : les associations déposent plainte
-
Pas de cadeaux pour les producteurs de déchets radioactifs !
Par complaisance envers EDF, Areva et le CEA, qui souhaitaient provisionner le moins possible pour l’enfouissement de leurs déchets les plus radioactifs, Ségolène Royal a fixé par arrêté le coût de Cigéo à 25 milliards d’euros, un montant largement sous-estimé. Cinq associations attaquent aujourd’hui cet arrêté devant le Conseil d’État.
Coût de Cigéo minimisé : un cadeau à une filière nucléaire en déroute
La décision de la ministre est intervenue en pleine polémique sur le coût de Cigéo, ce projet d’enfouissement à 500m sous terre des déchets radioactifs les plus dangereux à Bure (en Lorraine-Champagne-Ardenne). Suite à l’action d’associations opposées à l’enfouissement des déchets, l’Autorité de sûreté nucléaire venait de rendre public un avis où elle jugeait optimiste le coût de 34,5 milliards d’euros avancé par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), lui reprochant de ne pas prendre en compte l’intégralité des coûts de Cigéo (voir en annexe les critiques exprimées par l’ASN).
En réponse, EDF, Areva et le CEA ont publié leur propre estimation, d’un montant de 20 milliards d’euros. Embourbés dans d’importantes difficultés financières et un très fort endettement, ils souhaitent avant tout minimiser les provisions à constituer, pour ne pas grever leurs budgets déjà fragilisés et notamment faire plonger encore plus leurs actifs en bourse. Le 15 janvier 2016, la ministre « coupait la poire en deux » en fixant par arrêté les coûts à un montant 30% inférieur à celui de l’Andra.
-
Avec le nucléaire, les milliards valsent... Et les Français trinquent
Communiqué de FNE
Chacun en a pris l'habitude, dans un projet nucléaire, il ne faut pas confondre le prix « avant » et le prix « après ». Ainsi, l'EPR de Flamanville a commencé à 3 milliards d'euros (2007), il en est à près de 10 milliards (2015) et n’est toujours pas fini...Le scénario se répète avec le projet d'enfouissement des déchets hautement radioactifs à vie longue à Bure : le projet Cigéo, programmé sur plus d'un siècle d'exploitation (140 ans!) et porté par l'ANDRA, futur exploitant. Pourtant, en 2013, il y a eu un débat public sur Cigéo. Enfin un débat public sans chiffrage du projet, donc un débat public que la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) aurait dû logiquement refuser... Malheureusement, les règles ne sont pas respectées quand il s’agit de nucléaire. Elle a donc accepté et le débat a tourné court. Décryptage de France Nature Environnement.
-
Loi Macron censurée : le cavalier CIGÉO à terre !
Le Réseau "Sortir du nucléaire" exprime sa satisfaction devant la censure par le Conseil Constitutionnel de la Loi Macron. Le Conseil Constitutionnel a retiré CIGÉO de la loi Macron au motif que les dispositions de l’article correspondant (201) "ne présentent pas de lien, même indirect, avec celles qui figuraient dans le projet de loi ; elles ont été adoptées selon une procédure contraire la Constitution".
L’enfouissement des déchets est un sujet grave qui impactera une région entière pour des milliers d’années, le Conseil Constitutionnel vient de reconnaître que le sujet méritait un débat spécifique conformément à ce qui était prévu. En 2016, il y aura donc bien une procédure législative spécifique pour définir les conditions de l’enfouissement et le concept de « réversibilité ».
-
Loi Macron et 49-3 : le gouvernement enterre les déchets nucléaires... et le débat démocratique !
Le Réseau "Sortir du nucléaire" exprime son indignation devant le déni de démocratie survenu hier lors de l’adoption de la Loi Macron. Par la voix du député de l’Isère François Brottes, le gouvernement a accepté dans la loi un cavalier législatif facilitant l’implantation de CIGÉO, ce projet d’enfouissement en profondeur des déchets les plus radioactifs, puis adopté l’ensemble de la loi en court-circuitant le débat parlementaire par le recours au 49-3.
-
Alerte : l’enfouissement des déchets radioactifs revient dans la loi macron !
Communiqué de la FNE
Autoriser cigéo/bure a tout prix, sans repasser par la case parlementaire légale : une obsession... intolérable! Les partisans de cigéo, ce site d’enfouissement en profondeur des déchets les plus radioactifs prévu a bure (Meuse), viennent d’effectuer une énième tentative de glisser en douce l’autorisation du projet dans la loi macron, lors de la dernière lecture au sénat. Alors que le gouvernement prévoit le recours au 49-3, le maintien d’un tel amendement constituerait un inacceptable déni de démocratie.
-
Cigéo / Bure imposé via le 49-3
Cigéo / Bure imposé via le 49/3 au sein de la loi sur la croissance et sans repasser par la case parlementaire ? Le Sénat joue la carte de l'escamotage démocratique ! Communiqué Réseau Sortir du Nucléaire, France Nature Environnement, Les Amis de la Terre et Coordination BURESTOP (BURESTOP 55, EODRA, Bure Zone Libre, Habitants Vigilants, Meuse Nature Environnement, MIRABEL Lorraine Nature Environnement)
Les parlementaires pris en otage
Samedi 18 avril, à 5h du matin, après l'examen de 110 amendements dans la soirée, Cigéo a sorti son dernier joker. Sans aucune discussion sur le fond, le Sénat, réduit à quelques sénateurs - dont Gérard Longuet, sénateur meusien - a fait passer en priorité un texte destiné à faciliter l'enfouissement des déchets nucléaires à Bure. Ce tour de passe passe ahurissant démontre une fois de plus que Cigéo n'est ni transparent ni démocratique et qu'il pourrait être créé en dépit de toute considération scientifique objective. Récemment, les parlementaires et élus proCigéo ont essayé à quatre reprises - en vain - d'introduire ces modifications législatives dans la loi sur la transition énergétique puis dans la loi Macron. Pour cette ultime tentative, rien n'est encore joué et le dernier mot reviendra à l'Assemblée nationale.