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biodiversité - Page 20

  • Le droit de la nature a 40 ans Il nous faut perpétuer et renouveler l’ambition de la loi de 1976 !

    Communiqué de  FNE

    Il y a quarante ans,, la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature a reconnu la préservation des espèces animales et végétales, ainsi que la protection des milieux et ressources naturels d’intérêt général. Elle constitue toujours aujourd'hui un des piliers du droit français de l’environnement. Explications.

    Dotée d'une forte ambition, cette loi a mis en place l’étude d’impact, inventé la protection d'espèces de faune et de flore à travers les notions d’espèces protégées et d’arrêtés de protection de biotope et modernisé les outils « réserve naturelle » et « forêts de protection ».

    Des outils novateurs

    Ces outils se sont progressivement déployés, parfois après un processus long et difficile (ce n’est qu’en 1981 qu’est publiée la première liste d’espèces protégées consacrée aux mammifères). Aujourd’hui, 1 881 espèces bénéficient d’une protection intégrale ou partielle, nationale ou régionale, en France métropolitaine. Cette protection aura permis le rétablissement des effectifs d’espèces comme les hérons ou les marmottes et le relatif succès des plans d’actions en faveur du Gypaète barbu ou du Vautour faune. Mais ces succès concernent quelques dizaines d'espèces emblématiques d'oiseaux et de mammifères, ce qui pèse peu face aux dizaines de milliers d'espèces abritées par les territoires français dont la situation s'est globalement détériorée

     

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  • Les pollinisateurs, menacés alors qu’ils sont indispensables à nos sociétés

    Communiqué de FNE

    La disparition des pollinisateurs n'est pas une fatalité ! Un nouveau rapport international vient rappeler le rôle vital des pollinisateurs pour nos sociétés et dresse un accablant constat. Rappelant l'urgence d'agir, les experts soulignent que le phénomène peut être enrayer à condition de mettre en œuvre rapidement plusieurs mesures de protection.

    La Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), composée d’experts internationaux sur ces sujets, similaire au Groupe d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) sur le changement climatique, vient de publier un rapport sur le rôle des pollinisateurs (oiseaux, papillons, abeilles, bourdons).

    Ces experts montrent le rôle vital joué par les pollinisateurs pour nos sociétés notamment pour notre production alimentaire mais aussi pour les médicaments, le fourrage ou encore pour certains matériaux.

    Ainsi, 75% des cultures vivrières du monde dépendent au moins en partie de la pollinisation.

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  • Le Parlement européen fait preuve d’une réelle ambition pour la nature

    Les députés européens ont invité la Commission européenne et les États membres à ne pas réviser les directives « Oiseaux » et « Habitats-Faune-flore », socle de la législation de protection de la nature de l'Union européenne.

    Les directives « Oiseaux » et « Habitats-Faune-flore » mettent en place un réseau européen pour préserver la nature

    Pour arrêter la perte de la biodiversité, l’Europe a mis en place les Directives Oiseaux (1979) et Habitats (1992). Piliers fondateurs de la politique européenne de préservation des espèces et des milieux naturels, ces directives ont abouti à la création de Natura 2000, le plus grand réseau de sites protégés au monde qui couvre aujourd’hui environ 1/5ème des terres européennes et 4% de ses aires marines. La nouvelle Commission européenne effectue actuellement une évaluation approfondie de ces deux textes, qui pourrait conduire à leur révision ou leur réécriture. Cette évaluation passe notamment par une consultation publique à laquelle plus de 90 ONG de protection de l’environnement appellent à répondre massivement.

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  • Avec la demande de déclassement du loup, le gouvernement berne les éleveurs

    Communiqué de la FNE

    Le 26 août 2015, le gouvernement français a rencontré la Commission Européenne afin d'obtenir le retrait du statut d'espèce strictement protégée pour le loup. Une démarche identique sera entreprise auprès du Conseil de l'Europe. FNE et la LPO déplorent ces démarches purement politiciennes qui ne changeront rien sur le terrain. Ces agissements contre le loup sont en effet inutiles, démagogiques, inefficaces et laissent croire aux éleveurs que la situation sur le terrain serait ainsi radicalement changée. Explications.

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  • 1er colloque sur les Atlas de la Biodiversité dans les Communes (ABC)

    Vivarmor Nature, association affiliée à FNE, co-organise le premier colloque consacré aux atlas de la Biodiversité dans les Communes (ABC). Ce colloque se déroulera du 23 au 25 septembre 2015 à Saint-Brieuc (22).

    Vous trouverez le programme et les modalités d’inscription à cette adresse. Les inscriptions se terminent le 17 août.

    Ce colloque permettra de faire un état des lieux de la mise en œuvre des ABC, d’échanger sur les meilleures méthodes de réalisation et sur les financements et d’envisager les mesures à mettre en œuvre pour préserver la biodiversité suite à la réalisation d’un ABC.

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  • Agriculture : pour nourrir tout le monde, changer de modèle

    Communiqué de Greenpeace

    Ancrée dans l’inconscient collectif : l’idée selon laquelle l’agriculture écologique ne pourrait pas nourrir le monde. Nous pensons au contraire qu’elle est la solution, la seule alternative pour sortir d’un modèle agricole destructeur qui ne répond plus aux besoins d’aujourd’hui. Nous publions un rapport qui démontre en 7 principes-clé que l’agriculture écologique peut nourrir la planète tout en replaçant l’humain au centre du système alimentaire.

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  • Chouette, un serpent dans mon jardin !

    Une silhouette glisse dans l’herbe, une petite tête apparaît entre les pierres. Pas de doute, c’est un serpent. Gardez votre sang froid, laissez tomber vos préjugés et écoutez les conseils des associations de France Nature Environnement qui se mobilisent pour sauver ces animaux mal considérés.

    Qui est-ce ? Est-il dangereux ?

    Les serpents font partie de la faune sauvage de notre pays : la France abrite en effet 12 espèces de serpents, toutes protégées par la loi. On distingue deux grandes catégories. Les couleuvres et coronelles, dépourvues de venin, sont reconnaissables à leurs pupilles rondes et aux grandes écailles régulières formant des plaques sur leur front. L’œil aguerri remarquera aussi l’unique rangée d’écailles entre l’œil et la bouche. En revanche, si ses pupilles sont fendues, si sa tête est pourvue de multiples petites écailles placées irrégulièrement et s’il y a plusieurs rangées d’écailles entre l’œil et la bouche, on est en présence d’une vipère, la seconde catégorie de serpents. Venimeuses, elles sont bien moins dangereuses qu’on ne le pense car elles économisent leur venin, long à fabriquer (une dizaine de jours). Toutes les morsures ne sont pas envenimées. Ce venin est avant tout un outil pour se nourrir et se défendre uniquement en cas d’extrême nécessité. Zéro à trois décès par an sont recensés en France suite à une morsure envenimée alors qu’on compte 50 décès en moyenne suite à des piqûres d’abeilles, de guêpes ou de frelons, et 500 000 personnes victimes chaque année de morsures de chien.

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