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Les pollinisateurs, menacés alors qu’ils sont indispensables à nos sociétés

Communiqué de FNE

La disparition des pollinisateurs n'est pas une fatalité ! Un nouveau rapport international vient rappeler le rôle vital des pollinisateurs pour nos sociétés et dresse un accablant constat. Rappelant l'urgence d'agir, les experts soulignent que le phénomène peut être enrayer à condition de mettre en œuvre rapidement plusieurs mesures de protection.

La Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), composée d’experts internationaux sur ces sujets, similaire au Groupe d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) sur le changement climatique, vient de publier un rapport sur le rôle des pollinisateurs (oiseaux, papillons, abeilles, bourdons).

Ces experts montrent le rôle vital joué par les pollinisateurs pour nos sociétés notamment pour notre production alimentaire mais aussi pour les médicaments, le fourrage ou encore pour certains matériaux.

Ainsi, 75% des cultures vivrières du monde dépendent au moins en partie de la pollinisation.

Indispensables mais menacés

D’après ce rapport, au niveau mondial, 16,5% des espèces de vertébrés pollinisateurs sont menacés d’extinction et plus de 40 % des espèces d’invertébrés pollinisateurs, comme les abeilles et les papillons.

Les causes sont multiples et concerne les modifications de l’utilisation du sols, les pratiques agricoles intensives, l’utilisation des pesticides, les espèces exotiques envahissantes, les maladies, les parasites et les changements climatiques.

Une étude montre qu'un insecticide néonicotinoïde a un effet négatif sur des abeilles sauvages.

Des solutions existent

Il convient de croiser plusieurs solutions pour enrayer la disparition des pollinisateurs.

En effet, d’une part, il est nécessaire de maintenir et de restaurer une mosaïque de différents habitats pour les pollinisateurs dans les surfaces agricoles et les milieux urbanisés. Par ailleurs, les pratiques agricoles de gestion des habitats en patch, de rotation des cultures et de diminution de l’utilisation des pesticides par le biais d’alternatives doivent être soutenues.

Les pratiques apicoles doivent aussi être améliorées concernant le contrôle des pathogènes et le commerce des pollinisateurs doit être mieux réglementé.

La formation et le partage des savoirs avec les agriculteurs, les autres acteurs et le grand public doivent être renforcés.

Pour FNE, ce rapport dresse à nouveau le constat qu’il est urgent d’agir, pour l’avenir de nos sociétés.

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Photo l'An Vert (D.R.)

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