Communiqué de la FNE à Paris le 10 juin 2014. L’examen du projet de loi relatif à la biodiversité débute aujourd’hui par une discussion générale en Commission du développement durable de l’Assemblée nationale, en présence de la ministre en charge de l’Écologie. Cet examen doit conforter et consolider l’ambition de ce texte, essentiel pour la réussite de la transition écologique de notre pays. Explications.
La France possède un patrimoine naturel d’une grande richesse, outre-mer bien sûr, mais également en métropole. Pourtant, comme dans la plupart des pays dans le monde, cette biodiversité se dégrade sous l’action de l’homme. Notre pays a donc une responsabilité importante en matière de préservation de la biodiversité, véritable socle pour un développement durable.
Nos structures se réjouissent que la biodiversité fasse l’objet d’une loi spécifique plus de 45 ans après la loi de 1976 sur la protection de la nature. La France a en effet besoin d’une nouvelle impulsion pour atteindre les objectifs fixés à la Conférence de Nagoya en 2010 et déclinés dans la stratégie nationale pour la biodiversité.
Ce projet de loi aborde heureusement la biodiversité sous un angle dynamique et fonctionnel et revisite l’arsenal juridique existant afin qu’il soit plus efficace. Il met également en place une nouvelle gouvernance et de nouveaux outils
Parmi ceux-ci l’Agence française pour la biodiversité et le régime d’accès aux ressources génétiques et de partage des avantages découlant de leur utilisation nous paraissent essentiels. Il appartient aujourd’hui aux parlementaires d’en confirmer les fondations et de les renforcer, en intégrant notamment l’Office national de la chasse et de la faune sauvage dans l’Agence, et en associant pleinement les communautés d’habitants au régime d’accès. Par ailleurs, nos structures proposent au législateur d’offrir aux élus de quoi réussir la trame verte et bleue en créant l’espace de continuité écologique.
En revanche, certaines dispositions prévues dans ce projet de loi ne sont pas compatibles avec l’ambition affichée, et notamment plusieurs mesures dites de « simplification » qui risqueraient d’affaiblir le dispositif français de protection de nos espaces naturels et paysagers, comme la proposition de suppression des sites inscrits.
Enfin, pour réellement faire face aux enjeux, le Gouvernement doit accompagner cette nouvelle loi de moyens humains et financiers, insuffisamment identifiés à ce jour. A cet égard, le plan d’investissement d’avenir doit abonder cette nouvelle impulsion en faveur de la biodiversité, conformément aux engagements pris.
Nous avons besoin d’une loi moderne et ambitieuse pour faire de la biodiversité l’affaire de tous : notre futur est dans la diversité !
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La biodiversité vaut bien une loi
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Protéger les zones humides menacées
Les zones humides sont des milieux riches en biodiversité qui rendent gratuitement de nombreux services. Pourtant leur destruction continue. Pour mieux comprendre leur rôle, leur fonctionnement et les enjeux de leur protection, France Nature Environnement (FNE) et ses associations vous proposent de partir à leur découverte à l’occasion de la Journée internationale des zones humides qui a lieu ce dimanche 2 février .
Les zones humides, toujours en mauvais état
En 1971, face au constat de la dégradation et de la disparition des zones humides, plus de 150 pays ont signé la Convention de Ramsar avec comme objectif la sauvegarde de ces milieux. Force est de constater, plus de quarante ans plus tard, que les dégâts se poursuivent : pollutions, comblements, drainages… Le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ou encore le projet de déviation routière de Canapville dans le Calvados sont l’illustration même de la non prise en compte de la richesse de ces milieux.
Bien connaître les zones humides
Cette journée internationale des zones humides est l’occasion de rappeler que la préservation de ces milieux passe par leur identification et la connaissance de leur fonctionnement. Souvent perçus comme de simples marécages, ils abritent pourtant une richesse extraordinaire, tant en nombre d’espèces de plantes que d’animaux qui ne peuvent survivre en d’autres endroits. Cette diversité est parfois impressionnante, notamment dans les zones humides côtières, comme les mangroves, les récifs coralliens ou encore les estuaires.
De plus, les zones humides apportent gratuitement de nombreux services en régulant les crues, en rechargeant les nappes, en épurant les eaux… Ces services, s’il fallait les recréer, représenteraient des coûts faramineux. Il convient donc de poursuivre l’inventaire des zones humides, petites et grandes, afin de mieux identifier les enjeux de leur protection.
Mieux les préserver : passer à l’action
Aujourd'hui, de nombreux outils de protection des zones humides sont prévus par les lois européennes et françaises, mais FNE constate au quotidien que ces réglementations sont encore trop peu respectées.
Il y a de réelles opportunités à saisir pour protéger des zones humides menacées. Ainsi, le Marais deKaw en Guyane, plus grande zone humide de France et longtemps menacé par un projet de mine d’or, pourrait être classé en parc national. Des communes riveraines en ont la volonté. L’Etat doit saisir cette chance, sans toutefois oublier les petites zones humides, dont la multiplicité contribue puissamment à l’atteinte du bon état des eaux.
Bruno Genty, président de FNE : « notre fédération sera également vigilante quant à la mise en œuvre de la Trame verte et bleue qui doit intégrer la préservation et la restauration des zones humides. Nous veillerons à ce que le nouveau plan d’action pour les zones humides issu de la feuille de route de la conférence environnementale de 2013 soit à la hauteur des enjeux. »
Des animations pour découvrir les zones humides, tout le mois de février
Pour comprendre les enjeux de protection des zones humides, des animations sont organisées tout le mois de février. Retrouvez celles organisées près de chez vous à cette adresse : http://www.zones-humides.eaufrance.fr/agir/ramsar-et-la-journee-mondiale-des-zones-humides/espace-visiteursEntre mare et ruisseau à Boult aux Bois
Date(s)22 Février, 2014LocalisationBoult-aux-Bois - ArdennesLieu de rendez-vous :5, rue de la Héronnière
08240 Boult-aux-boisComplément d'informationEn cas d'intempéries majeures, le guide responsable de l'animation se tient de prévenir de l'annulation ou non de celle-ci auprès des participants ayants réservés.Horaires :
Début : 14h00 - Durée : 3h00
Horaires/Précisions : Samedi 22 Février de 14h00 à 17h00AnimationSortie naturePublicTout PublicAge du public : Tout âgeTarif : Gratuit
Résumé de l'animationCette animation aux approches pédagogiques variées,(pêche à l´épuisette, détermination d´espèces, jeux...) permettra aux petits comme aux plus grands de découvrir simplement la complexité de deux milieux de vie bien différents mais si fragile : la mare et le ruisseau.
Nom/prénom de l'animateurGeoffrey BourgainRéservation obligatoire avant le 20 Février, 2014Téléphone : 0324302498E-mail : maisonnatureboult@gmail.comNombre de personnes maximum : 20Reconnaissance(s) et protection(s) du siteEspace Naturel Sensible -Découvrir les différentes protection des espaces naturels français -
Biodiversité : Quand passe-t-on à l'action pour inverser une aussi mauvaise tendance ?
Communiqué de la FNE
Le comité national de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité (SNB) se réunit ce mercredi 18 septembre, avec à l'ordre du jour le projet de loi sur la biodiversité. FNE a des attentes fortes. Explications.
Indicateurs SNB : la situation n'est pas bonne
Le 2ème jeu d'indicateurs1 de la SNB a été publié en mai dernier. Artificialisation et fragmentation du territoire, disparition de certaines espèces…de nombreuses données révèlent une nouvelle fois que la biodiversité ne se porte pas bien.
Des résultats toujours mauvais
Par ailleurs, une évaluation de l'état de conservation des habitats naturels et des espèces d'intérêt communautaire est menée par les États membres de l'Union européenne sur l'ensemble de leur territoire, tous les six ans. La Commission européenne en fait une synthèse globale. Pour FNE, cette évaluation constitue un bon indicateur de l’état de la biodiversité en France et en Europe.
Une première évaluation a été publiée en 2007, FNE avait déjà alerté sur les mauvais résultats2 : 54% des espèces et 77% des habitats naturels d'intérêt communautaire n'étaient pas en bon état en France. La commission européenne avait même montré qu'on retrouve, dans les milieux agricoles, le plus d'habitats évalués en état dévaforable3 .
Les résultats provisoires présentés cette année montrent malheureusement que la tendance ne s'est toujours pas améliorée : 54% des espèces et environ 70% des habitats naturels ne seraient pas en bon état en France.
Une autre étude4 récente montre que les populations de 17 papillons associés aux prairies en Europe ont globalement diminué de presque 50% en 20 ans.
Il faut agir avec plus de force
Ces résultats, après d’autres, montrent que la réponse apportée par les pouvoirs publics à l’érosion de la biodiversité reste en deçà des enjeux. Il faut aller plus loin, et plus fort en lien avec le troisième enjeu essentiel identifié5 lors du récent Séminaire gouvernemental "La France dans dix ans".
Plusieurs opportunités se présentent au Gouvernement pour changer la donne :
- Le projet de loi cadre biodiversité avec notamment la création de l’agence de la biodiversité, à condition de la doter des moyens d’actions suffisants ;
- Le plan d’action interministériel 2014-2016 de la SNB, annoncé récemment, mais qui reste à confirmer ;
- Les politiques agricole et forestière avec la prochaine loi d’avenir et la PAC ;
- Les politiques "régionales" avec l'utilisation des fonds structurels européens pour 2014-2020 et les contrats de plan Etat-Région notamment pour l'animation et la gestion de Natura 2000 et de la trame verte et bleue ;
- Le projet de loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové, en la renforçant sur les aspects liant urbanisme et continuités écologiques.
Pour Bruno GENTY, président de FNE : "Différentes études confirmant que notre patrimoine naturel ne se porte pas bien, FNE demande au gouvernement de se donner les moyens de concrétiser une politique coordonnée et efficace en faveur de la biodiversité. Il dispose des outils pour ce faire. FNE attend donc des actes. Ils devront s’accompagner d’une fiscalité innovante et une part des investissements d’avenir doit être consacrée à un fond d’intervention, confié à l’agence française pour la biodiversité."
1http://indicateurs-biodiversite.naturefrance.fr/
2/_includes/mods/kb_upload/File/Biodiversite/CP_171007.pdf
3/fr/especes-et-habitats-d-interet-communautaire.html?cmp_id=167&news_id=12019&vID=993
4http://www.eea.europa.eu/highlights/populations-of-grassland-butterflies-decline
5http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/declaration-a-l-issue-du-seminaire-gouvernemental-la-france-dans-dix-ans -
Cameroun : le projet d’Herakles Farms menace des espèces en danger – rapport
Les résultats d’une nouvelle étude démontrent que le projet de plantation de palmiers à huile d’Herakles Farm pourrait détruire l’habitat unique d’espèces menacées tels que les chimpanzés du Nigeria-Cameroun et le Drill.
Herakles Farms prétend que la plupart de la zone ciblée par son projet est constituée de forêts fortement dégradées et de terres agricoles, et affirme que son projet dans la Région du Sud-Ouest du pays n’affecterait donc qu’une zone de faible valeur pour la conservation de la biodiversité.
Mais les études aériennes, l’analyse d’images satellites et les recherches sur le terrain révèlent totalement le contraire: de vastes étendues de forêt sont encore largement intactes et fournissent donc des corridors vitaux pour les animaux entre les quatre aires protégées qui entourent la concession, et notamment le parc national de Korup.
Les résultats préliminaires d’une nouvelle étude, menée par l’Université de Dschang au Cameroun en collaboration avec l’Université de Göttingen (Allemagne) et soutenue par Greenpeace, montrent que le postulat de l’entreprise est faux.
Outre les chimpanzés du Nigeria-Cameroun, la zone qu’Herakles Farms prévoit de transformer en plantation abrite d’autres espèces de primates en danger : telles que le Drill (le Cameroun abrite 80% de l’habitat de la population restante de Drill , le rare colobe roux du Cameroun, le mangabey couronné, les éléphants de forêt et une foule d’espèces de poissons rares – dont certaines ne peuvent être trouvées que dans cette partie d’Afrique. Les chimpanzés du Nigeria-Cameroun sont classés par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) comme étant une espèce en danger. En effet, certaines estimations de scientifiques recensent seulement 3,500 individus survivant encore à l’état sauvage. Par ailleurs, le drill est l’un des primates les plus menacés d’Afrique et 80% de l’habitat de la population restante dans le monde se situe dans une partie forestière relativement petite du Cameroun.
Les animaux ont vu leur habitat naturel fortement érodé par l’activité humaine au cours des dernières années. Les projets mal conçus et mal intentionnés, comme celui de Herakles Farms, ne feront qu’exacerber cette dégradation.
Ironiquement, le gouvernement américain est parmi les acteurs qui ont investi massivement dans des programmes de conservation pour aider à préserver les chimpanzés, alors que c’est une entreprise privée américaine qui s’apprête à détruire leur habitat ici au Cameroun.
Nouvel arrangement d’Herakles avec la vérité ?
Les résultats contenus dans ce rapport montrent que les études antérieures présentées par l’entreprise étaient inadaptées et ne mentionnaient pas la présence d’espèces de mammifères menacées comme elles auraient dû le faire.
Mais l’entreprise est familière des approximations … Des déclarations fausses, mensongères ou inexactes ont été relevées dans des documents ou communications d’Herakles Farms concernant son projet de plantation.
Elle communique en effet beaucoup sur l’accord des populations concernées par le projet alors que le développement de la plantation s’est déroulé illégalement et a été associé à des pratiques de corruption. Le projet a été développé sans consultation réelle des communautés, ni leur consentement libre, informé et préalable. Nombreux sont les membres de ces communautés qui s’opposent au projet qui menace de leur faire perdre leurs terres et leurs moyens de subsistance traditionnels.Après avoir décimé les forêts tropicales d’Asie du sud-est, les industriels de l’huile de palme se ruent sur l’Afrique.
Le projet Herakles Farms illustre la menace de l’accaparement des terres en Afrique. Un tel projet d’huile de palme, menée en violation du droit national, malgré l’opposition de nombreux résidents locaux, et dans une zone densément boisée, ne devrait pas être autorisé. -
Le Loup est-il nuisible ?
L'écologie se préoccupe de la nature, mais il n'est pas possible de croire que les milliards d'humains qui vivent sur terre n'exercent pas une influence sur leur environnement.
Il y a donc un débat permanent sur les priorités à donner : préserver la nature ou donner à l'homme les meilleures conditions de vie possible ? Quand les deux objectifs
semblent s'opposer, les passions enflent rapidement.
La question revient dans l'actualité depuis que José Bové a déclaré : "Pour moi, les choses sont claires: si le loup risque d'attaquer un troupeau, la meilleure façon de faire, c'est de prendre le fusil et de tirer".
Le loup est-il un prédateur dont l'existence est naturelle et logique au sein de la nature pour maintenir la biodiversité ? Est-il un nuisible qui rend impossible le maintien d'une activité humaine en zone de montagne ? Si José Bové a clairement choisi son camp, les défenseurs des animaux sauvages lui répondent :
"Curieuse déclaration de la part d’un eurodéputé élu par les Français pour une meilleure prise en compte de la protection de la nature. Celui qui par le passé a montré tant de courage face aux lobbies et à la FNSEA s’est désormais rabaissé au même niveau de l’anti-écologie primaire.
En application de la Directive Habitat et de la Convention de Berne, le loup est aujourd’hui une espèce
strictement protégée en France. Sa destruction illégale (et l’incitation à commettre un tel acte), telle que M. Bové la préconise, est une infraction pénale correctionnelle, punie de 15 000€ d’amende et d’un an d’emprisonnement. Les solutions de protection des troupeaux existantes s’avèrent non seulement efficaces, mais ce sont les seules qui permettent aujourd’hui d’envisager la cohabitation entre le loup et le pastoralisme.
Car le tir du loup a, le plus souvent, des effets inverses au résultat souhaité : en faisant éclater une meute stable régie par un couple dominant, le risque d’attaque sur les troupeaux augmente ! La seule solution est donc la protection des troupeaux. Elle seule garantit la pérennité du pastoralisme. Mais c’est moins populiste, et beaucoup moins médiatique."
Cet extrait est tiré du communiqué de l'Apsas qui relance le débat, et celui-ci est loin d'être clos.
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Atlas de la biodiversité des communes
Ce jour est lancé le programme des atlas de biodiversité dans les communes.
La biodiversité est un indicateur important de la bonne santé écologique d'un territoire. L'atlas communal doit permettre de faire un constat de la situation à un moment précis et de suivre l'évolution des zones qui auront été reconnues comme prioritaires.
En voici une présentation reprise du site "Biodiversité 2012"
Pourquoi un tel atlas ?
- Pour mieux connaître la biodiversité sur le territoire d’une commune et identifier ses enjeux spécifiques.
- Pour sensibiliser et mobiliser les élus, les acteurs socio-économiques et les citoyens.
- Pour faciliter la mise en place de politiques communales qui prennent en compte la biodiversité.
- Pour fournir des informations relatives à la biodiversité qui éclaireront les choix de politique publique nationale.
En quoi consiste-t-il ?
- Engager des actions afin de compléter les connaissances en matière de biodiversité : il s’agit notamment d’inventorier et cartographier la biodiversité, grâce à l’intervention de professionnels ou d’associations naturalistes mais aussi de susciter la participation du grand
public à divers programmes de sciences participatives. La validation par les partenaires scientifiques du ministère du Développement durable de l’ensemble des protocoles proposés garantit leur rigueur scientifique et la valorisation ultérieure des connaissances nouvellement acquises.
- Grâce à l’amélioration des connaissances concernant les habitats naturels, la flore et la faune, la commune pourra identifier les actions à mettre en œuvre pour protéger et valoriser la biodiversité. Elle pourra ainsi élaborer des politiques communales prenant en compte les enjeux en matière de biodiversité de son territoire.
- Réunir l’ensemble des acteurs locaux (élus, acteurs socio-économiques, grand public, scolaires, associatifs) afin de les sensibiliser à la biodiversité, de partager les connaissances déjà disponibles sur la biodiversité de la commune et de permettre à chacun de se mobiliser.
- Pour mieux connaître la biodiversité sur le territoire d’une commune et identifier ses enjeux spécifiques.
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Un nouveau lien
Un nouveau venu dans les "sites à voir" que vous propose "L'An Vert"Dans la colonne de gauche, la rubrique sites à voir vous suggère des blogs ou sites à visiter.Dans cette colonne, par un simple clic sur le nom vous basculez sur le site à voir; il en est de même pour les catégories "Notes récentes", "Catégories", "Commentaires récents".Un ajout vient d'être réalisé, il concerne biodiversité 2012.