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biodiversité - Page 18

  • Journée mondiale des zones humides 2020 : Zones humides et biodiversité

    Les milieux humides couvrent environ 6 % des terres émergées et figurent parmi les écosystèmes les plus riches et les plus diversifiés de notre planète (Skinner & Zalewski, 1995). Ils abritent une très grande variété d’espèces animales et végétales.

    Le secrétariat de la convention de Ramsar choisit, pour chaque édition de la Journée mondiale des zones humides, un thème qui met en évidence un des nombreux rôles ou services rendus par les milieux humides pour le bien-être des gens et de la planète, dans le but de sensibiliser le public sur l’importance des zones humides.

    Les zones humides jouent un rôle majeur dans l’état de la biodiversité

    Le thème «Zones humides et biodiversité» retenu pour l’édition 2020 représente une occasion unique de mettre en avant la richesse des milieux humides, l’importance et l’état de leur biodiversité; ainsi que de promouvoir des actions pour stopper le déclin observé des nombreuses espèces qui y vivent.

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  • Sauvez vipères et grenouilles : participez à cette consultation

    Communiqué de FNE le 13.11.2019

    Le ministère de la transition écologique et solidaire a ouvert une consultation du public concernant la protection des amphibiens et des reptiles sur le territoire métropolitain. Si ce projet présente de réelles avancées pour une meilleure protection de ces espèces et de leurs habitats, il autorise toujours à tuer des vipères et pêcher des grenouilles, espèces menacées de disparition. Des pratiques totalement inacceptables contre lesquelles France Nature Environnement vous invite à vous opposer avant le 1er décembre 2019. Nous comptons sur vous !

    Espèces menacées de disparition, le renforcement de la protection des reptiles et amphibiens est urgente

    Selon la liste rouge des espèces menacées en France, 9 espèces de reptiles sur 38 et 8 espèces d’amphibiens sur 35 sont menacées sur le territoire métropolitain.

    La principale menace est la régression et la fragmentation de leurs habitats, sous les effets de l’urbanisation, du développement des infrastructures de transport ou encore de l’intensification des pratiques agricoles. Viennent s’ajouter, les pollutions (engrais, produits phytosanitaires, métaux lourds, etc.), l’introduction d’espèces exotiques envahissantes, les effets des changements climatiques ou parfois les captures dans le milieu naturel pour la consommation ou la détention en tant qu’animal de compagnie.

    Ce projet d’arrêté vient renforcer la protection des reptiles et amphibiens selon leur état de conservation et en fonction de la responsabilité patrimoniale de la France à leur égard. Des espèces sont donc ajoutées, d’autres voient leur habitat protégé en plus des spécimens.

    Ce projet présente donc de réelles avancées, qui tiennent comptent à la fois de l’amélioration des connaissances scientifiques sur ces espèces mais aussi de l’ampleur des menaces qui pèsent sur elles. Il permettra aussi leur meilleure prise en compte dans le cadre des études d’impact pour les projets d’aménagement.

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  • Loup : fusils partout, biodiversité nulle part

    Communiqué de FNE

    L’arrêté du 26 juillet 2019 portant sur les possibilités de destruction de loups vient donner un nouveau cadre aux mesures de gestion de cette espèce protégée. Comme déjà exprimé, France Nature Environnement s’oppose à ces nouvelles dispositions démagogiques, dangereuses pour la population du loup et contre-productives sur le plan de la coexistence.

    En autorisant la destruction de 100 loups, le gouvernement a voulu frapper les esprits. Il ne fait que frapper de façon indiscriminée une espèce protégée, au mépris de ses propres discours sur l'importance de la préservation de la biodiversité.

    En optant pour cette gestion "politique" de la présence du loup, au détriment d'une approche zootechnique équilibrée, le gouvernement accroît le cynisme avec lequel il gère ce dossier. Cette attitude est aberrante, aveugle et lâche.

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  • Répondez à la consultation sur les espèces "nuisibles"

    Communiqué de la Ligue de Protection des Oiseaux


    Ensemble mobilisons-nous avant le 27 juin pour modifier la liste des mammifères et des oiseaux qui pourront être tirés et piégés dans de terribles conditions.

    Le ministère de l’écologie vient d’ouvrir une consultation relative aux animaux classés nuisibles. Ne soyons pas dupes, le terme a été remplacé par « espèces d’animaux classés susceptibles d’occasionner des dégâts », il n’en reste pas moins que l’Etat leur fait la guerre. Qui sont-ils ? Les plus connus sont le renard, le corbeau, la pie et la belette.
    Vous avez jusqu’au 27 juin pour donner votre avis. Nous vous invitons à remettre en question la liste proposée. Voici des arguments pour vous aider à rédiger vos propres commentaires.

    Lien vers la consultation.


    Un texte rétrograde
    L’arrêté aurait dû être modernisé en tenant compte des évolutions des mentalités et demandes sociétales : souffrance animale et conditions de piégeage, déclin de la biodiversité dans son ensemble, désuétude de la distinction entre animaux utiles et nuisibles… Ce n’est pas le cas, loin de là. Est-il par exemple normal au 21e siècle d’autoriser la destruction des espèces en période de dépendance des jeunes ?
    Un classement fondé sur des dégâts non avérés ou obsolètes
    Les critères de classement des espèces reposent sur la réglementation en vigueur, selon laquelle une espèce doit avoir commis des dégâts importants et actuels pour motiver le classement.
    Il faut aussi prendre en compte la jurisprudence du Conseil d’Etat selon laquelle « les dommages peuvent être considérés comme significatifs si leur montant avoisine 10 000€ par an, pour l'espèce et le département considéré ».
    Dans le cas présent, le projet d’arrêté maintien de nombreuses espèces sur les listes alors que les dégâts ne sont pas avérés pour les trois dernières années.

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  • Biodiversité : urgence absolue, l’heure n’est plus aux demi-mesures !

    Communiqué de FNE

    Réunis à Paris, les scientifiques de l’IPBES rendent aujourd’hui leur rapport sur l’état de la biodiversité à l’échelle mondiale. Leur constat est édifiant : jusqu'à un million d'espèces animales et végétales pourraient être menacées d'extinction dans les prochaines décennies. Après une telle annonce, il serait irresponsable de poursuivre des politiques au rabais. Les Etats rassemblés au G7 Environnement qui se déroule actuellement à Metz sauront-ils prendre les mesures nécessaires ? France Nature Environnement rappelle que les grands axes d’action sont connus, et appelle la France à donner l’exemple en se dotant d’une ambitieuse stratégie interministérielle.

    L'Homme dépend de la nature mais la détruit méthodiquement
    Le diagnostic de l’IPBES, qui réunit des scientifiques de 132 pays, précise le déclin massif de la biodiversité dans tous les milieux et sous toutes les latitudes, ainsi que l'étendue des dommages causés par les activités humaines à toute la biodiversité, de la micro-faune des sols aux espèces marines, en passant par les insectes, les oiseaux et les mammifères. Leurs préconisations demandent expressément une réorientation des politiques publiques afin d'éviter que la situation ne s'aggrave encore et ne prenne un caractère irréversible.
    La biodiversité et les contributions de la nature aux populations sont pourtant le socle de notre alimentation, de la pureté de notre eau, de la régulation du climat… et du bon état des milieux naturels, condition même de toute vie future. L'humanité a pris l’habitude de bénéficier de ces équilibres naturels sans se rendre compte qu’ils sont vulnérables et fragilisés par notre mode de développement destructeur. "Nous devons reconnaître que le changement climatique et la perte de la nature sont tout aussi importants, pas seulement pour l'environnement, mais pour des questions économiques et de développement", a déclaré l’année dernière Robert Watson, le président de IPBES.

     

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  • Le futur Office français de la biodiversité menacé par les lobbies de la chasse

    Communiqué de FNE le 19.04.2019

    Réunis les 11 et 12 avril 2019, les Sénateurs ont complètement dénaturé le projet de loi consacrant la fusion entre l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) et l’Agence Française de la Biodiversité. Le nombre de cadeaux indécents abandonnés au monde de la chasse, notamment fiscaux, marqueraient un recul historique de la protection de la nature en France et hypothéquerait les chances de succès du futur établissement public. France Nature Environnement et un groupement d’ONG demandent au gouvernement, qui a le dernier mot, d’en revenir au consensus sorti de la première lecture à l’Assemblée nationale.

    En l’état et tel que voté par le Sénat, l’Agence française pour la biodiversité deviendrait l’Office français de la biodiversité et de la chasse. Les chasseurs obtiendraient au moins 10% de sièges au conseil d’administration, de même que les organisations agricoles et forestières.
    L’une des missions de l’Office serait de contribuer à l’exercice de la chasse et de la pêche en eau douce, durables, mission qui ne relevait ni de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, ni de l’Agence française de la biodiversité.
    Les fédérations régionales des chasseurs pourraient se voir confier la gestion des réserves naturelles nationales, et des réserves nationales de la chasse et de la faune sauvage aujourd’hui sous la responsabilité de l’Etat. Au même moment, la superficie minimale des réserves de chasse communales ou intercommunales (censées permettre à la faune de se reconstituer) passerait de 10% à 5% de la superficie du territoire.

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  • Le Conseil d’Etat suspend la chasse aux oies sauvages

    Communiqué de la Ligue de Protection des Oiseaux le 07 février 2019.

    Grâce aux dizaines de milliers d’entre vous qui se sont mobilisés en masse contre la prolongation de la chasse aux oies en février, la LPO a pour la douzième fois fait condamner l’Etat, décidément obstiné sur ce sujet. Merci à tous !

    Six jours après la clôture de la consultation publique sur la chasse aux oies en février ayant comptabilisé plus de 52 000 contributions, dont une majorité d’avis contre l’arrêté, le gouvernement français signait pourtant logo_lpo.svgl’arrêté de prolongation. La LPO avait alors immédiatement saisi le Conseil d’Etat afin de demander sa suspension d’urgence, en vue de son annulation. La Directive oiseaux votée en 2009 par l’Union Européenne stipule en effet qu’il est interdit de chasser les oiseaux migrateurs de retour sur leurs lieux de nidification.

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