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  • Visites guidées du domaine de la Charteuse du Mont-Dieu

    Dans le cadre des journées européennes du patrimoine, découvrez ce site habituellement fermé aux visiteurs

    Créée en 1984, par le ministère de la Culture, sous le nom Journée Portes ouvertes dans les monuments historiques, la manifestation connaît un succès immédiat auprès du public.
    A partir de 1992, elle se déroule sur deux jours, le troisième week end de septembre.

    En 1991, le Conseil de l’Europe soutien officiellement les Journées européennes du patrimoine (appellation adoptée en 2 000). Actuellement, une cinquantaine de pays en Europe participe à la manifestation.

    A découvrir près de chez vous

    le-mont-dieu.pngFondée en 1137 la Chartreuse va connaître un formidable développement économique et spirituel. Reconstruite au début du XVIIe siècle, transformée en prison et vendue comme carrière à la Révolution, elle est sauvée de la destruction totale par le manufacturier Poupart de Neuflize. Aujourd’hui, les propriétaires belges de ce domaine  privé, permettent à l’ASPV, de le  faire découvrir ainsi que son histoire, au public, à travers des visites guidées en groupes et selon un parcours aménagé.

     

     Départ des visites en groupe : les samedi et dimanche 20 et 21 septembre à 14h30, 16h et 17h30 depuis le pavillon des Dames à l’entrée de la Chartreuse.

    Les visites individuelles ne sont pas permises. Les visites sont gratuites.

    Organisation : Association de Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois.

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  • A la rencontre des pâtres et des moines

    Entre Saint-Pierrmont et Oches, le paysage argonnais nous offre de verdoyantes collines, où se succèdent  prés et bosquets.

    On ne serait pas surpris d'y rencontrer quelques pâtres surveillant les troupeaux à la recherche d'herbe fraîche et d'ombrages accueillants. Les journées du patrimoine de pays nous faisaient découvrir ces deux communes voisines tellement banales à première vue, mais riches de trésors que l'équipe de l'Association de Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois excelle à nous révéler.

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    Point de vue à l'église d'Oches.

    A Saint-Pierremont, village natal de Dom Mabillon, sa maison est encore visible, elle est en cours de rénovation. Cet enfant du pays étudia à Reims, puis occupa de hautes fonctions à la cour du roi. Il a été membre de l'Académie Royale des Inscriptions. Spécialiste des documents anciens, il a été considéré comme un des plus grands esprits de son temps, à l'égal d'un Descartes. Il a été le protégé de Colbert et le roi l'a considéré comme "le plus savant et le plus humble religieux de son royaume" (voir l'article de Wikipédia à son sujet).

    Dans l'église paroissiale, une plaque gravée rend hommage à cet enfant du village devenu un érudit du royaume.

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    Sant-Pierremont compte aussi une maison forte, magnifique bâtisse rénovée avec soin par son actuel propriétaire. Un jardin en terrasse ouvre  une perspective remarquable sur le paysage environnant.

    Le travail de restauration est fort avancé, seule la grange voisine demande encore de lourds travaux de réfection.

    Les meurtrières et autre mâchicoulis rappellent  l'intérêt fondamental de défendre son territoire et sa vie dans ces régions frontalières dont l'Argonne fit longtemps partie.

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    Publication_BatailleOubliee-214x300.jpgA Oches, en début d'après-midi une centaine d'auditeurs attentifs étaient venus écouter une conférence de Michel Baudier(voir le site de l'association qu'il préside). Ce spécialiste de cette bataille de mai 1940 a rappelé les combats qui se sont déroulés dans le secteur, et qui ont constitué un point de résistance à l'avance allemande. La bataille "de Stonne" a vu se dérouler des affrontements importants, contrairement à ce que l'on donne souvent comme image de la retraite française face à l'attaque éclair de l'armée allemande. Un parcours fléché peut guider les curieux vers les lieux emblématiques de ce fait de guerre. (dont Stonne, Tannay, Le Mont-Dieu et Oches.)

     

    L'église de Oches est remarquable par sa situation en haut d'une butte, et aussi par sa décoration intérieure et ses riches vitraux. Ils sont issus du travail de Marguerite Huré, une de pionnière de l'abstraction dans le vitrail religieux. Michel Coistia a présenté son travail de manière claire et pédagogique. Il a rendu accessible à tous le message qu'a voulu faire passer l'artiste, par ses figures géométriques, ses symboles et ses couleurs. Le soleil présent tout au long de la journée a contribué à rendre plus éclatante cette démonstration effectuée sur le site lui-même.

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    La journée s'est terminée par un concert offert par la chorale Cécilia de Vouziers. Les bans de l'église avaient fait le plein pour cette occasion. La prestation donnée, sous la direction du chef de chœur  Gilles Déroche, a été brillante.  La preuve a été faite que le bâtiment religieux pouvait non seulement voir vibrer la lumière retravaillée par la vision d'une artiste, mais aussi faire joyeusement résonner  les notes chantées par les choristes.

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  • Patrimoine de pays : plein de surprises à découvrir

    La journée de découverte du patrimoine de pays a été riche de surpises pour les personnes qui avaient fait le déplacement à Authe et Autruche.

    L'organisation était parfaite avec la participation active des habitants des villages concernés et le soutien de l'ASPV.

    A Authe, l'accueil se faisait en musique au son d'anciens instruments de musique. Dans la grange aménagée on pouvait voir à l'oeuvre une dentellière et une fileuse de laine. Un exposition de cartes postales anciennes faisait revivre le village d'il y a cent ans. Sous la conduite de guides un groupe de plusieurs dizaines de personnes a pu découvrir les richesses locales (maisons anciennes, église, mairie,...). On ne pouvait pas rater la rue la mieux nommée du village, la rue Haute de Authe.

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    Vous le mettez où le "H" ?

    A quelques kilomètres de là, à Autruche, on croisait d'autres personnes, ou parfois les mêmes, venues découvrir ce village un peu à l'écart de tout.

    L'accueil se faisait à la Mairie, d'où l'on partait pour découvrir les richesses locales : le lavoir, l'église, la maison forte, le moulin un peu plus loin.

    La bonne surprise était la présence du soleil qui s'est maintenu tout au long de la journée. La présence d'autruches dans le village n'était qu'une demie-surprise, tant l'association avec cet oiseau du groupe des ratites (incapable de voler) est logique.

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    Plus de cent kilogrammes, un poids plumme (d'autruche)!

  • Journée "Patrimoine de Pays"

    Profitez d'un d'un dimanche ensoleillé (si, c'est vrai) pour découvrir les richesses méconnues de nos campagnes

    Les Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins, événement national parrainé par le ministère du tourisme, permettent d'en apprendre plus sur les richesses et la diversité du patrimoine grâce aux quelques 1 500 animations organisées à travers la France avec le soutien d'associations, de collectivités, de professionnels du tourisme, d'artisans et de bénévoles animés par la passion du patrimoine.


    Les Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins s'adressent à tous ceux qui souhaitent découvrir le patrimoine, les paysages et les savoir-faire traditionnels français.
    Chaque année, 200 000 visiteurs participent à ces manifestations contribuant ainsi à l'animation locale et à la valorisation des territoires ruraux.

     Voici un lien pour voir les manifestations prévues dans la Région

    280px-Authe-08-mairie-01.JPGPrès de chez nous, l'Association de Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois organise des animations qui vous ferons parcourir des villages un peu méconnus

    Les habitants des villages d'Authe et d'Autruche et l'ASPV vous invitent à découvrir leur patrimoine rural à l'occasion de visites commentées. Vivez d'agréables animations : expositions, concerts, artisanat, produits locaux, balades en calèches... Un accueil chaleureux vous sera réservé. 
    Animations ouvertes à tous et gratuites.

    Dimanche 16 juin, de 13 h30 à 19 h, à Authe et à Autruche

  • L'Abbaye de Chéhéry : une histoire de familles.

    C'est à l’initiative de l'Association de Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois (ASPV) qu'une visite de l'Abbaye de Chéhéry était organisée samedi dernier. Ce bâtiment a traversé l'histoire depuis le XIIe siècle, avec des destructions et reconstructions multiples. Il fait actuellement l'objet d'un gros travail de restauration, dont les visiteurs du jour ont pu mesurer l'ampleur, et admirer les premiers résultats.

    La grande famille des abbayes cisterciennes.

    L'abbaye de Chéhéry est considérée comme une arrière-petite-fille de Clairvaux. Voici sa généalogie reprise du site de l'abbaye.

    " Saint Robert de Molesmes s’est établi à la fin du XIe siècle dans la forêt de Citeaux (cistercium) et ses successeurs avaient donné une charte à la nouvelle congrégation cistercienne, charte dite de Charité ou Pacte d’Amour. Devant l’affluence des pénitents, la congrégation avait dû fonder des Abbayes « filles » : la Ferté, Pontigny, Clairvaux et Morimond.

    Bientôt, la renommée de Citeaux fut supplantée par celle de Clairveaux, sur laquelle rejaillit la gloire de son premier abbé, Saint 461844_663421.jpegBernard ( représenté ci-contre). A sa mort, l’abbaye comptait 700 religieux, sa filiation s’élevait à 167 couvents, et les Cisterciens étaient communément appelés Bernardins. Fille de Clairveaux, l’abbaye de Trois-Fontaines (Marne) avait elle-même essaimé et repris en 1127 la direction de l’Abbaye de Lachalade, couvent qui périclitait deux ans seulement après sa fondation par l’évêque de Verdun. Sous l’œil bienveillant de Saint Bernard, Lachalade va développer un domaine agricole considérable dans la vallée de la Biesmes (région de l’Argonne), grâce notamment aux riches chevaliers quittant la vie séculière pour rejoindre l’Abbaye, la dotant au passage de leurs importantes richesses.

    En 1147, on compte près de 300 moines à Lachalade, occupés à défricher des forêts jusque-là inaccessibles, sous l’autorité de l’Abbé Gontier. C’est à cette date que les frères de l’église Notre-Dame de Reims font don de la terre de Chéhéry qu’ils possédaient de longue date « au seigneur Gontier, abbé de Lachalade et à ses frères servant pieusement Dieu en ce lieu sous la règle de Saint-Benoit […] pour y construire une abbaye de son ordre ». L’abbaye de Chéhéry est née. Quelque quarante ans plus tard, en 1189, elle sera rattachée directement à Trois-Fontaines (dont elle était déjà la « petite-fille »).

    Une grande famille relève le défit.

    En 2019, le «château» et ses hectares de terrain sont rachetés par Charles du Jeu, et Guillaume Ull, architecte du patrimoine. Ils entament des travaux d'urgence dans un bâtiment qui le nécessitait, stoppant les infiltrations d'eau, mais souhaitent rénover davantage, relancer une production de légumes, de fruits et de miel et ouvrir le site au public. (source Wikipédia).

    Pour cela, ils s'appuient sur une association, les amis de l'abbaye de Chéhéry. Les bénévoles forment une grande famille, et donnent de leur temps pour aider à la rénovation de la demeure. Ils s'investissent également dans la réalisation de journées artistiques, qui permettent à un large public de découvrir le site.

    Le but est aussi de recréer l'activité économique autour de l'abbaye, avec en particulier un jardin et sa serre, des vignes replantées sur les coteaux voisins, et des ateliers dans les bâtiments rénovés.

    Sous la conduite de Guillaume Ull, les visiteurs de la journée ont pu avoir une idée du résultat visé, avec, de la part des propriétaires, une recherche précise des traces de l'aménagement d'origine. Il reste heureusement beaucoup d'éléments d'époque, qui permettront de reconstituer au mieux les différentes pièces. L'escalier menant aux étages demandant une restauration importante , seul le rez-de-chaussée est accessible aux visiteurs pour le moment. Ce niveau ressemble plus à une demeure seigneuriale qu'à une abbaye, avec les salons d'apparat et le logement du prieur. Les cellules des moines, plus austères, sont situées à l'étage.

    Preuve de l'utilisation multiple du bâtiment, des traces de l'utilisation en tant qu'hôpital par les troupes allemandes pendant la guerre sont encore visibles dans un salon.

    En fin de visite, un don au nom de l'ASPV a été remis au propriétaire, contribution à la poursuite de l’œuvre entreprise.

    L'averse passée, les visiteurs ont pu découvrir l'extérieur des bâtiments, avant de regagner Vouziers.

    Voici quelques clichés de cette visite patrimoniale.

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