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ècologie - Page 66

  • Plan de Prévention et de Gestion des Déchets des Ardennes

    Le Plan de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux (PPGDND) des Ardennes est un document de planification qui a pour vocation d’orienter et de coordonner l’ensemble des actions des pouvoirs publics et des organismes privés pour la prévention et la gestion des déchets non dangereux pour les 12 ans à venir.

    Son élaboration et son suivi sont la compétence des Conseils généraux par l’application de la loi sur les libertés et responsabilités locales de 2004. Le plan actuellement en vigueur ayant été adopté en 2001, le Département a décidé d’engager sa révision.

     Ce projet arrive aujourd’hui dans sa phase finale et conformément à l’article R541-22 du Code de l’environnement, le projet de Plan et son rapport d’évaluation environnementale font l’objet d’une enquête publique qui se déroulera du 17 novembre au 19 décembre 2014 inclus.

    Pour le Vouzinois,voici les dates où il est possible de consulter le plan et d'apporter des observations :

    Mairie de Vouziers                                             Du lundi au vendredi               

    Hôtel de Ville                                                     de 9 h à 12 h

    Place Carnot - BP20                                          et de 13h 30à 17 h30

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    VOUZIERS

    Mairie de Vouziers
    Hôtel de Ville
    Place Carnot - BP20

    08400 Vouziers

    Du lundi au vendredi :

    9h à 12h

    et de 13h30 à 17h30

    - See more at: http://www.cg08.fr/amenagement/environnement/enquete-publique-plan-dechets#sthash.OzPo9ogz.dp
    Le Plan de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux (PPGDND) des Ardennes est un document de planification ayant pour but d’orienter et de coordonner l’ensemble des actions des pouvoirs publics et des organismes privés pour la prévention et la gestion des déchets non dangereux pour les 12 ans à venir. Son élaboration et son suivi font partis des compétences du Conseil général. Le plan actuellement en vigueur ayant été adopté en 2001, le Département a décidé d’engager sa révision.  Le projet de Plan qui arrive dans sa phase finale fait actuellement l’objet d’une enquête publique qui se déroule jusqu'au 19 décembre 2014 inclus. - See more at: http://www.cg08.fr/articles/plan-de-prevention-et-de-gestion-des-dechets-non-dangereux#sthash.6M4iSCs0.dpuf
  • Alternatiba 2015, #Coup2pouce pour le lancement de la campagne !

     Le 3 décembre, pour le lancement de la campagne de communication du Tour Alternatiba 2015, les groupes Alternatiba organisent des soirées « manger sur le pouce » dans leurs territoires.

    C'est un moyen à la fois efficace et convivial de participer au coup d'envoi de la campagne de financement participatif #Coup2pouce qui va rendre possible le Tour Alternatiba, qui parcourra 5.000 kilomètres pour le climat entre Bayonne et Paris du 5 juin au 26 septembre 2015 avec un vélo 4 places.

     Symbole d'Alternatiba, ce drôle de vélo traversera 180 territoires de 6 pays Européens, pour porter encore plus fort le message d'Alternatiba : non seulement les alternatives au dérèglement climatique existent, mais en plus, elles construisent un monde meilleur !

     Ce mercredi 3 décembre 2014 a eu lieu à Charleville-Mézières, au Comptoir paysan route du Vivier Guyon une soirée « manger sur le pouce ».

    Cette réunion permet de rassembler les réseaux collectifs locaux, acteurs des alternatives, comme Eco Territoires ou l'ALE, qui accueilleront conjointement l’équipe du Tour Alternatiba et leur vélo 4 places le 30 juillet 2015et à cette occasion présenteront leur travail et propositions actives sur le terrain.

    Les Ardennes font ainsi partie des 180 sites-étape que le Tour Alternatiba va traverser en 2015.

    Ce tour a pour objectifs :

    - d’aborder la problématique du défi climatique avec pour pivot central la présentation et la mise en valeur de toutes les solutions locales déjà en marche,

    - de proposer un temps pour solidariser tous ces collectifs et la population,

    - et, d’aborder le rendez vous incontournable de 2015 qu’est la COP 21, sommet de l’ONU regroupant tous les chefs d’états mondiaux sur la question climatique, en décembre à Paris.

    Ce Tour Alternatiba nécessite logistiquement des fonds pour exister, et dès le 3 décembre débute la campagne #Coup2Pouce qui lance l’ouverture du financement participatif du tour.

    Nous vous invitons tous et toutes à donner un #Coup2Pouce au Tour Alternatiba et au climat en vous rendant sur la page internet alternatiba.eu et en soutenant ce grand événement.

     Le défi climatique est un défi à relever collectivement.

    Alternatiba 2015, nos enfants nous remercieront.

     Contact presse : Eco-territoires (Odile Bruder Tél. 06 75 50 35 56)

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  • Un an pour donner des gages

    Alors que la troisième conférence environnementale vient de s’achever, France Nature Environnement demande au gouvernement de mettre en œuvre les engagements du président de la République avant la prochaine conférence internationale relative au climat qui se déroulera à Paris en décembre 2015.


    Plus qu’un referendum, une nouvelle démocratie participative

    Benoît Hartmann, porte-parole de FNE : « le renouveau de notre démocratie ne sera pas engagé si le chef de l’Etat ne va pas au-delà du référendum local. Comme chacun le sait, le referendum se résume souvent à une simple question qui ne permet pas toujours d’objectiver les attentes de la population. De plus, l’aménagement du territoire ne saurait être dessiné à coup de referendums locaux. La France a besoin d’une vision globale permettant de préserver nos ressources tout en offrant un environnement de qualité à l’ensemble de nos concitoyens. »

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    Sivens, un indicateur pour la suite

    Pour France Nature Environnement, la suite du dossier Sivens permettra de mesurer l’engagement du gouvernement en ce qui concerne la participation du public. Alors que l’Union européenne vient de lancer une procédure contre la France et que France Nature Environnement, FNE Midi-Pyrénées et le collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet viennent de déposer une plainte contre x pour plusieurs infractions, l’issue que le gouvernement décidera de donner à ce dossier devra faire écho aux propos du président de la République.

    Les prémices d’une véritable transition énergétique

    Pour France Nature Environnement, le projet de loi relatif à la transition énergétique n’est pas assez ambitieux. Des objectifs sont affichés mais il manque les moyens pour les atteindre. En annonçant que « La France supprimera tous les crédits exports dans le soutien aux pays en développement dès lors qu’il y a utilisation du charbon » et en rappelant que les hydrocarbures étaient importés pour un montant de 65 milliards, soit le déficit de notre balance commercial, le président de la République a, semble-t-il, compris que la politique énergétique était le principal levier de la lutte contre le dérèglement climatique.

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    La conversion peu convaincante du Premier ministre

    Le discours du Premier ministre nous laisse sur notre faim. Celui qui a présenté les agriculteurs comme les véritables écologistes a tout à prouver en matière d’environnement. Si Manuel Valls a reconnu que le choix du diesel était une erreur, il n’a pas formalisé d’annonce concrète pour accélérer la mutation du parc automobile français. Pour faire écho au président de la République, le Premier ministre a déclaré que le gouvernement « était à la disposition des Régions pour avancer avec elles » en ce qui concerne l’expérimentation de l’Ecotaxe. Une annonce bien timide…

    Denez L’Hostis, président de FNE : « L’année qui nous sépare de la conférence internationale sur le climat à Paris en décembre 2015 ne sera pas de trop pour redorer le blason vert de ce gouvernement. Comme toujours, nous nous mobiliserons pour que les actes s'accordent avec les discours. »

  • Centrale nucléaire de Chooz : EDF de nouveau devant le Tribunal pour un déversement d'acide sulfurique dans l'environnement

    Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire"

    Le 2 juillet 2013, l’exploitant de la centrale de Chooz a détecté une fuite d’acide sulfurique sur le circuit de traitement antitartre à l’acide sulfurique de la tour aéroréfrigérante du réacteur n° 1.

    Une telle fuite était déjà survenue en décembre 2011. Le Réseau "Sortir du nucléaire" a déposé une citation directe à l’encontre d’EDF.

    La centrale de Chooz B

    Le site de Chooz regroupe notamment les réacteurs de la centrale nucléaire dite Chooz B implantée dans les Ardennes, à la pointe nord du département. Le site se trouve à moins de 10 km de la Belgique.

    Exploitée par EDF, cette centrale est constituée de deux réacteurs à eau sous pression d’une puissance de 1450 MW. Ces réacteurs ont été mis en service en 1996 et 1997. Les réacteurs de Chooz B font partie de la dernière génération (palier N4) de réacteurs à eau sous pression construits en France. Le réacteur n° 1 constitue l’installation nucléaire de base (INB) n° 139, et le réacteur n° 2, l’INB n° 144.

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    Une nouvelle fuite d’acide sulfurique dans la Meuse

    EDF a détecté le 2 juillet 2013, au point de rejet en Meuse des eaux pluviales collectées sur le site, un pH anormalement faible, compris entre 2,2 et 2,8, alors que les prescriptions applicables à ce rejet précisent que le pH de ces effluents doit être compris entre 6 et 9. L’exploitant a identifié l’origine de cette fuite sur le circuit de traitement antitartre à l’acide sulfurique de la tour aéroréfrigérante du réacteur n° 1.

    La fuite identifiée provient du mauvais positionnement d’un joint sur un organe de robinetterie du circuit d’injection d’acide sulfurique lors d’une intervention de maintenance au cours du dernier arrêt pour rechargement du réacteur n° 1 (février 2013). L’ASN a pu constater que les dispositions prises par l’exploitant pour surveiller cette intervention de maintenance et remettre en service l’installation étaient insuffisantes.

    La fuite a duré environ 8 heures pendant lesquelles environ 80 litres d’acide sulfurique ont été rejetés directement dans la Meuse...

    Une fuite similaire était déjà survenue en décembre 2011 sur le site de la centrale de Chooz B. Entre 250 et 600 litres d’acide sulfurique par jour avaient alors été déversés dans la Meuse, pendant 23 jours. Le Réseau "Sortir du nucléaire" a déposé une plainte à l’encontre de l’exploitant pour ces faits en août 2012 et EDF a été condamnée : http://www.sortirdunucleaire.org/ChoozB-fuite-acide.

    Face à cette nouvelle pollution de l’environnement dues à des négligences caractérisées de l’exploitant, le Réseau "Sortir du nucléaire" a porté plainte le 19 septembre 2013 (voir la plainte, en document joint). Cette plainte ayant été classée sans suite par le Parquet, nous avons fait délivrer une citation directe à EDF le 1er juillet 2014 . L’affaire sera examinée par le Tribunal de police de Charleville-Mézières le 26 novembre 2014, à 9h.

     

  • L’ALE soutient la démarche "Territoires à Energie Positive"

    Communiqué de l'Agence Locale de l'Energie et du Climat des Ardennes (ALE08)

    Remettre en lien les besoins énergétiques d’un territoire avec ses ressources, telle est l’ambition des territoires à énergie positive (TEPOS), concept lancé par le CLER (réseau pour la transition énergétique) en 2011. En septembre dernier, le ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie lançait un appel à initiatives "Territoire à Energie Positive pour la Croissance Verte" (TEPCV) pour soutenir 200 territoires ambitieux en matière d’énergie. Quatre territoires ardennais devraient présenter leur candidature.

    Un territoire à énergie positive (TEPOS) a pour objectif de produire l’énergie dont il a besoin avec les ressources renouvelables dont il dispose localement. Les secteurs concernés sont généralement l’électricité et le chauffage, parfois également les transports. Mais au-delà de l’énergie, cette démarche vise à répondre à bien d’autres enjeux de société comme la démocratie locale, l’environnement, l’aménagement des territoires et leur résilience face au changement climatique, l’économie circulaire, la précarité énergétique, la solidarité ...

     

    Quelle est l’échelle de territoire pertinente ? Pour Madeleine Charru co-présidente du CLER "le bon territoire est celui qui est capable de se mettre en route".

    images?q=tbn:ANd9GcS-bfsCmzsfU25ZX4Jn3gGDXo7KNJfdvXlAKj7HRWTswinCWp6fDgEn septembre dernier, le ministère de l’écologie a présenté son projet de loi pour la transition énergétique et la croissance verte ainsi que plusieurs appels à projet parmi lesquels l’appel à projet "Territoire à Energie Positive pour une Croissance Verte" (TEPCV). L’objectif de cet appel à projet (date limite le 1er décembre 2014) est d’engager 200 nouveaux territoires volontaires dans une démarche exemplaire pour construire le nouveau modèle énergétique et écologique français. Des moyens financiers seront attribués aux lauréats pour l’animation et l’ingénierie.

    Moins ambitieux que le concept TEPOS du CLER, l’appel à projet TEPCV du ministère souhaiteles-territoires-a-energie-positive-inventent-un-nouveau-paysage-energetique_articlelarge.png sélectionner des projets performants en termes de sobriété, d’efficacité énergétique et d’EnR mais les objectifs chiffrés font défaut.

    La communauté de communes des Crêtes Préardennaises (CCCPA) a été exemplaire en s’inscrivant de façon volontaire dans la démarche TEPOS dès 2013. C’est donc logiquement que ce territoire a répondu à l’appel à projet TEPCV. D’autres collectivités devraient poser leur candidature : l’agglomération Charleville-Sedan, la communauté de communes des Portes du Luxembourg, l’association de préfiguration du Parc Naturel Régional de l’Argonne Ardennaise.

    Plus d’infos et cahier des charges de l’appel à initiatives ici.

    (Note de l'An Vert : le parc naturel de l'Argonne, en phase de préfiguration devrait concerner 3 départements (Marne , Ardennes et Meuse) où l'on retrouve les caractéristiques de l'Argonne)

  • Nourrir les oiseaux en hiver ? Oui, mais …

    Communiqué du GORNA

    Créé en 1983, le Groupement Ornithologique du Refuge Nord Alsace est une association locale qui assure la gestion et la logistique du centre de sauvegarde de la faune sauvage.

     Est-il vraiment nécessaire de nourrir les oiseaux l’hiver ?

     Dans la nature, les animaux font partie d’un écosystème qui se doit d’avoir à lutter contre la rudesse de l’hiver. En modifiant ces cycles et cette lutte ancestrale, on provoque sans le savoir des grosbecmangeoire.jpgmodifications alimentaires, comportementales… qui, à long terme, peuvent porter préjudices à des espèces entières !
    Cependant, un petit coup de pouce de notre part peut être le bienvenu lors d’hivers particulièrement rigoureux : un bon nourrissage ne doit donc pas se substituer à la quête naturelle de nourriture mais simplement être un plus, « au cas où »…

     Les oiseaux qui ne migrent pas varient leur régime alimentaire en fonction des saisons. Ils ne vont donc pas mourir de faim si on ne les nourrit pas !! En cas de forte pénurie alimentaire, et sans véritable migration, il y des déplacements géographiques de populations d’oiseaux vers des régions plus clémentes.

     Enfin, il ne faut pas oublier que l’hiver est aussi une période très influente sur la sélection naturelle. Les lois de la nature semblent parfois cruelles mais sont très importantes pour le bon maintien de la qualité génétique des reproducteurs.

     Comment bien nourrir ?

    Cette question paraît simple mais il s’agit ici pour nous de pouvoir enfin gommer toutes les idées grande-af43c5e1fce092c3e856f414bf94560d4012bde3.jpgreçues. En effet, certains aliments sont DANGEREUX pour les oiseaux, voire TOXIQUES, alors qu’ils rentrent dans notre consommation quotidienne. N’oublions pas que les animaux n’ont pas le même régime alimentaire que nous et de ce fait, pas la même tolérance vis-à-vis de certaines catégories d’aliments.

    Une bonne alimentation est avant tout composée d’aliments naturels, que les oiseaux pourraient se procurer dans leur environnement en temps normal mais, qui, en raison de la période hivernale ou d’un mauvais temps persistant, se trouvent alors en quantité insuffisante pour pouvoir répondre à leurs besoins.

    a. Aliments à proscrire absolument :

     • du pain et des viennoiseries
    • tout aliment salé, les restes de table
    du lait
    du chocolat
    des produits déshydratés (pulpe de noix de coco sèche…)

    b. Aliments recommandés :

     • des graines : tournesols (choisissez les noires et non pas les noires et blanches destinées à l’alimentation humaine moins riches en matières grasses), millet, blé, maïs concassé (choisissez des graines de qualité, n’ayant pas subi de traitement aux pesticides)
    • Noisettes et noix concassés
    de la graisse comme le suif
    des insectes ou de la pâtée insectivore
    • des fruits (pommes, poires)
    • des coquilles d’œufs finement broyées
    de l’eau, à renouveler tout les jours

     Rien ne fournit plus facilement et plus efficacement de la nourriture que l’environnement naturel. Quand cela est possible, on peut :

     •Planter des arbustes à baies et des plantes vivaces qui fournissent de la nourriture
    •Laisser des tas de broussailles dans lesquels se cacheront des insectes, réserve bien appréciée par de nombreux animaux. Ils fournissent également un abri pour une grande diversité d’espèces.
    •Les arbres à feuilles caduques (chênes, ..) et les conifères donneront, eux aussi, de la nourriture et un abri.

      La mangeoire doit être située toujours à la même place pour que les oiseaux réduisent les dépenses énergétiques liées à la recherche de la pitance journalière.

    Quelles sont les précautions sanitaires ?

     Nettoyer et désinfecter (avec un peu de javel) la mangeoire au minimum une fois par semaine pour éviter tout risque de maladie transmissible par les fientes. De plus, ne pas donner en abondance car l’accumulation de nourriture entraine le développement de champignons et de moisissures.
    Eviter l’accumulation d’humidité au niveau de la mangeoire. L’humidité facilite le développement des moisissures et propage plus facilement les maladies.

     

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    Il convient de privilégier la qualité à la quantité !!!

     Cesser immédiatement tout nourrissage si des oiseaux malades sont observés, ainsi qu’une mortalité anormale. Dans ce cas, désinfecter les mangeoires et détruire les graines qu’elles contiennent.

     Attention : disposer de la nourriture au sol fragilise les oiseaux. En plus du risque de maladies (via l’urine des rongeurs attirés par les graines), ceci les expose à la prédation. Un chat ou un oiseau ornithophage aura plus de facilité pour les attaquer si les oiseaux sont au sol !

      Quand les nourrir ?

    Le nourrissage ne doit être qu’un coup de pouce. Il est donc important de ne nourrir que lorsque les conditions climatiques sont rudes et empêchent les animaux de pouvoir s’alimenter correctement. Où si le mauvais temps persiste pendant plusieurs jours. Une fois la distribution commencée, il est important de ne pas l’interrompre jusqu’à la fin de la période difficile.

     Afin de les aider à surmonter la rigueur des nuits froides, un nourrissage matinal est le bienvenu. Rien ne sert de remplir les mangeoires le soir, ce qui d’ailleurs fait geler les graines par grand froid. Dénaturées, elles sont alors moins riches et l’apport énergétique qu’elles devaient fournir aux oiseaux s’en retrouve très faible.

     La période préconisé est de la mi-novembre à la mi-février. Toutefois elle peut être prolongée en cas d’abondantes pluies ou des chutes brutales de température pendant plusieurs jours d’affilés.
    Supprimez progressivement ce ravitaillement à l’approche du printemps, ce qui coïncide avec le début de la saison de reproduction (d’avril à septembre). La nourriture que les parents trouvent eux-mêmes dans la nature est redevenue abondante et bien meilleure pour les oisillons.

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  • Inde : Dow Chemical grand absent de l'audience sur la catastrophe de Bhopal

    Communiqué d'Amnesty International le 13/11/2014

    Malgré la mobilisation d’Amnesty International et les 8 340 signatures collectées en France, La société Dow, géant américain de l'industrie chimique, s'est de nouveau dérobée à la justice en ne répondant pas à une convocation d'un tribunal indien le 12 novembre 2014.

     

    DOW CHEMICAL SE DÉFAUSSE

    Cette convocation s’inscrit dans le suivi des conséquences de la terrible fuite de gaz survenue en 1984 à Bhopal. Cette catastrophe a fait des milliers de morts et causé chez un très grand nombre de personnes des maladies chroniques et invalidantes. 
     
    "La société Dow Chemical fait un nouveau pied de nez aux dizaines de milliers de personnes atteintes par la pire catastrophe industrielle de l'histoire de l'Inde. Malheureusement, cette absence de sens des responsabilités n'a rien de surprenant, quand on a l'expérience de longues années de dénégations de la part de Dow.Les autorités de l'Inde et des États-Unis doivent déployer davantage d'efforts pour que Dow se conforme aux demandes des juridictions indiennes. »

    Shailesh Rai,
    Directeur des programmes pour Amnesty International Inde.

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    DÉNI DE RESPONSABILITÉ

    Depuis 13 ans, Dow rejette toute forme de responsabilité vis-à-vis des victimes et des rescapés de Bhopal. Dans un courrier envoyé à Amnesty International plus tôt dans l'année, un membre de la direction de Dow a affirmé que les tentatives d'impliquer directement cette société dans des poursuites judiciaires en Inde étaient « dénuées de fondement » et s'est efforcé de dissocier la société Dow de sa filiale Union Carbide Corporation (UCC), dont elle est propriétaire à part entière.
     
    En 2001, Dow a racheté UCC, une multinationale américaine propriétaire majoritaire de l'entreprise qui exploitait l'usine de Bhopal à l'époque de la fuite. UCC ne s'est pas non plus rendue à plusieurs convocations devant des juridictions indiennes pour répondre d'infractions qui lui sont imputées en rapport avec la catastrophe.
     
    La présente assignation - la troisième signifiée à Dow, le 4 août 2014 - indiquait sans ambiguïté qu'il revenait à Dow, propriétaire d'UCC à part entière, d'amener cette entreprise à répondre des faits qui lui sont reprochés. Le tribunal a décidé qu'une nouvelle assignation serait émise le 22 novembre, l'audience étant programmée au 14 mars 2015.