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ècologie - Page 53

  • Boues rouges : pollution mode d’emploi

    Depuis plus d'un siècle, les boues rouges, déchets d’exploitation rejetés au large de Gardanne par l'usine Alteo, près de Marseille, polluent massivement les Calanques. Un scandale que dénonce France Nature Environnement depuis de nombreuses années.

    Aux origines 

    En 1893, un Autrichien, Bayer, crée la première usine d’alumine à Gardanne. Elle y est toujours installée et appartient au groupe Altéo. A l’époque, la bauxite et le charbon, ingrédients nécessaires à l’extraction de l’alumine, abondent dans les sous-sols provençaux, et la soude, utile à la fabrication des fameux savons, est produite à Marseille.

    Aujourd’hui la bauxite est importée de Guinée et Altéo est le leader mondial avec une production annuelle de 600 000 tonnes d’alumine. On utilise celle-ci dans l’industrie, pour le papier de verre, le carrelage, les écrans de téléphones portables, etc. Cette production couvre 90 % du marché français. Tout irait donc très bien si la production d’alumine ne s’accompagnait d’une quantité équivalente de déchets d’exploitation : les boues rouges. Ces dernières polluent les fonds marins depuis 50 ans.

    Adieu corail rouge, gorgone jaune, corail blanc…

    La Méditerranée, mer fermée, est soumise à des pollutions diverses alors qu’elle recèle un patrimoine unique. Afin de protéger les écosystèmes de la pollution, ainsi que la biodiversité (qu’elle soit commune ou exceptionnelle), le Parc National des Calanques a été créé en 2012. « Contenir la pollution des sols des anciens sites industriels de Marseille » est l’un de ses objectifs.

    Cependant il a bien été spécifié dans son décret de création que les rejets de boue rouge étaient admis jusqu’au 31 décembre 2015. En précisant « boues rouges », le rédacteur a anticipé : Altéo ne rejette plus de boues rouges (seulement leur fraction liquide), elle pollue encore, mais ce n’est pas contraire aux objectifs du Parc National. Or, les fosses sous-marines, dont la fosse de Cassidaigne, constituent un écosystème particulier reconnu.

    Pour l’Agence des aires marines, ce sont « des zones très riches avec des remontées d’eau très chargées en nutriments qui favorisent notamment la concentration de mammifères et d’oiseaux. Ils forment des habitats remarquables, notamment par la présence de coraux profonds d’eau froide et d’espèces biologiques particulières (poissons, crustacés, cnidaires) » comme le corail rouge et le gorgone jaune. Ou encore le corail blanc. Cette espèce endémique méditerranéenne a besoin de conditions stables pour vivre : un substrat rocheux, une température de 13° C, une obscurité totale et un flux continu de particules pour s’alimenter. Lors de sa campagne de 2015 L’Ifremer observe que les coraux blancs de la fosse de Cassidaigne sont affectés par les boues rouges.

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  • La future Politique Agricole Commune (PAC) sera verte ou ne sera pas

    Communiqué de FNE

    Les ministres européens de l’agriculture se réunissent en France ce vendredi 2 septembre autour de Stéphane Le Foll pour discuter de la Politique Agricole Commune. La PAC est l’une des plus anciennes politiques européennes et ses réformes successives ont connu de nombreux déboires. Suite à sa lettre ouverte du 31 août, cosignée avec le Bureau européen de l’environnement (BEE),FNE rappelle au ministre la nécessité d’un véritable tournant environnemental de la PAC.

    Une politique agricole discutable et discutée

    Il ne faut pas se voiler la face.La PAC est une politique de soutien à la production agricole même si l’Europe s’en défend. Dans les règles du commerce international, ce type de soutien est de plus en plus mis en péril. C’est au sein de l’OMC que la PAC est particulièrement pointée du doigt, des pays tiers la désignant comme des aides à l’exportation. Pour sauver la PAC, l’Europe a mis en place des contraintes environnementales pour justifier les aides à la production agricole aux yeux de l’OMC. Ces règles environnementales sont loin d’être suffisantes.

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  • Trions mieux, recyclons plus, achetons Triman !

    principal-15221.jpgComment savoir si un produit acheté se recycle et doit être trié ou pas ? Aujourd’hui, des filières de recyclage et de collecte sélective existent pour des milliers de produits en France (emballages, papiers, journaux et magazines, vêtements, appareils électroniques,  meubles, piles…).* Mais ces produits ne sont pas toujours facilement identifiables en raison d’une multitude de logos souvent incompréhensibles. Le logo officiel « Triman » permet de résoudre ce problème en distinguant les produits qui bénéficient d’une filière de recyclage et doivent être triés. Pour la rentrée, AMORCE, UFC-Que Choisir et France Nature Environnement (FNE) invitent les consommateurs à privilégier les produits qui auront à terme une deuxième vie, identifiés par le logo Triman. Achetons Triman… le super héros de la rentrée !

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  • Il n'est jamais trop tard pour s'engager !

    ENVIRONNEMENT-181.jpg

    Dessin de Schvartz(France)pour Cartooning for peace

  • L’ordonnance qui confirme la déchéance de la trame verte et bleue !

    Communiqué de FNE

    L’ordonnance du 27 juillet 2016 vient confirmer l’absorption du schéma régional de cohérence écologique (SRCE) par le schéma régional d'aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET) institué par la loi n°2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (loi NOTRe).

    La loi NOTRe a prévu qu’un certain nombre de schémas régionaux dont le SRCE, traduction régionale de la trame verte et bleue (TVB), soient absorbés par le SRADDET au motif de simplification.

    L’ordonnance qui vient d’être publiée apporte des précisions sur les modalités d’absorption. Elle sera complétée par un décret qui, selon les dispositions qu’il contiendra, limitera ou pas les régressions du droit de l’environnement.

    FNE a dénoncé à plusieurs reprises (25/06/16, 02/07/15, plusieurs courriers communs avec d’autres structures au président de la République, au Premier Ministre et à différents Ministres) une réforme qui n’a pas fait l’objet de concertation et des modalités de substitution de SRCE par le SRADDET qui conduisent à des régressions du droit de l’environnement et à noyer la politique de la trame verte et bleue dans un schéma nébuleux !

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  • Inde : le coût humain des mines de charbon

    Communiqué d'Amnesty International le 13/07/2016

    Alors que le gouvernement indien fait tout pour augmenter sa production de charbon, des communautés en souffrent : les Adivasi. Présents dans plusieurs Etats indiens, ils sont rarement consultés avant l’implantation des projets miniers. Ces communautés paient le prix lourd du développement de l’Inde.

    Deux tiers de l’électricité indienne provient du charbon. Le gouvernement prévoit même de doubler sa production de charbon d’ici à 2020 pour satisfaire les besoins énergétiques croissants du pays.

    70% de ce charbon indien est situé les Etats forestiers du Chhattisgarh, du Jharkhand et dans l’Odisha. 26 millions de personnes y vivent. Majoritairement ce sont des Adivasi, un peuple autochtone indien qui entretient des liens très forts avec la forêt et leurs terres.

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  • Très forte mobilisation pour le 16ème rassemblement estival à Notre Dame des Landes

    Communiqué de presse - Notre-Dame-des-Landes, le 10 juillet 2016

    On ne pouvait espérer meilleure réponse à la consultation que cette mobilisation exceptionnelle et déterminée, avec la présence sur les 2 jours de plus de 25 000 personnes dont certaines venant à Notre-Dame-des-Landes pour la première fois.

    Ce rassemblement a été marqué par la sérénité et la cohésion dans la lutte.

    Le thème proposé des "Semailles de Démocratie" a été porteur. Chacun a enrichi la réflexion collective. Entre critique de la situation actuelle et recherche d'alternatives, émerge l'espoir qu'une autre façon de faire vivre la démocratie est possible.

    Bravo à tous, participants, musiciens, bénévoles venus parfois de loin avec leurs comités de soutien prêter main forte pendant près d'une semaine.

    Bravo et solidarité avec les invités d'honneur de cette édition 2016 : les militants de Bure, en lutte contre le projet de poubelle nucléaire souterraine dans la Meuse.

    La visite de soutien d'Hugues Aufray créa une heureuse surprise.

    Parmi nos prochaines d'actions, rendez-vous est déjà pris le week-end du 8-9 octobre pour une journée de mobilisation sur la ZAD.

    Car, nous le répétons, il n'y aura pas d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes !


    Les coordinateurs du rassemblement Notre-Dame-des-Landes 2016

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