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société - Page 355

  • Le printemps revient, les expulsions aussi

    L'arrivée du printemps signe également le retour des expulsions pour les locataires menacés. La trève hivernale est terminée, et la crise annonce de nombreuses expulsions pour 2009 : non seulement de nombreux foyers ne vont pas pouvoir payer leur loyer, mais en plus la construction de logements (sociaux ou pas) est en baisse . Si l'offre continue à être insuffisante, on peut être certain  que les mal logés seront article_photo_1230569624049-2-0.jpgencore nombreux dans les années qui viennent .

    Chistine Boutin, qui ne craint pas les effets d'annonce, déclare que les expulsés seront tous relogés . La Ligue des Droits de l'Homme dénonce ces propos démagogiques:

     

    En cette classique fin de trêve hivernale du 15 mars, la ministre du Logement, Christine Boutin, vient d’annoncer qu’il n’y aura « plus d’expulsions sans solution de remplacement ».

    Selon elle, c’est grâce à sa nouvelle loi qui prévoit l’obligation de la création dans chaque département d’une « commission de prévention des expulsions ». Pour la LDH, il s’agit au mieux d’une bien générale déclaration d’intention, mais plus vraisemblablement d’un faux semblant. En effet, ces commissions étaient déjà prévues dans la loi contre l’exclusion de 1998. Leur création facultative à l’époque n’a pas empêché en 2008 l’exécution à force ouverte de 10 000 expulsions ! Qu’en sera-t-il p61-1_expulsions1.jpgen 2009 avec les effets de la crise qui conduisent de plus en plus de familles à ne plus pouvoir faire face à leurs dépenses locatives ? La déclaration ministérielle (qui reprend celle de F. Fillon en septembre 2008 aux associations d’aide aux personnes les plus démunies), n’a donc guère de crédibilité.

    On n’a jamais vu une commission réaliser ce qu’une nouvelle loi ne prévoit pas. L’obligation de proposer un hébergement ou un relogement à toute personne de bonne foi victime d’une décision d’expulsion n’est donc qu’un leurre. C’est pourquoi la Ligue des droits de l’Homme, s’appuyant sur les dispositions de la loi « Droit au logement opposable » qui fait obligation à l’Etat de reloger prioritairement les personnes menacées d’expulsion, demande qu’un moratoire des expulsions soit institué en 2009 comme le préconise le collectif des associations unies pour une nouvelle politique publique du logement des personnes sans abri et mal logées dont elle fait partie.

    Ce moratoire doit être maintenu jusqu’à ce que l’Etat, par une politique de logement massivement orientée vers la demande sociale, soit en mesure de faire face à ses obligations.

  • L'archevêque de Recife soutenu

    On aurait pu croire que l'archevêque de Recife avait pris une position qui n'engageait que lui, en condamnant l'avortement d'une fillette de 9 ans violée par son beau-père. Dans ce cas précis, la grossesse(des jumeaux) mettait gravement en péril la vie de la petite fille (35 Kg ), et au-delà de considérations théologiques sur le début de la vie, la protection de son existence est une évidence . Pas pour l'archevêque de Recife, qui l'excommunie, avec sa mère et l'équipe médicale qui les a pris en charge .

    Dans le très catholique Brésil, l'avortement est légal quand il y a eu viol, ou que la vie de la mère est en danger : les deux circonstances étaient réunies. Mais pour l'archevêque, "les lois divines sont au-dessus des lois humaines". Quelle belle négation de la démocratie, et une porte ouverte à tous les intégrismes .

    Au Vatican, la hiérarchie approuve la position de l'archevêque.Voici rapportée par "Libération" les déclarations du préfet de la congrégation des évêques :

    «C’est un triste cas, mais le vrai problème est que les jumeaux conçus étaient deux personnes innocentes, qui avaient le droit de vivre et qui ne 2911.jpgpouvaient pas être supprimées», a déclaré Mgr Re(photo ci-contre), qui est également président de la Commission pontificale pour l’Amérique latine. «Il faut toujours protéger la vie, l’attaque contre l’Eglise brésilienne est injustifiée.»

    «L’excommunication pour ceux qui ont provoqué l’avortement est juste», car cette opération constitue «toujours la suppression d’une vie innocente», a commenté le préfet de la congrégation pour les évêques, notamment compétent pour élire des évêques.

     

    Voilà un homme qui sait reconnaître les vrais problèmes . On comprend qu'à l'inverse, le viol de la fillette et le risque pour sa vie n'étaient que des faux problèmes .

  • 19 mars : un car pour Charleville

    Après la mobilisation très importante du 29 janvier, la journée du 19 mars s'annonce également comme un temps fort . Les organisations syndicales ont réussi à préserver leur unité : toutes ont jugé largement insuffisantes les réponses de Sarkozy à l'urgence sociale. Les P1030403_72.jpgmouvements exceptionnels outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion) montrent qu'une convergence  peut s'opérer sur des revendications concrètes . En Guadeloupe, ce sont des dizaines de syndicats, associations et groupements qui composent le LKP. Celui-ci a fini par obtenir les 200 euros demandés pour les plus bas salaires, mais la mobilisation ne se relâche pas pour que l'accord s'applique réellement .

    La situation dans le monde et en France ne s'est pas arrangée depuis janvier, avec les annonces de licenciements, de chômage partiel, de faillites d'entreprises. Il y a fort à parier que la journée du 19 mars sera une réussite, et que sans réponse adaptée du gouvernement, la protestation pourrait prendre un autre visage, encore plus énergique .

     

    Dans les Ardennes, une manifestations est organisée Place Ducale à 10 heures. Pour y participer, un car partira de Vouziers, à 8 heures 45, derrière la Mairie . Ce car est affrété par la section locale du PS, mais il possible à chacun de l'utiliser pour se rendre à la manifestation . Une participation financière, dont le montant est libre sera demandée à ceux qui l'emprunteront .

    Le retour est prévu après la manifestation, pour être à Vouziers en tout début d'après-midi.

  • Stop à la traite des êtres humains



    La traite des êtres humains est une violation des droits humains : un communiqué de Amnesty International



    Dans toute l'Europe, des femmes, des hommes, des enfants sont victimes de la traite des êtres humains à des fins d'exploitation dans divers secteurs, notamment les travaux domestiques, l'agriculture, la production, la construction et l'hôtellerie, ou à des fins d'exploitation sexuelle.

    stop_traite_200_145.gifCes personnes sont soumises à un ensemble de violations de leurs droits fondamentaux, notamment :

    - le droit à l'intégrité physique et mentale
    - le droit à la liberté et à la sécurité de la personne
    - le droit de ne pas être réduit en esclavage, de ne pas être soumis à des pratiques s'apparentant à de l'esclavage
    - le droit de ne pas être soumis à des actes de torture ou autres traitements cruels, inhumains ou dégradants
    - le droit d'avoir une vie de famille
    - le droit de circuler librement
    - le droit à la vie privée, aux meilleurs soins de santé possibles et à un logement présentant toutes garanties de sûreté et de sécurité.

    C’est leur dignité même qui est violée.
    Certaines ne survivent pas à cette accumulation de violations des droits humains.

    Quant aux autres, il arrive que leur sort soit signalé aux autorités. Mais loin d'être considérées comme des victimes d'un crime odieux, comme des personnes dont les droits ont été violés, elles sont traitées comme des criminels ou des migrants en situation irrégulière qu’il faut expulser le plus rapidement possible.

    Lorsque les autorités engagent des poursuites contre les trafiquants, les victimes de la traite sont instrumentalisées par l’appareil judiciaire. valise_traite_400_283.gifLes répercussions psychologiques, médicales et sociales des épreuves subies par ces personnes, ainsi que les causes sous-jacentes (y compris les facteurs qui les incitent à quitter leur pays et les attirent au lieu de destination), sont rarement prises en compte.
    L’aide qui est parfois offerte aux victimes de la traite est le plus souvent tributaire de leur coopération aux poursuites engagées contre les trafiquants. Une telle coopération les place souvent, elles et les membres de leur famille, à la merci de représailles.
    Il est très rare que les victimes de la traite obtiennent justice, sous forme de réparation, d’indemnisation, de restitution et de réadaptation, pour les atteintes aux droits fondamentaux dont elles ont fait l’objet.
    Les personnes étrangères n'ayant pas obtenu un permis de séjour dans le pays où elles se trouvent sont le plus souvent renvoyées dans leur pays sans aucune considération des menaces qui pèsent sur elles. À leur retour, elles risquent d’être de nouveau soumises à la traite ou victimes de violences de la part des trafiquants ou d’autres personnes.

    La Convention du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains en 2008 est une avancée.
    Cette Convention est entrée en vigueur en février 2008. Il faut maintenant qu’elle soit mise en œuvre.

  • 8 mars: quelques chiffres

    En complément de la note précédente, quelques chiffres tirés du"Monde" :


    • 13702.jpg40 milliards d'heures : c'est le temps passé au cours d'une année par les femmes d'Afrique subsaharienne pour chercher de l'eau : l'équivalent d'une année entière de travail de la population active française. (Fonds de développement des Nations unies pour la femme, Unifem)
    • Les femmes assurent les 2/3 des heures de travail dans le monde et ne perçoivent qu'un dixième des revenus. (ONU)
    • 70 % des 130 millions d'enfants non scolarisés dans le monde sont des filles. Il n'est donc guère étonnant que 64 % des 867 millions d'adultes qui ne savent pas lire aujourd'hui soient des femmes. (Banque mondiale, Programme des Nations unies pour le développement)
    • 58,5 % des bacheliers français étaient des filles en 2007. Elles ne représentent plus que 42 % des élèves dans les classes préparatoires aux grandes écoles, toutes disciplines confondues. (Education nationale)
    • 26 % des élèves en écoles d'ingénieurs en France sont des filles. Leur salaire d'embauche, à la sortie de l'école, est inférieur de 7,5 % à celui des hommes. (Insee, CNISF)
    • 15 % des directeurs de recherche dans l'Union européenne, toutes disciplines confondues, sont des femmes . Ce taux n'est plus que de 9 % dans les disciplines scientifiques et techniques. (Commission européenne)
    • 21 % : C'est l'écart de salaire moyen entre hommes et femmes dans le monde . Cet écart est de 17,4 % dans l'Union européenne, de 27 % en France . Il est de 15 % pour les PDG américains, à secteur et taille de firmes comparables en 2008. (Commission européenne, Observatoire des inégalités, Corporate Library)
    • Les femmes représentent 8,8 % des membres des conseils d'administration dans les entreprises du CAC 40. (Capitalcom)
    • 60 % de femmes dans le gouvernement finlandais. La Finlande est le seul pays de l'Union européenne qui compte plus de femmes que d'hommes au gouvernement. Le pays européen qui compte le moins de femmes ministres est la Hongrie (6,25 %). La QO-29-01-08-JM-2.JPGFrance arrive en cinquième position (41,18 %). Le taux moyen, pour les 27 pays de l'Union s'établit à 25,5 %. (Fondation Robert-Schuman)
    • 18,4 % de femmes parlementaires dans le monde. En Union européenne, le taux moyen est de 24 % dans les 27 Parlements nationaux. La Suède est au premier rang (46,70 %), Malte au dernier (8,7 %). La France se classe 24e , (18,54 %). (Unifem, Fondation Robert-Schuman)

     

  • féminisme et Sainte Vierge

    Il y a un média que l'on ne cite peut-être pas assez souvent, il s'agit du site nationspresse.info. Nous avons remarqué un de leur article sur le féminisme, et en cette veille de 8 mars, nous vous le faisons découvrir : c'est le vrai texte, en intégralité et sans avoir rien rajouté . Est-il utile de vous préciser que ce site se définit comme proche du F.N.

    Rappelons les propos de Monseigneur Vingt-Trois qui lui ont valu d'être reconnu comme "macho de l'année" : Interrogé le 6 novembre à Radio Notre-Dame sur le rôle des femmes dans la célébration des offices, le cardinal-archevêque avait répondu :

    «Le plus difficile, c'est d'avoir des femmes qui soient formées. Le tout n'est pas d'avoir une jupe, c'est d'avoir quelque chose dans la tête».

    Voici donc le texte de nationspresse qui répond à la remise du prix:


     

    cardinal23-219x300.jpgLe groupuscule féministe « Les chiennes de garde » vient de décerner le premier prix du « macho de l’année » à Monseigneur André VINGT-TROIS, l’Archevêque de Paris. Au cours d’une manifestation, bien médiatisée bien sûr, ils ont affiché la photo du prélat en la huant !

    Ces attaques contre l’Eglise sont inadmissibles et insupportables !

    L’Eglise n’a aucune leçon à recevoir de ce genre de groupuscules.

    L’Eglise respecte toutes les femmes comme tous les hommes. Elle les déclare non égaux mais complémentaires dans la Création et la procréation qui est leur vocation commune. Il n’y a qu’à voir le culte que voue l’Eglise envers de très nombreuses Saintes et en particulier envers la Très Sainte Vierge Marie qu’elle proclame l’Immaculée Conception pour faire taire ces accusation débiles et mensongères de machisme et sexisme !

    L’Eglise protège la femme alors que ces groupuscules font d’elle une esclave des temps modernes au service des phantasmes de tous les détraqués sexuels.

    « Les chiennes de garde » feraient mieux de cesser d’aboyer et devraient décerner leurs prix de machisme à ceux qui ont libéralisé le divorce, la pornographie et qui ont légalisé le crime abominable de l’avortement !

    A l’heure où nos gouvernants veulent donner toujours plus de droits aux familles contre-nature, seule l’Eglise assure à la femme comme à l’homme sa dignité et son honneur.

    Alexandre SIMONNOT

  • Yoz à Vouziers

    Depuis plusieurs mois le Carrud mène à Vouziers une action de prévention en direction des usagers de la drogue . Le Carrud, c'est le centre d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques des usagers de drogues . Il est financé par la caisse d'assurance maladie et ses missions principales sont :

    • l’accueil collectif et individuel, l’information et le conseil personnalisé pour usagers de drogues401894-0003.jpg?t=5740
    • le soutien aux usagers dans l’accès aux soins
    • le soutien aux usagers dans l’accès aux droits, l’accès au logement et à l’insertion ou la réinsertion professionnelle
    • la mise à disposition de matériel de prévention des infections
    • l'intervention de proximité à l’extérieur du centre, en vue d’établir un contact avec les usagers
    • le développement d’actions de médiation sociale

     

    Le nom de Yoz a une histoire : C’était le nom d’un bénévole Belge intervenant en milieu festif et très apprècié, ancien usager de drogue, qui est décédé le jour où il passait son diplôme d’assistant social.

     

     

    Le centre a donc pour mission de s'ouvrir à l'extérieur de structures, et c'est pourquoi une permanence se tient tous le mardis de 14 à 16 h, près de l'hôpital .

    Depuis qu'il intervient à Vouziers, le centre a rencontré un public réceptif aux messages de prévention . La montée de la fréquentation a été assez rapide, le bouche à oreille fonctionnant dans le milieu des consommateurs .

    On constate donc que malheureusement la consommation de drogues est loin d'être rare à Vouziers et dans les environs .

    Si le but premier du Carrud est d'éviter les risques liés à la consommation (overdose, sida, hépatites, ...), ses membres orientent également les usagers vers des structures qui peuvent les aider à arrêter leur consommation .

     

    actus_infoyoz.jpg

    La situation sociale des interessés et le manque de moyens de transport rendent souvent difficile l'accès à des structures basées à Charleville ou à Reims .

    Cette structure a un rôle important à jouer à Vouziers, où nous l'avons dit les consommateurs de drogues sont nombreux : tous ne sont pas prêts à fréquenter des structures existantes qui pourraient les aider à arrêter . Ce type de contact direct dans la rue permet de toucher un maximum de personnes concernées, de les écouter et de les aider, et de leur permettre parfois un premier pas vers une démarche de soin .


    Un lien vers le site de Yoz