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société - Page 357

  • les Ardennes sont malades

     

    Les Ardennes sont malades, le gouvernement a fait le diagnostic, mais il n'a pas encore trouvé de traitement efficace.

     

     

    Voici un article des"Echos" sur la situation du département. Ce journal économique cite Boris Ravignon comme source principale d'informations, faisant preuve par là d'une objectivité très relative. Il est vrai que le monde des affaires (Les Echos) et les politiques de droite sont en cousinage très rapproché.

     

    Pour avoir une idée de l'évolution de la situation locale par rapport à la région ou à l'ensemble du pays, voici un petit tableau de l'INSEE  (évolution sur 5 trimestres,  du 2ème au 4ème pour 2008, deux premiers trimestres 2009):

     

     

    Taux de chômage au sens du BIT

     


    France métropolitaine        7,3        7,4       7,8      8,5          9,1


    Taux de chômage localisé
    Champagne-Ardenne        7,8        8,0        8,6      9,4        10,0


    Ardennes                           10,1     10,3      11,3     12,5       13,2
    Aube                                   8,1        8,2        8,5       9,1         9,6    
    Marne                                 6,8       7,0         7,5       8,2         8,7    
    Haute-Marne                      7,3        7,6        8,3       9,4        10,2

     

     

     

     

    L'Etat au chevet des Ardennes


    Ce département est une sorte de laboratoire de ce que les territoires peuvent attendre de l'Etat. Tout a été essayé. Les nombreuses dispositions prises semblent avoir enrayé la dégradation. Mais sans doute manque-t-il encore une action plus offensive pour trouver des relais de croissance.

    DOMINIQUE CHARTON, Les Echos
    DE NOTRE CORRESPONDANT À REIMS.

    Le département des Ardennes a bénéficié de toute la panoplie des dispositifs nationaux d'aide à la revitalisation des territoires : zone franche dans le nord du département, contrat de développement économique, enveloppe du fonds de revitalisation des territoires et même un contrat de redynamisation de site militaire pour Givet. Rien n'y fait pourtant. De récentes restructurations ont à nouveau fragilisé le tissu industriel du département. Et l'Insee Champagne-Ardenne y observe une nouvelle poussée du chômage à 13,2 %, plus importante que dans les trois autres départements de la région.

    Boris Ravignon, élu UMP du conseil général , dont il préside la commission économique, assure que « la dégradation a été un peu enrayée ». Le conseiller spécial pour les énergies renouvelables à l'Elysée y voit la patte du président de la République.

    Pour lui, sans cette attention particulière, il ne fait par exemple aucun doute que le 3e régiment de génie de Charleville-Mézières et son millier d'hommes serait passé à la trappe de la réforme des armées.« Ce régiment va même être renforcé. Il y aura en définitive plus de militaires dans les Ardennes après qu'avant la réforme »,souligne-t-il.

    De même l'installation de l'ANTS (Agence nationale des titres sécurisés) à Charleville-Mézières constitue un« geste symbolique » pour ancrer les Ardennes dans une logique de laboratoire territorial. De la même manière, la branche ouest de l'A34 entre Charleville-Mézières et la frontière belge est le seul équipement autoroutier à être passé entre les mailles du filet du Grenelle de l'environnement. Prévu pour commencer début 2010, ce chantier de 330 millions d'euros, dont 165 à la charge de l'Etat et le solde à celle des collectivités locales et de l'Europe, doit ouvrir dès 2014 le département aux grandes zones portuaires de Belgique et des Pays-Bas.« Les Ardennes seront replacées sur une zone de passage », commente l'élu ardennais, qui mentionne aussi« les opérations de rénovation de l'habitat, 300 millions d'euros, dont 200 millions sur Charleville-Mézières. On va embaucher dans le secteur »,assure-t-il.

    In fine, Boris Ravignon conçoit qu'il faut être désormais« plus offensif »et trouver de nouveaux relais de croissance.« Il faut être réaliste. Il est trop tôt pour dire que les Ardennes sont en voie de guérison. »

     

  • Vaccination à Vouziers : c'est pas la foule

    La salle Bellevue recevait ce jour les premiers candidats à la vaccination grippale.

     

    477943-0081.jpg?t=5364Les premiers bons qui servent de convocation sont arrivés dans les boites à lettre. Les équipes administratives et médicales ont été mises en place, et tiennent une permanence entre 16h et 20 h. ( ce sera les lundis, mercredis et vendredis)

    Tout est prêt, mais pour le moment on ne ressent pas une forte motivation. Pour la séance de ce vendredi, une dizaine de personnes ont fait le déplacement.

    Aucun incident à signaler lors des injections, le matériel de réanimation prévu a peu de chance d'être utilisé d'ici la fin de la campagne de vaccination.

    Pour ceux qui souhaitent se faire vacciner, une séance aura lieu demain samedi après-midi (entre 14 et 18 h) , en principe réservée à ceux qui ont reçu un bon, adressé par la caisse d'assurance maladie. Le samedi après-midi sera donc le quatrième créneau proposé aux Vouzinois jusqu'à la fin de cette campagne.

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    L'accueil salle Bellevue

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    Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait bonne presse.

  • Marie Ndiaye, « mauvaise Française » ?

    Communiqué LDH
    Selon le député Eric Raoult, le ministre de la Culture devrait rappeler la romancière Marie Ndiaye à son « devoir de réserve » parce qu’elle aurait tenu des propos « peu respectueux […] à l’égard du chef de l’Etat », alors qu’ayant reçu le prix Goncourt elle « défend les couleurs littéraires de la France ».


    NDIAYE_Marie_photo_C_He_lie_Gallimard_156.jpgSi la Ligue des droits de l’Homme vient de lancer une campagne intitulée « Urgence pour les libertés, urgence pour les droits », c’est qu’elle se rappelle le temps où les amis de monsieur Raoult qualifiaient l’ORTF de « voix de la France » pour soumettre à la censure du ministre de l’Information les journalistes qui y travaillaient. Il fait encore mieux aujourd’hui : ce sont maintenant les écrivains qui doivent marcher au pas et témoigner leur « respect » au « chef de l’Etat ».

    Avant que le New York Times ne soit tenté par un nouveau parallèle entre la France et le Gabon, rappelons à ce député amateur de marche au pas la réaction du général De Gaulle aux démangeaisons répressives d’un ministre de l’Intérieur : « On ne poursuit pas Jean-Paul Sartre ». C’était l’époque, il est vrai, où les poursuites pour « outrage au président de la République » étaient bien moins nombreuses qu’aujourd’hui : en République, le respect ne se commande pas, il se mérite.

    Si Marie Ndiaye doit demander au ministre de la Culture ce qu’elle peut dire sans manquer de respect à Nicolas Sarkozy, quelle sera la prochaine provocation destinée à réveiller le ralliement de l’extrême droite à la majorité présidentielle ? Qu’un député prenne une romancière pour un fonctionnaire, est-ce une énormité qui n’engage que son auteur ou bien le énième message d’une campagne orchestrée depuis des semaines, de dérapage sur les « Auvergnats » en appel à la délation, « devoir républicain » [sic] ? Décidément, la quête d’« identité nationale » officielle est sans limites.

    Paris, le 12 novembre 2009

  • Un référendum pour la poste

    Après le succès de la "votation populaire", exigeons la tenue d'un référendum pour la poste.

    Les opposants à la votation pour la poste donnaient comme argument que le vote n'était pas démocratique, car il n'était pas pratiqué dans les règles de la République. Quand des millions de personnes ont voté, le résultat est cependant significatif : les Françàis ne veulent pas que la Poste soit privatisée.
    Pour rendre ce choix plus clair, il faut que le président organise un référendum en bonne et due forme.
    C'est ce que demande le comité national, et vous pouvez signer la demande en ligne par ce lien :




    carte-postale-1.bmp



     

  • Le doux pays de l'enfance

    L'enfance, c'est parfois très loin d'être une période privilégiée, où l'on est protégé et où on a le droit à l'éducation.

     

    Le "Monde diplomatique" consacre un article documenté à la géographie de l'enfance.

    A lire et à méditer.(cliquer ici)

  • Condamné et fier de l'être

    Notre ( très justicier) confrère "L'Union" vient d'être condamné par le tribunal de Reims.


    Le 19 octobre, l'Union a été condamné pour diffamation envers Ali Aissaoui, ancien adjoint au maire de la ville de Reims.

    L'affaire remonte au début d'année, et à une manifestation contre l'intervention israélienne à Gaza. Le journal local a mené une campagne de presse contre Ali Aissaoui, accusé de soutenir des actes et des propos antisémites.

    Voici un extrait de ce qu'écrivait "L'Union", repris par le site Bellaciao.

    "Que n’a-t-elle interdit, le samedi 10 janvier dernier, la manifestation organisée par plusieurs associations dont la Ligue des Droits de l’Homme, 12-Ali_Aissaoui.jpgpour apporter un soutien aux victimes des bombardements de Gaza, place d’Erlon. Car en fait de soutien aux victimes palestiniennes, il s’agissait surtout de procéder au lynchage symbolique des Israëliens.
    On a pendu une effigie en chiffon, des enfants - que faisaient-ils donc là ? - ont distribué des tracts appelant au boycott des entreprises sionistes, des commerces « juifs »… Tout ça avec la complicité du très engagé Ali Aissaoui, adjoint au maire de Reims, chargé de la démocratie locale…"
    Philippe Le Claire journaliste l’Union"

     

    La justice donne donc tord à "L'Union", ce qui ne fait pas plaisir à la rédaction du quotidien.

    Le même journaliste écrit le 28 octobre :

    Or, parmi « tous ces concitoyens anonymes (1800) présents lors de manifestation du 10 janvier », il y avait les auteurs des propos antisémites et ceux qui ont distribué des tracts discriminatoires. M. Aissaoui s’en rend solidaire, mais… il n’en serait pas « complice ». Nous restons libres de penser que « manifester » pour la Palestine et les Palestiniens n’impose pas de proférer des propos antisémites.
    De toute évidence, il est des condamnations qui valent titre de noblesse…

    Philippe LE CLAIRE

     

    Le journaliste conteste le jugement, et reprend ses propos qu'il serait libre d'écrire. Il serait effectivement plus simple que les journalistes jugent eux-mêmes si leurs propos sont condamnables, le rédacteur en chef serait procureur, et dans ce cas, pas besoin d'avocat.

    Que chacun fasse son travail, le journal a décidé de faire appel, il n'a pas a dénigrer le jugement qui lui est défavorable.

     

    Il faut savoir également qu'en parallèle le journal a lancé des attaques personnelles contre Ali Assaoui, le traitant de faux médecin, et ce sur un gros titre de première page.

     

    Ali Assaoui est médecin en fin de formation, il lui reste sa thèse à présenter. Il a déjà exercé en tant que remplaçant et en tant que médecin urgentiste.  Les remplaçants et les internes ont le droit d'exercer sans avoir leur thèse de médecine, ce ne sont pas des imposteurs.

    Si Ali Assaoui est un faux médecin, il faut vite fermer la quasi totalité des services des CHU de France qui fonctionnent avec des internes.

    Cette attaque personnelle est ridicule, et "L'Union " s'est permis de barrer sa "Une" avec de telles informations!

    Le pire c'est que le journal ne semble pas avoir honte.

     

     

  • L’antisémite Dieudonné condamné pour son hommage à Robert Faurisson

    Communiqué LDH
    La Ligue des droits de l’Homme se félicite de la décision rendue par la 17e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris condamnant Dieudonné M’Bala M’Bala à une amende de 10 000 € pour injure raciale, et recevant sa constitution de partie civile.

    Les juges ont constaté l’intention manifestement antisémite de Dieudonné lorsqu’il fait monter sur scène Robert Faurisson, chantre du 22562_s.jpgnégationnisme, en clôture de son spectacle au Zénith à Paris, le 26 décembre 2008, afin de lui rendre hommage et de le faire applaudir.

    Le jugement relève par ailleurs que la mise en scène, consistant à faire remettre un prix à celui qui s’est fait connaître en contestant l’existence des chambres à gaz et la réalité du génocide des Juifs, par un acteur déguisé en déporté juif, participait à l’expression outrageante et méprisante.

    En faisant passer pour une victime incomprise le « faussaire de l’Histoire » et en simulant la repentance des Juifs à son égard, Dieudonné a franchi un nouveau cap dans l’ignoble.

    La Ligue des droits de l’Homme, partie civile à ce procès, espère qu’ainsi cette décision ouvrira les yeux à celles et ceux qui croient encore que Dieudonné est un artiste persécuté.

    A ce titre le tribunal n’a pas manqué de souligner que sa prestation au Zénith n’avait suscité aucune hilarité. Il est vrai que cela fait bien longtemps que Dieudonné ne fait plus rire.

    Paris, le 27 octobre 2009