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société - Page 357

  • Négationiste récidiviste

    L'évêque négationiste Williamson a été réintégré dans l'Église catholique par le pape, en même temps que ses collègues de la fraternité sacerdotale Saint Pie X . Cette fraction extrême du catholicisme rejette les conclusions du concile Vatican II .

    Le pape a demandé à l'évêque de revenir sur ses propos, qui ont choqué beaucoup de personnes à l'intérieur et à l'extérieur de l'Église .0495c2be-9d25-436d-9274-4e5e804fb864.jpg

    Il nie l'existence des chambres à gaz pendant la seconde guerre mondiale, ainsi que l'exécution massive des juifs par les nazis .

    Il est particulièrement choquant que ce genre de personnage puisse avoir une position hiérarchique élevée chez les catholiques . Les exigences de Benoît XVI restent lettre morte, il faut dire que la levée de l'excommunication a été prononcée avant de demander qu'il renonce à ses idées .

    Voici ce que dit l'AFP ce jour :

    Un évêque qui a mis en cause l'existence de chambres à gaz dans les camps d'extermination nazis a refusé, pour le présent, de revenir sur ses affirmations, malgré un appel du Vatican, rapporte le magazine allemand Spiegel à paraître lundi.

    L'évêque négationniste Richard Williamson, dont les affirmations ont causé un immense émoi dans le monde, en particulier en Allemagne, a estimé qu'il lui fallait étudier les preuves historiques avant d'éventuellement revenir sur ses propos.

    "Si je trouve des preuves alors je rectifierai" les propos tenus, a affirmé l'évêque. "Mais tout cela prendra du temps", a-t-il ajouté.

  • Planning familial : Hortefeux recule

    Dans une note du 31 janvier, nous vous avons informés des menaces qui pesaient sur le Planning Familial : le budget 2009 prévoyait une baisse importante des crédits alloués à son fonctionnement . Une pétition en ligne a été signée par des lecteurs du Blog de L'An Vert, et par bien d'autres personnes .

    On apprend ce soir que Brice Hortefeux reviendrait sur cette décision (le conditionnel en attendant confirmation) .

    L'info d'après "Libération" :

    Voilà une déclaration qui va (un peu) rassurer le Planning familial. Brice Hortefeux, le nouveau ministre du Travail et de la Famille, a affirmé ce d3d5f9d.jpgmercredi après-midi devant les députés qu’il «s’engageait à maintenir l’effort budgétaire» qui lui est dédié. «Je m’engage à maintenir l’effort budgétaire permettant au Planning familial d’assurer ses missions et je vais plus loin, si cela s’avère nécessaire, je m’engage à abonder telle ou telle ligne de crédits», a assuré le ministre, répondant aux inquiétudes de l'association.

    Depuis plusieurs semaines en effet, le Mouvement français pour le planning familial (MFPF) dénonce la diminution des aides de l’Etat au conseil conjugal et familial. «Un tiers de nos 70 associations départementales risquent de disparaître» a notamment averti Claire Ricciardi, présidente du Planning marseillais, lors d'une manifestation nationale le 27 janvier.

  • Mise en scène « antiterroriste » en Limousin : revenir au respect de l’état de droit

    Plus de deux mois après l’opération à grand spectacle menée par la police dite « antiterroriste » sur le plateau de Millevaches, que reste-t-il du battage orchestré par les autorités gouvernementales ?

    manipulation.jpgOn avait annoncé le démantèlement d’un dangereux réseau de terroristes de l’ultragauche, baptisés « anarcho-autonomes », dont les actes de sabotage mettaient en danger des milliers de vies. Des centaines de policiers avaient investi, à l’aube du 11 novembre, le paisible village de Tarnac en Corrèze, pour y arrêter un groupe de jeunes gens qui, on l’a appris peu à peu au gré de fuites distillées, avaient pour premier tort de ne pas bien penser et de ne pas vivre comme tout le monde : lisant des livres jugés subversifs, menant une vie qualifiée par le parquet de « dissolue », n’ayant pas - circonstance aggravante - de téléphone portable, et donc plus difficiles à écouter à leur insu, ces dangereux révoltés ont été présentés comme les auteurs de dégradations récurrentes du réseau de caténaires alimentant les trains en électricité. Ils étaient, en réalité, si « clandestins » qu’ils géraient l’épicerie du village et étaient appréciés de tout le voisinage…

    Au nom de lois d’exception qui depuis vingt-trois ans sacrifient le respect de l’Etat de droit à la gesticulation antiterroriste, on a mené une sorte d’opération de commando militaire ; on a violé la présomption d’innocence et le secret de l’instruction en ne communiquant à la presse que des éléments à charge et souvent déformés, dont certains, de surcroît, n’étaient même pas communiqués aux avocats des personnes interpellées ; on a qualifié d’actes terroristes des actes qui, s’ils ont retardé des trains et causé un préjudice à la SNCF, n’ont menacé la vie de personne. On a soumis ces jeunes gens à une garde à vue de 96 heures, on les a mis au secret et traités comme des détenus à très haut risque.

    Heureusement, la justice a peu à peu contribué à décrédibiliser la dramatisation politico-policière. Au bout de quelques semaines, du réseau afp-photo-169608.jpgterrifiant annoncé (déjà réduit à cinq mises en examen), il n’est resté qu’une personne en détention provisoire. Yldune Lévy, malgré l’acharnement d’un parquet tenu de près, a été à son tour libérée. Mais Julien Coupat, présenté comme le « chef » de ces « anarchos-autonomes » (au nom d’une conception assez hiérarchisée de l’anarchie…) reste derrière les barreaux, sans doute pour tenter de masquer l’inanité de la thèse ministérielle initiale. Ce qui ne relève en rien des motifs de recours à la détention provisoire tels que les énonce le code de procédure pénale.

    Plus les jours passent, et plus cette affaire évoque, non pas la lutte, évidemment nécessaire, contre le terrorisme, mais la volonté de faire admettre une extension insoutenable du champ de cette notion. Le « terrorisme » ne peut se définir sérieusement que comme le fait de chercher à terroriser les populations civiles par des actes de violence dirigés contre les personnes. Si les dégradations des caténaires doivent sans aucun doute faire l’objet de poursuites, rien ne justifie une assimilation qui étend potentiellement à l’infini le champ de lois d’exception déjà détestables dans leur principe. Et ni un mode de vie atypique ni des opinions minoritaires ne font de ces jeunes gens des délinquants.

    La mise en scène de Tarnac n’est que l’aboutissement d’une stratégie de communication définie dans une circulaire ministérielle de juin 2008 lançant la chasse aux fantomatiques « anarchos-autonomes ». Comment expliquer autrement la communication illégale et très sélective à des journalistes de pièces du dossier classées « secret défense », ainsi que l’argument sidérant selon lequel la participation à une manifestation parfaitement légale à Vichy contre la politique de l’immigration constituerait un indice de culpabilité de l’une des personnes arrêtées ?

    afp-photo-157038.jpgOn voit comment une procédure d’exception, mise au service de postures politiciennes, débouche sur la violation de principes fondamentaux de l’Etat de droit : la disproportion évidente entre les moyens mis en oeuvre et la situation réelle sur le terrain reflète la distorsion délibérée de la qualification d’acte terroriste ; la méconnaissance des limitations légales du recours à la détention provisoire ne sert qu’à tenter de justifier la dramatisation initiale de la présentation ministérielle de l’opération.

    La violation massive de la présomption d’innocence ne vise de même qu’à persuader l’opinion de l’importance et de la gravité prétendues de l’affaire. Justice et politique ne font pas bon ménage ; lois d’exception et respect des droits non plus. Les habitants de Tarnac et des alentours en ont fait une expérience qu’ils ne sont pas près d’oublier. Tôt ou tard, la gestion invraisemblable de cette affaire politico-judiciaire devra revenir au traitement raisonnable de ses proportions réelles. Le plus tôt, non seulement pour Julien Coupat et pour les autres personnes visées, mais aussi pour nos libertés à tous, sera le mieux.

    Paris, le 2 février 2009.

    Pouria Amirshahi, Secrétaire national aux droits de l’Homme du Parti socialiste ;
    Anne-Cécile Antoni, présidente de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) ;
    Martine Billard, députée de Paris ;
    Jean-Louis Borie, président du Syndicat des avocats de France ;
    Nicole Borvo Cohen-Seat, sénatrice de Paris ;
    Bernadette Bourzai, sénatrice de Corrèze ;
    Patrick Braouezec, député de Seine-Saint-Denis ;
    Daniel Cohn-Bendit, député européen ;
    Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l’homme ;
    Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts ;
    Noël Mamère, député de Gironde ;
    Emmanuelle Perreux, présidente du Syndicat de la magistrature ;
    Jack Ralite, sénateur de Seine-Saint-Denis ;
    Martine Roure, députée européenne, vice-présidente du Parlement européen.

  • services publics : un débat

    Réunion-débat organisée par le PCF 08

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    SERVICES PUBLICS
    (Poste, école, hôpital, collectivités, Justice, Transports ...)
    Quel avenir dans les Ardennes ?

    Débat public
    mercredi 4 février à 18 h 30
    Hôtel de ville de Mézières

    avec la participation de Daniel Paul
    député communiste de Seine Maritime

     

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  • Le Planning Familial doit vivre


    Aux côtés du Planning Familial, défendons le droit à l’information, à l’éducation, à la sexualité, pour toutes et pour tous



    En diminuant de 42 % dans la Loi de Finances 2009 le montant affecté au conseil conjugal et familial, l’Etat programme à très court terme la suppression totale des actions d’information, d’éducation et de prévention dans les domaines de la sexualité et de la vie de couple et affective. logoPlanningFamilial.jpgPar cette décision, l’Etat montre sa volonté d’abandonner les missions qui sont les siennes quant à l’accueil, l’information et la prévention concernant la contraception, la fécondité, la sexualité. Il se désengage, par là, de la préparation des jeunes à la sexualité, à leur vie de couple et à la fonction parentale. Il marque son désintérêt pour les pratiques d’accueil et de conseil, qu’elles soient mises en oeuvre lors d’activités collectives ou d’entretiens individuels.

    Ces missions d’utilité publique sont donc très clairement menacées par la baisse des financements, déjà largement insuffisants, alors que la Loi Neuwirth a clairement affirmé le rôle essentiel joué par les associations aux côtés de l’Etat.

    Pourtant, dans une société où les relations filles-garçons sont de plus en plus marquées par la violence, où les campagnes nationales de prévention et d’information ont besoin des relais de terrain pour être efficaces, ces missions définies par la loi, plus que jamais, sont primordiales !

    450.000 personnes bénéficient chaque année des actions du Planning Familial dans ses 70 associations départementales de Métropole et des DOM. La conséquence de cette brutale démission de l’Etat est la fermeture programmée d’un grand nombre de ces lieux d’accueil individuels et collectifs.

    L’Etat doit assurer sa responsabilité nationale pour l’information, l’éducation à la sexualité, et la prévention pour toutes et tous conformément à m_preservatif2_47202.jpgl’article 1 de la Loi 73-639 du 11 juillet 73.

    L’Etat ne doit pas supprimer les lieux d’écoute et de parole, mais les développer.

    L’Etat ne doit pas supprimer les interventions collectives, mais les développer.

    L’Etat doit donner aux associations qui assurent ces missions, les moyens aujourd’hui nécessaires, pour le développement de leurs activités et de leurs interventions.

    Tous ces acquis sont récents, ces droits sont fragiles, Nous avons lutté pour les obtenir, luttons ensemble pour les défendre !

    Vous souhaitez soutenir Le Planning Familial, signez la pétition ! Cliquez ici

  • 29 janvier : les associations aussi

    Pour la journée du 29 janvier, nous avons publié l'appel syndical unitaire, ainsi que l'appel commun de partis de gauche .

    Cette journée mobilise également de nombreuses associations, en particulier celles qui travaillent dans le milieu social ou dans la défense des droits de l'Homme .

    Voici l'appel de la ligue des droits de l'Homme pour jeudi :

     

    7623_PXI_afp_bourse_palais_brogniart.jpgL’encre de la commémoration de son 60e anniversaire est à peine sèche que la DUDH confirme son utilité et son actualité. Elle définit les principes sur lesquels doivent se fonder les sociétés. Les Droits économiques, sociaux et culturels en sont partie intégrantes, et l’engagement de la LDH pour les défendre est constant. Crise ou pas, les droits de l’Homme ne sont pas un sous-produit pour matin calme.

    Au bout de quelques mois de pertes financières effrayantes, le vertige gagne : les sommes consacrées au sauvetage d’institutions financières représentent selon le PNUD quelques 30 années des ressources nécessaires pour nourrir les affamés du monde. Les salariés voient fleurir les licenciements collectifs, les salaires sont sous la pression, les associations d’aide cherchent désespérément les ressources pour contenir ici la misère, là bas la famine.

    Si la crise est pour tout le monde, les profits restent pour quelque uns ! Après toutes ces années d’accaparement, il apparaît que la création deC13.jpg

    Aujourd’hui, les profiteurs réclament la socialisation de leurs pertes. C’est cela que signifie pour eux le retour vers l’Etat. Et de se cacher derrière cette crise qui toucherait tout le monde pour tenter d’imposer les régressions sociales. Et, comme par enchantement, alors que les ressources étaient proclamées rares, les gouvernements trouvent des milliards. Mais c’est alors au détriment des programmes sociaux, de la lutte contre les inégalités, de la politique sociale en général.

    La LDH appelle à participer massivement à la journée d’action intersyndicale du 29 janvier et de prendre toute sa part dans son succès. Elle se réjouit de l’unité qui a pu se réaliser ce jour. Elle emploi_precarite_charb.jpgpartage les grands objectifs majeurs face à la crise que sont :

    - la défense de l’emploi et des salaires ;
    - la priorité donnée aux services publics ;
    - l’égalité d’accès à la protection sociale ;
    - l’amélioration des garanties collectives.

    Lien permanent Catégories : société Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • Negationisme et catholicisme

    Le pape Benoit XVI vient de lever l'excommunication de 4 évêques traditionalistes . C'est une preuve supplémentaire du virage de plus en plus réactionnaire du Vatican : messe en latin, condamnation de la contraception et retour des catholiques excommuniés pour leur refus d'admettre une évolution de l'église .

    Cette décision pourrait ne concerner que les seuls catholiques, si leur église ne prenait partie sur des sujets qui concernent toute la société .ea6aef5c-d289-11dd-a24a-081059c5bcd1.jpg

    Ce qu'il y a de plus choquant encore c'est que parmi les évêques réhabilités se trouve un négationiste notoire . Toujours aussi jésuites, les autorités du Vatican voudraient nous faire croire que l'on peut séparer les opinions de cet évêque de sa fonction .

    Voici un extrait  de l'Express.fr sur Mgr Richard Williamson :

    Ce prélat d'origine britannique fait partie des quatre évêques "lefevristes" excommuniés en 1988 pour avoir été consacrés sans l'accord du Saint-Siège. Il a nié à plusieurs reprises l'estimation, généralement admise par les historiens, de six millions de juifs exterminés durant la Seconde Guerre mondiale ainsi que l'existence de chambres à gaz dans les camps de concentration nazis.

    "Nous croyons que la question d'excommunier ou de ne pas excommunier un fidèle de l'Eglise catholique romaine est un problème interne à cette église", a commenté Robert Rozet, du mémorial de Yad Vashem construit à Jérusalem en hommage aux victimes de la Shoah.

    "Néanmoins, nous trouvons scandaleux qu'un membre aussi éminent de cette église puisse nier la Shoah".