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Condamné et fier de l'être

Notre ( très justicier) confrère "L'Union" vient d'être condamné par le tribunal de Reims.


Le 19 octobre, l'Union a été condamné pour diffamation envers Ali Aissaoui, ancien adjoint au maire de la ville de Reims.

L'affaire remonte au début d'année, et à une manifestation contre l'intervention israélienne à Gaza. Le journal local a mené une campagne de presse contre Ali Aissaoui, accusé de soutenir des actes et des propos antisémites.

Voici un extrait de ce qu'écrivait "L'Union", repris par le site Bellaciao.

"Que n’a-t-elle interdit, le samedi 10 janvier dernier, la manifestation organisée par plusieurs associations dont la Ligue des Droits de l’Homme, 12-Ali_Aissaoui.jpgpour apporter un soutien aux victimes des bombardements de Gaza, place d’Erlon. Car en fait de soutien aux victimes palestiniennes, il s’agissait surtout de procéder au lynchage symbolique des Israëliens.
On a pendu une effigie en chiffon, des enfants - que faisaient-ils donc là ? - ont distribué des tracts appelant au boycott des entreprises sionistes, des commerces « juifs »… Tout ça avec la complicité du très engagé Ali Aissaoui, adjoint au maire de Reims, chargé de la démocratie locale…"
Philippe Le Claire journaliste l’Union"

 

La justice donne donc tord à "L'Union", ce qui ne fait pas plaisir à la rédaction du quotidien.

Le même journaliste écrit le 28 octobre :

Or, parmi « tous ces concitoyens anonymes (1800) présents lors de manifestation du 10 janvier », il y avait les auteurs des propos antisémites et ceux qui ont distribué des tracts discriminatoires. M. Aissaoui s’en rend solidaire, mais… il n’en serait pas « complice ». Nous restons libres de penser que « manifester » pour la Palestine et les Palestiniens n’impose pas de proférer des propos antisémites.
De toute évidence, il est des condamnations qui valent titre de noblesse…

Philippe LE CLAIRE

 

Le journaliste conteste le jugement, et reprend ses propos qu'il serait libre d'écrire. Il serait effectivement plus simple que les journalistes jugent eux-mêmes si leurs propos sont condamnables, le rédacteur en chef serait procureur, et dans ce cas, pas besoin d'avocat.

Que chacun fasse son travail, le journal a décidé de faire appel, il n'a pas a dénigrer le jugement qui lui est défavorable.

 

Il faut savoir également qu'en parallèle le journal a lancé des attaques personnelles contre Ali Assaoui, le traitant de faux médecin, et ce sur un gros titre de première page.

 

Ali Assaoui est médecin en fin de formation, il lui reste sa thèse à présenter. Il a déjà exercé en tant que remplaçant et en tant que médecin urgentiste.  Les remplaçants et les internes ont le droit d'exercer sans avoir leur thèse de médecine, ce ne sont pas des imposteurs.

Si Ali Assaoui est un faux médecin, il faut vite fermer la quasi totalité des services des CHU de France qui fonctionnent avec des internes.

Cette attaque personnelle est ridicule, et "L'Union " s'est permis de barrer sa "Une" avec de telles informations!

Le pire c'est que le journal ne semble pas avoir honte.

 

 

Commentaires

  • Un journal ? Quel journal ?

  • Si, si, je vous rassure, y en a pas mal qui ont honte... Seule consolation, la mauvaise foi, les amalgames à deux sous et la conviction d'avoir raison contre la terre entière, ça se voit quand même pas mal à ce niveau.

    C'est important que les chefs montrent parfois ce qu'il ne faut pas faire.

    Beaucoup veulent trouver un diable pour se rêver en ange, c'est le malheur.

    Et n'écrivez pas que j'ai tort, c'est moi qui raconte l'histoire au final (je plaisante bien sûr).

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