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social - Page 30

  • Pour une Europe solidaire

    En 2014, pour répondre aux conséquences sociales et démocratiques de la crise financière de 2008, l’Union européenne annonçait son ambition de réduire de 20 millions le nombre de personnes en situation de pauvreté. 5 ans après, ce chiffre n’a pas baissé mais augmenté. Sur le continent le plus riche de la planète, 128 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, 11 millions sont en état de privation sévère de logement et un.e salarié.e sur six est un.e travailleur.se pauvre. Trop de personnes n’ont pas accès à une protection sociale adéquate et aux services essentiels à leur bien-être et à leur épanouissement. L’accroissement des inégalités, la mise en concurrence des salarié.e.s, des personnes en situation d’exclusion, la dégradation des modèles sociaux et l’absence de réponse d’ampleur à l’urgence écologique, entrainent le désaveu populaire, la perte de confiance dans les institutions et un rejet sans précédent des exilé.e.s qui meurent par milliers en Méditerranée. 

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    Les associations de solidarité combattent les inégalités, la pauvreté et l’exclusion. Elles assurent, au plus près des personnes, les services essentiels : le logement, l’alimentation, la santé, l’autonomie des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, l’accueil et l’intégration des personnes migrantes, l’inclusion et le respect des droits de toutes et tous. Aujourd’hui nous affirmons notre fierté d’être solidaires dans une Europe qui l’est de moins en moins.

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  • Aides sociales : des devoirs incombant à l’Etat et non aux allocataires !

    Communiqué du Collectif Alerte

    A la suite des propos réitérés par le Premier ministre le 19 février à l’Assemblée nationale, et de la réponse de Christelle Dubos à une question au Premier ministre en séance publique le 20 février, les associations images?q=tbn:ANd9GcSljcI0F7QCl5P2wgrhcMWXtcSLuIamY21KDEzp4k-ihNggxYBExwréunies au sein du collectif Alerte s’inquiètent de voir la question des « contreparties » aux aides sociales revenir sur le devant de la scène politique, instaurant une défiance à l’égard des allocataires.

    Les récentes affirmations d’Edouard Philippe sur la nécessité de conditionner le versement des prestations sociales à des contreparties d’activités ou d’activités d’intérêt général, ont fortement interpellé les associations de solidarité réunies au sein du Collectif Alerte. Quelques mois seulement après la présentation de la stratégie pauvreté par le président de la République, ces déclarations viennent confirmer un risque de stigmatisation des plus précaires, déjà évoqué par nos associations.

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  • Chiffres du chômage en légère baisse

    Pour le dernier trimestre 2018, 5 915 700 personnes sont inscrites à Pôle emploi pour les catégories A, B et C. La baisse est de 0,8 % par rapport au trimestre précédent. S on ne tient compte que de la catégories A, les 3 676 500 inscrits sont en diminution de 1,1 %. On ne peut que se réjouir de voir ces chiffres baisser, même si des décennies seront nécessaires à ce rythme pour retrouver une situation saine.

    On peut par contre s’inquiéter des motifs de sortie des tablettes de Pôle emploi. Les "cessations d'inscription pour défaut d'actualisation" et les "radiations administratives" représentent 52 % des cas. Les "reprises d'emploi déclarées" ne regroupent que 20,6 % du total des motifs de sortie. On est donc loin d'une création massive d'emplois, on serait plutôt devant une gestion politico-administrative des statistiques.

    Voici les chiffres officiels de la DARES :

    En moyenne au quatrième trimestre 2018, en France métropolitaine, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et tenues de rechercher un emploi (catégories A, B, C) s’établit à 5 605 000. Parmi elles, 3 418 600 personnes sont sans emploi (catégorie A) et
    2 186 400 exercent une activité réduite (catégories B, C).

    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A baisse de 1,1 % (–38 200) ce trimestre et de 1,5 % sur un an. Le nombre de personnes exerçant une activité réduite courte (catégorie B) diminue de 2,8 % par rapport au trimestre précédent et celui des personnes en activité réduite longue (catégorie C) croît de 1,1 %. Au total, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B, C diminue de 0,8 % sur ce trimestre (–44 600) et de 0,3 % sur un an.

    Au quatrième trimestre, 632 100 personnes inscrites à Pôle emploi ne sont pas tenues de rechercher un emploi. Elles sont soit non immédiatement disponibles et sans emploi (catégorie D, par exemple : formation, contrat de sécurisation professionnelle, maladie), soit pourvues d’un emploi (catégorie E, par exemple : création d’entreprise, contrat aidé). Sur ce trimestre, le nombre d’inscrits en catégorie D augmente de 5,4 % et celui des inscrits en catégorie E diminue de 1,6 %.

    En France (y compris départements-régions d’outre-mer, hors Mayotte), le nombre de demandeurs d’emploi s’élève à 3 676 500 pour la catégorie A. Il diminue de 1,1 % sur le trimestre ( –1,4 % sur un an). Pour les catégories A, B, C, ce nombre s’établit à 5 915 700. Il diminue de 0,8 % sur ce trimestre et recule de 0,2 % sur un an.

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  • Repas des anciens dans la tradition

    Les événements extérieurs ne semblent pas avoir troublé l’organisation du repas des anciens qui s'est tenu ce dimanche à la salle des fêtes de Vouziers. Fusion oblige, on notera la présence de "Quêquês", salués par le Maire de Vouziers qui les a fait applaudir.

    Yann Dugard a pris la parole après les mots de bienvenue de Madame Payen, responsable du CCAS qui organise ce repas. Le Maire de Vouziers a rappelé les chantiers en cours et les projets de la municipalité. Il a annoncé qu’un bailleur social, (un office HLM), était pressenti pour construire à Vouziers des logements adaptés aux personnes âgées. Il a bien entendu rendu hommage aux anciens présents ou n'ayant pu se déplacer, ainsi qu'aux disparus. Il est revenu sur l'importance de la convivialité et du vivre ensemble, dont cet après-midi fait partie.

    Pour le concret, le repas était préparé par le traiteur Cauchon et son équipe, le service assuré pat les élus et les membres du CCAS bénévoles, l'animation musicale étant fournie par les inusables Christian à l'accordéon et Mimi au chant.

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    Le service des plats était entrecoupé d'intermèdes musicaux et dansants, qui n'ont pas été boudés par les convives. Tout cela a amené les participants bien tard dans l'après-midi, avant de regagner son domicile sous une bruine bien automnale.

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  • Lettre de 14 associations à Emmanuel Macron : "L'Etat met en danger les migrants"

    "Monsieur le Président, votre engagement, prononcé le 28 juillet 2017, a été vite oublié par votre gouvernement, votre majorité, vos services. Plus grave, par vous-même. À l'heure où s'intensifie l'injonction de justice sociale, nous vous rappelons vos propres mots : "Je ne veux plus d'ici la fin de l'année avoir des hommes et des femmes dans les rues, dans les bois ou perdus. Je veux partout des hébergements d'urgence."

    Un an après, des milliers de personnes, femmes, hommes, enfants, familles, se partagent les interstices des villes, s'abritent sous des échangeurs, sont échoués sur les trottoirs de Paris et de son immédiate périphérie. S'ajoute un cycle infernal entretenu depuis maintenant trois ans fait de campements, d'inaction, de démantèlements, de dispersions parfois violentes mais aussi de harcèlements à l'encontre des personnes exilé.e.s ainsi que des citoyens solidaires et des collectifs qui leur viennent en aide.

    Aujourd'hui, ces personnes à la rue ont toujours plus de difficultés à se nourrir, à se soigner, à trouver une information fiable pour faire valoir leurs droits élémentaires. Elles sont moins visibles dans l'espace public, elles sont contraintes de se cacher pour se soustraire à la violence policière et à la pression administrative. Pourtant elles sont là.

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  • Park Hyatt : au bout de 87 jours de grève, c’est la victoire !

    Article du 24.12.2018, tiré du site "là-bas si j'y suis"

    C’est « une victoire éclatante », pour la CGT qui soutenait depuis 87 jours le personnel en lutte du palace Park Hyatt Paris-Vendôme.

    Cela faisait trois mois que les salariés, ainsi que les sous-traitants en charge du nettoyage, faisaient grève pour améliorer leurs conditions de travail et leurs salaires dans cet hôtel de luxe où la nuit est facturée de 800 € à 16 000 €. Anaëlle Verzaux était allée les rencontrer :

    Écoutez l'interview par ce lien

    Vendredi 21 décembre, après trois mois de grève et de manifestations parfois réprimées par la police, la direction a finalement cédé sur de nombreux points : prise en charge à 100 % du pass Navigo, treizième mois, intégration des sous-traitants parmi les représentants du personnel, augmentation des salaires. Le personnel a donc repris le travail ce lundi 24 décembre.

    L’Union syndicale CGT Commerce de Paris et la CGT Hôtels de prestige et économiques se sont félicitées de cette victoire dans un communiqué : « c’est un pas important pour mettre fin à des différences de traitement injustifiées dans les grands hôtels parisiens. »

     

     

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  • Les 7 de Briançon lourdement condamné-e-s par le tribunal de Gap

    Communiqué du Comité de soutien aux 3+4, Gisti, La Cimade et l’Anafé, dont la LDH est membre.

    Le 13 décembre 2018, le tribunal correctionnel de Gap a déclaré les 7 de Briançon coupables d’aide à l’entrée sur le territoire d’une personne en situation irrégulière. Si la circonstance aggravante de bande organisée a été abandonnée, la lourdeur des peines prononcées (conformes aux réquisitions du parquet) marque un tournant dangereux dans la répression des personnes solidaires.

    Benoit, Théo, Bastien, Lisa et Eleonora ont été condamnés à 6 mois d’emprisonnement avec sursis simple. Juan a été condamné à 12 mois d’emprisonnement dont 8 avec sursis simple et 4 fermes et Mathieu à 12 mois d’emprisonnement dont 4 fermes et 8 avec sursis avec mise à l’épreuve.

    Nos organisations sont scandalisées et indignées par ce jugement qui criminalise encore une fois et de manière inédite des militant-e-s agissant en faveur des droits des personnes migrantes.

    Le droit fondamental constitutionnel de manifester a donc été nié au profit d’une pénalisation toujours plus forte des personnes solidaires. Aussi, ce jugement va-t-il à l’encontre de l’obligation légale qu’a chacun·e de porter secours à une personne en danger. C’est un signal alarmant pour les défenseurs des droits humains en France qui font l’objet de pressions de plus en plus fortes de la part des forces de l’ordre et des autorités judiciaires.

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