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politique locale - Page 37

  • EHPAD de Vouziers: tant qu'on avance, on ne recule pas.

    La construction d'un nouvel Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) est un véritable feuilleton à Vouziers. L'ancien établissement, qui comporte principalement les bâtiments "La Résidence" et "Les Tilleuls", est vétuste et inadapté à une prise en charge correcte de nos anciens.

    Un premier projet a été lancé il y a  plus de 10 ans, concrétisé par un appel d'offres publié en 2006, avec un objectif d'ouverture en 2009. Ce projet n'a jamais abouti, le GHSA (centre hospitalier Vouziers-Rethel) devant même revendre à la ville le terrain acquis pour 1 € symbolique.

    Il faut attendre 2012 pour voir un nouveau projet porté par les instances du GHSA. Et en 2013, la direction de l'hôpital annonce la reconstruction du bâtiment de l'EHPAD de Vouziers "dans les trois ans". Mais l'établissement connaît à ce moment d'importantes difficultés budgétaires, repoussant tout démarrage de travaux.

    En novembre 2015, la gazette du GHSA consacre un article au nouvel EHPAD, et prévoit son ouverture pour 2019. Nous écrivons alors : "Ce dossier semble enfin reprendre vie, 15 ans après en avoir lancé l'idée. Avec tout ce passé, il est difficile d'être d'un optimisme total devant ces annonces. Il serait regrettable de faire preuve d'un pessimisme global, tant ce projet s'avère nécessaire à recréer un cadre de vie décent pour nos anciens. Restons donc objectif, en observant étape après étape la mise en œuvre du projet, en espérant que les 4 ans qui nous séparent de 2019 soient suffisants pour sa réalisation."

    Et aujourd'hui, où en sommes nous ?

     

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  • Nouvelle piscine : l'apprentissage tombe à l'eau ?

    Le complexe aquatique "Argona" (la nouvelle piscine) est géré par délégation de service public qui a été attribuée au groupe Carilis.

    La délégation encadre le fonctionnement de la piscine, ce qui ne devait pas entrainer de modifications trop importantes pour les usagers. Pourtant plusieurs parents nous ont signalé que leur enfant ne se rendait plus au centre aquatique avec leur classe, et ce depuis plus de deux semaines.

    Alors que les vacances scolaires démarrent, nous avons interrogé un des responsables d'Argona, pour connaître les raisons de cette non-venue des scolaires. Il nous a été répondu que cette situation était indépendante de leur volonté, et que le gestionnaire regrettait cet état de fait.

    Il nous a été expliqué que la venue des enfants devait être encadrée par une convention entre l’Éducation Nationale (EN) et le gestionnaire. Cette convention ne serait toujours pas signée par les responsables locaux de l'EN, et ce, malgré plusieurs relances de la part du délégataire.

    La période de vacances scolaire ne nous a pas permis de joindre de responsables de l'EN, mais nos colonnes sont à leur disposition s'ils souhaitent réagir.

    On peut cependant s'étonner que près de deux mois après la rentrée ce problème administratif ne soit pas résolu. D'autant que ce changement de fonctionnement était annoncé depuis des mois, et donc que la convention aurait pu être anticipée depuis longtemps. Le plus regrettable reste le fait que ce soit les enfants du Vouzinois qui pâtissent de ce retard, on espère que la fréquentation de la piscine leur soit de nouveau possible dès la rentrée de ces petites vacances.

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  • 2C2A : des questions et des choix existentiels

    En dehors des points dont nous avons parlé dans notre note précédente, le conseil de communauté de la 2C2A a abordé différents sujets qui portent sur l'avenir même de l'intercommunalité. 

    4021.jpg.pngC'est ainsi que la question du périmètre  a été évoquée, ainsi que  celle des compétences et du financement de la 2C2A. La loi NOTRe va faire évoluer ces données, mais d'autres changements sont à prévoir, qui vont dans le sens d'un renforcement des intercommunalités. Les communes ont perdu la compétence du ramassage des ordures ménagères, elles vont perdre celle de la distribution de l'eau potable et à moyen terme  le transfert de la compétence scolaire sera envisagé.

    En ce qui concerne la carte intercommunale, elle ne devrait pas trop être modifiée à court terme. Mais la "Grande Agglomération" Charleville-Mézières Sedan semble gourmande et engloberait volontiers quelques communes supplémentaires, la Thiérache est en dessous du seuil de viabilité, et la 2C2A est toujours orpheline de l'ex canton d'Attigny. L'avenir peut donc nous apporter des modifications plus ou moins imposées.

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  • Communauté de communes : Copel perd son dernier marché

    La Communauté de Communes de l'Argonne Ardennaise (2C2A ) possède la compétence "ordures ménagères" depuis 2009. Il existait avant cette date un syndicat intercommunal (SICROM) qui regroupait la majorité des communes du territoire communautaire, et des communes isolées(dont Vouziers). La société Copel assurait le service par délégation pour plusieurs de ces communes isolées. Dès la fin du contrat en cours, la 2C2A a repris la gestion du service en direct, évinçant  de fait la société Copel du ramassage des ordures ménagères. Il ne lui restait plus que le marché du tri sélectif en containers.

    Ce marché venait quant à lui à expiration cette année, et le nouvel appel d'offres a vu la commission compétente choisir à l'unanimité la société Mineris basée à Avignon, mieux placée sur le plan prix (de très peu ) et aussi mieux notée sur le plan prestations.

    2c2a,copel,ordures ménagères,sous-préfecture

    Le tableau qui résume les écarts de notation de la commission d'appel d'offres.

    Les délégués n'ont pas vraiment eu d'autre choix que celui de valider la proposition de la commission. Ils risquaient autrement de se mettre hors la loi qui régit la procédure d'appel d'offres. Malgré l'abstention de principe d'une vingtaine d'élus (dont un bon nombre de Vouziers) la société Mineris a été retenue pour effectuer la collecte du tri sélectif.

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  • Un conseil municipal vite expédié

    Il aura suffi de trente minutes chrono pour épuiser l'ordre du jour du conseil municipal qui s'est tenu mardi 20 septembre.

    Si les points à étudier étaient peu nombreux, on aurait cependant pu s'attendre à quelques interrogations ou débats au cours de la séance. En dehors de quelques remarques venant d'élus de l'opposition, les délibérations ont été prises pratiquement sans interventions des élus, après la présentation faite par le Maire, un adjoint ou le Directeur des services.

    Il avait été prévu la signature du livre d'or de la commune, à l'occasion de la création de la commune nouvelle de Vouziers. Mais l'absence du Sous-préfet a nécessité le report de ce préambule programmé.

    P1330531.JPG

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  • Colloque Andrée et Pierre Viénot le 08 octobre à Rocroy

    Andrée Viénot a été une figure majeure dans la vie politique ardennaise et nationale, en particulier après le décès de son mari, Pierre Viénot. Celui-ci a été député des Ardennes de 1932 à 1940 et également sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères de 1936 à 1937. Il disparait en 1944, à son retour de Londres où il avait occupé de hautes fonctions auprès du général de Gaulle.

    Andrée Viénot a eu après guerre une longue carrière politique : voici le résumé qu'en fait Wikipédia :

    À la Libération, Andrée Viénot devient conseillère générale du canton de Rocroi puis la première femme membre du gouvernement dans le Gouvernement provisoire et sous la IVe République, responsable du sous-secrétariat d’État à la Jeunesse et aux Sports du 24 juin 1946 au 22 janvier 1947, où elle s’est notamment occupée du développement des colonies de vacances et des équipements sportifs, notamment en créant les « Inspecteurs de la jeunesse et des sports » et en essayant de laïciser les associations. Elle est soutenue dans son accession à ce poste par Madeleine Léo-Lagrange et l'ancienne équipe de Léo Lagrange. Elle est une des trois femmes membres des gouvernements de la IVe République, avec Germaine Poinso-Chapuis et Jacqueline Thome-Patenôtre.

    À la fin des années 1950, elle s’oppose à la politique de Guy Mollet en Algérie (ainsi qu'à la crise de Suez) et démissionne de la SFIO. Elle déclare : « Aujourd’hui, il ne m’est plus possible de rester dans un parti dont les dirigeants, ayant accédé au gouvernement, ont renié non seulement les promesses faites aux électeurs, mais toute leur morale et toute la tradition du socialisme et ont fini, pour dissimuler l’échec de leur politique en Algérie, par se lancer dans une guerre qui, malgré toutes les fautes de Nasser, est apparue au monde entier comme une guerre d’agression ».

    Elle fonde en 1957 les « Comités d'action socialiste » qui se fondent au sein du Parti socialiste autonome (PSA) lors de sa création, en 1958. Elle rejoint ensuite le Parti socialiste unifié quand le PSA fusionne avec l'Union de la gauche socialiste. Elle continue en parallèle à s'investir dans les mouvements de jeunesse. Fervente anti-colonialiste, elle lutte au sein du « Mouvement socialiste pour les États-Unis d'Europe », et entre en 1958 au Comité central de la Ligue des droits de l'homme. Elle s'oppose à la création de la Ve République.

    Elle se présente sans succès aux élections sénatoriales de 1959. En 1963, elle accueille à Rocroi le général de Gaulle mais déclare s'adresser plus à l'ancien chef de la Résistance française qu'à celui de la République qu'elle rejette. Elle soutient activement François Mitterrand à l'élection présidentielle de 1965. Alors qu'elle avait quitté son poste de députée en 1947 pour s'occuper de ses enfants, elle quitte son poste de conseillère générale en 1970. Elle refuse de se présenter aux élections législatives de 1968 alors que son parti le lui demande. Elle visite la Chine en mai 1973 et décède le 20 octobre 1976 à Charleville-Mézières. Les œuvres d'art familiales sont léguées à la Croix-Rouge.

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  • Dites stop à l’impunité des multinationales !

    Appelons la France et l’Union européenne à soutenir le traité des Nations unies sur le respect des droits humains par les entreprises multinationales.

    Ce sont des millions d’injustices auxquelles nous pourrions enfin mettre un terme, si seulement les multinationales étaient tenues légalement responsables des violations aux droits humains qu’elles commettent partout dans le monde. Aujourd’hui, des négociations ouvertes à l’ONU sur un traité international contraignant pourraient enfin mettre fin à cette impunité. A condition que le France et l’Union européenne ne fassent pas obstacle…

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