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écologie - Page 158

  • Mobilisation contre le projet de poulailler de Saint-Morel

    22089332_176350066273189_5193546953797468038_n.png?oh=bd1df371ad96e71e3e99dbe727e3ef27&oe=5A9EA456Les projets d'agriculture industrielle se multiplient dans le Sud-Ardennes : porcs à Leffincourt, poulailler à Sugny, et maintenant à Corbon (commune de Saint-Morel), etc. Ces projets sont représentatifs d'une pratique agricole qui tourne le dos à une agriculture paysanne. Le respect de la terre et des eaux,  celui des animaux et en dernier lieu la prise en compte du bien être des citoyens (environnement, alimentation, ...) ne sont pas des priorités pour ceux qui pratiquent cette agriculture industrielle.

    A Saint-Morel, une association s'est créée pour dire non à ce projet, elle organise une manifestation le 18 novembre à Vouziers. Voici un extrait de sa présentation sur sa page Facebook.

    L’association « Non Au Poulailler de Corbon » est un regroupement de personnes contre ce projet. La plupart de ces personnes vivent sur la commune de Saint-Morel et seront impactées, au quotidien, par cet élevage. Cependant toutes personnes peut rejoindre notre association afin d’aider à nous faire entendre.

    (...)

    Après de nombreuses discussions il en ressort des arguments des deux côtés.

    Arguments Commune et Environnement :

    • Pollutions de l’air : Ammoniac (11 470 kg/an)/poussières/ Mouches.
    Ces arguments sont prouvés scientifiquement (Estimation des rejets d’azote phosphore-potassium calcium - cuivre – et zinc par les élevages avicoles, Mise à jour des références CORPEN-Volailles de 2006. Juin 2013).
    • Pollution de l’eau : Pollution de 113 000 m3 d’eau par an aux abords de la pisciculture.
    Avec en plus 6,84 tonnes d’azote dans la nappe phréatique (Etude d’impact PERCAFRANCE, 2017)
    • Route de Corbon non adaptée pour une telle fréquence de passage supplémentaire liée aux approvisionnements et ventes du poulailler.
    • Dégradation du chemin rural qui sera essentiellement utilisé par l’EARL GOUBLE, cette dégradation sera payée par les habitants de la commune de Saint-Morel. Rappelons que Mr Sylvain G n’habite pas Saint-Morel mais Mont Saint-Martin.
    • Risques de pollution de l’eau et de l’air pour la pisciculture (Etude d’impact PERCAFRANCE, 2017)




    Arguments Mr Sylvain G :

    • Il n’y a pas de rejets, il n’y a pas d’odeur. Sources scientifiques : Lui-même.
    • Il n’y a pas de risque pour la pisciculture. Sources scientifiques : Lui-même.


    Nous pouvons que constater la grande différence d’argumentations et de preuves entre les différentes parties.

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  • Non à la mine d’or industrielle en Guyane !

    Un monstre industriel prévu pour 2018 : le projet Montagne d’Or s’inscrit sur 190km2 de concessions et prévoit une fosse de 2,5km de long, 500m de large et 400m de profondeur. Son usine de traitement de minerai par cyanuration exige l'énergie de 20% de la consommation annuelle de la Guyane.

    Les sites industriels de ce type détruisent immanquablement la forêt et les écosystèmes sur lesquels ils s’implantent et bien au-delà, du fait du probable drainage minier acide. Le risque majeur repose sur le stockage en digue de millions de tonnes de boues cyanurées. Au moins 25 ruptures de digue ont eu lieu depuis 2000 dans le monde. En 2015, le Brésil a connu un accident similaire considéré comme l'une des pires catastrophes écologiques.
    16711535_377762432611021_4232072011190016233_n.jpg?oh=0cc7bde678fa19b77c88d45c9503f069&oe=5AA0928FLa Guyane inclut une partie encore intacte de la forêt amazonienne, poumon de notre planète, et zone de biodiversité extraordinaire. Ce territoire doit absolument être préservé d’activités aussi destructrices.
    L’exploitation minière de l’or n’est pas indispensable. Les besoins industriels représentent seulement 8% de l’or extrait. La filière du recyclage en a fourni 3 fois plus en 2015.
    Si la France autorise l’exploitation à grande échelle de ce premier gisement, elle s’exposera nécessairement à la multiplication de projets miniers équivalents.
    Ce choix de société n'est pas une solution de développement pérenne. La population n'a pas été consultée et les procédures imposant de recourir au Conseil Consultatif des Populations Amérindiennes et Bushinengué n'ont pas été respectées.
    Le collectif Or de question qui regroupe des ONG locales et nationales, demande au gouvernement français l'arrêt immédiat des projets de méga-industrie minière. L’économie guyanaise doit s’orienter vers un développement écologiquement et socialement soutenable.

    Soutenez-le en signant la pétition

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  • Découverte de la forêt de Boult-aux-Bois en automne : Samedi 4 novembre de 14h à 17h

    Découverte de la forêt en automne : Samedi 4 novembre de 14h à 17h

     

    Venez découvrir les secrets de la forêt en automne, pourquoi les arbres perdent leurs feuilles, pourquoi toutes ces couleurs, d'où viennent ces odeurs, quels animaux peut-on observer ????

    Un vaste programme !

    Rendez-vous à la Maison de la Nature de Boult-aux-Bois aux alentours de 13h45 pour un départ à 14h

     

    Réservations obligatoires !

    03.24.30.24.98

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  • Virage écolo en Chine

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    Dessin de Chapatte pour le NZZ am Sonntag (Suisse)

  • Bure : Jean Pierre Simon condamné, toutes et tous coupables de nos convictions !

    CONF%2BST-vectoCMJN-2-01.pngCe mardi 24 octobre, Jean Pierre Simon, paysan de la Conf’, a été reconnu coupable par le Tribunal correctionnel de Bar le Duc d’avoir prêté un tracteur et sa remorque aux opposants au projet d’enfouissement de déchets nucléaires de l’ANDRA à Bure. La condamnation à 2 mois d’emprisonnement avec sursis assortie de 6 années de mise à l’épreuve est lourde de signification pour les paysans et habitants de ce territoire.

    En suivant globalement l’avis du procureur, le juge a sanctionné un acte de bienveillance et d’entraide, coutumier dans le monde agricole et, au-delà, les convictions d’un lanceur d’alerte.

     

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  • Les associations demandent la suspension immédiate du Sulfoxaflor, pesticide tueur d’abeilles

    Contre toute attente, en pleine tenue des Etats généraux de l’alimentation et au mépris de la Loi biodiversité qui interdit l’usage des néonicotinoïdes, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement, et du travail (Anses), vient d’autoriser en catimini en France un nouveau pesticide néonicotinoïde : le sulfoxaflor. Plusieurs associations dont France Nature Environnement exigent du Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation la suspension immédiate de cette autorisation incompréhensible, vécue comme une remise en cause des engagements pris par la France.

    Plusieurs études scientifiques attestent de la mise en cause des néonicotinoïdes dans l’effondrement des populations des invertébrés. Une étude publiée hier par l'Université de Saskatchewan, au Canada, conclut à la disparition de 75% de la biomasse des insectes dans les aires protégées en 27 ans seulement. En 2015, plus de 50 chercheurs académiques internationaux issus de la Task Force Systemic Pesticides ont démontré la vulnérabilité des invertébrés aquatiques et terrestres, des pollinisateurs et des oiseaux, aux insecticides systémiques.

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  • Ressource aquatique Stop à la gabegie !

    Dans le cadre des Etats Généraux de l’Alimentation consacrés notamment à la transition écologique de l’agriculture, l’UFC-Que Choisir dresse le bilan catastrophique des conséquences de décennies d’agriculture principal-29104.jpgproductiviste sur la ressource aquatique et l’inaction des pouvoirs publics. L’association part en campagne aujourd’hui pour réclamer une réforme en profondeur de la politique de l’eau en France et la stricte application du principe « préleveur-pollueur-payeur », en lançant une pétition à cet effet.

    Alors qu’en 2005 dans le cadre de sa campagne ‘Eau, réconciliation 2015’, l’UFC-Que Choisir dénonçait déjà la progression inquiétante des pollutions des ressources aquatiques et le caractère inéquitable des taxes renchérissant le prix de l’eau potable, force est de constater que le bilan environnemental et économique de la politique de l’eau en France, loin de s’améliorer, est encore plus désastreux :

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