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Niveau de radiations record enregistré à Fukushima

Six ans après le tsunami qui a frappé le Japon, la catastrophe nucléaire qu'il a occasionnée est très loin d'être terminée. L'évaluation des dégâts n'est même établie, le taux de radioactivité qui règne sur place empêchant toute approche humaine. L'utilisation d'une caméra télécommandée a permis un certain nombre de mesures et de constats, qui sont plus inquiétants que les précédents.

Le coût du démantèlement a été récemment  réévalué en forte hausse, ces nouveaux éléments laissent à penser que l'on est pas au bout des mauvaises surprises. TEPCO, la compagnie propriétaire des centrales de Fukushima est virtuellement en faillite, seul le soutien de l'état japonais lui permet de continuer son activité.

le Journal "Sciences et avenir" s'interroge : "Où est le combustible fondu de la centrale de Fukushima ? " Un responsable de TEPCO répond : "Le niveau extrêmement élevé de radiations mesuré à un endroit, s'il est exact, peut indiquer que le combustible n'est pas loin et qu'il n'est pas recouvert d'eau" Et le journal ajoute :" Les examens réalisés sur Fukushima n'ont pas permis jusqu'à présent de localiser précisément le combustible supposé fondu dans ces trois unités."

Voici des extraits de l'analyse faite par l'Illustré de Suisse

Trois réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon, ont été gravement endommagés par le tsunami survenu au mois de mars 2011. Les réacteurs 1, 2 et 3, très endommagés, sont responsables de dégagements massifs de substances radioactives dans la nature. Jusqu’à aujourd’hui, cependant, les experts n’ont pas été capables de dire avec certitude dans laquelle des six unités que compte la centrale est localisé le combustible supposé fondu.

Au début de cette semaine, la compagnie Tepco, qui exploite la centrale nucléaire de Fukushima, a présenté des images inédites tournées dans le réacteur 2 qui laissent supposer la présence de combustible fondu.

Avant de savoir s’il faut s’en féliciter, s’en réjouir ou s’en inquiéter, rappelons d’abord que la situation sur place demeure instable et dangereuse. Ce n’est pas parce que Fukushima ne fait plus les gros titres depuis quelques années que les choses se sont améliorées.

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Tepco, l’opérateur de la centrale, a du reste inquiété les observateurs internationaux en annonçant vendredi avoir enregistré des niveaux de radiations record. Pire, un trou d’un mètre (!) à l'intérieur de l'enceinte de confinement du réacteur 2 a été détecté.

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Tepco a besoin de savoir où se trouve exactement le combustible nucléaire fondu, sans quoi impossible de développer une stratégie efficace de démantèlement. Selon les dernières images, il apparaîtrait que le combustible est bien là, dans l’unité numéro 2 et – très important – qu’il n’est pas sous l’eau.

Les mesures de la radioactivité effectuées fin janvier à cet endroit ont révélé un taux de radiations phénoménal proche de 530 sieverts par heure, contre 73 sieverts en 2012. Il convient de préciser qu’un être humain exposé à une telle radioactivité mourrait instantanément ou presque.

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