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  • Tchernobyl : un toit s'effondre sous le poids de la neige.

    Aussi impensable que cela paraisse, il a suffit d'un épisode neigeux pour faire s'écrouler le toit d'un bâtiment de la centrale de Tchernobyl.

    On ne peut pourtant pas considérer que la neige constitue un phénomène rare pendant l'hiver ukrainien. Et le site devrait bénéficier d'une surveillance attentive, puisqu'un "super sarcophage" y est en construction.

    Voici la réaction du réseau "sortir du nucléaire" qui tire le bilan de plus de 25 ans d'informations et de désinformations.

    Le 12 février 2013, 600 m2 de toit du bâtiment abritant les turbines du réacteur n°4 de Tchernobyl se sont effondrés sous le poids de la neige. Cet événement constitue un signe inquiétant de la vulnérabilité des constructions. Le sarcophage lui-même n’a pas été touché, mais rien n’indique qu’il ne risque pas lui-même de s’affaisser prochainement. Les ouvriers qui travaillent à la construction d’une nouvelle arche censée surplomber le réacteur ont été évacués.

    Cet effondrement nous rappelle cruellement que les constructions que nous mettons en place pour contenir la catastrophe ont une durée de vie bien inférieure à celle des restes de combustible fondu encore contenus dans les ruines du réacteur.

    Presque vingt-sept ans après, la catastrophe de Tchernobyl dure toujours...

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    26 avril 1986 : le début de la catastrophe (article d’avril 2012)

     

    Le 26 avril 1986, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl (Ukraine), réputée « si sûre qu’elle aurait pu être construite sur la Place Rouge », explose en projetant dans l’atmosphère des quantités considérables de radioéléments. La première vague d’évacuation ne commencera que le lendemain ; une zone d’exclusion de 30 km de rayon sera ensuite définie. Pendant des mois, pompiers puis « liquidateurs » - de 600 000 à 900 000 personnes, essentiellement des jeunes appelés recrutés sur tous le territoire de l’URSS - se relaient dans des conditions sanitaires catastrophiques pour éteindre l’incendie, puis pour tenter à tout prix d’étouffer la fusion du cœur du réacteur. Comme celui-ci menace de s’enfoncer dans le sol, un tunnel de 167 mètres de long est creusé sous le réacteur pour y construire une dalle de béton. Une deuxième explosion catastrophique aura été évitée, mais au prix de l’irradiation de centaines de milliers de personnes.

    Les radionucléides mortifères projetés par l’explosion ont touché principalement le Bélarus, l’Ukraine et l’Ouest de la Russie, mais se sont également dispersés sur une grande partie de l’Europe. Des concentrations élevées se déposent notamment en Autriche, en Suède et en Finlande. La France n’est pas épargnée : les Alpes, la Corse et l’Alsace seront les régions les plus touchées.

    Très vite, l’appareil de désinformation officiel se met en place en Ukraine, mais aussi en Europe. En France, le Professeur Pellerin, directeur du Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants, intervient à de nombreuses reprises pour minimiser la menace sanitaire. Aucune distribution de pastilles d’iode n’aura lieu, et – contrairement à ce qui s’est passé chez nos voisins européens - aucune consigne concernant les aliments contaminés ne sera donnée. Le même Pierre Pellerin fera partie du petit cénacle d’experts internationaux qui s’accorderont sur le nombre de morts de Tchernobyl à communiquer officiellement . Pièce maîtresse de la désinformation en France et à l’international, il a bénéficié d’un non-lieu lors du procès des malades de la thyroïde en septembre 2011, malgré un dossier lourd de preuves constitué suite aux perquisitions de la juge Bertella-Geoffroy à son domicile et dans plusieurs ministères .

     

    L’Ukraine entre tourisme radioactif et chantier pharaonique

    26 ans après l’explosion, pour les autorités ukrainiennes, la catastrophe est terminée. Deux nouveaux réacteurs nucléaires sont en commande. La zone d’exclusion de Tchernobyl est ouverte aux touristes en quête de sensations fortes [3], que les autorités espèrent voir déferler à l’occasion de la prochaine Coupe du Monde de football. Le 23 avril 2012, le Premier Ministre Mykola Azarov a même déclaré que le niveau de radioactivité avait considérablement baissé ces dernières années dans la zone d’exclusion, et qu’il était temps de « revitaliser » la région et donner un coup de jeune aux villages abandonnés.

    Pourtant, le réacteur éventré n’a pas fini de menacer l’Ukraine : le sarcophage de béton construit à la va-vite au-dessus de ses ruines se fissure déjà. Le 26 avril 2012, doit débuter la construction d’une arche métallique géante de 29 000 tonnes, 105 mètres de haut et 260 mètres de long, conçue pour durer 100 ans. Ce chantier pharaonique, mené par un consortium formé de Vinci et Bouygues, coûtera 1,54 milliards d’euros. L’Ukraine ne pouvant y contribuer qu’à hauteur de 8%, le reste a été financé par l’Union Européenne et le reste de la communauté internationale.

    La vie durablement contaminée

    Surtout, la catastrophe sanitaire n’a pas fini de sévir. Parmi les 600 000 à 900 000 liquidateurs, un grand nombre sont décédés ou tombés rapidement malades des suites de leur irradiation. Plus de deux millions de personnes vivent toujours dans des zones contaminées en Ukraine, 1,1 million au Bélarus et 1,5 en Russie. Certains radioéléments projetés en masse lors de l’explosion sont toujours présents dans les sols et entrent dans la chaîne alimentaire. C’est le cas du Césium 137 et du Strontium 90, qui n’ont perdu que la moitié de leur activité depuis 1986 et dont les effets nocifs ne prendront fin que d’ici trois siècles. En particulier, l’accumulation du Césium 137 dans l’organisme va de pair avec une augmentation spectaculaire du taux de cancers et de pathologies cardiovasculaires, en particulier chez les enfants. Elle provoque également des changements hormonaux responsables d’une infertilité croissante, ainsi que l’augmentation des malformations pour les enfants.

    La désinformation est toujours à l’œuvre concernant les impacts réels de Tchernobyl. Devant l’élévation du taux de malformations congénitales (passé entre 2000 et 2009 de 3,5 pour 1000 à 5,5 pour 1000), la réponse du ministère de la Santé du Bélarus a été de fermer l’unique Institut de recherche sur les maladies héréditaires et congénitales . En 2005, le « Forum Tchernobyl », réuni à Vienne sous l’égide de l’AIEA, a conclu que seuls 4000 décès pouvaient être attribués à Tchernobyl. L’augmentation des pathologies et la dégradation de l’état de santé des populations y sont notamment mises sur le compte du stress (la « radiophobie »), de l’alcoolisme et de la détérioration des conditions économiques et sociales dans les régions concernées. Pourtant, les recherches menées par des scientifiques indépendants mettent au jour des chiffres autrement plus élevés. Selon une étude du Pr. Yuri Bandajevski, publiée par l’Académie de Médecine de New-York en 2011, la catastrophe et ses suites seraient responsables de 985 000 morts

    Tchernobyl, futur de Fukushima

    Vingt-cinq ans après le début de la catastrophe de Tchernobyl, un nouvel accident majeur a eu lieu au Japon. La situation à la centrale de Fukushima n’est toujours pas stabilisée, et il est difficile de prédire son évolution. Mais on peut constater avec tristesse que la mécanique de déni et de désinformation s’est à nouveau mise en marche ; ainsi, pour Shunishi Yamashita (responsable des études épidémiologiques qui concerneront la population de Fukushima), la radiation ne touche pas les gens heureux, mais seulement les faibles d’esprit !

    Que ce soit un an ou 26 ans après, ces catastrophes que l’on cherche à cacher et reléguer dans le passé sont cruellement actuelles, et le resteront pendant des siècles. Pour empêcher qu’elles se reproduisent, une seule solution : sortir du nucléaire, et vite !

  • Collèges : âge tendre et langue de bois.

    Dans notre note du 07 février, nous avons soulevé le problème des moyens à mettre à disposition des collèges pour permettre la poursuite du fonctionnement des sites existants.

    Nous nous sommes dès ce moment inquiété de la dotation qui devait être fournie par le recteur pour les collèges multisites. Nous avions écrit dans cet article :"Pour fonctionner à la rentrée, les sites ont besoin de moyens suffisants. Et le recteur ne s'est à aucun moment engagé à les fournir. Les conseils d'administration vont devoir répartir les dotations du recteur pour organiser la rentrée 2013/2014. Sans moyens suffisants, il n'est pas possible que les deux sites soient maintenus".

    La dotation horaire est le nerf de la guerre, puisqu'elle donne les nombres d'heures d'enseignement allouées aux établissements. Il en découle un nombre de professeurs et un nombre de classes possibles par collèges.

    Depuis 2001, cette dotation horaire est "globalisée" ce qui revient à pénaliser les multisites. Dans une question écrite, André Chassaigne, député communiste du Puy de Dôme interrogeait le ministre sur les difficultés à venir.

    Il écrivait "l'attribution d'une dotation horaire globalisée unique entraînerait automatiquement des dotations horaires en forte baisse, puisque calculées sur une prise en compte globalisée des effectifs par division. Il l'interroge sur les préconisations qu'il pourrait donner pour lever cette inquiétude en garantissant une prise en compte spécifique de la dotation horaire de chaque site."

    age-tendre-et-tetes-de-bois.jpgLa réponse du ministère vaut son pesant de cacahouètes en matière de langue de bois:

    "L'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale, propose une organisation, qui, si les effectifs d'élèves le permettent, peut comporter le maintien sur chaque site de tous les niveaux de formation. Il répartit en conséquence les dotations horaires globalisées, dans le cadre de sa responsabilité départementale dans la gestion des moyens des collèges. Les autorités académiques peuvent également envisager, à l'instar de l'organisation des sections d'enseignement général et professionnel adapté et des sections d'enseignement professionnel, la possibilité administrative de maintenir pour chaque site son code propre du Répertoire national des établissements (RNE) pour permettre notamment aux élus au conseil d'administration d'avoir une vision facilitée de la structuration de la dotation horaire allouée au collège multisites, et à l'administration d'optimiser la gestion des personnels, notamment en matière de mouvement et de compléments de service."

    Suite aux nombeuses protestations qui ont suivi les projets de fermeture de Buzancy et du Chesne, le Recteur a reculé en mettant en place des commissions de réflexion et en accordant un sursis aux deux sites. C'est du moins ce que tout le monde a entendu lors de la réunion du 05 février.

    Personne n'a entendu lors de cette réunion que le Recteur mettrait les moyens nécessaires à cette organisation. En appliquant mécaniquement la dotation horaire globalisé, le Recteur sait parfaitement ce qu'il fait : il rend impossible le maintien du fonctionnement des multisites , sur la base de ce qui existait jusqu'alors.

    Le conseil d'administration du collège Vouziers- Le Chesne était réuni hier, et il a été mis devant cette impossibilité de fonctionnement. Le CA a refusé de voter cette dotation et sa répartition, mais il n'a pas le pouvoir de l'augmenter.

    Les parents d'élèves avaient été au courant de ce problème, et avaient alerté notamment le député.

    Celui-ci a interpellé le Recteur en ces termes :

    ardennes,recteur,buzancy,fermeture collège,dasen,le chesne"En ce qui concerne les collèges, lors de la réunion du mardi 5 février dernier, en présence de Monsieur le Préfet des Ardennes, a été défini un processus de travail avec votre engagement du maintien des sites du Chesne et de Buzancy à la rentrée 2013.

    Vous avez d'ailleurs convenu qu'aucune évaluation de ces collèges multisites n'avait été effectuée.

    Or hier soir, Monsieur le Directeur Académique est allé rencontrer les parents d'élèves du Chesne. Il leur a expliqué que la dotation horaire qu'il accordera pour la rentrée 2013 ne permettra pas la poursuite du fonctionnement des deux sites, en contradiction avec les engagements pris jeudi.

    Que se passe-t-il ?"

    On peut tirer plusieurs conclusions de tout cela :

     - La disparition des multisites est programmée depuis plusieurs annnées, la dotation horaire globalisée organisant légalement cette disparition (au fait, qui a voté ce texte ?)

     - Le Recteur et le DASEN mettent en place localement cette orientation, on ne peut leur en vouloir, c'est leur fonction.

    - Le repli tactique du 5 février ne change rien à la volonté de fermer les sites, et tous les moyens seront bons pour y arriver (ruse, gain de temps, division des opposants, ...).

    Tant qu'une volonté claire et forte ne se sera pas manifestée au niveau ministériel, les représentants du ministre dans les territoires ne modifieront pas leur point de vue.

    Leur analyse aussi bien que leur but sont clairs: pour eux il faut fermer les "petits" collèges.

  • 9 mars 2013 : chaîne humaine à Paris pour l’arrêt du nucléaire civil et militaire !

    Communiqué du réseau "sortir du nucléaire"

    Dans un mois, nous commémorerons les deux ans de la catastrophe de Fukushima.

    En solidarité avec le Japon et pour exiger l’arrêt du nucléaire civil et militaire, le Réseau « Sortir du nucléaire » organise une grande chaîne humaine à Paris le samedi 9 mars. Objectif : en plein « débat sur l’énergie », encercler les lieux où se prennent les décisions sur le nucléaire, pour symboliser la volonté des citoyens de reprendre en main les choix énergétiques.

    Fukushima + 2 ans : rien n’a changé en France !

    Dans un mois exactement, nous commémorerons les deux ans de la catastrophe de Fukushima. Cet événement ne doit pas être relégué dans le passé. Rappelons que la situation à la centrale de Fukushima-Daiichi n’est toujours pas sous contrôle et que des centaines de milliers de personnes vivent sur des territoires qui resteront contaminés pour des siècles. Par ailleurs, le Japon reste à la merci d’un nouveau séisme dévastateur qui pourrait provoquer des dommages encore plus graves.

    L’accident de Fukushima a eu des répercussions dans le monde entier, amenant de nombreux pays à réviser leur politique énergétique…. sauf en France, où le changement n’est pas à l’ordre du jour ! La fermeture de Fessenheim n’est pas assurée et la « réduction de la part du nucléaire » promise par François Hollande n’est pas prête de se concrétiser ! Comme ses prédécesseurs, le gouvernement ne se prive pas de multiplier les actes de soutien à la filière nucléaire, tout en mettant en place un "débat" sur l’énergie clairement destiné à préserver le statu quo plutôt qu’à faire évoluer la politique énergétique.

    9 mars 2013 : une chaîne humaine pour reprendre en main les décisions sur le nucléaire

    Nous refusons cette politique du fait accompli, qui méprise les citoyens et nie l’urgence d’une véritable transition énergétique. Le 11 mars 2012, une gigantesque chaîne humaine pour la sortie du nucléaire avait rassemblé près de 60 000 personnes en vallée du Rhône. Fort de ce succès, nous nous mobilisons cette fois à Paris, là où les choix énergétiques qui engagent l’avenir de notre pays sont adoptés par des décideurs sourds aux revendications citoyennes.

    chaine2013-entete.jpg

    Le 9 mars 2013, une grande chaîne humaine pour l’arrêt du nucléaire civil et militaire se déploiera d’un bout à l’autre de Paris. En plein débat sur l’énergie, nous allons encercler les lieux de pouvoir liés à l’atome, pour symboliser la volonté des citoyens de reprendre en main leur avenir. Des dizaines de milliers de personnes, de France et d’ailleurs, sont attendues pour cet événement, qui sera suivi d’un concert de soutien à Bastille. Coordonnée par le Réseau « Sortir du nucléaire », cette chaîne est organisée par une vingtaine d’associations, collectifs, syndicats et partis. Ceux-ci sont porteurs d’une diversité de raisons de s’opposer à cette technologie destructrice dans l’ensemble de son fonctionnement : risque d’accidents, nuisances des mines d’uranium, menace de l’arme atomique, impasse des déchets… De nombreuses actions sont organisées partout en France pour préparer la mobilisation.

    Retrouvez toutes les informations sur www.chainehumaine.org Téléchargez le dossier de presse de la chaîne : http://www.chainehumaine.org/Dossier-de-presse,320

  • Services publics : votre avis compte ! (paraît-il ...)

    La 2C2A ne manque pas d'à propos, et met en place une enquête sur l'état des lieux des services publics sur son territoire.

    Sans sombrer forcément dans la paranoïa la plus complète, on peut se demander pourquoi cette démarche survient au moment où des commissions sont mises en place sur ce même territoire, concernant l'état des lieux pour les collèges et l'évolution possible des sites.

    Rappelons que la troisième commission doit de pencher sur :"l’égal accès à un service public d’éducation tenant compte d’un nécessaire aménagement du territoire"

    Il est pourtant certain que le problème des services publics dans l'arrondissement se pose depuis plusieurs dizaines d'années. La démarche de pays, qui ne date pas non plus d'hier, devait également poser (et résoudre ?) cette problématique.

    Bref, la 2C2A s'y colle maintenant et on ne va pas lui reprocher sa démarche : on peut cependant remarquer qu'elle semble plus répondre à une opportunité réglementaire qu'à une volonté forte.

    Voici ce que la 2C2A écrit à ce sujet aux élus du territoire :

    La 2C2A et le cabinet IAD réalisent actuellement un état des lieux des services publics et au public, afin de logo2C2A.jpgproposer un schéma d'organisation des services.
     

    Pour construire un schéma à l'échelle de l'Argonne Ardennaise, il est important que chacun participe et contribue. Les élus locaux sont les mieux placés pour faire remonter les constats et les besoins.

    Votre participation est donc essentielle pour refléter la réalité du terrain, afin que cette enquête ne soit pas une étude déconnectée de la vie quotidienne de vos administrés.

    Début février, un questionnaire a été adressé aux 100 mairies du territoire. Vous pouvez scanner vos réponses, ou télécharger les documents ci-dessous :

    > Questionnaire aux communes /// Pour vous aider à répondre à cette enquête, nous vous proposons une Notice d'accompagnement

    > Questionnaire aux chefs-lieux de cantons

    Pour les adresser par email, il suffit de répondre à ce message. Vous pouvez également répondre par courrier, ou contacter Amandine LEBRUN (chargée de mission Pays) par téléphone.
     

    Des habitants, ainsi que des représentants d'organismes concernés, seront également appelés à donner leur avis dans le cadre de cet état des lieux. Ce travail aboutira à la proposition d'un schéma de services, au second semestre 2013.

     

    Le travail accompli sera-il comparable à celui effectué au sein des commissions mises en place par le Dasen pour les collèges ?

    Si oui, pourquoi mener deux démarches de front, sur un sujet semblable?

    Si non, comment pourra-t-on tirer une quelconque conclusion?

    2c2a,services publics

    La Gare de Vouziers (photo d'archive prise en 2011)

     

  • Meteo : comprenne qui pourra

    Voici le bulletin de vigilance émis par Météo France et le bulletin d'information diffusé par le Conseil Général des Ardennes.

    Quelle logique relie ces deux bulletins ?

    Météo France  (émis le dimanche 10 février à 22H) :

    Situation actuelle :
    Il neige de la Champagne Ardennes à la Franche-Comté et sur une grande moitié est de la Bourgogne. 2555855_IDE-AlerteMeteo-10-02-13-13h-01.jpgUne ligne de précipitation plus intense s'étend de Chalons en Champagne à Dole. À l'avant les neiges sont assez faibles. Cette ligne se déplace vers le nord-est avec une vitesse estimé de 50 km/.
    Evolution prévue :
    Sur les Ardennes, l'est de la Haute-Marne, la Lorraine, une grande partie est de la Haute-Saône, l'est du Doubs et sur le Territoire de Belfort, sous des températures restant négatives, la neige qui a commencé à tomber en soirée, va devenir plus forte en milieu de nuit, au niveau de la ligne plus active , des intensités de 2 à 4 cm/heure seront alors observées, mais la durée du phénomène dépassera rarement l'heure. Puis les chutes de neige vont redevenir plus faibles, voire s'arrêter en fin de nuit ; la couche de neige maximale en fin de nuit sera souvent comprise entre 5 et 10 cm, parfois un peu plus ; les conditions de circulation risquent d'être délicates dès le 2° partie de nuit et le resteront en matinée de lundi

    Conseil Général des Ardennes :

    Newsletter-hivernale-la-lettre-d-information-sur-les-conditions-de-circulation-des-transports-scolaires..jpgLe transport scolaire sera assuré pour le lundi 11 février 2013

    Au vu des prévisions faites par Météo France, le Conseil général des Ardennes assurera le transport scolaire des élèves demain lundi 11 février 2013.

    Cependant, les conducteurs restent les seuls juges des situations sur le terrain pour effectuer les circuits de transport scolaire en toute sécurité. Ainsi, en cas de perturbations locales importantes, certaines dessertes pourraient ne pas être assurées.

    La plus grande prudence est bien entendu de rigueur si vous devez prendre la route.

  • Chauffage : une meilleure efficacité avec des énergies plus propres

    Communiqué de Greenpeace

    Quand les températures baissent et que les minutes de soleil se font rares, la consommation électrique française augmente. Cette augmentation se concentre sur quelques heures, créant le fameux “pic de consommation”. Principal responsable : le chauffage électrique.


    C’est RTE qui le dit : le chauffage électrique peut représenter jusqu’à 40% de la consommation électrique totale en période de pointe.
    C’est pourtant la principale solution de chauffage choisie et installée en France, depuis les années 70 : aujourd’hui, un tiers des foyers français sont équipés de radiateurs électriques. Parce que le convecteur électrique individuel coûte peu cher à l’installation. Mais c’est en termes de consommation que la facture devient salée : le chauffage électrique coûte en moyenne à une famille 700€/an, soit environ 60€/mois, selon les calculs de Greenpeace. L’électricité reste une des énergies la plus chère pour se chauffer, 2 fois plus chère en moyenne que le gaz, par exemple.

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    Le chauffage électrique est d’un autre âge

    Preuve flagrante de cette course folle à la puissance que le chauffage électrique nous impose : la demande électrique est passée de 74 GW au début des années 2000 à 102 GW en 2012. C’est sans doute une des raisons qui a fait que nos voisins allemands et suisses abandonnent le chauffage électrique.

    Greenpeace demande l’interdiction des chauffages électriques les plus énergivores. Et ce, dans le cadre d’un ambitieux plan de rénovation thermique des bâtiments.

    Cette diminution des besoins en énergie, pour un confort semblable voire meilleur, s’inscrit dans le scénario global de transition énergétique que Greenpeace a présenté ce matin.

    L’impulsion, tout comme l’investissement à faire, ne doivent pas être entrepris au niveau individuel. C’est un plan de financement au niveau gouvernemental qui doit être lancé.

    Oui, c’est possible.

    Pour se passer du chauffage électrique et faire baisser la consommation des logements, la rénovation thermique est la clef principale.

    Le meilleur chauffage au monde ne sera en effet ni rentable, ni écologique dans un bâtiment mal isolé, car les besoins de chauffage seront surévalués et l’installation sera chère et inefficace.

    Les investissements nécessaires pour la rénovation ou la transformation des moyens de chauffage ne peuvent se faire sans le soutien de l’État français. C’est pourquoi nous demandons qu’un plan de rénovation thermique des logements soit mis en place. Ambitieux en nombre de logements rénovés et dans la qualité de la rénovation.

    Améliorer l’efficacité des installations par des mesures systématiques permettrait de promouvoir des technologies rentables et écologiques au lieu d’investir des milliards dans de grandes centrales nuisibles, sources de gaspillages énergétiques et potentiellement dangereuses.
    Une fois cette étape majeure engagée, Greenpeace mise sur l’installation de systèmes de pompes à chaleur géothermie, solaire thermodynamique pour l’eau chaude ou encore de réseau de chaleur dans les quartiers résidentiels. (lire le détail du scénario transition énergétique 2013)

    Un vaste programme de rénovation et de remplacement des chauffages électriques générera des investissements de plusieurs millions d’euros, bénéfiques pour la conjoncture, pour l’emploi et pour tous, y compris pour le secteur de l’électricité.

    Il n’existe aucune autre solution que les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
    Attaquons-nous d’abord aux plus gros gaspillages d’électricité. Améliorer l’efficacité des bâtiments en général et remplacer les chauffages électriques en particulier, voilà qui permettrait de créer des emplois et de soutenir les entreprises locales… À bon entendeur …

  • La bataille du lycée de Bazeilles

    Ils ont laché sur les collèges, ils lacheront sur Bazeilles

     

    « Les collèges du Vouzinois épargnés en 2013 », voilà ce que nous avons lu dans la presse du mercredi 6 février. « Le recteur a accepté de surseoir aux fermetures pour la rentrée 2013, et de mettre en place des commissions avec des enseignants, parents, élus, pour mener une vraie évaluation des multisites», a expliqué Bruno Deswaene, maire de Sy. Voilà encore ce que nous avons pu trouver dans l'article qui relatait le coup de force des élus en préfecture.

    Et nous alors ? Et Bazeilles dans tout ça ? Et si on imaginait la même chose pour notre grand lycée ? Et si on nous donnait le temps de voir « Le Pôle d'Excellence en Hôtellerie » fonctionner comme un vaisseau amiral avec à ses côtés la section d'enseignement général rétablie au complet avec sa filière ES, juste le temps de vérifier que l'ambitieux pari du DASEN tient le pavé ? Et si, à nous aussi on permettait de mettre en place des commissions avec des enseignants, parents, élus ? Et si nous aussi on refusait cette concertation « menée avec un pistolet sur la tempe », comme l'a si bien imagé Bruno Deswaene ?

    Pour Bazeilles, tous les élus nous suivent. Nous avons vu ceux qui étaient dehors avec nous. Ils bazeilles, lycée,fermeture lucéesortent et mènent la lutte à nos côtés. Nous avons été reçus par ceux qui restent à l'intérieur et qui nous engagent à mener la lutte de l'intérieur.

    Le Président de la Communauté de Communes du Pays Sedanais, Didier Herbillon, voit dans le rétablissement de la filière ES au lycée de Bazeilles (disparue depuis 2003) un argument digne de ce nom. Avec une offre de parcours la plus complète qu'il soit, les parents voient le lycée de Bazeilles comme un « lycée complet ». C'est ce que nous revendiquons.

    Le Conseiller Général du Canton de Sedan-Est, Christian Apothéloz, tout comme le Président de la Région, ne voit pas comment la section de l'enseignement général gênerait le déploiement de la « Grande Voilure » du Pôle d'Excellence en Hôtellerie. Nous revendiquons cette mixité de parcours, si chère à Vincent Peillon, notre ministre de l'Education Nationale.

    Pour nos enfants, nous continuons de revendiquer le droit à un lycée à taille humaine permettant un enseignement polyvalent fait dans de bonnes conditions. Nous exigeons que notre avis soit pris en compte au même titre que nos impôts. Nous continuons de lutter pour que la concertation soit réelle. Pour nos enfants qui sont notre avenir et parce que nous nous devons de les chérir, nous continuons de nous battre pour un service public de proximité et de qualité. Le territoire que nous habitons se trouve littéralement pillé. L'organisation mécanique et précise de ce pillage ne doit trouver aucun complice local. Mais nous avons eu la preuve que cette complicité n'existe pas ici.

    Et si nos élus à nous menaçaient eux aussi de démissionner comme dans le Vouzinois ? Et si nos élus à nous préparaient une motion prévoyant leur démission si une large concertation n'était pas mise en place ?

    Bazeilles, c'est un élément d'un tout que l'on cherche à désintégrer. Bazeilles, ça va avec Le Chesne, ça va avec Buzancy, ça va avec Château-Porcien, ça va avec Liart, ça va avec Signy-Le-Petit, ça va avec Givet, ça va avec Revin, ça va avec les Ardennes, ça va avec la proximité, avec la réalité de notre si cher département, avec le maintien de ce qui fonctionne très bien. Bazeilles ça va avec le respect et la dignité.

    Ca ne va pas avec le mépris. Le DASEN doit nous écouter, doit nous entendre. C'est un devoir. Le passage en force est la solution la plus monstrueuse qui soit. Et là, force est de constater que nous assistons à un mépris total et affiché de notre avis.

    Nous résistons. Nous tenons. Nous refusons ce poison qu'on veut nous faire avaler en nous le faisant passer pour un remède miracle à tous nos maux.

    A Bazeilles, nous exigeons le retrait de l'INACCEPTABLE transfert de la section d'enseignement général... A court terme c'est le départ de cette section... A long terme, et nous sommes bien meilleurs visionnaires que le DASEN, étant donné que nous vivons sur ce territoire depuis toujours et que nous assistons au « Grand Dépouillement Organisé », c'est la mort assurée du lycée tout entier... Est-ce cela que vous voulez pour nous ? Faire mourir à petit feu de façon magistralement orchestrée ce qui nous caractérise le plus ? Pour aplanir toute particularité territoriale ? Pour faire dans les Ardennes ce qui se pratique partout de façon dangereuse et nauséabonde ?

    Alors, tous dehors ! Tous debout ! Tous ensembles !

    DEHORS, DEBOUT, ENSEMBLE !

     

    Les parents d'élèves du lycée de Bazeilles.