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  • Le gaz de schiste aussi polluant que le charbon selon une étude

    Le gaz de schiste a ses défenseurs qui voient dans cette énergie fossile un moyen moins polluant que le charbon pour relancer l'économie mondiale.

    La National Oceanic and Atmospheric Administration, agence officielle américaine, vient de publier une étude qui mesure la quantité de méthane s'échappant des puits de forage. Ces fuites seraient de l'ordre de 9 %, le double de l'estimation antérieure. A un tel niveau, l'effet de serre devient comparable à celui du charbon,  le plus mauvais en ce domaine.

    Cette étude faite avec l'Université du Colorado est publiée dans la revue Nature, une référence mondiale. (la publication est en anglais).

    Voici la traduction du sous-titre de l'article :"Des pertes allant jusqu'à 9% montrent la nécessité de vastes études concernant l'impact de l'industrie américaine de gaz sur l'environnement."

    L'exploitation bat son plein aux USA, alors que l'impact environnemental n'a pas été étudié à fond ! Et il ne s'agit que d'une partie du problème, celui qui concerne les fuites de méthane. Les dommages causés aux nappes phréatiques et aux sous-sol rocheux ne sont pas l'objet de cette étude.

    Comme l'écrit le site de  radio-canada :

    Ces travaux viennent donc contrecarrer l'un des principaux arguments pour l'exploitation des gaz de schiste selon lequel celle-ci est une source d'énergie plus propre que le charbon.

    L'étude est toutefois critiquée par l'industrie et par d'autres chercheurs qui mettent en doute la méthode de calcul des fuites utilisée. De plus, on ignore si les données recueillies en Utah correspondent à la moyenne américaine.

    De nouveaux travaux sur les émissions de méthane liées au forage des gaz de schistes ont été entrepris par la NOAA, mais aussi par l'Université du Texas et l'ONG Environmental Defense Fund. Leurs résultats doivent être publiés cette année.

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  • Allez voir "Mes héros"!

    Critique cinématographique


    Ne manquez pas le passage sur l'écran des Tourelles du film "Mes héros". Josiane Balasko , Gérard Jugnot et Clovis Cornillac y sont vraiment très bons. Très simple, touchant -on y rit autant qu'on y pleure- ce film aborde de façon très sensible le thème de la solidarité, envers une famille de sans-papiers dont un enfant est menacé d'expulsion. Avec délicatesse et drôlerie, tendresse et réalisme, le film pose les bonnes question, l'air de rien, sans trop d'insistance mais avec efficacité. Ne manquez pas ce film, choisissez "mes héros", ils sont vraiment à la hauteur!

    Michel Coistia

    mes héros,film,vouziers

  • 4 médailles et un étonnement

    Le personnel de la Mairie de Vouziers était réuni cet après-midi pour la cérémonie des vœux de nouvelle année.

    Traditionnellement, c'est le directeur ou la directrice des services qui prend la parole pour faire le bilan de l'année, et mettre en valeur le travail du personnel. Le Maire l'a signalé d'emblée, le discours rempli d'humour de la directrice des services n'aurait pas lieu ce jour. Pour couper court à l'étonnement deVoeux a.JPG certains, il a indiqué qu'elle souffrait d'une infection de saison, genre bronchite, qui ne lui permettait pas d'être présente.

    Le Maire a donc pris lui-même le micro pour une brève prise de parole en direction de ses employés venus assez nombreux.

    Il a ensuite appelé 3 employés bien connus des Vouzinois à le rejoindre pour leur remettre une médaille en récompense de leur déjà longue carrière. Il a retracé le parcours professionnel de ces 3 personnes, qui sont  toutes montées petit à petit en grade au sein de l'équipe des employés communaux de Vouziers.

    Voeux b.JPGEnsuite, la première adjointe, Françoise Cappelle a pris le micro pour annoncer un quatrième médaillé : il s'agissait du Maire en personne, Claude Ancelme recevant de la part du Préfet la la médaille d’honneur régionale, départementale et communale, délivrée aux élus locaux qui ont œuvré pendant de longues années pour la collectivité. Après avoir retracé  la carrière d'élu de Claude Ancelme, Françoise Cappelle lui a donc remis cette médaille.

    Les quatre récipiendaires ont été applaudis chaleureusement par toute l'assistance.

     

     

    La cérémonie s'est terminée par la tradition républicaine de début d'année, qui voit se partager la galette des rois.

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  • Arrêté du directeur de l'ARS en date du 9 octobre 2012

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    Article 1 :
    La pharmacie à usage intérieur du site hospitalier de Vouziers géré par le Groupe Hospitalier Sud Ardennes, située au rez-de-chaussée du bâtiment « Les Tilleuls » rue Henrionnet à Vouziers (08400) est définitivement fermée.
    L'ensemble de l'activité pharmaceutique qui y était assurée est reprise par l'unique pharmacie à usage intérieur du Groupe Hospitalier Sud Ardennes - site de Rethel.


    Article2:
    La présente décision abroge l'arrêté du 13 avril 1954 du préfet des Ardennes portant autorisation de la pharmacie à usage intérieur de l'hôpital de Vouziers.
    La présente décison annule et remplace la décision n°2012-1187 du 3 septembre 2012 susvisée.


    Article 3 :
    La présente décision peut faire l'objet dans un délai de deux mois à compter de sa notification ou de la date de publication au recueil des actes administratifs :
    soit d'un recours administratif gracieux auprès du directeur généra! de l'Agence Régionale de Santé,
    soit d'un recours hiérarchique auprès du ministre chargé de la santé. L'absence de réponse dans un délai de deux mois vaut décision implicite de rejet de tels recours.
    Elle peut également faire l'objet d'un recours contentieux auprès du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne 25 rue du Lycée - 51000 Châtons-en-Champagne :
    -directement, en l'absence de recours administratif gracieux et/ou hiérarchique préalable, dans le délai de deux mois à compter de sa notification ou de la date de publication au recueil des actes administratifs,
    -à l'issue d'un recours administratif préalable, dans les deux mois à compter de la date de notification de la réponse obtenue de l'administration, ou au terme d'un silence gardé par celle-ci pendant deux mois à compter de la réception de la demande.


    Article 4 :
    Le directeur de l'offre de soins est chargé de l'exécution de la présente décision qui sera publiée au recueil des actes administratifs du département des Ardennes, et qui sera notifiée :
    au directeur du Groupe Hospitalier Sud Ardennes,
    au préfet du département des Ardennes,
    au président du conseil central de la section H de l'ordre national des pharmaciens,
    au directeur général de l'agence nationale de la sécurité des médicaments.


    Fait à Châlons-en-Champagne le 9 octobre 2012


    Le Directeur général de l'Agence Régionale de Santé de Champagne-Ardenne

     

  • Les projets de forage de Shell tournent (encore…) au cauchemar

    La hausse du prix des hydrocarbures pousse les compagnies gazières et pétrolières à des recherches de gisements dans des conditions de plus en plus risquées pour l'environnement.

    On connaît maintenant assez bien les problème des gaz et pétroles de schistes, qui nécessite d'utiliser la fracturation hydraulique pour les extraire de la roche.

    Pour les gisements "classiques", la recherche en mer se développe, avec des risques de pollution considérables. Ces risques sont d'autant plus élevés dans des zones écologiquement fragiles et qui sont le lieu de tempêtes fréquentes. C'est pourtant dans une de ces zones, l'Artique, que des compagnies développent des recherches et des exploitations de plus en plus nombreuses .

    Il faut signaler l'absurdité de telles recherches, alors que le réchauffement climatique menace la planète, et que tous les hydrocarbures utilisées  pour produire de l'énergie finiront par libérer du CO2.

    Voici un extrait de l'article de Greenpeace sur les forages en Artique :

    Exploiter des forages pétroliers en Arctique est vraiment une très mauvaise idée. Nous en sommes persuadés.

    Et s’il était encore besoin de le prouver le Kulluk, une plateforme de forage de Shell, s’est échouée dans le golfe d’Alaska. Après une saison de forage infructueuse, le vieux rafiot rentrait au port lorsqu’il s’est trouvé confronté à une série de difficultés qui l’ont laissé à la dérive.

    Jeudi 27 décembre 2012, le Kulluk était en train de se faire remorquer par l’Aiviq (le tout nouveau navire de Shell à 200 millions de dollars), lorsque la tempête s’est déchaînée sur la mer de Béring. Une corde de remorquage a rompu. La plateforme était livrée à son sort.

    Plus qu’un sauvetage, une épopée rocambolesque

    310px-KullukEvacuation_31dec2012.jpgLes jours suivants, l’Aiviq a effectué plusieurs tentatives de rallier le Kulluk, en vain, gêné par une mer agitée et des vents atteignant les 120 km/heure.

    Samedi, l’équipage du Kulluk a été évacué par hélicoptère par les garde-côtes américains, et la plateforme a dû jeter l’ancre pour ralentir sa dérive vers les côtes. L’amarre du remorqueur a pu être rétablie à deux reprises, mais a cédé à chaque fois. Lundi soir, la plateforme, livrée à elle-même, s’est échouée sur l’île Sitkalidak, près de l’archipel Kodiak.

    Le Kulluk transporte 600 000 litres de diesel et environ 50 000 litres d’huile de graissage et de liquide hydraulique. Pour l’instant, aucun déversement n’a été observé.
    Un responsable qui a participé à l’opération de sauvetage, s’exprimant sous couvert d’anonymat, tire pourtant le signal d’alarme : “Nous ne pouvons pas connaître les dégâts. Il fait trop sombre. Le temps est épouvantable.” Shell et les gardes-côtes se demandent désormais comment ramener la plateforme à bon port, mais les conditions climatiques extrêmes leur compliquent la tâche.

  • Nucléaire : quand l'IRSN évalue le coût d'un accident en France

    L'IRSN ( l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) vient de présenter en novembre 2012 au congrès  Eurosafe à Bruxelles une communication sur le coût prévisible d'un accident nucléaire.

    Deux variantes sont présentées, pour un accident sévère et pour un accident majeur (type Fukushima ou Tchernobyl). Les présentation du colloque se sont faites en anglais (logique, pour un institut français qui intervient dans un pays francophone) nous vous donnons la traduction faite par l'ACRO :


            L’accident sévère étudié consiste en une fusion d’un cœur de réacteur et de rejetstchernobyl-383x4571.jpg radioactifs qui ne sont pas considérés comme « massifs ». Le nombre de personnes forcées à évacuer dans le scénario étudié ne serait que de l’ordre de 3 500. Coût estimé : 120 milliards d’euros. 47% de ce coût seraient dus à l’impact sur l’industrie touristique et agro-alimentaire dont l’image serait détériorée.

    A titre de comparaison, une catastrophe comme celle d’AZF ou la marée noire de l’Erika, a coûté de l’ordre de 2 milliards d’euros.

     

    ·        L’accident majeur étudié consiste aussi en la fusion d’un seul cœur de réacteur, mais associée à des rejets massifs cette fois-ci, entraînant l’évacuation de 100 000 personnes. 160 000 ont été déplacées par la catastrophe nucléaire de Fukushima.

    La facture pour le pays s’élèverait à 430 milliards d’euros cette fois-ci. C’est plus de 20% du PIB d’une année ou plus de 10 ans de croissance économique. C’est plus que le budget de l’Etat français. L’étude IRSN met les conséquences d’une telle catastrophe au même niveau qu’un conflit régional, sans préciser ce qu’elle entend par là.

     

    L’IRSN souligne qu’il y a de grosses incertitudes à propos de ces coûts, mais que l’estimation n’est pas conservative et a plutôt tendance à sous-estimer la réalité. Elle ne concerne, de plus, que la France alors que plusieurs pays européens pourraient être affectés par des rejets radioactifs massifs.

    On peut tirer au moins deux conclusions de cette étude :

    La première est que l'hypothèse d'un accident nucléaire majeur est devenue tellement crédible aux yeux des responsables eux-mêmes qu'il leur semble nécessaire d'en évaluer le coût.

    La deuxième est que ce coût mesuré est considérable du point de vue économique, et qu'il faudrait également chiffrer le coût en ce qui concerne les dégats humains.

    Même si le risque d'un accident nucléaire majeur est faible, il n'est pas nul. Et il augmente en fonction du nombre de centrales et de la durée de leur exploitation. Peut-on prendre ce risque si les conséquences sont à ce point considérables ?

     

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    La centrale de Tchernobyl après l'explosion.

  • Bonne Année 2013

    La neige la nuit 12. 2012 012.jpg

    En souhaitant que les lecteurs

    de l'An Vert passent la porte

    de la nouvelle année sous les

    meilleurs auspices et trouvent

    le chemin vers leur idéal.

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