Extraits de l'article de Bastamag.
Depuis le début de l’hiver, faute de personnel suffisant, des hôpitaux dans toute la France ont dû fermer leurs services d’urgences, pendant quelques jours, juste la nuit ou « jusqu’à nouvel ordre ». Voici la carte de cet abandon.
« Fermeture des urgences pédiatriques ce jour en raison de l’absence totale d’infirmières. Jusqu’à nouvel ordre ». La feuille A4 collée sur une vitre annonce que depuis le lundi 3 janvier, les urgences pédiatriques de l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), sont fermées, faute de personnel [1]. Déjà cet été, les fermetures totales ou partielles de services des urgences, quelques jours, la nuit, ou pendant plusieurs semaines, s’étaient multipliées (nous en parlions sur basta!). Déjà, les directions des hôpitaux les justifiaient par la difficulté à trouver du personnel, médecins urgentistes et personnel infirmier, pour assurer les soins. Cet hiver, les fermetures sont à nouveaux nombreuses. Nous les avons consignées (ci-dessous en bleu) sur notre carte de suivi des suppressions de lits d’hôpitaux, un travail que basta! a entamé à l’automne 2020.

En bleu, les fermetures de services hospitaliers survenues cet hiver. En jaune, les services et lits fermés pendant l’été 2021. En rouge, les plans de suppressions de lits en cours. En vert, là où elles ont commencé à être remises en cause.




inconnue. Le panneau affiché sur la vitrine annonce une reprise pour le 5 septembre. Le 10 septembre, le garage est désert, aucun signe d'activité, les vitrines sont vides, le matériel inexistant.


Les habitants de Carhaix ont bataillé ferme ces derniers mois, avec le personnel et les usagers locaux pour le maintien de leur hôpital . Un rapport récent préconise la fermeture de leur maternité : nous savons à Vouziers que la disparition d'un des services de base de l'hôpital n'est pas bon signe pour la suite . Quand l'Etat n'arrive pas à imposer ses vues, il peut prendre son temps en"saucissonnant "le problème .
d'établir un projet médical pour l'hôpital de Carhaix, estiment que les "conditions de sécurité, proximité, et qualité" ne sont "pas réunies" pour permettre "le maintien de l'activité obstétricale", dans un rapport.
centre hospitalier de Carhaix préconise comme "alternative innovante" la mise en place d'un centre périnatal de proximité sans hébergement.