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  • Ardennes : des chiffres qui interrogent.

     

    L'évolution de la démographie est un  élément fondamental pour l'avenir des territoires.


    Toute décision à moyen et long terme demande des chiffres de population prévisionnels pour être validée. On n'envisage pas de réseau de transport, d'équipement de santé, de zone industrielle ou même d'équipement de loisir sans connaître le nombre de personnes qui pourront les utiliser.

    C'est pourquoi l'INSEE vient de publier une étude sur la population des régions en 2040.

    A cette date la France devrait compter 73 millions d'habitants, si les tendances actuelles se maintiennent.

    Et en 30 ans, peu de choses peuvent bouger en ce domaine, puisque les femmes en âge d'avoir des enfants en 2040 sont déjà nées pour la plupart (étant donné l'âge moyen des grossesses, qui est de 29 ans).

    Cette augmentation de population est très inégale dans les régions. Une seule affiche une diminution de population, la Champagne-Ardenne. Ce résultat est conforté par les chiffres réels mesurés dernièrement.

    L'étude montre que la région devrait perdre des habitants par migration vers d'autres régions, mais aussi par un solde de croissance naturelle négatif (naissances moins décès). Ceci est nouveau, car jusqu'alors le solde naturel était positif, le départ de la région expliquant la perte de population.

    carte1_t.jpg

    Si on détaille les données, le tableau est encore plus noir pour les actifs  et les jeunes. L'INSEE écrit :

    Chez les 20-59 ans, qui concentrent l’essentiel des ressources de main-d’œuvre, la baisse des effectifs atteindrait 13 % en Lorraine et même 17 % en Champagne-Ardenne. C’est la conséquence de leur dynamique démographique d’ensemble, mais aussi de leur déficit migratoire chez les jeunes, qui, les années passant, se répercute sur les tranches d’âge plus élevées. Pour les moins de 20 ans, dans ces deux régions, les baisses respectives seraient supérieures à 10 %.

    Une dynamique négative se met donc en place, dont on voit les résultats potentiels à 30 ans et dont on imagine une projection encore plus négative pour la suite. Comment une région qui ne renouvelle pas ses classes d'âge pourrait-elle espérer croître, ou simplement se maintenir démographiquement ? Par une immigration massive d'autres régions ou de l'étranger ? Difficile de penser que le dynamisme économique local puisse attirer en masse des chercheurs d'emploi.

    Cette étude pose donc de sérieuses questions sur l'avenir de la Champagne-Ardenne, et encore plus sur celui de notre secteur qui est un des moins peuplés et des plus fragiles de la région.

    Il faudrait une étude plus fine pour mesurer l'impact sur le Vouzinois, mais cela ne pourrait être mieux que pour l'ensemble de la région.

    Nos responsables locaux ne peuvent pas répondre par l'éternel "on a des atouts, arrêtez de vous lamenter tout le temps". Il ne s'agit pas de se plaindre, mais de constater une situation et son évolution probable. Et les décisions à prendre devront tenir compte de ce constat, qu'il fasse plaisir ou pas.

     

  • Conférence Palestine

    Mardi 7 décembre à 18h30 

    à la Villa Douce, 9 bd de la Paix à Reims   

    La résistance populaire non-violente en Palestine

     


     Par Bernard Ravenel 

    Historien, journaliste, Président de la Plateforme des ONG pour la Palestine et Président d'honneur de l'AFPS.

     


    Depuis des années, face à la fermeture politique totale du pouvoir israélien, face à la poursuite de la Non-violence-en-Palestine.jpegcolonisation et à la permanence de l'occupation militaire, les Palestiniens ont décidé des formes nouvelles de lutte pour leur libération nationale : ce qu'ils appellent la résistance populaire non-violente avec ses différentes formes. Le succès - ou la défaite - de ce mouvement pèsera dans l'avenir non seulement en Palestine, mais aussi en Israël et d'une manière générale sur la logique de guerre au Moyen-Orient qui peut déboucher sur une catastrophe pour tous les peuples de la région. On mesure donc la signification et l'importance que représente l'engagement de soutenir ce choix opéré par des secteurs importants de la société palestinienne qui reconstruit ainsi le mouvement national de libération de son pays. 

    Entrée libre 

  • Petites nouvelles du Blog

    Voici quelques information sur L'An Vert, votre blog ( plus ou moins) préféré.

     

    Depuis plus de trois ans, ce blog vous informe au quotidien sur l'actualité vouzinoise et ardennaise. Sa raison d'être reste de faire connaître les valeurs écologiques et de solidarité, qui sont celles du groupe canard vert.jpglocal qui a créé ce journal à Vouziers autour de Raymond Goury.

    Le résultat de ce travail peut se mesurer à la place occupée dans les moteurs de recherche :

    L'An Vert (ou Lanvert) sont très bien placés sur Google, Yahoo ou Bing : en page 1 et souvent en numéro 1 ou 2. Cela facilite bien sûr la recherche, et permet aux différents articles d'être répertoriés par d'autres sites.

    On peut regretter que lanvert n'apparaisse pas sur Baidu, le moteur de recherche chinois, mais cela nous laise une marge de progression importante, dès que nous aurons intéressé quelques centaines de millions de Chinois à l'actualité du Vouzinois.

    Ce classement dépend aussi de vous, en fonction des liens qui sont crées vers le blog. Un des moyens de promouvoir le blog est aussi de s'abonner au flux RSS (voir la méthode en cliquant ici) et même en se réabonnant puisqu'un lien récent a plus de poids qu'un ancien.

    On mesure aussi le succès par le nombre de passages quotidiens. Voici les chiffres qui nous sont donnés par notre hébergeur :

    Moyenne des passages quotidiens sur les trois mois de septembre, octobre et novembre

    2008 : 116

    2009  : 211

    2010 : 321

     Vous multipliez par 30 ou 31 pour les passages mensuels.

    Voici donc des nouvelles positives, mais vos remarques et critiques peuvent encore améliorer la présentation de l'An Vert : n'hésitez pas !

  • Vouziers : marché de Noël associatif

     

    Le décor était de circonstance à l'intérieur comme à l'extérieur du FJEP.

     

    Les flocons de neige qui sont tombés ce jour sur la ville s'intégraient parfaitement au thème de la journée.

    L'inconvénient de ce temps hivernal a été la difficulté de circulation qui a en découragé certains parmi les exposants et les visiteurs.

    Dans les salles du FJEP Centre Social, on pouvait découvrir le travail de sections de cette association, ainsi que d'autres associations invitées. Cette exposition valorise les activités pratiquées le long de l'année, et la vente permet de faire un peu de bénéfice pour les projets à venir.

     

    Marché de Noël 12.2010 003.jpg

    La grande salle du FJEP redécorée pour la circonstace.

     

  • Cantona vide les banques.

    Eric Cantona vient de réinventer la révolution, et c'est pour demain, enfin pour le 7 décembre.

     

    Le footballeur a trouvé la façon de se débarasser de l'exploitation capitaliste : il propose de faire imploser le systéme en retirant l'argent de tous les compte en banque.

    article_eric-cantona-255x300.gifCette démarche correspond bien à l'air du temps: beaucoup sont exaspérés par cette crise, par ceux qui la crée et ceux qui en profite. Aucune solution évidente semble émerger de la part des responsables politiques.

    Alors, catastrophe pour catastrophe, autant faire sauter les banques, estime l'ancien buteur.

    Effectivement, si un très grand nombre de personnes vident leurs avoirs en même temps, cela va créer une panique et, au mieux (?!), une faillite.

    Mais quels problèmes aura-t-on résolu ? Il est possible que l'on arrive à un nouvel équilibre de pouvoirs, mais qui en sera écarté : les pauvres qui ne possèdent rien et qui n'ont pas les moyens de s'organiser rapidement face aux possédants qui garderont leurs biens et leurs réseaux politiques.

    Cela fait un moment que plus grand monde n'attend le grand soir où tout va changer par une révolution violente. Une "révolution", cela se prépare, s'organise, et même s'il a un moment fort, cela demande du temps  et beaucoup d'efforts pour s'installer réellement.

    Une révolution non violente, à la Cantona, ne peut échapper à ces contraintes. Cela peut paraître tentant faute de mieux, mais ce n'est pas un buzz sur Facebook qui va abattre définitivement le capitalisme.

     

    Pour une analyse plus documentée et plus complète, voir l'article du "Monde diplomatique", dont voici un extrait :

     

    Mais quels choix reste-t-il vraiment quand les marchés auxquels les Etats se sont livrés gaiement s’apprêtent à faire leur ruine ? Quand la collusion des élites politiques et économiques a atteint le degré que nous lui connaissons, quand le gouvernement est devenu le fourrier du capital à un point de caricature qui ferait rougir Marx (jusqu’à faire nommer sans discontinuer des chefs d’entreprise ministre des finances depuis dix ans…), quand l’asservissement des politiques publiques aux intérêts de la finance est tel que même la plus grande crise à l’échelle d’une génération ne parvient pas à obtenir le moindre commencement de régulation, quand tous les mécanismes institutionnels du présido-parlementarisme organisent la parfaite coupure d’avec le peuple et la capture de fait du pouvoir par une oligarchie séparée qui ne répond plus de rien ni à personne – comme l’attestent à propos des retraites une désapprobation de masse balayée d’un revers de main –, quand n’existe plus nulle part aucun mécanisme institutionnel de réelle représentation, aucune force de rappel politique, alors il est avéré qu’il n’est plus de solution de transformation à froid de l’ordre social – à l’encontre même de la (fausse) promesse « démocratique » d’ingénierie politique ordonnée du changement. Ce sera donc à chaud.

     

     

  • Centrales nucléaires : plus 10 ans pour commencer.

    L'Autorité de sureté nucléaire vient d'autoriser la centrale du Tricastin à fonctionner 10 ans de plus.

     

    Cette installation a démarré en 1980 et devait fonctionner 30 ans. Mais voila qu'à l'échéance, elle se retrouve bonne pour 10 ans de plus. Pour EDF, ce n'est qu'un début : l'entreprise souhaite obtenir une tritxt.jpgprolongation pour ses autres centrales nucléaires, et envisage des sursis de 20 et même 30 ans. Ainsi une installation pourrait doubler sa durée de vie, pour un investissement quasi nul.

     

    Qu'en est-il de la sécurité ? Le risque d'accident  est mathématiquement plus élevé si la durée de vie augmente, sans tenir compte de l'usure des composants. L'Autorité de sureté nucléaire signe l'autorisation, mais elle fait un pari sur l'avenir, en pensant un accident peu probable. Mais si on veut bien se souvenir de tous les accidents qui sont survenus dans ce domaine comme dans d'autres, ils étaient très improbables avant qu'ils se produisent. Et un accident nucléaire, c'est autre chose qu'un pont qui s'écroule ou qu'un avion qui s'écrase au sol.

     

    EDF peut se réjouir du confortable bénéfice à attendre de cette décision. L'entreprise sera-t-elle taxée en compensation de cet avantage? D'après "Le Figaro", cela n'est pas prévu:

    L'enjeu est également considérable sur le plan économique. EDF a évoqué un «mur d'investissements» pour la prolongation de 10 ans de son parc de centrales, le chiffrant à hauteur de 400 millions d'euros par réacteur. En revanche, l'entreprise reste muette sur le gain considérable induit par l'allongement de son parc. Au prix de 35 euros le mégawattheure, une tranche de 900 mégawatts (MW) fonctionnant à 80 % génère environ 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires sur dix ans.

    En Allemagne, pour contrebalancer l'avantage offert aux quatre grands groupes énergétiques, le gouvernement a obtenu qu'ils versent une taxe de 2,3 milliards d'euros par an, pendant six ans.

    En France, le principe d'une telle soulte n'est pas envisagé. Ce qui n'empêche pas EDF de voir plus loin, en ayant demandé à l'ASN de garder «l'option ouverte» d'une prolongation à 60 ans.

    Est-ce à dire, si les centrales françaises sont prolongées jusqu'à 60 ans, qu'il y a moins d'urgence à développer de nouveaux réacteurs ? « Non. La conception de nouveaux outils donne des points de comparaison en matière de sûreté. Par ailleurs, si plusieurs réacteurs doivent être arrêtés en même temps, il faut disposer d'une alternative en matière de production d'énergie », répond Olivier Gupta.

  • Juste pour le plaisir

    "Le Figaro", qui n'est pas vraiment classé à gauche, publie régulièrement la cote de confiance des dirigeants politiques.

     

    On peut garder une certaine réserve sur la valeur de ces études, la statistique a ses limites et les manipulations sont toujours possibles.

    Malgré tout, pour une même question posée par le même institut de sondage, l'évolution des chiffres a une signification réelle.

    Ainsi la cote de confiance en Sarkozy baisse depuis des mois. On peut même constater que cette diminution est pratiquement continue depuis septembre 2007, soit 4 mois après son élection.

    Le Figaro publie le dessin ci-dessous, où , pour décembre 2010, le score de Sarkozy atteint  24 % de positif. C'est son niveau le plus bas depuis son élection. Le journal prolonge le trait de sa cote par une flèche vers le bas, est-ce un pronostic pour le mois prochain ?

     

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