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  • Les riches font de la politique

     

    Si vous avez raté la venue des deux spécialistes de la sociologie des plus aisés en France, voici une séance de rattrapage.

     

    CONFERENCE CENTRE CULTUREL

    DE NOUZONVILLE

     

     Vendredi 17 Décembre 2010  à 20h00

     

     

                 Présentation du livre de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot

     

          « Le président des riches »

    Une Enquête sur l’oligarchie dans la France de Nicolas Sarkozy

    Petits chèques entre amis, dîners mondains, légions d’honneur et comptes en Suisse… L’affaire Bettencourt a jeté une lumière crue sur les connivences souterraines qui unissent pouvoir politique et puissances de l’argent. Dans ce livre-enquête, les sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, spécialistes de la bourgeoisie française, donnent à voir, au-delà des scandales, la logique d’un système.

     

      Cette présentation sera suivie d’un débat animé par les deux auteurs

     

       Le-president-des-riches.jpg                                                             Entrée Libre

                                                         Centre culturel de Nouzonville

                                                     6,boulevard

    Jean-Baptiste Clément

                                                                08700 Nouzonville

  • Cancun : Un grand bond pour le multilateralisme, un petit pas pour le climat

     

    Un communiqué de Greenpeace sur le sommet consacré au réchauffement climatique.

     

    Le sommet de Cancun s’est achevé aujourd’hui. Il aura permis de sauver le processus de négociation multilatéral et international, mais pas le climat, qui reste pour le moment au bord de la route. Si certains avaient prédit la mort du processus, les gouvernements ont montré qu’ils peuvent coopérer et avancer ensemble, d’un petit pas, en direction d’un accord mondial.

     

    La question clé du financement a progressé

    Cet enjeu majeur marque un progrès : les gouvernements ont mis en place un fonds destiné à livrer les miliards dont les pays en développement ont besoin pour lutter contre les changements climatiques et la déforestation.

    Mais si le fonds est acté, le mécanisme pour fournir l’argent nécessaire, lui, n’a pas été décidé… C’est donc pour le moment une coquille vide !

    Une volonté de réduire les émissions liées à la destruction des forêts tropicales

    cancun_article.jpgUn mécanisme est adopté, qui, bonne nouvelle, prend en compte la préservation de la biodiversité et les droits des populations forestières. En l’état, le texte n’offre cependant pas toutes les garanties d’efficacité et d’intégrité environnementales : une disposition de l’accord pourrait permettre aux pays forestiers de ne sélectionner que certaines de leurs forêts, au lieu d’une approche nationale. Cette disposition risque donc de permettre de déplacer le problème de la déforestation d’une région à l’autre du pays !
    Côté financement, notons que la référence au marché carbone et supprimée : une bonne nouvelle pour les forêts et le climat. Le lobby américain des énergies fossiles a donc perdu sur ce point !

    Les chausse-trapes des grands pollueurs encore nombreux

    Des progrès plus significatifs auraient pu être réalisés à Cancun, sans l’influence néfaste des Etats-Unis, du Japon et de la Russie. Car les déclarations de ces deux derniers pays contre la prolongation du protocole de Kyoto ont plombé le déroulement des négociations. Les Etats-Unis, quant à eux, sont arrivés à Cancun avec des engagements faibles, alors que ce sont eux qui sont, historiquement, responsables des plis grandes émissions ! Ces pays ont tiré vers le bas de nombreux volets des négociations et jeté le doute sur le potentiel de la conférence.

    La France à la traîne

    Elle est arrivée en retard, et les mains vides … Nathalie Koosciusko-Morizet n’a pas voulu s’associer à ses homologues européens (espagnol et portugais) qui ont annoncé à Cancun leur soutien au passage de 20% à 30% de l’objectif européen de réduction des émissions d’ici à 2020. Par cette annonce ces deux pays rejoignent le Royaume-Uni, le Danemark, le Parlement européen, mais aussi plus d’une quarantaine d’acteurs économiques majeurs tels qu’ Unilever, Allianz, Danone ou Google !

    La France, par la voix de NKM, a choisi de freiner les ambitions climatiques de l’Europe. Cette perspective est insoutenable, et la France doit soutenir l’initiative du passage de 20% à 30% de manière inconditionnelle !

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  • Pétition pour la famille de Jor et Elen

    Communiqué RESF Reims

    La famille M/A a quitté la Russie pour la France en février 2008 après 9 ans de persécutions sur le territoire russe. Tehmina est azérie et son père a réagi très violemment en apprenant que sa fille souhaitait épouser un arménien. Obligés de se cacher pour fuir le harcèlement du père de Tehmina, ils ont vécu à distance les troubles de la famille de Hovic. restée en Arménie qui elle aussi a subi des menaces et des persécutions : assassinat du père, fuite de la mère pour la Russie.

    moton459.jpgEnfin, avant de partir, Hovic. a été molesté gravement sur le marché où il travaillait par des miliciens des forces spéciales russes, qui lui ont volé son passeport, le privant de toute possibilité de travail légal sur le territoire. La famille a dû quitter Châlons-en-Champagne pour Reims début novembre 2010 dans des conditions difficiles, pour bénéficier de l’hébergement dans le cadre de l’urgence hivernale, après avoir été déboutés de leur demande d’asile. Les deux enfants Elen (10ans), élève au collège Nicolas Appert puis au collège Joliot-Curie et Jor (3ans), élève à l’école Jean Macé puis des Provençaux, maîtrisent parfaitement la langue française et se montrent sérieux et volontaires. Madame est enceinte de 4 mois.

    Le réseau Education sans frontières, la FCPE, et nous, signataires de cette pétition, demandons à Monsieur le Préfet, d’annuler l’OQTF que la famille M/A a reçue le 11 août dernier et que le TA n’a pas annulée le 18/11/10 et de délivrer à cette famille un titre de séjour Vie privée et familiale pour leur permettre de travailler et de pouvoir étudier en France, où ils méritent de pouvoir maintenant vivre dans la paix et la dignité.

    Pour signer la pétition, cliquer ici

     

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  • Liu Xiaobo Prix Nobel de la Paix 2010

    Le prix Nobel de la paix 2010 attribué à une chaise vide

     

    Liu Xiao Bo, rédacteur de l’un des plus importants textes politiques chinois contemporains, lauréat du prix Nobel de la paix 2010, n’a pas reçu l’autorisation de se rendre à Oslo pour y recevoir son prix. Le FreedomForLiuXiaobo-2-1ee51.jpggouvernement a tellement peur de ce frêle et fréquent prisonnier politique qu’il lui a interdit tout déplacement grâce à une effrayante condamnation à onze ans de prison pour « incitation à la subversion du pouvoir de l’Etat », c’est-à-dire pour usage de la liberté d’expression.

    La « Charte 08 » du 10 décembre 2008 appelle les citoyens à réclamer pacifiquement la transition démocratique. Elle dit « réaffirmer les valeurs universelles de base » : liberté, droits de l’Homme, égalité, « principe républicain » qui « s’approche du concept politique traditionnel chinois qui estime que tous sont égaux sous le ciel », démocratie et respect des minorités nationales. Elle demande une nouvelle Constitution garantissant la séparation des pouvoirs, l’indépendance des magistrats, des élections libres, le respect des droits de l’Homme et une République fédérale.

    Voilà pourquoi Liu Xiao Bo a été enlevé par des policiers le 8 décembre 2008, « arrêté » le 23 juin 2009 et condamné, le 25 décembre 2009, à onze ans de prison. Mais en douze jours, malgré les dizaines de milliers de policiers de l’Internet, la Charte avait déjà recueilli en Chine plus de douze mille signatures, y compris de membres du Parti communiste et, dès le 11 décembre 2008, mille deux cents intellectuels chinois demandaient la libération de Liu. La diffusion de la Charte 08 continue, et nul ne peut plus en escamoter la portée. Mais la question ne sera pas posée à Liu directement. La Chine ne veut pas de prix Nobel dissident.

    Pourtant, le Premier ministre, lui-même, Wen Jia Bao, préconisait sur CNN, le 3 octobre 2010, l’abandon du rôle dirigeant du Parti communiste, la liberté de parole et la démocratisation du régime. Le fait que le numéro deux du régime affiche une telle position et qu’il soit censuré par la presse gouvernementale révèle les contradictions dans lesquelles se débat le pouvoir. L’ouverture économique, scientifique, universitaire du pays, son insertion dans les échanges mondiaux fissurent le couvercle posé sur l’expression indépendante de la société chinoise. En janvier 2010, Hu Ji Wei, ancien dirigeant du Quotidien du peuple, Li Pu, ancien numéro deux de l’agence de presse « Chine nouvelle » 1292004336et He Fang, membre de l’Académie des sciences sociales, ont rédigé une lettre ouverte aux dirigeants du parti et de l’Etat, estimant que le juge qui a condamné Liu violait la Constitution et « ternissait sérieusement l’image du pays et du Parti »…

    Qualifier Liu de « criminel » n’est qu’une gesticulation qui ne trompe personne, y compris en Chine. Liu Xiao Bo lui-même confiait, il y a peu : « Cela va progresser très lentement, mais les demandes de liberté, de la part des gens ordinaires mais aussi des membres du Parti, ne seront pas faciles à contenir. »

    Ce vendredi 10 décembre, anniversaire de la proclamation de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, la LDH applaudit la chaise vide que Liu Xiao Bo occupe d’un silence assourdissant.

  • Démocratie

    u4702_11.jpg

    Dessin du Canard Enchaîné

     

  • L'Aide Médicale d'Etat doit être maintenue

    L'Aide Médicale d'Etat est un dispositif qui permet aux plus démunis parmi les étrangers de recevoir le minimum de soins nécessaires.

     

    Des restrictions existent déjà à son utilisation, en particulier pour interdire aux malades de venir directement en France pour se soigner.

    Malgré tout le gouvernement veut en restreindre encore l'accès, en particulier en faisant payer un droit 58625363.pngd'entrée. S'adressant à des personnes en grande détresse, une contribution financière est un obstacle qui ne peut être franchi. Les sénateurs ont entendu les arguments des associations, qui privilégient la santé publique et celle des personnes par rapport à une rentrée d'argent très modeste pour le budget de l'Etat. Tout n'est pas joué, puisque le ministre veut annuler ce choix du sénat en commission paritaire.

     

    Communiqué commun Ciss, Fnars, ODSE, Uniopss
    Le 4 décembre, les sénateurs ont voté contre le démantèlement de l’aide médicale d’Etat (AME). Ils sont allés à l’encontre du vote de l’Assemblée nationale du 2 novembre dernier.

    Dès juillet 2010, plus de 900 organisations, rassemblées au sein du CISS, de la FNARS, de l’ODSE et de l’UNIOPSS, se sont mobilisées pour défendre l’AME qui permet aux étrangers les plus précaires -qui ont moins de 634 euros par mois pour vivre- d’accéder aux soins.

    Nos organisations, se félicitent que les sénateurs, tous groupes politiques confondus, aient pris la seule décision raisonnable du point de vue de la santé et des finances publiques.

    Les ministres concernés ont soutenu les restrictions votées au Parlement et le Premier ministre vient de demander aux parlementaires de la Commission mixte paritaire, qui doit trancher le 13 décembre, d’ignorer le vote des sénateurs.

    Le gouvernement est prêt à passer en force au mépris de l’accès aux soins et de la santé publique, pour faire adopter son projet contre l’aide médicale d’Etat.

    Nous demandons aux députés et aux sénateurs de la Commission mixte paritaire de défendre le texte adopté par le Sénat.

  • Sites industriels à risque : qui va payer ?

    Depuis l'accident d'AZF à Toulouse, on a pris conscience de la dangerosité de certaines installations.

     

    Le risque zéro n'existe pas, et il s'agit surtout de pouvoir évaluer les dangers et de proposer des solutions préventives.

    usine_azf_toulouse_46_8874b.jpgUne telle démarche était prévue dans le "Grenelle de l'environnement", mais faute d'engagement financier de l'état, tout est remis en question. Le gouvernement veut assimiler les aides prévues pour des travaux de prévention à des niches fiscales, et souhaite en réduire le montant. Comme si on décidait d'habiter près d'un site dangereux afin de payer moins d'impôts.

    La FNE qui participait aux commissions qui travaillaient sur le sujet, s'indigne de ce reniement et suspend sa participation.

    Voici sa position (extraits) :

     

    L’Etat se désengage

    L’après AZF voyait hier son aboutissement avec le vote, par les sénateurs, du montant d’un crédit d’impôt destiné à inciter ces habitants à aménager leurs habitations pour qu’elles résistent à un accident majeur. De 40 % de la facture totale des travaux depuis le Grenelle 2, le gouvernement fraîchement constitué et le Parlement l’ont réduit, d’abord à 15 % à l’Assemblée, puis à 25 % au Sénat. Les riverains, ainsi abandonnés, sont condamnés à payer une facture qui peut facilement atteindre 15 000 euros par foyer.

    (...)

    AZF n’aura servi à rien

    Le 21 septembre 2011 marquera les 10 ans de la catastrophe de Toulouse. Depuis ce drame, toute une politique, déjà très en retard, a été menée pour identifier, scénariser ces accidents technologiques et définir les zonages. Des millions de données, des centaines de réunions, de cartes, etc.. L’étape suivante reste la traduction concrète de tout ce travail d’étude par la conduite des travaux dans les maisons. Pour Marc Sénant, coordinateur du réseau risques industriels à FNE : « Beaucoup de propriétaires vont s’y opposer, ou ne pourront tout simplement jamais trouver l’argent nécessaire. Une très grande partie de cette politique risque de rester sur le papier, c’est très grave pour la sécurité de ces populations. »

    France Nature Environnement, au regard de cette décision, a décidé de suspendre jusqu’à nouvel ordre sa participation à l’instance nationale de suivi des Plans de Prévention des Risques Technologiques et du groupe de travail « Grenelle » créé en 2009 pour améliorer le mécanisme de financement des travaux.
    FNE appelle l’ensemble de ses associations membres concernées par les PPRT à s’opposer à leur approbation.
    Enfin, FNE demande à l’association AMARIS (Association des élus des communes SEVESO) d’appeler ses membres maires de communes à ne pas approuver les PPRT tant que le système de financement reste en l’état.