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  • Base élèves : levée des sanctions, sécurisation des données personnelles

    Communiqué commun FCPE , LDH et Snuipp-FSU
    La FCPE, le Snuipp-FSU et la LDH rappelant leurs interrogations et leurs exigences formulées à propos de l’application de « Base élèves » dans une lettre commune adressée au ministre de l’Education nationale en mars 2009, réaffirment que les risques de diffusion de données personnelles concernant les enfants et leurs familles hors de la communauté éducative et la durée excessive de conservation de ces données mettent en danger le droit au respect de la vie privée et entrent en contradiction avec les stipulations de la Convention internationale des droits de l’enfant.

    Nous rappelons que le Comité des droits de l’enfant de l’Onu a fermement questionné, en juin 2009, le gouvernement français sur l’utilisation de fichiers de personnes dans les écoles et a recommandé à la République française « de ne saisir dans les bases de données que des renseignements personnels anonymes et de légiférer sur l’utilisation des données collectives en vue de prévenir une utilisation abusive des informations ».

    Alors que le ministre avait promis d’apporter toutes les garanties demandées, nous constatons l’absence d’explication sur la nécessité de faire 200912021352_zoom.jpgcirculer ces données hors des établissements scolaires et de garanties quant à leur sécurisation ; l’absence d’application des garanties de suppression des données désormais non exigibles mais collectées durant la phase d’expérimentation du fichier ; l’absence d’informations sur les interconnexions que rendra possible cette base nationale et de garanties quant au contenu des données, à leur anonymisation et aux conditions d’accès à cet outil. Nous continuons également à demander dans quelles conditions ont été et seront informés les parents d’élèves du traitement informatisé des informations qu’ils donnaient à l’école, conformément aux dispositions de la loi de 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. Enfin, nous demandons que dans le cadre de cette remise en cause de cette application un bilan de « Base élèves » soit effectué en termes de fonctionnalité de l’outil et de protection des libertés publiques.

    BaseEleves1.jpgEnfin, deux directeurs d’écoles de l’Isère se sont vu retirer leur fonction le 30 mars 2010 par l’inspectrice d’Académie au seul motif qu’ils refusaient de renseigner la base de données « Base élèves » premier degré. Une douzaine de leurs collègues sont déjà dans ce cas à l’échelle nationale. Pour un autre, directeur d’école dans le Vaucluse, le blâme reçu de sa hiérarchie est officiellement motivé, non seulement par ce refus, mais aussi par l’envoi à un collègue de dessins humoristiques illustrant la campagne sur les dangers du fichage ; ce qui est une atteinte manifeste à la liberté d’expression.

    Nous ne pouvons accepter que des enseignants soient menacés ou sanctionnés alors qu’ils veulent que l’exercice de leurs fonctions ne porte pas atteinte aux droits des enfants et de leurs familles.

    Nous demandons instamment au ministre de l’Education nationale de lever toutes les sanctions prises contre les directeurs d’école qui refusent d’alimenter le fichier « Base élèves premier degré, et de mettre sans délai les conditions d’information, de diffusion et de conservation des données collectées en conformité avec les obligations constitutionnelles et internationales de la France en matière de protection des droits de l’enfant et de libertés fondamentales conformément aux engagements pris en 2009.

    Paris, le 19 mai 2010

  • Thon rouge: Greenpeace agit

    « Nous avons le devoir de tout faire pour empêcher la disparition de cette espèce, dont la survie se joue peut-être cette année, malgré des quotas et une durée de pêche revus à la baisse, déclare, depuis le bateau, François Chartier, le responsable de la campagne Océans de Greenpeace France. Greenpeace doit intervenir parce que l’Iccat, la Cites, l’Union européenne et la France ont failli à leur mission et restent sourdes aux recommandations des scientifiques. Si nous voulons sauver le thon rouge, il faut immédiatement stopper des pratiques de pêche irresponsables et destructrices. »

    Le problème : une pêche intensive, mal gérée, non durable


    - La pêche au thon rouge est une industrie : des bateaux suréquipés traquent les thons venus d’Atlantique en Méditerranée pour se reproduire. Les industriels les capturent à l’aide d’un long filet, la senne, avant de les remorquer, vivants, jusqu’aux fermes d’engraissement principalement situées vers Malte. Là, les thons, destinés à 80 % au marché japonais, sont gavés puis abattus, congelés et expédiés au Japon.
    - Les pêcheurs sont censés respecter des quotas, qui baissent chaque année mais demeurent bien au-delà des recommandations des experts. Le quota accordé pour 2010 s’élève à 13 500 tonnes, alors que les scientifiques de l’Iccat, l’organisation qui gère la pêche du thon rouge, estiment qu’avec une limite à 8 000 tonnes, on aurait seulement une chance sur deux de voir le stock se reconstituer d’ici à 2022. De plus, ces quotas ne sont pas respectés. En 2007, les thoniers senneurs français ont ainsi pêché 10 000 tonnes au lieu des 5 000 autorisées. Par ailleurs, certains armateurs opèrent sous des pavillons de complaisance, en particulier libyens. Ils peuvent ainsi pêcher dans les eaux libyennes, échapper aux contrôles et dépasser leurs quotas.

    rainbow.jpgIl y a urgence : -80 % de thons en vingt ans


    Au cours des vingt dernières années, le nombre de thons rouges adultes a chuté de 80 %. Les poissons que l’on observe désormais sont essentiellement de jeunes spécimens, qui ne peuvent pas participer à la reconstitution des stocks. L’espèce pourrait ne plus être en mesure de se reproduire et de tenir sa place dans l’écosystème dès 2012. Et tout se joue peut-être cette année ! Souvenons-nous de la morue de Terre-Neuve. Pêché depuis des siècles, ce poisson a presque disparu à cause de l’essor de la pêche industrielle, malgré les alertes des scientifiques. En 1991, 180 000 tonnes de morue ont été capturées, ce qui a fait dire aux pêcheurs que l’espèce n’était pas menacée. Le Canada a fini par suspendre cette pêche en 1992, pour l’interdire en 2003. Trop tard : le stock n’est toujours pas reconstitué à ce jour.

    La solution : moratoire sur la pêche et réserves marines


    Pour le thon rouge, la France doit se calquer sur la position de l’Italie, qui a imposé un moratoire à ses thoniers senneurs et les indemnisera pour qu’ils restent à quai. En un sens, les pêcheurs sont victimes d’une gestion des pêches absurde. Il faut inscrire de l’emploi durable dans une pêche durable. Greenpeace demande un moratoire immédiat sur la pêche au thon rouge et la création de réserves marines, notamment sur la zone des Baléares où cette espèce se reproduit. Ainsi, le stock pourra se reconstituer et l’espèce pourra survivre.

    Ce que va faire Greenpeace : comme chaque année, surveiller et agir


    Greenpeace mène campagne pour la défense du thon rouge depuis une dizaine d’années. Depuis cinq ans, l’organisation met en œuvre son expertise et son savoir-faire pour surveiller les pratiques de pêche en Méditerranée et être en capacité d’intervenir.

  • Pétition pour le maintien de la gratuité des transports scolaires

     

    La pétition pour le maintien des transports scolaires gratuits est en ligne.

     


    Pour la signer, cliquer ici

     

    transport_scolaire.jpg

  • Le Conseil Général se justifie

    En difficulté budgétaire, le conseil général des Ardennes diminue ses dépenses.

     

    Parmi les mesures annoncées se trouve l'arrêt de la gratuité des transports scolaires (voir la note du 14 mai ci-dessous). D'autres économies sont prévues, dont des baisses de subventions.

    Pour le CSSA, le conseil général tente de justifier sur son site le maintien d'une aide importante au club de football de Sedan.

    On apprend que "l'identité ardennaise" passe par le CSSA, et que l'image donnée par les matchs est plus importante que les difficultés des familles isolées à scolariser leurs enfants.

    Que beaucoup d'Ardennais soutiennent le club, c'est certain.

    Mais que cela fasse partie de leur identité , cela rappelle trop un débat fumeux.

    Et que des supporters fassent passer leur passion avant l'avenir de leurs enfants, c'est loin d'être prouvé.

    Voici le texte du CG:

     

    Auréolé d’un passé glorieux, le CSSA est pour les Ardennais l’un des principaux symboles de leur identité. Grâce à la place qu’il a gardée dans l’élite du football national, le CSSA reste également l’un des meilleurs vecteurs de communication pour les Ardennes. C’est pourquoi depuis de nombreuses années le Conseil Général lui apporte son soutien, aussi bien par des participations financières aux activités du club, que par le thumb_logo-CSSA.giffinancement des infrastructures sportives mises à sa disposition.
    Dans la continuité de son action en direction du CSSA, le Conseil Général a décidé lors de l’examen du budget primitif 2010, de voter un crédit de 1 M€ destiné à financer :
    - l’école de foot de l’association sportive du CSSA,
    - le fonctionnement du centre de formation et la mise en oeuvre de missions d’intérêt général, assurés par la Société Anonyme Sportive Professionnelle (SASP) Sedan Ardennes,
    - l’achat d’espaces publicitaires et l’achat de places.
    Ces financements sont parfaitement encadrés et contrôlés, en conformité avec la réglementation sur le financement des associations sportives et des sociétés sportives, qui autorise les collectivités à apporter des aides pour des montants maximums de 2,3 M€ pour les missions d’intérêt général et de 1,6 M€ pour les prestations publicitaires.
    L’aide consentie par le Conseil Général au CSSA est bien en-deçà de ces plafonds et se situe dans la moyenne des financements apportés par les collectivités aux clubs de Ligue 2 de football professionnel.
    Loin de constituer une intervention nouvelle, ce soutien financier de 1 M€ est à comparer à la somme consacrée par le Conseil Général au financement de la construction du stade de SEDAN. Cet effort conséquent de la collectivité départementale, représentant un montant d’environ 15 millions en euros actuels, soit 1,5 M€ par an sur les 10 dernières années, était destiné à donner les moyens au CSSA d’évoluer dans l’élite nationale. Les collectivités qui ont favorisé cette ambition, largement acceptée par les Ardennais, ne doivent pas se désengager de leur soutien envers le club, au risque de perdre tout le bénéfice des investissements qu’elles ont engagés précédemment.
    En tout état de cause, l’amélioration des ressources propres du club induirait une baisse proportionnelle du financement apporté par le Conseil Général, ce qui se produirait notamment en cas de remontée du CSSA en Ligue 1.

  • Francky Vincent en vedette sur la foire

    Cette année la foire de Vouziers est équipée d'un podium aux normes professionnelles.

     

    C'est la venue ce jour de Francky Vincent qui a necessité cette installation : une telle vedette ne peut être accueillie n'importe comment.249808-0241.jpg?t=8926

    Sur la place Carnot, plusieurs centaines de personnes s'étaient rassemblées devant le podium. Étaient-elles des fans du chanteur ou de simples curieux? L'ambiance était en tout cas assez morne, puisque l'artiste lui-même notait que seulement une vingtaine de personnes semblaient vivre pleinement l'événement, le reste de la foule étant plutôt passif.

     

    Le chanteur paraissait satisfait de lui-même, puisque la majorité des paroles de ses oeuvres célébrait Francky Vincent. Celui-ci ne semblait pas douter non plus de son succès auprès des personnes de sexe féminin, le allusions au sexe se multipliant dans son show.

     

    Pendant que son tour de chant se déroulait, les camelots remballaient leur stand sur la foire : il sera utile à l'UCIA de faire le bilan de cette venue d'un "artiste-vedette" sur la foire.

     

     

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    Du monde sur la place, un succès surtout de curiosité
  • Cine Attac


    attac fait son cinéma

    rencontres-débats autour du cinéma alternatif et militant

     

    le mardi 1er juin 2010 à 19 h 30

    au Métropolis de Charleville

     

     

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    Avec : Noam Chomsky, Ignacio Ramonet, Normand Baillargeon, Susan George, Omar Aktouf, Oncle Bernard, Michel Chossudovsky, François Denord, François Brune, Martin Masse, J-L Migué, Filip Palda, Donald J. Boudreaux

     

    À travers les analyses d'intellectuels de renom, ce documentaire trace un portrait de l'idéologie néolibérale et examine les différents mécanismes mis à l'œuvre pour imposer mondialement ses diktats. Déréglementer, réduire la taille de l'État, privatiser, limiter l'inflation plutôt que le chômage, bref, financiariser et dépolitiser l'économie : les différents dogmes bien connus de cette pensée s'immiscent lentement dans nos consciences, diffusés à travers un vaste       et inextricable réseau de propagande.
    Les instituts de recherche néolibéraux, ces think tanks financés par des transnationales et des grandes fortunes, propagent inlassablement la pensée néolibérale au sein des universités, dans les médias, auprès des parlementaires, etc.

    Sous la pression des marchés financiers et des transnationales ou même par la guerre, la doctrine néolibérale s'étend dorénavant à la planète entière.
    Mais derrière l'écran de fumée idéologique, derrière ces beaux concepts d'ordre spontané et d'harmonie des intérêts dans un libre marché, par-delà la panacée de la «main invisible», que se cache-t-il réellement ?

     

     

    A l'issue de la projection, un débat sera proposé en présence de Richard BROUILLETTE,  réalisateur du film

     

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    Richard Brouillette

     

    Pour voir un extrait du fim, cliquer ici

     

    Pour aller sur le site du fim, cliquer ici