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  • Les Ardennes en difficulté

     

    Les départements subissent une crise financière majeure, qui est la conséquence de l'augmentation de leurs dépenses (aide sociale en particulier) et d'une baisse de leurs revenus.

     

    woinic_ardenne_08_conseil_general_08.jpgLe gouvernement a demandé  un rapport à Pierre Jamet, directeur général des services du département du Rhône, sur ces difficultés.

    Le rapporteur confirme la situation difficile des départements, par un effet "ciseaux" (augmentation des dépenses, baisse des recettes).

    Selon les départements, le bilan est différent : le rapporteur cite une dizaine de cas plus délicats.

    Parmi ceux-ci, on trouve les Ardennes : voici le paragraphe qui leur est consacré:

     

     

    1-2.2.1.4 Département des Ardennes
    Les Ardennes ont un des plus bas revenu médian par unité de consommation (15 141 € en 2007), à peine au-dessus de celui de la Creuse, avec un taux de ménages imposés de 47,2% seulement et un taux de chômage élevé et en forte augmentation, à 12,6% en 2009, car il est victime de la désindustrialisation. En revanche, sa population âgée de plus de 75 ans est relativement faible (9% seulement en 2009).
    Néanmoins, son niveau de dépenses/habitant est supérieur de plus de 10% à la moyenne. Il en est ainsi en particulier des dépenses sociales qui sont 9% plus élevées (491 €/h en 2009) ; ces dépenses sont concentrées sur le RMI, ce que l'on comprend bien, mais également sur l'APA, ce qui reste à analyser, malgré les faibles revenus des bénéficiaires.
    Ses recettes par habitants sont également supérieures à la moyenne, avec notamment un produit fiscal plus élevé du fait d'une forte pression fiscale et des dotations plus fortes liées aux mécanismes péréquateurs existants. Au final, on constate une dégradation progressive assez marquée de la situation financière de ce département dont l'autofinancement a diminué d'un tiers en trois ans, la dette s'est accrue de 60% à 588 €/h et la capacité de remboursement, encore satisfaisante en 2007 (2,4 ans), s'est dégradée en conséquence.
    Comme souvent en pareil cas, l'on constate un niveau de dépenses d'investissement plus de 40% plus élevé à 367 €/h en 2007, sans baisse significative depuis. Or près de 35% de ces crédits ont été consacrés à des subventions d'équipement et moins de 25% à des immobilisations. Il faut prendre en compte des investissements contraints, tels les financements autoroutiers et des engagements par une ligne ferroviaire à grande vitesse.

     

    On a sans surprise la confirmation que le département est pauvre, et que ses habitants souffrent plus qu'ailleurs du chômage et qu'ils ont des rapport_attali_benoit_hure_intervient_au_senat_pour_defendre_les_departements.jpgrevenus particulièrement bas en moyenne.

    Par contre le produit fiscal est élevé, à cause d'une forte pression fiscale : merci à Mr Huré et à ses collègues de l'UMP. (photo ci-contre, le président du conseil général sous les ors du Sénat )

    Les Ardennes perdent en capacité d'autofinancement (qui représente  la possibilité d'investir), et la dette a augmenté de 60% en 3 ans.

    Pour ceux qui connaissent un peu les finances publiques, la situation est grave : le département a besoin d'argent, il est déjà fort endetté et les impôts sont à un taux qu'il est difficile d'augmenter. Où trouver le financement ? Continuer à emprunter mène à terme à la catastrophe, faire payer plus les Ardennais serait inacceptable. Il est possible des diminuer les dépenses, mais pas de réduire le coût de la crise sociale et économique.

    Le rapporteur préconise une aide ciblée de l'Etat, on ne voit pas de solution autre pour les Ardennes.

     

  • Des projets pour Vouziers

    Jeudi soir, le collectif de soutien de la maternité de Rethel est venu à la rencontre des Vouzinois.

     

     

    Les membres du collectif sont dans une démarche positive, c'est à dire qu'ils souhaitent préserver, mais aussi améliorer et développer l'activité de la maternité de Rethel.

    La direction de l'hôpital avait d'ailleurs demandé il y a quelques mois de réfléchir sur les moyens de faire mieux fonctionner le service, avant de changer totalement de stratégie en décidant l'arrêt des accouchements sur place.

    Le collectif a déjà tenu une réunion à Rethel, et pour notre secteur, l'information est passée par la distribution de tracts et une séance de signature de pétition.

    Une grosse vingtaine de personnes étaient présentes, chiffre assez faible qui montre bien que les Vouzinois(e)s ne sont pas impliqués au même niveau que les Rethélois(e)s dans cette campagne de défense de la maternité. Il faut dire que le GHSA qui regroupe Vouziers et Rethel reste une structure mal connue, et que pour les Vouzinois(e)s, "leur" hôpital n'est pas concerné, puisque la maternité est fermée depuis 16 ans.

     

    Lors de la réunion, il a été rappelé que les maternités fonctionnaient en France sous forme de réseaux. Celle de Rethel est de niveau 1, et assure les accouchements qui ne présentent pas de risque particulier (la grande majorité). Si un problème se pose le relais est pris par la maternité du CHU de Reims. Dans ces conditions, tous les critères de sécurité sont respectés, d'ailleurs il n'y a pas plus de problème dans les petites maternités (Rethel inclus) que dans les grandes.

    232753-0010.jpg?t=9618Par contre, les intervenantes (ci-contre Cathy Beurrier, sage-femme à Rethel), ont insisté sur le caractère individuel et chaleureux de l'accueil dans leur service. C'est entre autres sur ce point qu'elles souhaitent développer un projet de maintien et de développement de l'activité à Rethel.

    Pour le Vouzinois, elles proposent une présence plus continue, avec une permanence de sage-femme ou de gynécologue tous les jours. C'est ainsi que le service sera vraiment proche des Vouzinoises.

    Le collectif a donc un projet réaliste, qui ne vise pas à multiplier par 2 les accouchements sur place, mais à développer une offre de qualité qui s'appuie sur la taille humaine de la structure et sur la prise en charge individualisée, à l'opposé des "usines à naître", d'où l'on ressort au bout de trois jours.

    Les membres du collectifs ont bien conscience qu'il va falloir imposer un tel projet à des instances qui n'en veulent pas pour le moment. Il est donc prévu des rencontres avec des responsables élus ou administratifs et des actions "spectaculaires" pour ne pas faire oublier leur combat.

    Vous vous les joindre et les rejoindre par l'intermédiaire de leur site (cliquer ici)

     

  • Anniversaire de Tchernobyl

    Afin de rappeler la promessse de fermeture des centrales nucléaires, à deux jours de l'anniversaire de l'accident de Tchernobyl, les anti-nucléaires allemands se sont mobilisés en masse.

     

    899750.jpgPlus de 100.000 opposants à l'énergie nucléaire ont formé samedi une chaîne humaine d'environ 120 kilomètres dans le nord de l'Allemagne. La chaîne a été formée entre les centrales de Brunsbuettel et Kruemmel, à deux jours du 24e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl (Ukraine). Ce mouvement de protestation est baptisé "réaction en chaîne arrêter l'énergie nucléaire" et regroupe plusieurs associations, syndicats et partis. Le groupement dénonce aussi le projet du gouvernement d'Angela Merkel de repousser la fermeture de 17 centrales, qui était prévue au plus tard en 2020.

  • Libre de polluer

    Hier, le Premier Ministre s’est fait l’avocat de la voiture et a dénoncé un « acharnement » contre l'automobile au nom de la défense de l'environnement. France Nature Environnement condamne vivement cette vision étriquée des transports.


    Jeudi, face aux professionnels de l’automobile, François Fillon a lancé une attaque en règle contre les défenseurs de l’environnement, alors fillon-ferrari-250-gt.jpgqu’il se voyait remettre le prix de "l'homme de l'année" par le Journal de l'automobile. "Derrière l'acharnement de certains contre l'automobile, il y a au fond le rêve d'une société qui, au prétexte des dangers réels qui menacent l'individu nient sa liberté", a déclaré le Premier ministre

    Un dérapage incontrôlé
    Il est hors de question de « nier la liberté de l’individu ». « Si tant est que la liberté de chacun dépende de son mode de transport, le Premier Ministre fait une mauvaise interprétation du combat des écologistes et de tous ceux qui les soutiennent », rétorque Michel Dubromel, responsable du réseau transports et mobilités durables de FNE.

    Il poursuit : « Pour FNE, le transport collectif n’empêche pas la liberté de mouvement, mais permet au contraire la liberté de choisir son mode de transport, la liberté de ne pas être coincé dans les bouchons, la liberté de moins polluer, la liberté de ne pas être dépendant des cours du pétrole. »

    pollution-automobile.jpgLa voiture n’est pas que plaisir
    Comme le dit François Fillon lui-même, peut-être sans le vouloir, l’automobile est « UNE solution » et pas LA solution. Les transports en commun sont une véritable alternative au transport individuel. Les associations de protection de l’environnement soutiennent aussi une utilisation pertinente et adaptée de l’automobile - la desserte des sites isolés, le co-voiturage et l’auto-partage - et il ne s’agit pas de « s’acharner contre l’automobile », comme le prétend le Premier Ministre.

    Un tel discours traduit sa méconnaissance du dossier. « Parler ainsi de l’automobile, c'est oublier que l’utilisation de la voiture individuelle est un vrai problème, avec comme conséquence une saturation du trafic, et donc un coût lié aux retards, une détérioration de la qualité de vie des usagers et des riverains », précise Céline Mesquida, chargée de mission transports à FNE.

    Un discours à contre-sens du dialogue environnemental
    Le Premier Ministre est celui de tous les Français, garant de l’unité nationale. En évoquant « deux conceptions de l’avenir qui s’affrontent »,busway.jpg François Fillon ne fait que diviser. Il oppose la filière automobile, une filière industrielle et économique, et les tenants d’un « retour en arrière », c'est-à-dire les défenseurs de la cause environnementale.

    Alors que le gouvernement a pris un engagement pour « un changement drastique dans la politique des transports » (intitulé du chapitre transports dans les engagements du Grenelle), le chef de l’Etat ne peut pas continuer à faire l’apologie de la voiture individuelle sauf à renier les engagements précédents.

    France Nature Environnement souhaite que le gouvernement mette en pratique ses engagements politiques et qu’il soutienne concrètement et financièrement le développement des modes de transports alternatifs à la voiture individuelle.

  • Le curé Meslier à Etrépigny

    Ce samedi se déroulera à Etrepigny une journée consacrée au curé Meslier.

     

    Celui-ci a exercé son sacerdoce dans cette commune au 18ème siècle. Il est né à Mazerny en 1667,  et a été curé à Etrépigny jusqu'en 1729

    arton3058.gifC'est Serge Deruette, un universitaire belge qui est à l'origine de ce projet, qui tend à faire connaître l'oeuvre du curé Meslier, un ardennais bien peu connu de la population.

    Voici une présentation du personnage, dans un résumé de l'ouvrage que lui a consacré Serge Deruette:

     

    JEAN MESLIER s'éteint alors que le siècle des Lumières débute à peine.

    Curé de village, il laisse à la postérité un Mémoire de ses pensées et sentiments.

    Non un recueil de paroles propres à édifier les «bons chrétiens ». Mais... une bombe !

     

    Car son Mémoire, c'est


    • la première critique systématique du christianisme et de toutes les religions;
    • la première théorie complète d'athéisme et de matérialisme philosophique ;
    • la première pensée à la fois communiste et révolutionnaire.


    Longtemps étouffée, la voix de ce curé athée et révolutionnaire renaît aujourd'hui de l'oubli.

    Le présent ouvrage nous introduit à son oeuvre, à sa portée et à sa signification.

    Il laisse pour cela largement la parole à Meslier lui-même.

     

    Ce sera donc sur les terres mêmes où il a vécu et écrit son oeuvre que ce penseur révolutionnaire au sens plein du terme sera évoqué.

     

  • Conférence de la LDH

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    Maître Agnès LEBORGNE

    Présente la Réforme du Code de la Procédure Pénale

    Et répond à vos questions

     

    Réforme du Code de la Procédure Pénale

    Une Avancée ou Une Régression ?

     


    Jeudi 06 mai 2010 à 18h.30

    Salle : SARC

    9 bis, rue des Mésanges

    08000 Charleville-Mézières


    Merci de confirmer votre présence et le nombre de personnes, par e-mail :

    ldh.08charleville@gmail.com

  • Information Débat sur la maternité

    Comme nous l'avons annoncé hier, une réunion se tiendra demain en soutien à la maternité de Rethel.


    Si vous souhaitez avoir des informations sur l'historique de la situation, sur le point actuel, sur les propositions faites par le collectif, vous trouverez toutes les réponses utiles lors de cette soirée.

    Vous pourrez faire les remarques qui vous sembleront utiles, et poser des questions aux intervenants.

    Parmi les personnes qui doivent prendre la parole, se trouvent Michèle Leflon (conseillère régionale et médecin anesthésiste à Charleville), Cathy Beurrier (sage-femme) et Marie Chanteau (sage-femme ).

     

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    Marie Chanteau du collectif de soutien à la maternité

     

    Réunion en soutien à la maternité.

    Jeudi 22 avril 2010 à 19h30

    Au CPR, rue de l'Agriculture

    Vouziers