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  • Premier mai à Vouziers

    Comme tous les ans, la municipalité de Vouziers invite la population à une rencontre à l'occasion de la journée internationale de lutte du premier mai.


    mai68.jpgVoici le communiqué qui annonce cette initiative.

     

    Célébration du 1er Mai.
    Le Maire et la Municipalité invitent les représentants locaux des organisations syndicales ouvrières, salariés, et plus généralement la population à un rassemblement amical et solidaire à la Mairie de Vouziers à partir de 10h30.
    Ce sera l'occasion d'un libre débat, suivi d'un verre de l'amitié . A l'issue, ceux qui le désireront accompagneront la délégation d'élus qui ira fleurir les tombes des militants du Vouzinois.

     

    Le groupe Ecologie-Solidarité s'associe à ce rassemblement, et ira entretenir le souvenir de nos amis  et camarades disparus, par un moment de recueillement au cimetière municipal.

  • Parthenay : le maire censure l’histoire

    Communiqué LDH
    Le maire de Parthenay (Deux-Sèvres) a décidé de refuser la lecture publique par des élèves d’une lettre écrite par Ida Grinspan, ancienne déportée, dans le cadre de la Journée nationale du souvenir des victimes et héros de la déportation.

    Rescapée des camps d’extermination, elle évoque son arrestation par « trois gendarmes ». Mais cette stricte vérité historique, factuelle, a pourtant amené le maire de la commune à cette décision au motif qu’il convient de refuser de « stigmatiser » une catégorie professionnelle en particulier.

    Refuser de faire entendre un témoignage évoquant, dans une cérémonie sur la déportation, le rôle de la gendarmerie française, revient 19646374:jpeg_preview_large.jpgmalheureusement à refuser de regarder en face les réalités de l’histoire, à un moment où des falsifications manifestes continuent à être énoncées. C’est un appui apporté à l’extrême droite revancharde, xénophobe, pétainiste, dont on a bien vu dans les dernières élections qu’elle n’est pas morte.

     

    (Photo extraite du film "la rafle")

     

     

    Aucune raison ne peut justifier le refus de faire entendre le témoignage évoquant, dans une cérémonie sur la déportation, le rôle de la gendarmerie française, sauf à s’inscrire dans un négationnisme intolérable. Le maire de Parthenay a commis une faute morale et politique qu’il lui appartient de réparer, en faisant procéder à une lecture publique du texte censuré, et en s’excusant publiquement auprès de Ida Grinspan.

  • Marée noire en Louisiane

    Il pourrait s’agir de la plus grave catastrophe écologique de toute l’histoire des USA, pire encore que la marée noire de l’Exxon Valdez en 1989 où 800 kilomètres de côtes avaient été souillés. Voici l'analyse de Greenpeace sur cet événément dramatique.


    plateforme_petroliere_en_fe_article.jpgLe jeudi 22 avril, une énorme explosion d’origine inconnue a fait sombrer une plateforme pétrolière, propriété de Transocéan, exploitée pour le compte du groupe pétrolier BP. Cette plateforme située à environ 80 kilomètres des côtes de Louisiane forait à environ 1500 mètres de profondeur. Les systèmes et vannes de sécurité censés éviter le pire et bloquer la fuite sous-marine du forage n’ont pas fonctionné. Ce sont désormais environ 800 000 litres de pétrole qui s’échappent tous les jours, l’équivalent de 5000 barils, qui forment aujourd’hui une nappe d’environ 74 000 kilomètres carré soit la superficie combinée des régions françaises Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur. La nappe se situe aujourd’hui à environ 40 kilomètres des côtes de Louisiane.



    Il semble aujourd’hui inéluctable que la nappe touche prochainement les côtes américaine. Quatre Etats sont potentiellement concernés. Au-delà des milieux marins et de sa biodiversité – cachalots, poissons, crustacés, parc à huitres, oiseaux marins, etc.- durement affectés, si l’on ne parvient pas à contenir l’avancée de la marée noire, les impacts sur les écosystèmes côtiers vont aussi être absolument dramatiques et de très long terme. On a à faire à des écosystèmes très fragiles, particulièrement en Louisiane avec des zones de Mangroves, où poussent des palétuviers –arbres qui « respirent » par les racines- également des zones de marais –les bayous- formant des milieux 8_5.jpgnaturels totalement exceptionnels.

    Le désastre est maintenant inéluctable, puisque la fuite ne sera pas colmatée avant plusieurs semaines et que la nappe avance très rapidement. BP a mobilisé des moyens lourds mais lents : des robots tentent de fermer les vannes sans y parvenir, on évoque la possibilité de mettre en place une immense « cloche » pour stopper l’évolution de la nappe, ou enfin de procéder à un nouveau forage sous marin pour diminuer la fuite. Les autorités ont même commencé à bruler certaines parties de la nappe ce qui va dégager dans l’atmosphère d’immenses quantités de gaz à effet de serre, des retombées de suie, etc.

     

    Cette –énième- catastrophe pose bien évidement la question de ces forages offshore, extrêmement nombreux dans le golf du Mexique. Mais il pose surtout la question de la fuite en avant des groupes pétroliers et des Etats qui les soutiennent par leurs politiques énergétiques et climatiques. Les groupes pétroliers comme BP et certains Etats se sont engagés dans une course folle vers de nouvelles ressources pétrolières et sources d’énergies fossiles, conventionnels ou non, avec le pétrole des sables bitumineux d’Alberta, les forages pétroliers offshore prévus en Arctique, etc.

     

    Le Président OBAMA a par exemple décidé le 30 mars dernier l’ouverture de vastes étendus des eaux territoriales américaines de l’océan 015819b.JPGatlantique à de nouveaux forages gaziers ou pétroliers offshore. Le prochain test du nouveau plan pétrolier d’OBAMA devrait voir le jour avec un forage offshore à 50 miles -80 kilomètres- des côtes de la Virginie, soit la même distance séparant la plateforme de BP des côtes de Louisiane.

    Derrière les grands discours faits la main sur le cœur sur la nécessité de changer de modèle énergétique, d’infléchir la courbe des émissions de gaz à effet de serre pour freiner les changements climatiques, l’échec de Copenhague et les décisions en matière d’orientations énergétiques montrent que les leaders mondiaux n’ont toujours pas pris la mesure des risques et des réels enjeux –dont cette marée noire n’est que la face émergée- du « tout énergie fossile ».

  • Savigny, la mobilisation continue

    Grâce à leurs efforts, les habitants de Savigny ont obtenu quelques avancées, dans leur lutte contre un barrage sur l'Aisne.

     

    Ils restent cependant mobilisés, car les promesses faites semblent bien fragiles devant la détermination de l'Entente Aisne-Oise à trouver un site pour une retenue d'eau.

    logo2_08.gifAfin de faire le point et garder la vigilance intacte, ils organisent une nouvelle réunion. Voici l'information reprise de leur site.

     

    Au lendemain de la réunion du 05 février 2010 au Conseil Général, nous étions pleins d'espoir. L’arrêt du projet de casier de sur-stockage à Savigny sur Aisne semblait en bonne voie. Depuis, nous avons pu constater que les choses n’étaient pas si simples et pas si tranchées.
    Le Conseil Général ne confirme que timidement l’arrêt des études engagées sur le site de Savigny. L’Entente Oise Aisne continue sa démarche volontariste et autoritaire. Elle est persuadée que Savigny est le site idéal et que toutes les études futurescentre.jpg ne feront que confirmer cela.

    Malgré les tragiques événements de Vendée, les autorités locales (Conseil Général et Préfecture) tarde à prendre les positions et décisions qui mettraient nos maisons et nos vie une fois pour toute à l’abri.

    C’est pour vous informer plus largement sur tout cela que nous vous convions à une réunion d’information le 07/05/2010 à 20h00 à la salle des fêtes de Savigny sur Aisne.

  • Agriculteurs en colère : et si l’environnement était une solution ?


    10 000 agriculteurs ont prévu de manifester aujourd’hui dans Paris pour protester contre la baisse de leur revenu. En ligne de mire, les mesures environnementales et l’avenir de la PAC. Réaction de FNE.


    Un modèle agricole en faillite

    L’agriculture française traverse une crise sans précédent. Certains syndicats agricoles, mais aussi le Gouvernement, accusent l’environnement tracteur-epandage.jpgde nuire à la compétitivité de l’agriculture. Pour FNE, c’est l’agriculture productiviste qui est aujourd’hui en faillite !

    Pour Jean-Claude Bévillard, responsable agricole à FNE : « Pour produire 100 euros de blé, lait, viande, une exploitation agricole moyenne a dépensé environ 60 euros d’engrais, pesticides, carburant, aliments pour le bétail,… C’est cette dépendance insoutenable aux intrants qui rend notre agriculture aussi fragile. »

    L’environnement, un atout pour l’économie agricole

    Bruno Le Maire, Ministre de l’agriculture, se montre prêt à lever le pied sur certaines mesures environnementales, comme l’objectif d’atteindre 5% de l’espace agricole laissé à la nature (haies, bosquets, mares) d’ici à 2012 : « Je ne suis pas certain qu’il faille aller aussi loin. » a-t-il déclaré ce matin sur France Inter.

    FNE rappelle que la protection de l’eau, des sols, de la biodiversité est une condition de base de la production agricole. Opposer agriculture et environnement revient tout simplement à condamner notre agriculture. L’environnement ne doit pas être la variable d'ajustement en période de crise : ce n'est ni acceptable ni efficace.

    Marie-Catherine Schulz, chargée de mission agriculture à FNE, explique : « Pour reprendre l’exemple des zones de nature (haies, bandes enherbées) : celles-ci améliorent l’auto-régulation des espaces agricoles face aux ravageurs. Loin d’être un caprice d’écologistes, elles représentent un atout pour la production agricole, surtout dans l’objectif de réduire les besoins en pesticides. »

    Pour une PAC plus légitime

    9782844447494-agriculture-biologique_g.jpgLes subventions représentent aujourd’hui 90% du revenu des exploitations agricoles (source : Inra). Cette situation ne peut plus durer.

    Pour Jean-Claude Bévillard, responsable agricole à FNE : « Justifier le maintien de la PAC, qui représente 40% du budget de l’Europe, par le soutien au revenu d’une catégorie de la population n’est pas socialement acceptable. C’est une nouvelle PAC qu’il faut inventer, une PAC qui rémunère la prestation d’intérêt général de l’agriculture : nourrir les hommes tout en préservant l’eau, l’air, le sol, la biodiversité. »

  • Libertés, droits : il y a vraiment urgence


    Communiqué de la LDH
    La LDH appelle à participer aux manifestations du 1er mai aux côtés des organisations syndicales.


    Il y a trois ans, la LDH n’était pas de ceux qui voyaient dans le triomphe de Nicolas Sarkozy l’annonce d’une nouvelle ère de prospérité pour muguet.jpgtous. La rupture ne pouvait être qu’un slogan de campagne propre à mobiliser son propre camp : réussite personnelle, insécurité zéro, travail libéré, éradication de la délinquance, bouclier fiscal, chasse aux clandestins de toutes les normes… Le tableau était tracé. Une posture martiale aux accents de réussite individuelle semblait avoir forgé un héraut.

    Trois ans après, la réalité apparaît dans tous ses éclats : c’est une contre-réforme qui se met en place. En prétendant libérer l’initiative individuelle de tous, Nicolas Sarkozy restera celui qui a permis un transfert de richesses massif vers les plus riches. Aujourd’hui, les plus pauvres sont encore plus pauvres et les plus riches sont encore plus riches. Tout l’arsenal est mis en œuvre : déréglementation du travail, démultiplication des moyens des opérateurs sur les marchés financiers, limitation de la protection sociale, réduction des services publics… Oui, pour les droits, il y a urgence ! En affirmant assurer la sécurité de tous, c’est la mise en cause de toutes les libertés qui s’est développée, l’augmentation fantastique des gardes à vue, l’aggravation systématique des peines, le recours de plus en plus large à l’emprisonnement, la diminution organisée de tous les pouvoirs indépendants de contrôle… Oui, pour les libertés, il y a urgence ! Et pour demain se profilent une révision générale des retraites qui va aggraver les inégalités, une énième réforme des lois sur le séjour des étrangers qui va criminaliser un peu plus les migrants eux-mêmes et les militants qui les soutiennent, et une réforme des procédures pénales qui se gardera bien d’assurer l’indépendance de la justice… Mais c’est la crise, dit-on… Comme si tout le monde en supportait la même part ! C’est oublier que si elle est systémique, la vulnérabilité est différentielle, et que ce sont les plus fragiles qui en paient le prix le plus lourd, au péril de leur travail, de leur famille, de leur vie parfois. Oui ! Pour maintenir les libertés : oui ! Pour lutter contre les inégalités, c’est l’urgence !

    En ce 1er mai 2010, la LDH, ses militantes et ses militants, ses sections manifesteront aux côtés des organisations syndicales qui ont décidé de cette action commune : CGT, CFDT, FSU, Unsa et Union syndicale Solidaires. A cette occasion, la LDH rappelle qu’elle lance un appel public aux citoyens : le moment est venu de tracer entre nous, entre toutes les forces associatives, syndicales, politiques, un « pacte d’initiative » contre les régressions politiques et sociales. Un pacte qui montrera que ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise. Un pacte qui définira le socle des droits fondamentaux, indivisibles, inaliénables et universels. Un pacte qui affirmera que le temps est venu de dépasser les batailles éphémères et ponctuelles pour (re)construire une société de solidarité.

    Paris, le 26 avril 2010.

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