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  • Roms - Gens du voyage

    Auteur de l'article : LDH
    Roms : du 6 avril 1940 à nos jours…
    Communiqué LDH de Dijon avec l’appui du Collectif dijonnais de soutien aux Roms
    Le 6 avril 1940, un décret-loi interdit la circulation des nomades sur l’ensemble du territoire métropolitain pendant toute la durée de la guerre.

    Les Tsiganes d’Alsace-Lorraine sont les premières victimes de l’Occupant qui les expulse, dès juillet 1940, vers la zone libre, où ils sont progressivement internés dans les camps d’Argelès-sur-Mer, Barcarès et Rivesaltes avant d’être transférés en novembre 1942 dans le camp de Saliers (Bouches-du-Rhône) spécialement créé par le gouvernement de Vichy pour l’internement des Tsiganes. A la fin du mois de roms.jpgdécembre 1940, environ 1700 nomades et forains étaient internés dans 10 camps.
    Les derniers ne sont libérés du camp des Alliers qu’à la fin du mois de mai 1946 soit deux ans après la fin de la guerre
    En France, entre 1940 et 1946, de nombreuses familles tsiganes – 6000 à 6500 hommes, femmes, vieillards, enfants – furent internées dans des camps gérés par l’administration française, dans la plus grande précarité tant matérielle que morale. Elles ont fait face à ces événements, seuls, sans aucune aide de la population française, ni même des œuvres caritatives pourtant très présentes dans les camps d’internement. Un grand nombre d’entre périront dans les camps d’extermination nazis.
    Les livres d’histoire sont souvent silencieux sur ce versant sombre de l’histoire de notre pays.
    Afin de faire connaître et reconnaître une histoire oubliée, la LDH – section de Dijon – dans le cadre de sa campagne « Urgences pour les libertés », pour montrer ce à quoi une politique de contrôle des populations peut conduire souhaite rendre hommage aux victimes et à leurs familles, et rappeler que la discrimination et le racisme sont des crimes.
    La LDH rappelle en outre la situation précaire des Roms des casernes Creuzots à Dijon, qui vivent gypsies.gifdans une situation extrêmement difficile, en butte à l’hostilité des institutions locales, au harcèlement policier et dont l’expulsion prochaine est programmée. Elle rappelle fermement que Les Roms roumains ou bulgares, citoyens de l’Union européenne ont, comme tous les autres citoyens, le droit de circuler et de s’installer dans tous les pays d’Europe. La Ligue des Droits de l’Homme, en ce jour anniversaire du « génocide oublié » des Tsiganes demande que les droits de ces citoyens européens correspondent à la « Recommandation » de la HALDE d’octobre 2009 demandant la levée des « réserves » de la France quant à leur libre installation ainsi qu’« une politique en leur faveur, en matière d’accueil, de séjour, d’autorisation de travail, de prestations sociales, de domiciliation, d’aide aux familles, de scolarisation des enfants et de logement. »

    Dijon, le 6 avril 2010.

  • Comuniqué commun

     

    Plate-forme du Collectif national contre les franchises,

    pour l'accès aux soins partout et pour tous et pour une sécurité sociale solidaire

     

    Nous sommes pour :

     

    - une protection sociale basée sur le principe « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins », gérée par les salariés eux-mêmes, ouverte à toute la population, financée par la cotisation sur tous les salaires et autres éléments de rémunération, d'autres financements comme la taxation des revenus financiers devant être débattus

    le-refus-de-soins-aux-beficiares-de-la-cmu.1231955838.jpg- une évolution vers la suppression de tous les restes à charge

    - la prise en charge de la dépendance dans le cadre de la sécurité sociale

    - un système public de santé (incluant les soins primaires, la prévention, l'information, la lutte en amont contre les causes des maladies), développé sur tout le territoire, doté de moyens suffisants pour répondre aux besoins de toute la population, s'appuyant sur des hôpitaux et maternités de proximité

    - un secteur psychiatrique public coordonnant et assurant la continuité des soins. -

    - la définition démocratique des besoins de la population associant usagers, professionnels, élus... sur un même plan d'égalité

    - l'augmentation du nombre de professionnels de santé formés, un haut niveau de recrutement et l'exigence d'une répartition équilibrée sur tout le territoire

    - une recherche publique indépendante

    - un contrôle public des laboratoires pharmaceutiques

     

    Nous demandons la suppression :

     

    - des franchises et autres forfaits dont le forfait hospitalier

    - des dépassements d'honoraires et du secteur optionnel

    - du déremboursement des médicaments

    - des restrictions sur les Affections de Longue Durée (ALD), la Couverture Maladie Universelle

    (CMU) et l'Aide Médicale d'État (AME).

    - de la tarification à l'activité (T2A)

     

    Nous refusons :

     

    - tout transfert de prestations de l'assurance-maladie obligatoire vers les complémentaires20070301.WWW000000442_13498_1.jpg

    - les exonérations de la part patronale des cotisations sociales

    - la taxation des indemnités des accidentés du travail

    - les suppressions d'emplois hospitaliers, les fermetures d'activités et de services dont la disparition programmée de 182 blocs opératoires supplémentaires

    - le démantèlement de la psychiatrie publique et toute instrumentalisation sécuritaire de celle-ci

    -que l'hôpital soit géré comme une entreprise

     

    Nous exigeons : l'abrogation de la loi HPST

     

     

    Collectif "La santé n'est pas une marchandise", Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, Convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services publics, COSS 33, Ensemble pour une santé solidaire, Résistance sociale, UNGMS, SUD santé sociaux, USP, FASE, NPA, PCF, PCOF, PG

     

     

  • Rue Jean Leflon

    Vous ne connaissez peut-être pas la rue Jean Leflon.


    Soyons indulgent, cette dernière née des artères vouzinoises n'est pas encore ouverte à la circulation. Elle est pourtant bordée de maisons, dont certaines sont habitées, d'autres encore en construction.

    Cette voie relie la rue Galieni (quartier de Syrienne) au rond-point situé près du collège. Elle était en voirie (très) provisoire depuis la mise en place du lotissement.

     

    Les travaux viennent de se terminer, et elle va être mise en circulation d'ici peu. En dehors des riverains, elle va certainement être utilisée par des véhicules qui voudront joindre le haut de la rue Bournizet et le quartier du collège.

    La belle ligne droite que va faire cette rue avec la rue Galieni risque d'inciter certains à faire des pointes de vitesse : pourra-t-on être confiant dans le sens de responsabilité de chacun, ou devra-t-on prendre des mesures réglementaires ?

     

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    La rue Jean Leflon; au fond les immeubles du quartier Paul Drouot
  • voie verte

    La voie verte est une piste ouverte entre Charleville et Givet.


    dept08.gifSon aménagement par le département permet aux cyclistes, aux rollers  et aux promeneurs de découvrir en sécurité les paysages de la vallée de la Meuse.

     

    Elle utilise en grande partie l'ancien chemin de halage, qui permettait la traction des péniches depuis la rive. Elle est longue de 83 Km, et devient un équiment majeur du tourisme ardennais.

    Cette réalisation vient de recevoir un prix international, et sans être un supporter inconditionnel du conseil général, on peut saluer cette voie verte.

     

    Deux remarques qui mettent juste un bémol à ce satisfecit :

     

    - Il serait intéressant d'étudier la faisabilité d'un équipement semblable pour le sud-Ardennes, qui compte également des chemins de halage 08GiHas6.gifinusités et même à l'abandon. Le prolongement vers Sedan et Mouzon semble acté. Une étude vers le sud par le canal des Ardennes vers Rethel puis Reims est envisagée. Le passage par le Vouzinois ne semble pas étudié ; qu'en pensent nos conseillers généraux?

    Il est pourtant fréquent de voir passer des touristes en vélo dans notre ville dans la saison estivale, ils seraient sûrement interessés par un tel aménagement.

     

    - Signalons que la voie verte ne connaît qu'une interruption, au niveau de Chooz. Il semble que l'existence de la centrale ait posé quelque problème pour le tracé. La voie pourra-t-elle emprunter la boucle de Chooz ? Le voisinage immédiat de l'installation nucléaire est-il compatible avec l'image "verte"? ( la question se pose également pour le parc naturel ).

     

    Vous verrez sur la carte ci-contre la "liaison cyclable" entre Ham et le nord de Chooz, doux euphémisme pour indiquer l'interruption du parcours de la voie.

    Une preuve supplémentaire, s'il en était besoin, que centrale nucléaire et écologie ne font pas bon ménage!

     

  • Un nouveau lien

    Un nouveau venu dans les "sites à voir" que vous propose "L'An Vert"

    Dans la colonne de gauche, la rubrique sites à voir vous suggère des blogs ou sites à visiter.
    Dans cette colonne, par un simple clic sur le nom vous basculez sur le site à voir; il en est de même pour les catégories "Notes récentes", "Catégories", "Commentaires récents".

    Un ajout vient d'être réalisé, il concerne biodiversité 2012.

    Ce site est lié à Hubert Reeves et à l'association ROC qu'il préside.


    Biodiversite-1.jpg
  • l'éolien à la peine

    Hier, à l’Assemblée Nationale, lors de l’examen en commission des articles 34 et 35 du projet de loi grenelle II, les propositions du rapport contesté de la mission parlementaire sur l’énergie éolienne ont été intégrées au projet en commission. France Nature Environnement, la Ligue ROC et la Ligue pour la Protection des Oiseaux dénoncent l’adoption d’amendements anti-éoliens qui menacent les ambitions françaises en matière d’énergie renouvelable.


    La validation d’un rapport très contesté et contestable

    Le développement des énergies renouvelables constitue un enjeu industriel et écologique stratégique. L’objectif de 23% d’énergies renouvelables en 2020, qui a fait consensus lors du Grenelle de l’environnement, est désormais un engagement de la France qui veut aussi se positionner parmi les acteurs majeurs du développement durable.

    France Nature Environnement, la Ligue ROC et la Ligue pour la protection des Oiseaux s’interrogent toutefois sur la volonté politique du Parlement d’atteindre cet objectif. En effet, les amendements adoptés le 30 mars par la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale risquent de porter un coup sévère à cette ambition. Il s’agirait d’appliquer aux éoliennes le régime des installations classées pour l’environnement (ICPE) et les subordonner à l’établissement d’un futur schéma régional éolien. Ceci risque de considérablement complexifier les procédures et de fragiliser le développement de l’éolien, tout en passant complètement à côté de l’objectif d’une maîtrise rationnelle du nécessaire développement de la filière.

    La nécessité d’un choix clair

    Les associations sont parfaitement conscientes de l’utilité de disposer d’un vrai document de planification régionale, tenant compte de la réalité 31-03-avenir-eolien.jpgdu terrain et des multiples potentialités, qu’elles n’ont cessé de réclamer. Mais elles ne veulent ni d’un document technocratique élaboré en dehors d’une vraie concertation avec tous les acteurs représentatifs, dont les associations agréées au titre de l’environnement, ni d’une procédure qui bloquerait la plupart des projets pour un long moment. L’évaluation obligatoire des projets en cours ou à venir doit au contraire être organisée de manière à contribuer à la préparation de ces schémas, et ne pas être ralentie. C’est donc la gouvernance du dossier qu’il faut profondément changer, en la portant à l’échelon départemental et régional.

    En outre, et surtout pour rester cohérent, il convient d’abandonner le classement en ICPE, procédure totalement inadaptée pour gérer la question posée du choix d’implantation des éoliennes, et rejeter le seuil de puissance obligatoire pour les éoliennes à créer. Ces dispositions sont susceptibles de freiner considérablement le développement de la filière, voire de le bloquer pour longtemps, mettant les industries françaises hors jeu. Une telle hypothèse est totalement à l’opposé des engagements de la France en matière d’énergies renouvelables.

  • Des étrangers décidément indésirables

    Communiqué commun

    Sous couvert de conformer le droit français des étrangers à trois directives européennes, le gouvernement a adopté le 31 mars 2010 un nouveau « projet de loi relatif à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité » (le sixième depuis 2002).

    flashmob-journee-sans-immigres-L-1.jpegDerrière la technicité du texte se cachent des dispositions qui portent une atteinte grave aux droits des migrants.

    Du seul fait de leur arrivée, les étrangers dépourvus de documents, même demandeurs d’asile, se trouveront ipso facto en zone d’attente, c’est-à-dire enfermés et privés de l’essentiel de leurs droits.

    La création de l’« interdiction de retour », qui pourra frapper tout étranger en situation irrégulière, institue un véritable bannissement des territoires français et européen. Conjoints de Français, travailleurs, résidents en France depuis de longues années y seront exposés.

    En portant la durée de la rétention à 45 jours, en repoussant l’intervention du juge des libertés, en réduisant son pouvoir de contrôle, le gouvernement banalise l’enfermement des étrangers et organise l’impunité de l’administration.

    De multiples obstacles réduisent le droit d’asile à une peau de chagrin. De plus en plus de persécutés en quête de la protection de la France verront leur demande examinée de manière expéditive. Ainsi, avec ce projet, le gouvernement tourne-t-il le dos à la devise de la République…

    Paris, le 2 avril 2010

     

    Premiers signataires :
    Acat-France, Avocats pour la défense des droits des étrangers, Amnesty International (France), Anafé, Fasti, Fédération Sud Education, FSU, Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives, Gisti, la Cimade, LDH, Mrap, RESF, Réseau chrétien – Immigrés, Secours catholique, Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature, Unef…