Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • 2C2A : les orientations budgétaires

    Ce soir se tenait à la salle des fêtes de Vouziers un conseil de communauté.

     

     

    425681-0002.jpg?t=1052En introduction, le président Francis Signoret faisait un point sur les finances de la structure intercommunale. Il en ressortait au global un compte de clôture positif, ce dont s'est bien sûr réjouit le maire de Grandpré. Les comptes de la 2c2a ont longtemps été une préoccupation de ses dirigeants, sans qu'une solution soit trouvée.

     

    Francis Signoret a resserré les dépenses (des postes existants au sein de l'administration ne sont pas pourvus), le déficit de Nocturnia est un peu à la baisse, les dotations augmentent grâce à la prise de compétence ordures ménagères.

     

    Le premier point devait être le gros morceau de la soirée : le débat d'orientation 040372-0008.jpg?t=5184budgétaire. En fait, il n'y eu point de débat. Le vice-président en charge des finances a présenté toute une série de chiffres, qui constituaient un premier jet de l'écriture du budget.

    Les projets annoncés sont dans la continuité de ceux de 2009 (zone industrielle et commerciale de Vouziers, terrain pour les gens du voyage, déchèteries mobiles en particulier).

    Peut-être un peu abasourdis par tous les chiffres, les conseillers présents ne sont pratiquement pas intervenus.

     

    Il y a eu malgré tout une question de Françoise Cappelle sur l'évolution des taux d'imposition. Le président lui a répondu que cette question n'était pas tranchée, car il manquait des éléments. En effet la participation du conseil général au financement de la zone d'activités de Vouziers et à celui de la piscine communautaire n'est pas connue. Le vote des budgets est d'ailleurs autorisé jusqu'à la date du 15 avril cette année, à cause de l'incertitude générée par les réformes des collectivités locales (taxe professionnelle en premier lieu).

    Il faudra donc attendre fin mars pour savoir si les taux d'imposition communautaires vont changer, F. Signoret indiquant qu'à l'heure actuelle il pense qu'ils ne bougeront pas.

     

    En deuxième point, le conseil de communauté a validé le budget voté par l'EPIC (qui gère le tourisme en remplacement de l'association qui était en charge de l'office de tourisme)

    Un vote également unanime, sans remarques particulières.

     

    En troisième lieu, le conseil a autorisé des dépenses pour 2010, en attendant que le budget soit voté.

     

    Un quatrième point concernait l'administration générale.

    Des postes étaient à pourvoir dans des commissions pour des représentants du canton de Monthois. Une place n'a pas trouvé preneur et sera à revoir (commission travaux et habitat)

    697474-0001.jpg?t=6150

     

    Un appel à candidature est lancé pour une nouvelle tranche de pôles d'excellence rurale.

    La 2c2a souhaite s'y inscrire, sur le thème des énergies renouvelables. Un dossier est à monter rapidement.

    Il reposerait principalement sur la relance de la filière bois, sur le parc éolien de Machault, sur une construction HQE (Haute Qualité Environnementale) pour la future piscine. Il y aurait en complément un axe sur le développement local (construction d'un bâtiment pour héberger des entreprises innovantes dans ce secteur) et un volet communication (point info énergie, ...).

    A l'unanimité le conseil s'est montré favorable à la présentation du dossier auprès des responsables du dispositif "Pôles d'Excellence Rurale".


     

    Le point suivant concernait le personnel, en particulier l'embauche pour la saison de Nocturnia.

     

    En sixième point était évoqué le terrain pour les gens du voyage.

    Les marchés ont été mis en concurrence en deux lots.

    Le lot n°1, a été attribué à Effiage (VRD)

    Le lot n°2 (bâtiments) est infructueux, une relance de la consultation sera refaite.

     

    Il a fallu attendre le septième point pour que la salle s'anime un peu.

    621554-0013.jpg?t=6350Il concernait les relais de Services Publics, que la Préfecture pousse à installer dans les territoires.

    L'Etat souhaite donc faciliter l'accès aux services publics, mais il fait faire le travail par d'autres selon ses propres modalités.

     

    Des conseillers ont soulignés que le poids financier devait être nul pour la 2c2a au départ, ce n'est plus le cas à l'arrivée. De même la durée sera de trois ans, alors que la possibilité d'un an renouvelable avait été évoquée.

    Le terme d'arnaque de la part de l'Etat a été prononcé par un délégué, terme que le président à jugé excessif.

    Françoise Cappelle a posé la question de la suite après ces 3 ans, car après les financements ne sont plus assurés par l'Etat. Cela dépendra du bilan et de la volonté de la collectivité lui a répondu le président.

    Il y a eu 7 abstentions sur ce vote, pas de contre.

     

    L'assemblée étant bien réveillée, le climat fût également agité pour le dernier point.

    Il s'agissait de débattre des déchèteries modulables à implanter dans les cantons. Pas de problèmes pour les horaires d'ouverture (en gros un 647415-0022.jpg?t=5888jour par canton plus un samedi sur 5) mais il y eu un blocage sur l'implantation.

     

    Pour le canton de Buzancy, deux versions se sont affrontées, et derrière elles deux hommes F. Signoret et J-Claude Etienne.

    Le président présentait un choix d'emplacement à Thénorgues, alors que le maire de Buzancy argumentait en faveur d'une implantation sur la zone de Buzancy.

    Cela ressemblait beaucoup à un règlement de compte personnel entre les deux hommes, qui furent adversaires pour la présidence de la 2c2a.

     

    Finalement le débat fût soumis au vote. Par 46 voix pour Thénorgues, 28 abstentions et 11 voix pour Buzancy, le président triomphait du vice-président : la hiérarchie était respectée.

     

  • A propos des lycées français de l'étanger

    Depuis quelques semaines, circulent sur le net des informations sur le passage à la gratuité des lycées français de l'étranger.

     

     

    Pour situer le problème, il faut rappeler qu'il existe dans un certains nombre de pays des lycées français qui accueillent des enfants d'expatriés, ou de ressortissants locaux.

    n39062374715_2844.jpgCes lycées sont payants et souvent les frais d'inscription sont très élevés, sélectionnant les élèves en fonction du revenu des parents.

    Le candidat Sarkozy avait promis la gratuité de ces lycées pour les français de l'étranger.

    Il n'a pas perdu de temps puisque dès 2007 cette mesure a été appliquée aux élèves de terminales, en 2008 aux premières et en 2009 aux secondes.

    Mais la France peut-elle se permettre de poursuivre au-delà? La question se pose au ministère des affaires étrangères et parmi les représentants des Français de l'étranger.

    "C'était une promesse généreuse, mais il faut être pragmatique, surtout avec la crise... », explique André Ferrand, sénateur UMP des Français de l'Étranger. Ce « mais » va ruiner les espoirs de bien des parents expatriés aux États-Unis. Le budget pluriannuel du ministère des Affaires étrangères voté jusqu'en 2012, ne prévoit pas en tout cas la prise en charge pour les élèves avant la seconde. Le sénateur va même plus loin : « On n'aura jamais les moyens d'appliquer la mesure aux autres niveaux. » Dans un article paru en août 2008, Le Canard Enchaîné chiffrait l'extension de la gratuité jusqu'à la primaire à 713 millions d'euros, pour une année pleine. Un montant non confirmé à l'époque par l'agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) qui précise juste par la voix de sa présidente Anne-Marie Descotes que l'État a prévu une enveloppe supplémentaire annuelle de 20 millions jusqu'en 2011 pour financer le cycle seconde-terminale."(Voir le texte complet)

     

    Même si Sarkozy ne semble pas vouloir abandonner son idée, il va falloir tenir compte de son coût, en particulier en période de réduction des déficits.

    Ce qui est étonnant dans la campagne qui se déroule actuellement sur le net, c'est qu'elle s'attaque à un problème qui remonte à 2007. Les textes qui circulent reprennent mot à mot l'argumentaire de 2008.

     

    La promesse de Sarkozy était tout à fait démagogique, en faveur d'électeurs potentiels appartenant pour la plupart à des classes économiques favorisées.

    Les réalités économiques rendront très difficile la généralisation de la mesure. Ce choix, et la méthode employée  pour l'appliquer (j'ai décidé, cela sera ainsi) sont typiques du comportement du Président.

    Quant à associer cette mesure à la scolarisation d'un fils de N Sarkozy à l'étranger, cela paraît prendre vraiment le problème par un point tout à fait secondaire, même très peu convaincant, qui affaiblit plutôt l'argumentation. (Voir, un site parmi beaucoup d'exemples repris à l'identique : lien vers le site).

     

    Il est légitime de critiquer cette décision, mais on comprend mal pourquoi cela arrive seulement maintenant, alors qu'un début de recul se met en place (voir ce lien).

     

  • Nouvel an chinois : on condamne bien les dissidents !


    Communiqué de la LDH

    La justice chinoise a confirmé, le 11 février en appel, la condamnation de Liu Xiaobo à onze ans d’emprisonnement pour « tentative de subversion du pouvoir d’État », prononcée le 25 décembre.

    L’ancien professeur d’université, écrivain et critique littéraire est puni pour sa participation à la rédaction de la Charte 08 de décembre 2008, Liu_Xiaobo-5.jpgdocument qui dénonce le système du parti unique et les défauts patents de démocratie dont souffre son pays.

     

    Plus de huit mille citoyens chinois ont cosigné ce texte. De nombreux intellectuels se sont, en Chine même, déclarés solidaires de Liu Xiaobo et prêts à endurer sa détention. Par la voie de son représentant à Beijing, l’Union européenne a estimé que ce verdict était parfaitement incompatible avec la liberté d’expression affirmée dans le texte constitutionnel.

     

    Cette condamnation ignominieuse devrait provoquer la plus large réprobation de tous les démocrates à travers le monde. Par sa sévérité même, elle déconsidère la justice et les autorités chinoises et jette le plus grand doute sur l’honorabilité d’un régime qui ose déclarer (Ma Zhaoxu, porte parole du ministère des Affaires étrangères, interrogé le 12 février 2010 au sujet du verdict) qu’il « n’existe aucun dissident en Chine ».

     

    La LDH rappelle que les droits sont universels et indivisibles. Il n’y a pas de politique d’Etat qui puisse justifier qu’ils soient ignorés. Il n’y a pas de prétendues « affaires intérieures » qui puissent interdire leur application. Le nouvel an chinois commence par la confirmation d’une parodie de justice.

     

    Paris, le 14 février 2010

  • Conseil municipal de Vouziers

    Mardi prochain 16 février se tiendra à 18 h 30 une réunion du Conseil Municipal  dans la grande salle de la mairie.

     

     

    Rappelons que ces séances sont ouvertes au public, et que le compte-rendu sera disponible sur L'An Vert dans la soirée du 16 février.

    L'ordre du jour comporte principalement le débat d'orientations budgétaires.

    Ce débat est une étape obligatoire de préparation du budget de la collectivité. Celui-ci doit être voté au plus tard fin mars. Cette année est 774688-0004.jpg?t=6529particulièrement délicate pour les élus en charge de faire les choix financiers.

     

    Le gouvernement annonce des mesures pour rétablir l'équilibre financier, mesures rendues nécessaires par le déficit colossal de l'Etat. Dans le même temps, le gouvernement lance un grand emprunt et préconise la relance.

    Il faut au moins être ministre, et probablement ministre sous un chef tel que notre président pour réussir ce numéro d'équilibriste.

     

    Dans le département des Ardennes, on voit la Préfecture s'activer pour un plan de relance, demandant aux collectivités d'investir le plus possible dans des projets structurants.

    Le Conseil Général, principal partenaire de la préfecture, lance lui un budget d'économies. Les subventions aux associations diminuent, ainsi que celles aux collectivités (voir la piscine de Vouziers par exemple), la gratuité des transports scolaires est remise en question.

    Les collectivités locales vont devoir naviguer par gros temps, avec des caps différents indiqués par les partenaires principaux.

     

    Il faut aussi compter sur l'arrivée d'une équipe nouvelle à la Région : les choix actuels seront-ils maintenus ?

    Et on n'oublie pas l'énorme point d'interrogation de la réforme de la taxe professionnelle. Malgré tous les discours rassurants, les collectivités locales ne savent pas à quelle sauce leur financement va être mangé.

     

    Le conseil municipal étant composé d'être humains comme vous et moi, et non pas de super héros comme on en trouve à la tête de l'Etat, on leur souhaite bon courage pour dégager des enseignements de tout ce bric-à-brac d'intentions.

     

  • Combien tu touches ?

    Le ton toujours modéré et consensuel de L'An Vert serait-il lié à des ressources occultes?

     

    La question mérite d'être posée, suite au dossier que notre (insubmersible) confrère "L'Union" a consacré au barrage de Savigny.

    Les opposants au projet écrivent que le barrage serait un attentat contre la nature, mais que on peut expliquer "la relative discrétion des associations de protection de la nature par leur nécessité de percevoir des subsides des collectivités".


    Nature et avenir a donné sa réponse, publiée dans le journal en date du 12 février.

    Les arguments de fond qui sont exposés nous paraissent fort pertinents, l'association appelant à une réunion le 2 mars prochain à la mairie de Rethel pour débattre du sujet.

     

    729871-0111.jpg?t=6867Nous profitons de cette note pour continuer notre combat afin de remettre les choses à l'endroit : le dessin de Nature et Avenir étant publié de travers sur le site de "L'Union", nous vous le donnons à voir redressé.

     

    Quant aux subventions touchées, même en fouillant très loin dans sa riche trésorerie, L'An Vert n'en a pas trace. D'ailleurs, nous avons parlé depuis bien longtemps de l'entente Aisne-Oise, par des articles sur les casiers de surstockage, avant même qu'il soit question du site de Savigny.

    Le classement Natura 2000 a également été présenté plusieurs fois dans notre publication, en particulier dans sa version imprimée.

     

    Finalement, étions nous visé par la remarque sur les associations? Ce n'est pas du tout sûr.

    Malgré tout, si la commune de Savigny souhaite subventionner L'An Vert, elle peut le faire : le petit canard s'engage à continuer à mordre à pleines dents dans l'actualité.

  • Maternité de Rethel : les maires se justifient

    Aptès le vote de la fermeture de la maternité de Rethel, les maires de Vouziers et Rethel sont interrogés sur leur choix.

     

    "La semaine des Ardennes" a réuni le maire de Vouziers et celui de Rethel pour les questionner sur la fermeture du service. Sous le contrôle du g_deramaix.jpg878788-0080.jpg?t=3468directeur de l'établissement, les deux élus évoquent le contexte de la décision, le pourquoi de leur vote et les réactions à cette fermeture.

    Le maire de Vouziers est actuellement président du conseil d'administration du Groupe Hospitalier Sud-Ardennes (Ghsa) le maire de Rethel en étant vice-président. Ils occupent alternativement ces deux places, et ont donc un rôle important au sein du C.A. Celui-ci vient d'adopter le projet d'établissement qui signe l'arrêt des accouchements à Rethel.

    Le directeur déclare qu'il y aura toujours une activité autour de l'accouchement, mais il paraît difficile d'imaginer une femme suivie avant ou après la naissance par une équipe différente de celle qui l'a accouchée.

    Voici le lien vers les videos, qui sont de qualité médiocre (tendez l'oreille).

     

    Pour comprendre l'importance du" taux de fuite" à Rethel, voir : http://insee.fr/fr/insee_regions/champagne-ardenne/themes/flash/fla012260.pdf

    Rethel a le plus important "taux de fuite" de la région Champagne-Ardenne (37 %). Avant de décider la fermeture, le CA s'est-il interrogé sur les raisons de ce taux, qui mesure le pourcentage de femmes d'un bassin géographique qui vont accoucher ailleurs.

  • traitement indigne et dégradant

    Les conditions de garde à vue ont été tellement dégradantes que le prévenu est dispensé de peine.


    Une banale histoire d'alcool au volant et de violences a amené un homme de 45 ans, mécanicien devant le tribunal de Charleville.medium_jacqua.6.jpg

    Là, avec son avocat Me Bloquaux, il rapporte les conditions de sa garde à vue. A la demande de la défense, le tribunal se rend au commissariat central de Charleville. Et il fait le constat de locaux dont l'état ne respecte pas la dignité humaine.

    Le tribunal prend la décision de condamner l'accusé, sans lui infliger de peine, en déclarant :"Si des cellules de garde à vue sont d'une saleté révulsante, si l'on y maintient des gens en surnombre pendant des périodes conséquentes, sans dispositif minimum d'hygiène personnelle (..), force est de constater là, un traitement objectivement indigne et dégradant".


    Le débat sur les gardes à vue a montré que cette pratique est très employée, et des personnes par définition non condamnées y sont souvent traitées de manière dégradante.

    L'état des locaux pénalise aussi les policiers qui y travaillent au quotidien. Le citoyen moyen qui se retrouve confronté à la justice se retrouve dans une position psychologique difficile. Le gouvernement doit donner à la justice et à la police les moyens matériels d'effectuer correctement leur mission, il doit rapidement réformer la garde à vue pour qu'elle soit au moins conforme au droit européen.