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  • AGISSONS AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD

    Un appel urgent venant du réseau Education sans frontière.


    Voir leur site pour les coordonnées des personnes à alerter.

    Vous pouvez aussi signer la pétition en ligne (cliquez ici)

     

     

    URGENT ! KORKAJ Ekrem doit rester en France pour accompagner son bébé de 5 mois, gravement malade.


    samedi 12 septembre 2009.

     

    Ekrem a été arrêté ce jour à 11h à Sedan (08), mis en garde à vue, il risque d'être expulsé.

    C'est encore une famille qui risque d'être démembrée : un parent expulsé, le reste de la famille restant en France, alors que son bébé de 5 mois est malade et doit subir des opérations de l'œsophage

     

    KORKAJ Ekrem est Kosovar, il vit en France avec sa femme depuis 3 ans. Leur demande d'asile est rejetée par l'Ofpra, mais depuis leur arrivée, ils ont construit leur vie ici et ont eu un premier enfant qui a maintenant 2 ans.

    logo3.jpgIl y a 5 mois, ils ont eu un deuxième enfant qui est gravement malade et qui doit subir des opérations de l'œsophage. Toute la famille vit au CADA de Vivier au Court, mais il n'y a que Mme KORKAJ qui a obtenu une autorisation de séjour, renouvelée tous les 3 mois, pour accompagner les soins de son bébé.

    Ekrem n'a aujourd'hui pas le droit d'être à côté de son bébé et de l'accompagner dans ses soins qui sont pourtant très lourds.

    Ekrem a été arrêté ce jour à 11h à Sedan (08), mis en garde à vue, il risque d'être expulsé.

    C'est encore une famille qui risque d'être démembrée : un parent expulsé, le reste de la famille restant en France.

    Ces expulsions génèrent des situations dramatiques : séparation, parfois définitive, des couples et des familles, traumatisme des parents et des enfants, souvent perte totale des ressources, prise de risques du parent expulsé pour revenir à tout prix.

    L'expulsion d'un parent semble conçue par l'administration comme le moyen d'acculer le reste de la famille au départ "volontaire" en la réduisant à la misère.

    Il faut aider Ekrem à rester en France pour accompagner les soins de son bébé de 5 mois.

     


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  • l'Hôpital de Vouziers face à la grippe

    Devant l'arrivée prochaine de la "nouvelle grippe" H1N1, l'hôpital de Vouziers s'organise.

     

    Les chiffres nationaux sont clairs: l'épidémie démarre en France. (voir le site officiel)

    Dans le secteur de Vouziers, on ne signale pas de cas vérifié.

    grippe.jpgMais un cas est confirmé à Rethel, et il n'y pas de raison que la grippe n'arrive pas tôt ou tard jusque Vouziers.

    Les autorités sanitaires sont très mobilisées, il ne s'agit pas de reéditer la gestion désartreuse de la canicule de 2003 (plus de 10 000 morts, beaucoup évitables).

    Pourtant les cas connus laissent penser que le virus actuel n'est pas un grand tueur. Il risque cependant de toucher de très nombreuses personnes qui ne sont pas immunisées. Il semble que les personnes plus âgées (après 60 ans ?) soient en partie protégées par une immunité ancienne, un virus cousin ayant circulé dans les années 1950.

    Des plans sont montés pour faire face à une situation, dont personne ne sait jusqu'à quel point elle sera difficile.

     

    A l'hôpital de Vouziers, des mesures sont prévues en cas d'épidémie locale (plus de trois cas dans une semaine).

    Un secteur spécifique sera activé, avec 15 lits réservés à la pathologie grippale. Un secteur de consultation réservé sera également mis en place.

    Dans le cas d'une épidémie avérée, les consultations "normales" seraient suspendues. Le personnel soignant serait redéployé vers les secteurs prévus pour accueillir les malades grippés. Du renfort pourrait venir de "jeunes" retraités, et du personnel serait prélevé des services habituels. En effet les 15 lits "grippe" ne seraient pas des places supplémentaires, ils viendraient en déduction des lits de médecine.

     

    La majorité des cas devant rester bénins, ils ne seront pas hospitalisés mais traités à Logo_ghsa.gifdomicile.

    La vaccination n'est encore pas possible à Vouziers ni ailleurs. Il n'existe pas encore de certitude sur l'organisation de cette vaccination. Les personnes devraient être convoquées individuellement dans des centres de vaccination, en fonction des priorités définies nationalement.

     

    L'hôpital de Vouziers met en place une stratégie tout à fait standard pour faire face à l'épidémie annoncée.

    Le point faible reste le peu de réserve de personnel mobilisable. Si la situation épidémique se prolonge, il risque d'y avoir des situations délicates à gérer.

  • Chaine de lumière

     

    INVITATION

     

    CHAINE DE LUMIERE DE SCHENGEN A CATTENOM

    SAMEDI 12 SEPTEMBRE

    Après accord avec la Sous-préfecture,

    La chaîne humaine de lumière partant de SCHENGEN pénètrera sur le territoire français,

    jusqu'à CATTENOM  en passant par la piste cyclable en  bordure de  la Moselle


    Pour les participants venant de France

    Rendez-vous à
    CATTENOM  à 20h près du restaurant La Gondole, 1 rue du Bac
    (possibilité de garer les voitures)
    Pour trouver : en venant de Thionville par la D1, entrer dans Cattenom par la D56, avenue Gal De Gaulle, c'est à la suite

    • De là nous formerons une chaîne qui rejoindra celle de nos amis Allemands et Luxembourgeois
    • Penser à s'équiper d'un vêtement chaud
    • Ne pas oublier de se munir d'une torche ou de quoi faire de la lumière
    • Se munir d'un gilet réflecteur de sécurité

    A partir de 21h, le nuage de la centrale sera éclairé par un faisceau lumineux

    LE COLLECTIF 57 CONTRE LES DECHETS NUCLEAIRES VOUS INVITE A PARTICIPER NOMBREUX A CETTE ACTION INTERNATIONALE

     

    Covoiturage au départ de EPINAL - 18H > 03 29 07 70 44

     

    Cattenom2.jpg

     

  • Le texte, le contexte et le ministre

    Le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, vient de se faire prendre à nouveau en train de prononcer des propos racistes.

     

    Dans ce cas, pour se justifier, la personne déclare généralement que la phrase est sortie de son contexte, et qu'il faut la comprendre hortefeux.jpgautrement.

    En ce qui concerne Hortefeux, le contexte est plutôt aggravant pour lui : la succession des événements et des propos montrent clairement qui il visait.

     

    Pour plus de clarté, voici un lien avec la video en question.

     

     

    La ligue des droits de l'homme, parmi beaucoup d'autres a réagi fermement à ces propos.

     

    Communiqué LDH
    Samedi 5 septembre, à l’Université d’été de l’UMP, un jeune Maghrébin prénommé Amin se fait prendre en photo avec le ministre de l’Intérieur, ex-ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale. Une militante UMP précise, sans doute pour rassurer le ministre : « lui, il mange du cochon et il boit de la bière. » Monsieur Hortefeux répond : « Il ne correspond pas du tout au prototype »… et ajoute tranquillement : « Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes ».

    Selon le cabinet de Brice Hortefeux, ces propos ne visaient que… les Auvergnats. Il est vrai qu’en janvier dernier, lorsque le même ministre avait fait remarquer aux journalistes qu’il n’était « pas évident » que Fadela Amara soit sa « compatriote », il avait déjà soutenu qu’il ne parlait que de leurs attaches auvergnates. Le préfet Girod de Langlade, sanctionné il y a quelques jours à la demande de monsieur Hortefeux pour avoir trouvé qu’à Roissy on ne voyait que des Noirs, aurait dû prétendre qu’il ne visait que des Bretons ou des Alsaciens… d’autant plus que lui ne risquait pas d’être démenti par une caméra indiscrète.

    On sait que depuis deux ans la « rupture » avec la tradition républicaine passe souvent par une parole publique « décomplexée ». Mais mesure-t-on les effets de ces dérapages répétés sur l’image du politique et sur le vivre ensemble ? On peut déjà être pénalement sanctionné dans ce pays pour avoir cité une injure proférée en public par le président de la République. Que répondrons-nous à ceux qui construisent leur fonds de commerce électoral en répétant qu’il y a trop d’Arabes en France, que l’Islam n’est pas compatible avec la République et que tous les SDF devraient accepter de manger de la « soupe au cochon » ? Qu’ils n’ont rien compris à ce qu’en pense le ministre de l’Intérieur ?

    La LDH s’inquiète des conséquences de ce triste dérapage pour les victimes présentes et à venir du racisme… anti-auvergnat.

    Paris, le 11 septembre

  • Demi-taxe et demi-mesure

    La taxe carbone sera instaurée avec un montant de 17 euros par tonne.

     

    Ainsi en a décidé notre président, après un large débat avec lui-même. Il s'agit en fait d'une demi-mesure, qui risque de mécontenter tout le monde. Certains protestent contre une taxe de plus, d'autres estiment ce montant trop faible pour obtenir un résultat tangible.

    Comme tout dispositif nouveau, un débat était nécessaire, il a eu lieu lors du Grenelle de l'environnement.

    Sarkozy a pris sa décision seul, sans vouloir imposer un changement réel des mentalités, par un transfert important du support de la fiscalité en faveur des économies d'énergie.

     

    Voici la réaction de Greenpeace sur cette décision.


    OFRTP-FRANCE-TAXE-CARBONE-BUSSEREAU-20090723.jpgFrance — Jeudi 10 septembre, le président de la République a annoncé l'instauration d'une « taxe carbone » à 17 euros la tonne de CO². Le choix de ce montant prouve que le chef de l'Etat n'a pas compris l'intérêt de la Contribution Climat Energie (CCE).

    L'an dernier, ONG, syndicats, entreprises et administration étaient arrivés à un consensus: 32 euros la tonne en 2010, puis une augmentation de 5% par an pour arriver à 100 euros la tonne en 2030. Pourquoi Nicolas Sarkozy n'a-t-il pas repris cette proposition qui faisait l'unanimité ?
    Parce qu'il manque d'ambition et que son intérêt pour l'environnement n'est qu'une tactique électorale ! Sinon, il aurait fixé à 32 euros le prix de la tonne de CO². En-dessous de ce seuil, la CCE ne poussera pas les Français à changer de comportement.

    L'instauration de la CCE aurait dû être l'occasion d'une prise de conscience : nos gestes quotidiens ont des conséquences sur le climat. Nous devons les repenser. C'est pour cette raison que l'électricité devrait être incluse dans la CCE. La sobriété énergétique fait partie du changement de comportements que nous appelons de nos voeux. En excluant l'électricité de la CCE, Nicolas Sarkozy montre qu'il n'a pas compris que nous sommes en situation d'urgence climatique.

    Le chef de l'Etat est passé à côté de la CCE. Il valait mieux ne rien faire du tout que rater une réforme de cette importance, instrumentaliser l'environnement à des fins électorales. Le climat mérite de vrais leaders, pas de mauvais compromis.

  • Compte Rendu du conseil municipal de Sainte-Menehould

    Le conseil municipal de Sainte-Menehould s'est tenu hier en présence d'opposants à l'enfouissement.

     

    Le retrait de candidature de deux communes de l'Aube a relancé le débat sur l'enfouissement des déchets nucléaires.

    Le maire de Sainte-Menehould s'est très rapidement fait connaître comme favorable à l'implantation d'un centre de stockage dans sa commune.

    Trop rapidement, puisque l'Andra avait classé la ville de Sainte-Menehould en catégorie 3 dans la liste des communes candidates. Cette catégorie 3 regroupe les communes qui ne présentent pas les caractéristiques préconisées pour accueillir un centre.

    Le rapport date de 2008, le maire de Sainte-Menehould en a donc eu connaissance. Le retrait des communes de l'Aube n'a en rien modifié les caractéristiques géologiques de Sainte-Menehould.

    Quelle raison a poussé le maire a se mettre ainsi en avant ?

    Voici un compte rendu de ce qui s'est passé au conseil municipal hier :

     

    Le conseil municipal de Ste Ménehould s'est réuni ce soir à 20h30 devant un auditoire d'une soixantaine de personnes.

    Malgré un article de presse de l'Union plutôt démobilisateur car annonçant  la non recevabilité de la candidature de la commune de Ste Ménehould à accueillir sur son territoire une décharge de déchets nucléaires de faible activité et vie longue, les opposants à ce projet  étaient bien présents pour faire savoir qu'ils restaient vigilants.

    En début de réunion du Conseil municipal le Maire, Bertrand Courot, a évoqué ce dossier sensible. Après la défection des communes de l'Aube qui ont retiré leurs candidatures pour accueillir les déchets nucléaires, le Préfet de la Marne  lui a demandé , en fin de semaine dernière,  s'il confirmait la candidature de sa ville.Le Maire  lui  a répondu positivement et s'est empressé de le faire savoir dans la presse locale.
    Curieusement, deux jours plus tard, l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (l'Andra) l'informait que la géologie locale interdisait la création de ce  centre de stockage, la couche d'argile d'une épaisseur de 30m étant trop mince.
    Cette  volte-face de l'Andra est étonnante quand on sait que cette agence avait sollicite en novembre 2008 les  candidatures de plus de 3000 communes en capacité d'accueillir une telle décharge.Pourquoi avoir questionné la ville de Ste Ménehould si les études préalables révélaient qu'elle ne remplissait pas les conditions pour la création d'un tel centre de stockage?

    Leader de l'opposition municipale, Olivier Aimont, s'est étonné de la démarche du Maire et de ses déclarations pour le moins imprudentes dans la presse. Il aurait souhaité que la demande du Préfet débouche sur un débat au sein du conseil municipal et non sur une prise de position personnelle du Maire.Il lui a reproché ses démarches antidémocratiques rappelant à l'occasion sa façon de gérer le dossier  trés controversé de la carrière.
    Le Maire concluait ce tête à tête polémique en déclarant le dossier classé.I

    ll n'y aura pas de stockage de déchets nucléaires FAVL à Ste Ménehould!

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    Les opposants rassemblés avant le conseil municipal

     

     

  • Sainte-Menehould n'est pas retenue.

    Dernière minute

     

    L'Andra vient de faire savoir que la ville de Sainte-Menehould ne sera pas retenue pour un site d'enfouissement, son sous-sol ne convenant pas.

     

    Il semble bien que B Courot ne pouvait pas ignorer ce fait, quelles motivations l'ont poussé à se déclarer candidat ?

     

     

    Voir la réaction du maire.

     

     

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    Le maire se retrouve en position délicate

    (espérons qu'il est resté attaché)