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  • Greenpeace dénonce les manoeuvres d’Areva et perturbe son trafic de déchets nucléaires

    Depuis mercredi, Greenpeace perturbe sérieusement les plans d’Areva, preuve que le lobby nucléaire n’aime décidément pas que l’on vienne s’intéresser de trop près à ses activités.
    Jeudi et vendredi, deux navires russes (le Kapitan Mironov et le Kapitan Lus) étaient attendus au Havre pour charger des déchets nucléaires en direction de la Russie. L’arrivée sur place mercredi de notre navire, l’Arctic Sunrise, et la mobilisation de nos internautes contre ce trafic de déchets nucléaires ont forcé Areva à changer ses plans. Les deux navires russes ont été déroutés en direction du port de Cherbourg.

     

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    Le navire russe Kapitan Mironov à Cherbourg © Pierre Gleizes / Greenpeace
  • Le nucléaire, une énergie sûre

    Le nucléaire est sensé être un mode de production sûr et performant.

     

    De nombreuses pannes et incidents ont montré que cette industrie n'était pas à l'abri d'accidents, dont les conséquences peuvent être plus catastrophiques que dans d'autres domaines.

     

    On nous vante aussi l'indépendance énergétique que donnerait les centrales nucléaires : on n'a pas vu lors cette crise ou d'autres précédentes un avantage particulier à tirer notre électricité principalement du nucléaire.

    5519979-Photo-papa-006-440x320.jpgOn voudrait aussi nous faire croire que l'approvisionnement est ainsi assuré à tous les foyers.

    Or, beaucoup de centrales sont actuellement hors service, la fourniture de courant électrique  risque d'être délicate aux moments de pointe de l'hiver.

    Les"avantages" du nucléaire deviennent bien difficiles à trouver.

    Voici une analyse reprise du site romandie.com


    PARIS - La France va devoir importer massivement de l'électricité pendant plus de deux mois cet hiver et le pays n'est pas à l'abri de coupures d'électricité, l'arrêt de nombreux réacteurs nucléaires empêchant de satisfaire les pics de consommation dus au froid.

    Le Réseau de Transport d'Electricité (RTE) a mis en garde vendredi contre les risques de "rupture d'approvisionnement" en cas de vague de "froid intense et durable".

    Entre mi-novembre 2009 et fin janvier 2010, le gestionnaire de ligne à haute tension prévoit que la France va devoir importer 4.000 mégawatts d'électricité par jour en moyenne, soit l'équivalent de la production de 4 réacteurs nucléaires.

    C'est une situation inédite, la France étant d'habitude plutôt exportatrice d'électricité. "On n'avait pas connu ça depuis très longtemps", remarque-t-on chez RTE.

    En cause: les nombreux arrêts de production dans les centrales nucléaires françaises, qui assurent habituellement près de 80% de la production française.

    Le 26 octobre, 17 des 58 réacteurs d'EDF étaient à l'arrêt contre 4 ou 5 en temps normal à cette période de l'année.

    Electricité de France refuse de communiquer sur ces arrêts de production. Le groupe assure cependant que ses équipes sont "mobilisées pour préparer le passage de l'hiver et satisfaire l'ensemble de ses clients".

    Un mouvement de grève intervenu au printemps avait retardé de plusieurs mois les opérations de maintenance et de rechargement en combustible des centrales nucléaires d'EDF.

    Ces dernières ont en outre connu plusieurs avaries. L'arrêt pour maintenance d'un réacteur de la centrale de Flamanville (Manche) a par exemple été prolongé de plusieurs semaines, à la suite d'un problème survenu "sur le générateur de vapeur".

    Les syndicats mettent régulièrement en cause le manque de maintenance et le recours croissant à la sous-traitance pour expliquer la multiplication des pannes dans les centrales d'EDF.

    De fait, le taux de disponibilité du parc nucléaire français ne cesse de se dégrader depuis plusieurs années. Il est ainsi tombé de 83,6% fin 2006 à 79,2% fin 2008.

    Ce déficit de production, combiné à une hausse continue de la consommation d'électricité, rend le recours aux importations de plus en plus fréquent.

    La situation est particulièrement tendue pendant les mois d'hiver, en raison du recours massif des Français au chauffage électrique, encouragé au lendemain de la construction du parc nucléaire français.

    Près de 30% des logements étaient équipés de chauffage électrique en 2006, contre environ 2% trente ans plus tôt. Et la tendance s'accentue, la majorité des nouvelles habitations étant chauffées à l'aide de convecteurs.

    Cet équipement en "tout-électrique" se traduit par des pics de consommation autour de 19H00, quand les Français rentrent du travail et mettent en marche chauffages, machines à laver, fours et plaques chauffantes... Ces gestes apparemment anodins font alors bondir la consommation d'électrons à des niveaux record.

    Si les températures tombaient 7 à 8 degrés sous les normales saisonnières d'ici à la fin janvier, RTE estime qu'il faudrait importer 9.000 MW logo-rte.jpgd'électricité.

    On atteindrait alors la limite maximale pour le réseau électrique français, qui "n'est pas conçu pour importer de telles puissances", indique-t-on chez RTE.

    En dernier recours, RTE peut décider de procéder à des "délestages", c'est-à-dire à des coupures de courant partielles, pour éviter que le système ne s'écroule.

    "La situation est sensiblement plus tendue que d'habitude mais on est habitué à gérer des situations difficiles", assure-t-on chez RTE.

  • Sarkozy radote

    Un discours de Sarkozy, c'est toujours une nouveauté. Quoique...

     

    Voir une video du "petit journal"cliquer ici

  • Le doux pays de l'enfance

    L'enfance, c'est parfois très loin d'être une période privilégiée, où l'on est protégé et où on a le droit à l'éducation.

     

    Le "Monde diplomatique" consacre un article documenté à la géographie de l'enfance.

    A lire et à méditer.(cliquer ici)

  • Greenpeace a bloqué un navire à St-Nazaire pour dénoncer la déforestation en Indonésie

    Communiqué Greenpeace

     

    bt-nazaireCe jeudi, durant huit heures, nos activistes ont empêché un navire en provenance d’Indonésie de décharger 15 000 tonnes de tourteaux de palme au port de Montoir-de-Bretagne (à 5 km de Saint-Nazaire). Ces tourteaux sont les résidus solides issus de l’extraction de l’huile des palmiers à huile. En bloquant leur déchargement, Greenpeace protestait contre le développement de l’industrie de l’huile de palme en Indonésie, un développement synonyme de déforestation et d’émissions de gaz à effet de serre.

    Greenpeace demande aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Européenne qui se réunissent actuellement à Bruxelles de s’engager fermement contre la déforestation, dans la perspective du sommet international sur le climat qui s’ouvrira à Copenhague le 7 décembre.

    Jeudi matin, une dizaine de nos activistes ont embarqué sur des bateaux pneumatiques, tandis qu’une dizaine d’autres ont grimpé sur les grues du terminal pour bloquer tout déchargement. Nos militants ont peint en blanc l’inscription ” Climate crime ” (” Crime climatique “) sur la coque du bateau. Des banderoles ont été déployées sur lesquelles on pouvait lire ” Déforestation = changement climatique “.

    Greenpeace rappelle que 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre sont dues à la déforestation. En Indonésie, la destruction massive des forêts tropicales et des tourbières pour y installer des plantations d’huile de palme a fait du pays le troisième émetteur de gaz à effet de serre (après les Etats-Unis et la Chine).

    A Bruxelles comme à Copenhague, la lutte contre la déforestation doit être une des priorités des chefs d’Etat et de gouvernement.

  • Le GHSA supprime des postes

    Le GHSA, Groupe Hospitalier Sud-Ardennes, dont fait partie l'hôpital de Vouziers va encore supprimer des emplois.

     

    Les effectifs ont déjà baissé depuis plusieurs années, et ce sont souvent les non-titulaires qui sont touché(e)s. Ces personnels qui travaillent parfois depuis des années à l'hôpital ont toujours un statut précaire, ce qui serait illégal dans le privé.

    Et bien entendu, ils sont les premiers touchés par les suppressions de postes.

    Ces informations sont reprises du blog de M. Leflon qui siège au CA du GHSA.

     

    Site_Rethel_11.jpgElle indique de plus que la maternité de Rethel est menacée de disparaître. Il faut savoir qu'elle fait partie des petites maternité, car le nombre d'accouchements réalisés atteint difficilement 300. Ce nombre est le seuil fixé pour la viabilité d'une maternité, mais il existe d'autres moyens de les fermer (absence de pédiatre, disparition du bloc chirurgical,...).

    L'avenir n'est pas rose pour le GHSA, alors que la fusion Rethel-Vouziers était montrée comme devant assurer la pérennité des activités.