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  • EPR validé par le conseil d'état

    Le conseil d'état, la plus haute juridiction administrative française, vient de rejeter le recours contre la construction d'un EPR à Flamanville. Plusieurs associations avaient tenté d'interdire la construction de cette centrale atomique de nouveau type.

    3297459.jpgElles s'appuyaient sur les danger de l'exploitation et sur l'incapacité à gérer les déchets de cette industrie. Le conseil d'état a donc rejeté ces arguments, validant ainsi la construction de la centrale.

    Depuis, Nicolas Sarkozy a décidé de construire une deuxième centrale de même type (pas à Chooz, mais à Penly).

    Voici la réaction de Greenpeace (extrait) :

     

    Le Conseil d'Etat soutient également que les rejets supplémentaires de tritium ont suffisamment été étudiés, mais cela ne règle pas la question. L'EPR rejettera bien d'avantage de tritium dans l'environnement ! Pendant longtemps l'industrie nucléaire avançait que cet élément radioactif n'avait aucune conséquence sur la santé. Or, il est prouvé depuis peu que le tritium se fixe sur l'ADN et qu'il action-blocage-epr-flamanville-6.jpgpeut donc entraîner des modifications génétiques et des malformations.

    La plus haute juridiction administrative estime par ailleurs que les questions relative à la gestion des déchets a elle aussi été suffisamment étudiée, alors que Greenpeace a montré que les déchets générés par l'EPR seraient 7 fois plus dangereux que ceux produits par les réacteurs précédents. Rien d'étonnant dans le pays du tout nucléaire !

    Lien permanent Catégories : écologie Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • Non à la politique de la peur

    Un Appel du collectif « Non à la politique de la peur »


    Le collectif « Non à la politique de la peur » appelle à l’organisation de rassemblements communs le Premier mai  pour que convergent les talents et les efforts de celles et ceux qui s’opposent aux avancées sécuritaires et autoritaires du gouvernement, qu’elles se déploient sur un terrain général ou sur le champ professionnel.

    La LDH a largement participé à cette construction des convergences et invite ses sections à y prendre toute leur place. Toute collaboration, toute participation est la bienvenue et la LDH mettra tout en œuvre pour les susciter et élargir encore ce rassemblement.

    L’initiative du Premier Mai vise à créer les conditions d’une rencontre militante des appels et réseaux mobilisés sur des terrains et préoccupations très convergentes en affichant une articulation avec le mouvement social et syndical. En participant le matin à ce temps de rencontre et de visibilité, la LDH travaille à cette complémentarité : créer les conditions d’un travail convergent au-delà d’un Premier mai par ailleurs exceptionnel du fait de l’unité syndicale.

    Arrêtons le massacre !

    Ensemble contre la casse sociale et le sécuritaire

    Là où nous sommes, nous sommes divers. Chacun de nous a ses engagements, son métier, son éthique de professionnel et de citoyen. Chacun des collectifs, chacune des organisations associatives, syndicales, politiques a ses orientations et ses priorités.

    Mais nous sommes confrontés au même rouleau compresseur, à la déconstruction des rapports sociaux, des services publics, des garanties des libertés. Opposer les individus les uns aux autres, exploiter la peur, organiser la surveillance, la délation, l’intimidation, traquer les diffuseurs de solidarité, c’est préparer la « guerre de tous avec tous ». Pour nous, l’Etat sécuritaire n’est pas la solution, mais le problème.

    Nous refusons cette destruction du lien social qui attise tous les conflits et qui est porteuse de violences d’Etat comme de violences sociales. Nous refusons le populisme sécuritaire qui désigne des boucs émissaires à la colère des victimes de la « pwofitasyon ». Nous voulons en finir avec ces « contre-réformes » qui, loin de répondre à la crise, en aggravent les effets délétères sur le vivre ensemble. Pour les remplacer par les vraies réformes, urgentes et nécessaires au retour du progrès social et de l’état de droit.

    Nous appelons à la construction, face à la crise sociale et aux contre-réformes sécuritaires, d’une société de solidarités, d’égalité et de garanties effectives des libertés individuelles.

    Nous en appelons à une conception du Politique qui, au lieu de se nourrir de la fragmentation sociale, place au cœur de l’éthique démocratique la construction de nouvelles solidarités sociales et citoyennes.

    Luttons tous ensemble

    - Contre la politique de la peur, contre la nuit sécuritaire
    - Contre une société de surveillance
    - Pour la défense de la citoyenneté et des professionnalités
    - Pour la défense du service public, notamment de l’Hôpital public et du - service public de santé

    Imposons un moratoire à la politique gouvernementale

    Appelons à un débat démocratique national

    Notre volonté est de construire une convergence des collectifs de luttes et des organisations qui les soutiennent, simplement en agissant ensemble au même moment !

    Nous appelons tous les citoyens qui partagent cette volonté et cet espoir à se rassembler dans la matinée du vendredi 1er mai, devant l’Assemblée nationale et devant les préfectures de tous les départements, pour porter leurs revendications communes.

  • L’homme qui menaçait les Etats-Unis

    Depuis le 11 septembre, les services de sécurité des Etats-Unis sont de plus en plus paranoïaques. Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont sur des listes qui leur interdisent de rentrer aux Etats-Unis, ou même de survoler leur territoire.

     

    Ces listes sont établies dans un manque de transparence total, et il n'est bien sûr pas possible d'y avoir accès ou de les rectifier. Vous lirez ci-dessous ce qui s'est passé lors d'un vol Paris-Mexico. A force de vouloir contrôler un maximum de personnes, le risque est de ne plus contrôler rien du tout, à moins de rentrer dans un système où les liberté individuelles sont gravement atteintes.

     

    Voici l'article du"Monde diplomatique" qui relate les faits :



    Samedi 18 avril 2009. Dans cinq heures, le vol Air France 438, en provenance de Paris, atterrira à Mexico. Soudain, la voix du commandant de etats-unis.jpgbord annonce que les autorités américaines interdisent à l’appareil le survol de leur territoire – où il n’est nullement prévu qu’il atterrisse. Parmi les voyageurs, figure une personne qui pose problème « pour des motifs de sécurité nationale ». Le Boeing 747 est dérouté. Son nouveau trajet étant beaucoup plus long, l’avion se pose à Fort-de-France pour refaire le plein de carburant.

    Après l’escale en Martinique, le copilote aborde discrètement un passager. « Etes-vous M. Hernando Calvo Ospina ? » Recevant une réponse affirmative, il l’entraîne à l’arrière de l’appareil et lui annonce qu’il est le « responsable » du « détournement ». Colombien exilé en France, journaliste, écrivain, collaborateur du Monde diplomatique, Calvo Ospina se rend au Nicaragua pour ce mensuel. Il a publié de nombreux ouvrages (1) et articles dénonçant la politique du président Alvaro Uribe, le paramilitarisme, le rôle des Etats-Unis en Amérique latine. Comme tout journaliste travaillant sérieusement sur la Colombie, il a eu l’occasion d’interviewer des membres de l’état-major des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). « Ma première réaction, témoigne-t-il, fut d’interroger le co-pilote : “Vous croyez que je suis un terroriste ? ” Il me dit : “Non, et c’est pour cela que je vous préviens.” Il me demanda de ne rien dire à personne, y compris au reste de l’équipage (2). »

    Lors de l’arrivée à l’aéroport de Mexico, avec six heures de retard, Calvo Ospina est intercepté, à la demande des autorités américaines, par des fonctionnaires de police mexicains. Ayant en leur possession une douzaine de feuilles sorties d’une base de données, ceux-ci l’interrogent courtoisement, lui expliquant que, depuis le 11-Septembre, les Etats-Unis ont, dans ce domaine, multiplié leurs demandes de « collaboration ».

    avion.JPGLe journaliste doit, entre autres choses, préciser s’il est… catholique. « Je répondis que non, mais que je n’étais pas non plus musulman, connaissant la “dimension dangereuse” qu’a pris cette croyance religieuse aux yeux de certaines polices. » S’il sait utiliser des armes ? « Je n’ai même pas fait le service militaire. Mon unique arme c’est l’écriture. » Relâché le dimanche, à deux heures du matin, il pourra repartir sans problème pour Managua.

    Ce détournement paranoïaque, en plein ciel, d’un avion de ligne, au prétexte de la présence d’un passager ne présentant aucun danger – avec un coût faramineux pour Air France (carburant, heures supplémentaires de l’équipage et logement à Mexico des nombreux passagers ayant raté leur correspondance) – attire à nouveau l’attention sur l’accord Bruxelles-Washington qui fait obligation aux compagnies aériennes de permettre au Département à la sécurité intérieure américain un accès électronique à leurs données passagers (Passenger Name Records ; PNR). Beaucoup s’imaginent que cette surveillance ne concerne que les vols à destination des Etats-Unis. Il n’en est rien. Les « services » américains s’intéressent aussi, sans qu’ils le sachent, aux voyageurs de tout avion survolant – quand bien même il ne s’y pose pas – eaux territoriales et territoire américains. Big Brother is, plus que jamais, watching you !

  • Fermer la jungle

    De nombreux immigrés qui veulent gagner l'Angleterre font étape à Calais. Il y a quelques années, le gouvernement a fermé le centre de Sangatte où se regroupaient les candidats au passage.

     

    Cette fermeture n'a rien réglé, au contraire le problème à pris de l'ampleur. La demande d'immigration est toujours forte, les personnes en attente de traversée outre-Manche sont concentrées dans une zone appelée"jungle". Il faut voir le film "Welcome" pour se faire une idée de la vie dans ces territoires.

    h_9_ill_1184232_acac_calais.jpgLe ministre Eric Besson qui ne tire pas beaucoup de leçons de l'histoire veut maintenant fermer cette jungle. il propose bien quelques mesures humanitaires(geste provoqué par les réactions indignées suite au film ?), mais il n'a aucune solution d'ensemble au fond du problème qui est l'immigration à cause de la misère.

    Voici un compte-rendu de "Libération" :

     

    Une image, un poids économique et des contraintes que la ville de Calais ne peut plus supporter explique en substance la maire de Calais, Nathalie Bouchart. « Plutôt que de fermer ces entreprises, nous démantelerons la jungle », lui a répondu le ministre lors d’un discours à la mairie de la ville. Voilà l’objet de cette visite. Plus de six ans après la fermeture de Sangatte, par Nicolas Sarkozy, Eric Besson, veut vider la « jungle », sans créer un « mini-Sangatte ». Comment? « J’ai demandé un plan pour que cela soit fait d’ici fin 2009. » Le ministre avance que les passeurs y font régner « la loi de la jungle », martèle-t-il. Pour les associations « cela ne fera que déplacer le problème ».

    Par ailleurs, des discussions avec les Britanniques doivent débuter «dans les semaines qui viennent. » « Nos amis britanniques doivent prendre photo_0302_459_306_33686.jpgune part dans le contrôle de leur frontière avec l’espace Schengen. »

    Devant la mairie où le ministre doit faire son allocution, quelques manifestants. Suzanne, militante à l’association Salam s’interroge: « Mes chiens sont mieux traités que ces jeunes migrants. Qu’est-ce qu’on en fait? » Elle rit, amère. « Ca fait six ans que je répète la même chose. Quand ils ont fermé Sangatte, il y avait peut-être 200 migrants. Maintenant, ils sont 800. Ca n’a strictement rien changé. »

    Pour remédier à la situation humanitaire désastreuse, le ministre a prévu un plan en six points pour Calais. « Un point de recueil des demandes d’asile à la sous-préfecture, une agence pour suivre les droits des migrants, un point de distribution des repas mieux adapté, une permanence d’accès aux soins, un point sanitaire et un nouveau point d’accueil de jour. » « Des avancées hummanitaires réelles », estime Jean-Claude Lenoir, cofondateur de l’association humanitaire Salam.

  • Bois illégal : la France freine

    Le parlement européen vient de voter en faveur d'un contrôle plus important de l'importation de bois tropical. L'Europe est le premier importateur de bois en provenance des forêts tropicale, et la France est en tête dans ce domaine.


    Cette position de notre pays est liée à une consommation importante de cette ressource qui n'est pas inépuisable. Pour préserver quelques intérêts économiques, le gouvernement manoeuvre pour restreindre la réglementation dans ce secteur.

    Voici l'analyse de Greenpeace :

     

    Les associations de protection de l'environnement considèrent que ce vote des députés européens pour une loi sanctionnant le commerce de action-la-rochelle-11.jpgbois illégal est une victoire d'étape cruciale. « Les députés ont suivi l'opinion majoritaire des citoyens européens dont 92% souhaitent une loi garantissant que seul du bois d'origine légale soit commercialisé dans l'Union européenne et que des sanctions plus fortes soient prisent pour les entreprises commercialisant du bois illégal », déclarent les cinq ONG.

    Il ne reste donc plus aujourd'hui qu'une seule étape : l'adoption de ce règlement au Conseil de l'Agriculture. Malheureusement, les Etats membres tergiversent. Premier importateur de bois exotique en Europe, la France ne souhaite pas un règlement trop contraignant qu'elle juge, sans avoir mener les expertises nécessaires, pénalisant pour les entreprises, malgré les enjeux climatiques, environnementaux et sociaux de la déforestation. Hors, il faut rappeler que c'est la concurrence déloyale du bois d'origine illégale qui pénalise toute la filière bois et récompense les mauvaises pratiques au détriment du bois d'origine légale et durable. Ce vote satisfait aussi les entreprises ayant déjà développé des systèmes vertueux répondant aux obligations que présente ce texte.

    «
    Alors que depuis plusieurs mois, nous demandons en vain la position officielle de la France, nous avons été très surpris d'apprendre que les services du Premier Ministre avaient ainsi envoyé une note aux députés européens leur demandant de ne pas voter « un dispositif trop lourd », « totalement prohibitif » et au contraire de reconnaitre les chartes et autres opérations de verdissement de façade des opérateurs », s'insurgent les associations.

    main-image-deforestation.jpgCe manque de volonté de la France est contraire à sa volonté affichée – du Président et du gouvernement – de lutter contre la déforestation, les changements climatiques et la perte de biodiversité. Le Président de la République s'était prononcé lors de son discours de clôture du Grenelle de l'Environnement pour que la France soit dorénavant «
    à la tête de la politique environnementale européenne, avec la Commission et le Parlement européens...». De son coté, Mr. Barnier s'est récemment présenté dans la presse comme le candidat de l'éco croissance et d'un grenelle à 27 tandis que Mr. Borloo s'engageait pour la protection des forêts tropicales et avait soutenu sur ce dossier le principe d'une traçabilité totale pour les produits bois, du premier importateur jusqu'au consommateur.


    Nous demandons au gouvernement d'adopter dans les jours qui viennent une position officielle à la hauteur de ses ambitions publiques et sans double discours, qui confirme le vote du parlement, seule à même de mettre réellement un terme au scandale du bois illégal en Europe.

  • Le rouge et le noir: un curé communiste

    Demain jeudi 23 avril une conférence sera donnée à Etrepigny sur le curé Meslier. Elle se déroulera dans le cadre de la marche de Bure à Chooz, qui vient de faire étape à Vouziers.


    Voici le programme prévu pour cette fin de journée :


    Jeudi 23 avril : ETREPIGNY

    18 h 00 : visite de la ferme biogaz de monsieur Mineur

    20 h 30 : causerie autour de l'histoire de l'abbé Meslier animée par Florian Brion, enseignant en philosophie - Maison d'accueil spécialisée du pré aux saules.

     

    Vous pourrez donc y retrouver les marcheurs, et mieux connaître ce penseur peu connu, qui est d'ailleurs bien oublié de l'Église à laquelle il appartenait.

     

    Voici un extrait de son oeuvre:

     

    J'ai vu, et on voit encore tous les jours, une infinité d'innocents malheureux, persécutés sans raison et opprimés avec 0-picture.jpg?0.9635321053515239injustice, sans qu'ils trouvassent aucun protecteur secourable pour les secourir(...)
    C'est l'égoïsme et l'ambition brutale qui sont la source et l'origine de tous ces superbes titres de seigneurs, de prince, de roi, de monarque et autres tyrans qui nous oppriment. Et aussi la source et l'origine de tous ces prétendus saints et sacrés caractères d'ordre et de puissance ecclésiastique et spirituelle que s'attribuent les prêtres et les évêques. La religion soutient le gouvernement politique, si méchant qu'il puisse être, et à son tour le gouvernement soutient la religion, si sotte et si vaine qu'elle puisse être.


     

    Le curé Meslier (1164-1729) était en charge des paroisses d'Etrepigny et de Balaives, dans les Ardennes.

     

    Florian Brion qui animera cette soirée est un ancien Vouzinois qui a enseigné au lycée Masarik,et qui est toujours professeur de philosophie.

     

    Jean MESLIER (16

  • De Bure à Chooz : Etape à Vouziers

    Ce mardi, la marche de Bure à Chooz passait à Vouziers. Une halte pour le groupe de marcheurs, qui repartent demain pour Le Chesne.

    Vous pouvez les accompagner pour cette étape, ou simplement pour une partie du trajet de la journée. Pour prendre contact avec les marcheurs, voir le site Bure Stop.

    A Vouziers, un rassemblement était organisé au parc Bellevue pour rendre hommage à Raymond Goury et Daniel Warnet. Une trentaine de personnes ont répondu présent, à la fois pour soutenir la marche et honorer les deux militants écologistes locaux.

    Un responsable de la marche a rappelé les combats de Daniel et Raymond, et le caractère précurseur de leur engagement.

    Une marcheuse a donné le sens de leur action, au moment où le choix d'un site d'enfouissement de déchets nucléaires est en question. Dans la Meuse , la Marne, et en Haute-Marne le débat est intense entre les adversaires et les partisans d'un site d'enfouissement. Des communes qui étaient candidates ont depuis changé d'avis.

    Voici quelques photos de cette fin de journée à Vouziers.

     

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    L'arrivée des marcheurs au parc Bellevue


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    Un accueil local chaleureux

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    Un militant dans le vent.

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    Lecture de l'hommage à Daniel et Raymond

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    Devant l'arbre de la Liberté