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elections municipales

  • Une politique sanctionnée trois fois en une semaine.

    Les élections municipales de ce mois de mars constituent plus qu'une lourde défaite pour le part socialiste et François Hollande.

    Avec 150 villes de plus de 10.000 habitants  perdues, le désaveu est évident et massif. On a pu ainsi échapper aux traditionnels débats d'après vote au cours desquels tout le monde se considère comme gagnant.

    Mais le revers subi va bien au delà des pertes des villes naguère dirigées par la gauche. Le pouvoir dans le "bloc municipal", qui comprend les communes et les intercommunalités, va de plus en plus vers ces deuxièmes. Elles drainent des dotations en augmentation constante, au détriment des communes. Or dans beaucoup d'endroits, si la ville principale reste au PS, l'intercommunalité risque fort de lui échapper. Ce peut être le cas à Lyon et à Paris pour citer deux des villes les plus peuplées.

    Ensuite, ces pertes vont jouer automatiquement sur d'autre élections, en particulier les sénatoriales. Les sénateurs sont en effet élus par un collège de grands électeurs, où les conseillers municipaux ont un grand poids.

    Au niveau des députés, les élus socialistes viennent souvent du vivier des maires des grandes villes. Si ce vivier se tarit, il sera difficile pour le PS d’affronter des élections législatives en position de force.

    Si cette défaite est cinglante, elle aurait pu s'expliquer par la mise en place d'une politique dont les résultats justifient des sacrifices. Mais deux autres défaites ont encadré ce triste dimanche de mars.

    En premier lieu, la publication des chiffres du chômage, que nous avons reproduits dans notre note datée du 26 mars. Ils sont mauvais et presque deux ans après l'élection de Hollande, l'argument de l'héritage devient largement insuffisant. Beaucoup de Français jugent que la politique menée ne donne pas de résultat satisfaisant en ce domaine.

    valls.jpgLa troisième défaite est celle de la réduction des déficits publics. C'est sur la nécessité d'atteindre les 3% de déficit que le budget du pays est construit par l'équipe en place. Le gouvernement s'était donné un objectif intermédiaire de 4,1% pour 2013, il n'est pas réalisé. Ce sera 4,3 %, et ce décalage rend irréaliste le retour promis aux 3 % dans les deux ans à venir.

    Voici donc le PS face à une défaite d'une ampleur exceptionnelle, et avec des indicateurs socio-économiques qui restent désespérément négatifs. La réalité des chiffres ne permet pas de justifier les sacrifices demandés à l'ensemble des Français.

    Heureusement Manuel Valls arrive.

  • Présentés par Promo Spectacles Enzo ?

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    Sur la Place Carnot ce dimanche

  • Elections municipales à Vouziers : un petit tour et puis s'en vont ....

    Depuis belle lurette, les élections municipales de Vouziers se résument à un seul tour.

    En effet, tous les derniers scrutins n'ont réuni que deux listes de candidats. Et dans ces conditions, une des deux listes compte automatiquement plus de la moitié des voix exprimées, et un deuxième tour n'est pas organisé. Le texte de loi prévoit cependant qu'en cas d'égalité au deuxième tour, la liste dont la moyenne d'âge est la plus forte est donnée gagnante.

    En pratique, le scrutin dans notre ville se tiendra donc le 23 mars, dans 13 jours. Pour pourrez consacrer votre journée du 30 à une partie de pêche ou à une promenade dans la campagne. En parlant de campagne, on constate que le débat n'a toujours pas débuté entre les deux listes. Le programme de la liste de Claude Ancelme a été distribué ce matin. Mais pas d'information sur la liste adverse, ni composition, ni programme. Il reste 11 jours jusqu'à la fin de la campagne officielle vendredi  21 mars à minuit. Les électeurs de Vouziers peuvent se sentir frustrés de ce manque d'information et de débat, ainsi que de l'absence de concertation en vue de l'élaboration du programme des candidats. Cette situation particulière s'ajoutant à un contexte de rejet des hommes politiques, on peut craindre une faible participation au scrutin du 23 mars.

    Pour mémoire, un rappel des derniers résultats à Vouziers :

    Municipales de 2001 : Inscrits 2819  Votants 1977

    Liste de gauche (Bernard Pierret) 1038  (56,4%)

    Liste de droite (Clément Servais) 801 (43,6%)

     

    Municipales de 2008 : Inscrits 2647 Votants 1951

    Liste de gauche (Claude Ancelme) 1128 ( 59,68%)

    Liste de droite (Christine Noiret-Richet) 762 ( 40,32%)

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  • Municipales, c'est notre affaire!

    A 3 semaines du scrutin, la campagne électorale n'a pas encore débuté à Vouziers. Les programmes des deux listes pressenties ne sont pas connus, donc pas de débat démocratique entre elles ou avec les citoyens. La Ligue des Droits de l'Homme qui s'intéresse à la citoyenneté au sens large fait des propositions pour ouvrir le débat sur des thèmes municipaux et de vie quotidienne à partager entre tous.

    Pour mettre hors jeu électoral une conception haineuse d’un « tous contre tous », pour incitermunicipales1.png l’ensemble des citoyen(ne)s à participer aux prochaines échéances municipales, il faut convaincre que ces élections représentent de véritables enjeux. Pour ce faire, un jeu de sept tracts a été conçu. Destinés à une large diffusion, ils visent à montrer que c’est aussi à l’échelle de la cité qu’il y a un déficit de représentation, une insuffisante prise en compte de la diversité, des perspectives insuffisantes pour la jeunesse, de multiples problèmes de logement et d’accès aux soins, une misère croissante… Ces tracts sont l’occasion pour la LDH de développer des propositions, chacun d’entre eux aborde un thème spécifique, mais tous proposent aussi un texte commun « Municipales : notre affaire ! » Au total, ils dessinent les contours d’une ville telle que toute résidente, tout résident, peut la souhaiter.


    Ma ville, ma vie, je la veux… accueillante
    Toute politique municipale se doit de garantir à chacun et à chacune une égale liberté de conscience. Il revient aussi aux municipalités de faire respecter la neutralité du service public et de veiller à ce que le droit du travail, quand il s’applique à l’entreprise privée, garantisse l’égalité de traitement et la non-discrimination. Etablir et faire respecter ces droits, c’est aussi la meilleure façon de combattre l’intégrisme, tous les intégrismes…

    Ma ville, ma vie, je la veux… démocratique
    Aujourd’hui, tout le monde constate que la démocratie fonctionne mal et, qu’à tous les échelons, elle doit être améliorée. A l’échelon local, tous les résidents et toutes les résidentes doivent pouvoir voter, peser sur l’utilisation des impôts locaux, faire entendre leur voix, participer plus directement à la vie de la cité…

    Ma ville, ma vie, je la veux… fraternelle
    Nos élu(e)s doivent veiller à ce que, dans la cité, aucun groupe ne soit discriminé en raison de ses origines, de sa précarité sociale, de son sexe. Toute population en souffrance ou qui connaît des difficultés particulières doit se voir proposer aide, écoute, accueil dans une structure…

    Ma ville, ma vie, je la veux… juste
    Une ville « juste » doit favoriser l’accès au droit de toutes et tous. C’est le rôle des Maisons du droit ou des Points d’accès au droit qui doivent exister partout. Il ne revient pas aux élu(e)s de favoriser des formes de justice privée, avec des initiatives du type « Voisins vigilants ». Quant aux relations police-citoyens, la création d’un récépissé de contrôle d’identité pourrait contribuer à les améliorer. C’est une proposition que soutient de la LDH.

    Ma ville, ma vie, je la veux… libre
    Aujourd’hui, beaucoup de villes sont dotées de caméras de vidéosurveillance, sans que l’efficacité de ces outils soit démontrée. Ces dispositifs impliquent des restrictions aux libertés et des atteintes à la vie privée. La LDH a toujours défendu l’idée que les importants crédits consacrés par l’Etat et par les villes à la vidéosurveillance seraient mieux utilisés s’ils permettaient le développement d’une police de proximité et un vrai travail de prévention. Quant aux fichiers municipaux, il appartient aux élu(e)s d’être vigilants pour en éviter la multiplication…

    Ma ville, ma vie, je la veux… ouverte
    Vivre dans une ville « ouverte », c’est vivre dans une cité où le va et vient entre la discussion et la décision est favorisé. Des lieux de confrontation doivent donc permettre le débat autour de tout ce qui concerne la vie de la cité, et notamment autour de la fiscalité locale. Des écoles ouvertes aux parents, une médiathèque, un centre social, une maison pour tous, sont autant de lieux qui réduisent les inégalités, créent du lien social et combattent le repli sur soi.

    Ma ville, ma vie, je la veux… solidaire
    Il revient donc aux municipalités de mener une politique foncière et ambitieuse, d’assurer une prise en charge diversifiée de la jeunesse et d’assurer un accès aux soins garanti à toutes et à tous. Elles doivent aussi soutenir les associations parce que celles-ci constituent un maillon essentiel de la cohésion sociale.

  • Le vote par procuration, c'est pas compliqué

    Les élections municipales approchent, puis ce sera le tour des élections européennes, en cas d'empêchement le vote par procuration est possible.

    Voici les modalités de ce vote, informations reprises du site du ministère de l'intérieur.

    Si vous ne pouvez pas vous déplacer ou être présent dans votre commune d'inscription électorale, vous avez la possibilité de confier un mandat à un autre électeur inscrit dans la même commune que vous.

    Nouveau – Mise en ligne du formulaire de vote par procuration

    Vous pouvez désormais remplir le formulaire CERFA de demande de vote par procuration sur votre ordinateur, l’imprimer et l’apporter à une autorité habilitée. Toutes les explications et le formulaire CERFA sont disponibles sous le lien suivant :

    Formulaire Cerfa n° 14952*01 external link

    Explications préalables adressées au mandant

    Pour les électeurs qui ne disposent pas d’un ordinateur connecté à internet et d’une imprimante, il est toujours possible d’obtenir le formulaire de procuration au guichet d’une autorité habilitée.

    Généralités :

    La procuration en quelques points :

    C'est pour un électeur absent ou empêché, la possibilité de choisir un autre électeur pour accomplir à sa place les opérations de vote.

    • l'électeur qui choisit est le mandant.
    • l'électeur qui vote à sa place est le mandataire.

    La procuration est établie sans frais.

    Mandant et mandataire doivent être inscrits dans la même commune mais pas nécessairement dans le même bureau.

    Durée de validité :

    La procuration est établie pour un scrutin déterminé (pour l'un des deux tours ou pour les deux tours). Toutefois, une procuration peut être établie pour une durée de son choix, dans la limite d'un an à compter de sa date d'établissement, si l'intéressé établit être de façon durable dans l'incapacité de se rendre au bureau de vote.

    Où faire établir sa procuration ?

    L'autorité localement habilitée à établir une procuration pourra varier selon les endroits et sera :

    • Soit le juge du tribunal d'instance ou le juge qui en exerce les fonctions compétent pour la résidence ou le lieu de travail de l'électeur ;
    • Soit le greffier en chef de ce tribunal ;
    • Soit un officier ou un agent de police judiciaire (autre que les maires et les adjoints) ou un réserviste de la police ou de la gendarmerie nationales ayant eu des fonctions d’agent ou d’officier de police judiciaire pendant sa carrière active, que le magistrat visé au 1° aura lui-même désigné ;
    • Soit des magistrats ou des greffiers en chef (en activité ou à la retraite) désignés par le premier président de la cour d'appel, à la demande du juge du tribunal d'instance.

    Les résidents à l'étranger s'adresseront au consulat ou à l'ambassade de France.

    Quand doit-on faire établir une procuration ?

    Une procuration peut être établie tout au long de l'année.

    Aucune disposition législative ou réglementaire ne fixe de date limite pour l'établissement d'une procuration de vote.

    Les électeurs ont intérêt à se présenter dans les services compétents suffisamment tôt avant un scrutin déterminé pour que la procuration puisse être acheminée en mairie.

    Le mandant :

    Le mandant est la personne qui ne pourra pas aller voter.

    Qui peut voter par procuration ?

    3 grandes catégories de personnes sont concernées par le vote par procuration (art L.71 du Code électoral) :

    • Les électeurs attestant sur l'honneur qu'en raison d'obligations professionnelles, en raison d'un handicap, pour raison de santé ou en raison de l'assistance apportée à une personne malade ou infirme, il leur est impossible d'être présent dans leur commune d'inscription le jour du scrutin ou de participer à celui-ci en dépit de leur présence dans la commune.
    • Les électeurs attestant sur l'honneur qu'en raison d'obligations de formation, parce qu'ils sont en vacances ou parce qu'ils résident dans une commune différente de celle où ils sont inscrits sur une liste électorale, ils ne sont pas présents dans leur commune d'inscription le jour du scrutin.
    • Les personnes placées en détention provisoire et les détenus purgeant une peine n'entraînant pas une incapacité électorale.

    Les démarches à accomplir :

    Le mandant doit se présenter personnellement et être muni :

    • d'une pièce d'identité ;
    • du formulaire de vote par procuration : s’il a rempli le formulaire disponible en ligne et l’a imprimé (ce formulaire peut aussi être obtenu au guichet de l’une des autorités habilitées citées ci-dessus si le mandant ne dispose pas d’un ordinateur connecté à internet et d’une imprimante).

    Résiliation de la procuration :

    Il peut se produire que le mandant puisse se rendre à son bureau de vote et désire voter personnellement. Si le mandataire n'a pas déjà voté, le mandant pourra voter après avoir justifié de son identité.
    Dans le cas contraire l'exercice du droit de vote lui est refusé.
    A contrario, le mandataire ne pourra plus faire usage de sa procuration s'il est constaté que le mandant s'est déjà présenté au bureau de vote.

    De plus, les mandants ont la faculté de résilier leur procuration à tout moment. La résiliation est effectuée devant les mêmes autorités et dans les mêmes formes que la procuration. L’imprimé est le même que pour l’établissement d’une procuration. Le mandant peut donner concomitamment une nouvelle procuration sur le même formulaire.

    Le mandataire :

    Le mandataire est l'électeur qui vote à la place du mandant.

    Les conditions pour être mandataire :

    • Jouir de ses droits électoraux ;
    • Être inscrit dans la même commune que le mandant.

    Le choix du mandataire est libre, sous réserve des deux conditions précitées, et sa présence n'est pas nécessaire lors de l'établissement de la procuration.

    Modalités de vote :

    Le mandataire ne reçoit plus de volet de procuration. C'est au mandant de prévenir le mandataire de l'établissement de la procuration.
    Le mandataire ne peut disposer de plus de deux procurations dont une seule établie en France (art L.73).

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    S'il n'y a que deux listes déclarées, il n'y a qu'un seul tour !

  • Les élections municipales, c’est notre affaire !

    Dans un peu plus d'un mois (41 jours!) se dérouleront les élections municipales, scrutin de proximité qui doit intéresser chaque citoyen car les choix à faire se traduiront directement dans sa vie quotidienne.

    Pourtant la campagne électorale n'a toujours pas débuté à Vouziers, et le débat nécessaire risque de se réduire à la plus simple expression. La Ligue des Droits de l'Homme rappelle dans un communiqué que vivre ensemble et démocratie sont des notions indissociables.

    Communiqué de la LDH :

    C’est dans le débat démocratique que se construit le « vivre ensemble ». Les élections municipales sont l’occasion pour les citoyen(ne)s de confronter leurs problèmes, l’analyse des maux qui travaillent la société française, de débattre avec les élu(e)s et les candidat(e)s. Porter des propositions de démocratie et de progrès, c’est bannir la haine du débat public.


    municipales1.pngPourtant, la démocratie peine à trouver sa vraie efficacité. Alors que l’économie souffre de la crise financière, que l’emploi – notamment industriel – se dégrade, que la justice fiscale est à l’arrêt, le sentiment prévaut que la parole des citoyennes et des citoyens est de peu de poids.

    Ces enjeux sont largement surdéterminés par les choix politiques nationaux. Mais c’est aussi à l’échelle de nos villes que nous sommes confronté(e)s au déficit de représentation, à l’insuffisante prise en compte de la diversité, aux manques de perspectives offertes à la jeunesse, aux problèmes de logement et de santé, à la mise en concurrence des territoires, à la misère croissante…

    C’est aussi à cette échelle qu’il nous faut dégager des solutions. Formuler des alternatives passe par un bon usage de la démocratie, singulièrement au plan municipal.

    C’est pourquoi la LDH entend porter dans le débat public des valeurs et des propositions qui servent l’intérêt général, basées sur la liberté, l’égalité et la fraternité.

    Il est d’autant plus important de le réaffirmer que les thématiques d’extrême droite, qu’elles soient portées par le Front national ou d’autres forces ou personnalités politiques, s’acharnent à dévoyer le débat public pour faire de l’étranger l’origine de tous nos maux.

    La LDH en appelle donc solennellement à toutes et tous. Il dépend de nous que la conception haineuse d’un « tous contre tous » soit mise hors débat, hors jeu électoral. Quelles que soient les convictions des un(e)s ou des autres sur les enjeux de l’emploi, de la protection sociale, du logement, notre devoir commun est de refuser de les laisser instrumentaliser par la désignation de boucs émissaires.

    Il est donc fondamental de participer au vote, de voter et faire voter. Sachons débattre du « vivre ensemble » dans lequel nous voulons inscrire notre avenir. Sachons, ensemble, dénoncer toutes les agressions racistes, antisémites, xénophobes, commises à l’encontre de la devise – Liberté, Egalité, Fraternité – qui fonde le pacte républicain.