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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 961

  • Toujours plus

    Dans cette période de récession et de déprime, il y a au moins quelque chose qui monte : le déficit du budget de la France devrait atteindre 57 milliards d'euros cette année . Sarkozy a été élu sur la relance du pouvoir d'achat et la baisse des déficits : c'est exactement l'inverse qui se produit . 2009 risque d'être pire que 2008, et les années suivantes serviront, si tout va mieux, à payer les déficits accumulés.

    Il est donc déjà prévisible que Sarkozy rendra la France dans un état économique et financier pire que quand il a été élu. Sa grandeur n'en sera ALeqM5h73_vPVufFww5K2FJo2_A2KLECJg?size=spas affectée, puisqu'à lui tout seul il a sauvé le Monde d'une catastrophe annoncée . Il ne l'a peut-être pas encore dit, mais il le pense tellement fort.

    Voici les déclarations du ministre du budget, dont les chiffres se détériorent à chaque prise de parole . (source AFP)

    Le gouvernement a de nouveau revu en hausse dimanche sa prévision de déficit budgétaire pour 2008, plombé par le ralentissement économique et le plan de relance qui constituent un cocktail explosif pour les finances publiques.

    Le ministre du Budget Eric Woerth a indiqué que le déficit de l'Etat se situerait cette année "aux alentours de 56 ou de 57 milliards d'euros". Cette révision intervient moins de deux semaines après l'adoption d'une version rectifiée du budget par le Parlement, creusant déjà le déficit à 51,7 mds d'euros contre 41,7 initialement inscrits dans la loi de finances.

    Le manque à gagner en matière fiscale, en raison du ralentissement économique, devrait être plus important que prévu et atteindre "10 à 12 milliards d'euros", a reconnu M. Woerth.

    C'est la troisième fois que le gouvernement révise l'estimation de ses recettes fiscales, dont les résultats définitifs ne seront connus que dans le courant de l'année.

  • Offensive israelienne : des réactions

    L'offensive israelienne à Gaza provoque des réactions diverses .

    Le président de la république tchèque, président en titre de l'Europe parle d'une "opération défensive", s'alignant sur la position israélienne . A l'ONU, les Etats-Unis bloquent le vote d'une résolution, soutenant comme d'habitude leur alié de Tel Aviv.

    Des manifestations de protestations ont eu lieu dans le monde, avec une mobilisation forte pour la France . Voici un compte rendu de l'AFP :xin_69f25ada1a1e4bdba9fec9558cf69036.jpg

    Des milliers de personnes ont manifesté samedi dans les grandes villes européennes pour réclamer l'arrêt de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, notamment plus de 20.000 personnes à Paris, où ont eu lieu des heurts avec la police en fin de journée.

    Les manifestants, dont beaucoup portaient un keffieh, étaient entre 21.000 selon la police et 25.000 selon les organisateurs dans la capitale française, rassemblés à l'appel d'un collectif regroupant associations, partis de gauche et syndicats.

    "Nous sommes tous des Palestiniens, Israël assassin" ou "Gaza, Gaza, on est tous avec toi", scandaient-ils.

    "La communauté internationale est hypocrite. La politique (du président français) Sarkozy est largement complice", a déclaré Olivier Besancenot, le leader de la Ligue communiste révolutionnaire (extrême-gauche), présent dans la manifestation comme la dirigeante du Parti communiste français (PCF) Marie-George Buffet.

  • offensive terrestre à Gaza

    Nous avons passé hier la tribune des présidents de la Ligue des droits de l'Homme, qui titraient "La violence n'est pas une fatalité ".

    Depuis ce soir, la violence a franchi un nouveau stade à Gaza, avec l'entrée des troupes israéliennes sur le territoire de Gaza . Comme il était écrit dans la tribune, qui peut croire que cela résoudra un problème ou même seulement une partie d'un problème . L'armée d'Israel agit avec le consentement plus que tacite des Etats-Unis, point sur lequel l'ancienne et la nouvelle administration ne semble pas avoir de désaccords .photo_1231011348002-7-0.jpg

    Israel est en période pré électorale, et le "message" délivré par l'offensive est plus à destination interne que destiné à faire taire les mortiers du Hamas . A moins de tuer des centaines de milliers de palestiniens, ce genre d'action à peu de chance de se révéler efficace du point de vue militaire . Voici l'info qui existe à cette heure(source "Le Parisien.fr")

    Un nombre important de troupes israéliennes ont pénétré samedi soir sur le territoire de Gaza. Le bureau du Premier ministre a précisé qu' Israël va «prendre le contrôle» des régions d'où sont tirées les roquettes. Des soldats se sont déployés dans des zones inhabitées du nord du territoire, selon des témoins palestiniens.

    Les blindés ont ouvert le feu, selon des témoins, tandis que les troupes du Hamas répliquaient au mortier

    «Les combats vont durer de nombreux jours», a annoncé le bureau du ministre de la Défense Ehud Barak, qui mobilisait samedi soir des milliers de réservistes. L'armée a, par ailleurs, menacé les Gazaouis qui aideraient les «terroristes» du Hamas.

    401845-493553.jpgLes menaces du Hamas

    La branche armée du mouvement de résistance islamique a aussitôt avertit que l'Etat hébreu allait payer «un lourd tribu» en représailles. Avant l'incursion, Khaled Mechaal, le chef du Hamas qui vit en exil à Damas, avait assuré sur la chaîne Al-Jazira que son mouvement «ne capitulerait pas» et prévenu qu'un «sombre destin» attendait Israël s'il mettait le pied à Gaza. «Si vous commettez la stupidité de lancer une offensive terrestre, un destin sombre vous attendra à Gaza. Ce sera là votre malédiction, la colère de Dieu tombera sur vous», avait-il poursuivi.

    Dans un message diffusé sur sa radio interne samedi, le Hamas a menacé d'enlever des soldats israéliens en cas d'offensive terrestre. «S'ils (les Israéliens) entrent (dans Gaza), Gilad Shalit aura de nouveaux amis», a-t-il averti, en allusion au soldat israélien capturé le 25 juin 2006 par un commando palestinien et détenu depuis dans Gaza.

     

  • Communauté

    La vie en communauté est un exercice parfois difficile, qui demande à être régit par des règles précises .

    logo_2c2a.gifAinsi, pour les communautés de communes, il doit être fixé précisément ce qui relève des communes et ce qui revient à la communauté . C'est ce qui constitue les compétences de ces collectivités territoriales .

    La Communauté de Communes de l'Argonne Ardennaise (2C2A) a la compétence développement économique, en particulier en ce qui concerne l'aménagement et la gestion de zones industrielles ou commerciales, dont la superficie dépasse un hectare .

     

    Elle a fait l'acquisition de terrains derrière le centre Leclerc afin d'y créer une telle zone . Les réglements prévoient que dans ce cas elle soit aussi responsable des réseaux ( eau , eaux pluviales, eaux usées, electricité, téléphone, ...) situés à l'intérieur de cette zone : l'aménagement est alors considéré comme un tout .

    Qu'en est-il des réseaux en dehors de la zone ? Il faut bien les raccorder aux réseaux de la commune : à ce moment, c'est la ville qui se retrouve compétente .

    La ville doit donc relier la zone (carrefour de la route de Sainte-Marie et de la rue du Blanc-Mont) aux réseaux existants capables de supporter 12_IMG_0078.jpgla nouvelle charge (au niveau de l'ancienne Sietam, occupée actuellement par Bréda) . Ce sont  plusieurs centaines de mètres de canalisation qui sont à réaliser . La charge financière serait entièrement supportée par les Vouzinois par une augmentation du prix de l'eau . Et le bénéfice de la taxe professionnelle serait pour la 2C2A, à partir du moment où des entreprises s'installeraient sur la zone .

     

    Ce déséquilibre a bien été noté par les élus de la ville et de la 2C2A, puisque depuis que le projet a été lancé, il était convenu que les deux parties régleraient leur contribution respective au vu d'une convention amiable .

    D'après les informations données lors de la réunion des élus avec les habitants de Vouziers, il apparaît que la 2C2A n'envisage plus cette convention.

    La loi a prévu aussi ce cas de figure, où un partenaire doit payer et l'autre toucher les dividendes : il peut y avoir dérogation au principe de compétence par des fonds de concours :

    La pratique des fonds de concours prévue aux articles L. 5214-16 V (communauté de communes), L. 5215-26 (communauté urbaine) et L. 5216-5 VI (communauté d’agglomération) du code général des collectivités territoriales (CGCT) constitue une dérogation aux principes évoqués ci-dessus. Ces articles ont été modifiés par l’article 186 de la loi n° 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales.

    Pour voir la référence dans son intrégalité,cliquer ici .

     

    Une communauté de communes peut donc très légalement et très simplement prendre une décision qui met fin à une situation totalement injuste .

    Des communautés de communes utilisent ces fonds de concours, et ont réglementé son fonctionnement . Voici l'exemple de la communauté de communes du val d'Indre : (texte intégral, cliquer ici)

     

     

    Après en avoir délibéré, le conseil communautaire décide, à l’unanimité

     

    - d’approuver les règles et critères suivants d’attribution d’un fonds de concours à vocation économique :

     

    Critères (cumulatifs) d’établissement de l’utilité d’une opération dépassant manifestement l’intérêt communal.

     

    - Opération d’investissement ne relevant pas de la compétence de la CCVI et dont elle ne peut, par conséquent, assurer la maîtrise d’ouvrage.

    -Opération d’investissement constituant une charge pour la commune concernée sans contrepartie d’accroissement notable de sa richesse fiscale

    -Opération d’investissement susceptible de représenter un intérêt économique pour la CCVI lié à une garantie de maintien ou à un potentiel d’accroissement du produit de taxe professionnelle

     

    travaux_diagrap.jpgLes règles instituées dans cette communauté sont assez simples :

    Il faut que l'investissement en cause ne soit pas de la compétence communautaire (sinon la communauté financerait directement)

    Il faut que la commune investisse sans en tirer un produit fiscal supplémentaire

    Il faut enfin que la communauté en tire un profit (taxe professionnelle)

     

    Pour le cas qui nous intéresse, ces trois critères seraient remplis .

     

    En conclusion

    Relier la zone aux différents réseaux va donner lieu à des travaux importants et coûteux . Le bénéfice des taxes sur cette zone ira à la communauté de communes . Il n'est donc pas normal que ce soient les habitants de Vouziers qui suportent seuls la charge financière .

    Une solution simple et équilibrée existe, elle s'appelle fonds de concours de la communauté à la commune : il faut l'appliquer .

     

  • René Marquet

    Ce nom ne dira peut-être rien à beaucoup de lecteurs de ce blog, mais nous venons d'apprendre le décès de René Marquet .

    Il a été conseiller général de Vouziers pendant 4 mandats, et à ce titre il a joué un rôle notable dans la vie politique locale .ancien_conseiller_general_de_vouziers_le_docteur_rene_marquet_n_est_plus_medium.jpg

    Son parcours a été original . Il était le gendre du Dr Denis, conseiller général communiste de Vouziers (le dispensaire de la ville porte son nom)

    René Marquet lui succéda à sa disparition, en étant soutenu par le parti communiste . Mais il rejoint assez rapidement les rangs de la droite et il a fait la très grande majorité de sa carrière sous les couleurs gaullistes .

    Il s'occupa en particulier du domaine social au conseil général . Son successeur a été Clément Servais, qui est encore en place actuellement .

    Il a occupé 75 à 77 le poste de maire de Vouziers, avant les mandats de Michel Baudier et la succession de victoires de la gauche à ce poste .

    Dans le civil il était vétérinaire . (voir l'article de Gilles Déroche dans terres ardennaises de 1996 n°55) .

    Sa carrière politique était terminée depuis de nombreuses années, il décède à l'âge de 95 ans .

  • LA VIOLENCE N’EST PAS UNE FATALITE

     


    Les morts, surtout civils et accessoirement militaires, se comptent par centaines, les blessés peuplent les hôpitaux de Gaza et les mots encombrent les ondes et les images. Qu’elles maudissent, s’indignent, justifient, condamnent, appellent à la vengeance ou à la raison, ces Infos_Gaza_-_345_-.bmppauvres paroles s’envolent au vent mauvais de l’inertie qui règne depuis des décennies. La trêve est rompue, dit-on. Interruption momentanée d’une guerre chaude, voici ce que furent ces six mois où Gaza n’a cessé de survivre, l’existence de ses habitants étant enfouie dans ces tunnels qui charroient les biens nécessaires à la vie ou à la mort. Retour aux réalités les plus crues. On peut détester le Hamas et son refus affiché de l’existence de l’Etat d’Israël, on peut et on doit aussi rejeter cette violation assumée par tous de s’en prendre aux civils. Bref, on peut dénoncer une nouvelle fois l’engrenage de la violence et se livrer à la comptabilité minutieuse des responsabilités ou jeter l’anathème sur l’interlocuteur de demain. En attendant les violences se poursuivent, ouvertes comme ces derniers jours, sournoisement quand elles asphyxient tout un carte_bande_gaza432.gifpeuple déjà embastillé. Nous sommes envahis par la honte car rien de cela n’était imprévisible et nous connaissons parfaitement les remèdes à cette maladie qui ronge cette région du monde et déchaîne les passions partout ailleurs. Sommes-nous si irrésolus, si dénués de sens commun pour laisser faire ainsi ? Ici et maintenant, au sein même de l’Union européenne, nous venons de conforter les autorités israéliennes en leur accordant un statut encore plus privilégié. La bonne conscience fera que l’on déversera quelques centaines de millions d’euros au bénéfice des Palestiniens, qui serviront à reconstruire ce que l’occupant aura détruit et que l’on recommencera encore et encore cet investissement sans fin et surtout sans dividendes. Comme si la paix, ou la guerre d’ailleurs, dépendaient d’un argent qui dissimule l’impuissance. Pourtant jamais conflit ne connut de solutions plus évidentes ; des accords de Taba, à ceux de Genève en passant par la proposition de paix de la Ligue Arabe, à quelques détails près, tout est déjà écrit et les cartes n’attendent que d’être précisées. Mais pour faire vivre la paix autrement que sur du papier, il faut en terminer avec les faux équilibres. La politique israélienne n’a plus pour but d’assurer la sécurité de cet Etat. Bien sûr, cette exigence est légitime et elle est toujours présente dans la pensée de ce peuple et de ses dirigeants. Mais aucune « raison de sécurité » ne peut justifier l’accaparement des terres palestiniennes, de l’eau et le refus de laisser la Cisjordanie et Gaza se développer. Le Hamas n’est plus qu’un alibi commode. Il y a longtemps que derrière le discours sécuritaire se cache, à peine, une volonté d’agrandir le territoire et de convaincre les gaza_wideweb__470x315,0.jpgPalestiniens de s’en aller. Au-delà de l’impératif éthique qui interdit de déposséder un peuple de son existence, il en va de la pérennité d’Israël. Soit Israël admet enfin l’existence d’un Etat palestinien pleinement souverain et installé sur la totalité de la Cisjordanie et de Gaza, soit la sécurité d’Israël ne durera pas plus longtemps que sa puissance militaire, dont la guerre du Liban a commencé à montrer la relativité. Sont-ils bien conscients de l’avenir ceux et celles qui font de cet Etat le poste avancé du monde occidental ? Sont-ils bien conscients que chaque mort à Gaza, c’est un peu plus de haine aveugle contre le reste d’un monde jaugé à la dimension de ses mensonges et de son double discours ? Sont-ils bien conscients que cette guerre endémique permet aux régimes arabes de maintenir leurs peuples sous l’emprise de la dictature et de refuser toute évolution démocratique ? Il n’est plus utile de se lamenter, encore moins de faire des belligérants des fanatiques irréductibles alors que nous avons les moyens de mettre un terme à ce conflit. Et l’Union européenne la première : qu’elle applique les accords passés, qu’elle change de politique et cesse de faire d’Israël son allié privilégié. C’est le seul moyen pour que le gouvernement israélien comprenne qu’il est un Etat comme les autres, avec ses droits mais aussi avec ses responsabilités. Alors, peut-être, la communauté internationale trouvera les ressources politiques nécessaires à faire appliquer ce qui n’est jamais que le droit de chaque peuple à vivre en paix dans des frontières sûres et reconnues. Pour les Palestiniens aussi.


    Patrick BAUDOUIN, Président d’honneur de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH)
    Michel TUBIANA, Président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme (LDH)


    Tribune publiée dans Le Monde, édition du 31 12 08

  • Cadeau de nouvel an

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