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écologie - Page 107

  • Demi-taxe et demi-mesure

    La taxe carbone sera instaurée avec un montant de 17 euros par tonne.

     

    Ainsi en a décidé notre président, après un large débat avec lui-même. Il s'agit en fait d'une demi-mesure, qui risque de mécontenter tout le monde. Certains protestent contre une taxe de plus, d'autres estiment ce montant trop faible pour obtenir un résultat tangible.

    Comme tout dispositif nouveau, un débat était nécessaire, il a eu lieu lors du Grenelle de l'environnement.

    Sarkozy a pris sa décision seul, sans vouloir imposer un changement réel des mentalités, par un transfert important du support de la fiscalité en faveur des économies d'énergie.

     

    Voici la réaction de Greenpeace sur cette décision.


    OFRTP-FRANCE-TAXE-CARBONE-BUSSEREAU-20090723.jpgFrance — Jeudi 10 septembre, le président de la République a annoncé l'instauration d'une « taxe carbone » à 17 euros la tonne de CO². Le choix de ce montant prouve que le chef de l'Etat n'a pas compris l'intérêt de la Contribution Climat Energie (CCE).

    L'an dernier, ONG, syndicats, entreprises et administration étaient arrivés à un consensus: 32 euros la tonne en 2010, puis une augmentation de 5% par an pour arriver à 100 euros la tonne en 2030. Pourquoi Nicolas Sarkozy n'a-t-il pas repris cette proposition qui faisait l'unanimité ?
    Parce qu'il manque d'ambition et que son intérêt pour l'environnement n'est qu'une tactique électorale ! Sinon, il aurait fixé à 32 euros le prix de la tonne de CO². En-dessous de ce seuil, la CCE ne poussera pas les Français à changer de comportement.

    L'instauration de la CCE aurait dû être l'occasion d'une prise de conscience : nos gestes quotidiens ont des conséquences sur le climat. Nous devons les repenser. C'est pour cette raison que l'électricité devrait être incluse dans la CCE. La sobriété énergétique fait partie du changement de comportements que nous appelons de nos voeux. En excluant l'électricité de la CCE, Nicolas Sarkozy montre qu'il n'a pas compris que nous sommes en situation d'urgence climatique.

    Le chef de l'Etat est passé à côté de la CCE. Il valait mieux ne rien faire du tout que rater une réforme de cette importance, instrumentaliser l'environnement à des fins électorales. Le climat mérite de vrais leaders, pas de mauvais compromis.

  • EPR finlandais : rien ne va plus.

    L'EPR finlandais devait être le prototype de ce nouveau type de centrale nucléaire.

     

    Les difficultés que rencontre AREVA pour sa construction vont jusqu'à remettre en cause son existence future. L'entreprise française est en conflit avec ses partenaires locaux, et les choses ne vont pas en s'arrangeant entre eux.

    A force de retards, l'équilibre financier est totalement perturbé. De provisions pour pertes en nouvelles provisions, le coût final va se trouver doublé par rapport aux estimations.

    Et dire que certains dans les Ardennes demandaient la construction d'une centrale de ce type à Chooz.

    L'EPR ne tient pas la route sur les délais, ni sur son prix de revient. Quand à l'aspect technique et sécurité, les doutes sont toujours forts, mais on n'est pas prêt d'avoir la preuve de son bon ou mauvais fonctionnement.

     

    Voici un extrait d'un article des Echos :

     

    ALeqM5hBvVTjIC9HN81bWattu5exy6A94A?size=s2Le premier EPR coûtera décidément cher à Areva. Le champion français du nucléaire a annoncé hier soir qu'il avait passé des provisions complémentaires de 550 millions d'euros au premier semestre sur ce réacteur de troisième génération en Finlande. Au total, le groupe s'attend maintenant àperdre 2,3 milliards d'euros sur ce contrat. Lors de la signature en décembre 2003 avec son client TVO, Areva tablait sur un projet d'un montant de 3 milliards d'euros. On va donc vers un doublement du coût. A l'époque, le groupe tricolore visait également une exploitation commerciale à la mi-2009. Aujourd'hui, il évoque un démarrage de l'installation en 2012, mais il se refuse à s'engager sur un délai ferme.

    Changement de comportement


    Le groupe présidé par Anne Lauvergeon reproche à son client de ne pas traiter les documents dans les délais prévus par le contrat. Il estime que TVO met onze mois à valider ces documents, contre deux mois prévus initialement. L'année dernière, les deux parties avaient convenu des mesures d'accélération des démarches, mais Areva estime qu'elles n'ont pas « été mises en oeuvre » par son client. « Ce comportement ne correspond pas aux pratiques habituellement observées lors de la construction de centrales clefs en main et occasionne des délais et des coûts supplémentaires », affirme Anne Lauvergeon. TVO rejette ces accusations.

  • Une vérité qui dérange

    Arte présente un documentaire sur les déchets nucléaires.

     

    Voici un lien vers leur site.(cliquer ici)

     

     

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  • Algues vertes : réduire les pollutions à la source



    François Fillon a annoncé une mission interministérielle sur la gestion du risque des algues vertes et Chantal Jouanno a dévoilé les résultats d’une étude soulignant que les algues vertes sont un vrai risque pour la santé. Réaction de France Nature Environnement.


    Selon cette étude, les algues vertes en décomposition sur les plages "présentent un vrai risque pour la santé". Elle précise que la concentration d'hydrogène sulfuré peut dépasser "les doses mortelles". Les détections obtenues au-dessus de la vase ont montré des teneurs en hydrogène sulfuré de 200 ppm (parties par million). Dans certains endroits, la concentration avoisine les 1 000 ppm. On sait que, au-delà de 500 ppm, la dose peut être mortelle

    José Cambou est la pilote du réseau santé-environnement de FNE. « C’est désormais un fait avéré que les algues vertes dégagent des doses mortelles de gaz. Insister sur les risques sanitaires nous semble plus qu’important. La prévention ne peut se limiter à la pose d’un panneau sur une barrière en bord de plage – puisque tout le monde ne lit pas forcément le français – et au ramassage des algues, ce qui ne règle pas le problème à la source. »

    Mettre en place une véritable politique de prévention4.jpg

    France Nature Environnement demande une réelle réduction des pollutions qui entraînent une prolifération des algues vertes. José Cambou : « Il est temps de mettre en place une véritable politique de prévention et que les problèmes environnementaux et sanitaires liés aux pollutions aux nitrates ne soient plus niés par une partie du monde agricole. Ce lobbying est inadmissible. »

    Jean-Claude Bévillard est pilote du réseau agriculture de FNE. « L’élevage hors-sol produit en Bretagne une quantité de déjections qui dépasse largement la capacité d’absorption du milieu naturel. Les expédients mis en œuvre sont inefficaces. La responsabilité du modèle agricole intensif est évidente, tant en matière d’élevage que de cultures, mais aussi celle de l’industrie agro-alimentaire et de l’agro-business en général. »

    La France déjà condamnée par l’Europe

    algues-vertes-dd292.jpgSi la situation n’évolue pas, la France pourrait se retrouver une nouvelle fois condamnée par la Cour de Justice de l’Union Européenne et s’exposer à des amendes record. Raymond Léost, pilote du réseau juridique explique : « Elle n’avait pas mis en œuvre des programmes de reconquête de la qualité des eaux brutes nitratées, destinées à la fabrication d’eau potable. Il ne faut pas oublier que les algues vertes sont en milieu terrestre la cause de l'eutrophisation des lacs, plans d'eau et des rivières. »
    Le problème est ancien : la question des algues vertes a été soulevée par le Professeur Lefeuvre, ancien président de France Nature Environnement, dès les années 70.

    L’urgence d’une réunion

    Jean-Claude Bévillard conclut : « Conformément aux engagements du Président de la République à l’issue du Grenelle de l’environnement, FNE demande la réunion urgente des responsables politiques, économiques, sociaux et associatifs pour élaborer des solutions véritables au niveau national. »

  • Militant menacé

    La pollution aux algues vertes est particulèrement forte cette année.

     

    Ces algues se développent quand elles trouvent un milieu favorable.

    Certaines pratiques agricoles sont à l'origine des nitrates, un des principaux facteurs de cette prolifération. La Bretagne concentre des productions animales (porc surtout), qui sont pratiquées dans des conditions où les rejets ne sont plus maitrisés.

    Ces pratiques évoluent peu malgré le travail des militants écologiques locaux. De forts enjeux financiers sont en cause, et les gros producteurs bénéficient d'appuis politiques.

    Malgré la gravité de la situation, ce ne sont pas les responsables qui sont menacés, mais des militants qui font un travail d'information qui dérange des situations acquises.

    La FNE dénonce les pressions qui s'exercent sur ces militants écologiques. Voici son comminiqué :

     



    algues_vertes_20070928-xl.jpgAndré Ollivro, porte-parole de l'association Halte aux marées vertes, a été victime d'intimidations et de menaces. France Nature Environnement et Côtes d’Armor Nature Environnement lui apportent tout leur soutien.

    Les mottes de paille déposées devant chez lui. Un avis d’obsèques dans sa boîte aux lettres. De l’huile dans le réservoir de son camion. Du fumier devant sa porte. André Ollivro, porte-parole de l'association Halte aux marées vertes, a été victime de menaces à répétition. Face à une situation devenue insupportable, une plainte est déposée.

    France Nature Environnement, fédération nationale des associations de protection de la nature, et Côtes d’Armor Nature Environnement, fédération départementale, lui témoignent tout leur soutien.

    Le courage des militants
    Les associations locales alertent les pouvoirs publics depuis de nombreuses années sur la prolifération des algues vertes. «
    Elles ont énormément travaillé sur le sujet et sont constamment confrontées à l’hostilité ouverte de certains agriculteurs. Il faut du courage pour militer dans ces conditions », souligne Thierry Dereux, président de Côtes d’Armor Nature Environnement et administrateur de FNE. « De notre côté, nous leur apportons tout notre soutien, moral, mais aussi logistique, en les appuyant dans leurs démarches administratives, juridiques » continue-t-il.

    « Les associations concernées se retrouveront lundi soir, précise Thierry Dereux. « Nous souhaitons accompagner André Ollivro dans ses plaintes et réfléchir à la suite des évènements. »

    Représenter les associations au niveau national
    Sébastien Genest, président de France Nature Environnement : « Nous soutenons pleinement le combat mené avec courage par les militants des Côtes d'Armor contre les marées vertes. Nous exprimons tout notre soutien à André Ollivro et l'accompagneront si besoin pour saisir la justice. »

    France Nature Environnement demande la réunion urgente des responsables politiques, économiques, sociaux et associatifs pour élaborer des solutions véritables au niveau national, conformément aux engagements du Grenelle de l’Environnement.

    Sébastien Genest conclut : « Une fois encore, comme nous le prouve André Ollivro, la défense de l’intérêt général n’est pas toujours une partie de plaisir. Malgré une prise de conscience de plus en plus forte des problèmes environnementaux, les écologistes sont toujours victimes de pression. La force du mouvement France Nature Environnement, c’est d’être là pour ses militants dans ces moments difficiles à vivre. »

     

     

  • Loisirs motorisés et protection de l’environnement.

     

     

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    On rencontre souvent des quads et autres motos"vertes" dans la nature autour de Vouziers.

     

    Ces loisirs sont parfois difficiles à concilier avec d'autres usagers de la nature. Il n'est pas simple de pratiquer des activités différentes dans un même lieu.

    A cet usage de loisir, il faut ajouter dans la catégorie loisir le rassemblement de tracteurs de compétition à Bouconville. Ce championnat se déroule depuis plusieurs années, et le principe d'économie d'énergie ne semble pas modifier leur pratique.

    Un tel spectacle se justifie-t-il encore dans le contexte actuel ?

    Les Ardennes sont département pilote pour les économies d'énergie, ce principe devrait concerner aussi les pilotes de tracteurs.

    Vous pouvez lire ci-dessous un article de la FNE sur les loisirs motorisés :

     

     

     

     

    Alors que la saison estivale bat son plein, 83 % des Français estiment que les loisirs motorisés (quads, mini-motos, 4x4…) doivent être pratiqués dans le respect de l’environnement. Tel est le résultat du sondage CSA / FNE. France Nature Environnement fait le point sur les liens entre loisirs motorisés et protection de l’environnement.


    C’est l’été et les chemins de France connaissent leur grande période d’affluence. Nombreux sont ceux qui les arpentent à pied, à cheval, en vélo, seul ou en famille, pour une petite balade ou une grande randonnée. Nombreux sont aussi ceux qui vont s’initier aux loisirs motorisés, quad, mini-moto, 4x4, ignorant parfois la législation et les conséquences du passage d’un véhicule sur une dune.

    Selon le sondage réalisé les 5 et 6 août par l’institut CSA pour FNE,
    83 % des Français considèrent que les loisirs motorisés doivent se pratiquer dans des zones délimitées et sécurisées, leur pratique étant dangereuse et peu respectueuse de l’environnement. Leur avis est tranché, puisque seulement 3 % des sondés ont préféré ne pas se prononcer sur la question. 

    Gilles Benest est pilote du réseau tourisme et environnement de France Nature Environnement. « Au même titre que les Français, pour les associations de protection de l’environnement, le but n’est pas de s’opposer systématiquement à la pratique des sports motorisés. Mais celle-ci doit se faire dans des conditions bien précises, dans le respect de la faune, de la flore et des milieux traversés, dans le respect des autres usagers des chemins. » 

    Une pratique d’un autre temps

    Randonnee-Quad-Montlhery-Paris-Ile-de-France-91.jpg« Ce sondage répète une évidence, analyse Sébastien Genest, président de France Nature Environnement. Les Français ont fait de la protection de l’environnement l’une de leurs premières préoccupations. La circulation des véhicules en dehors des voies ouvertes à la circulation publique est lourde de conséquences pour bon nombre d’espèces, des mammifères aux insectes. Les pratiquants de loisirs motorisés ne peuvent plus l’ignorer. Par ailleurs, au moment où les énergies fossiles se raréfient et où la réduction des gaz à effet de serre est dans tous les esprits, la pratique des loisirs motorisés semble d’un autre siècle. »



    Pour un encadrement des loisirs motorisés

    FNE demande que les loisirs motorisés soient encadrés par les pouvoirs publics de manière à mettre un terme aux violations de la loi et aux dégradations de l'environnement que certains génèrent et cautionnent. 

    Pour Arnaud Gossement, porte parole de FNE : « Les pouvoirs publics doivent intervenir : nous demandons le respect scrupuleux de la loi, le renforcement des contrôles et des sanctions contre les récidivistes, la publication régulière de statistiques sur les infractions constatées, l'interdiction des publicités mettant en valeur la circulation de 4x4 ou de quads en pleine nature. Il faut également que la justice se prononce plus rapidement, notamment en référé. Une mobilisation des professionnels du tourisme est évidement indispensable pour que chacun découvre le plaisir de la nature de préférence à celui de brûler du pétrole... »

    Faire le point sur les loisirs motorisés

    La publication de ces résultats est accompagnée d’un dossier qui fait le point sur les loisirs motorisés : que dit la loi sur leur pratique, les impacts des véhicules sur la faune, la flore et les espaces naturels, les victoires déjà remportées par les associations de protection de l’environnement et les dossiers en cours. 

    Enfin, pour mieux comprendre l’attrait de l’homme pour les loisirs motorisés, nous avons sollicité l’avis de Pouly, canard humanologue et éminent spécialiste de l’Homo Petroleum, descendant direct de l’Homo Sapiens et espèce remarquable par sa consommation de pétrole. Il décrypte avec humour notre étrange addiction au carburant, même en vacances.

    Télécharger le dossier de presse
    /com/pdf-2/dossierdepresse_fne_loisirsmotorises.pdf

    Lien Dailymotion actif à partir du 16 août au soir : http://www.dailymotion.com/user/Pouly/video/x9yi29_loisirs-nature-de-lhomopetroleum_news