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écologie - Page 104

  • plusieurs dizaines de milliers à Copenhague

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    Une foule dense dans les rues de Copenhague

  • Menus Copenhague


    Des restaurants ardennais se mobilisent pour réaliser des menus Copenhague : les aliments qui vous seront servis sont produits à moins de 80 km de votre assiette !


    Un menu a moins de 80km, c'est une manière inhabituelle de gérer notre budget alimentation. En effet, l'alimentation est un des postes "cachés" de dépenses énergétique qui composent notre quotidien. Nos habitudes alimentaires influent fortement sur notre consommation d'énergie .

     

    Le transport des produits alimentaires sur des milliers de kilomètres pour les amener aux consommateurs contribue fortement aux émissions de GES. Transport entre le producteur, transformateur et lieu de vente : selon les modes de transport, les aliments auront une note plus ou moins salée en GES. Ainsi, le transport par avion est environ 40 fois plus émetteur que le transport par bateau ! Le transport routier (camions) est 4 fois plus émetteur que le transport ferroviaire et 6 fois plus que le transport fluvial.

    Pour changer notre vision de l'alimentation, 7 restaurants ardennais ont décidé de mettre en place un menu à moins de 80km, collant ainsi à l'actualité de Copenhague.

    La liste des restaurants

    Elle sera complétée les 10 et 11 décembre ; les premiers restaurateurs sont :

    A Charleville :
    Lard des mets, rue Bourbon (03 24 32 38 07)
    Le cochon qui louche, 31 rue Victoire Cousin (03 24 35 49 05)
    La Clef des Champs, 33 rue du Moulin (03 24 56 17 50)

    A Buzancy :
    L'Hôtel du Saumon, Place du Général Chanzy (03 24 30 02 42)

    A Haybes :
    Le moulin Labotte, 52 rue Edmond Dromzart (03 24 41 13 44)

    A Rethel :
    Le Régal&Vous, 3 boulevard de la 2ieme DI (03 24 38 24 13)
    La Table de Sandorine, Zone de l'Etoile (03 24 38 31 35)

    A Sedan :
    Au bon vieux temps, 3 Place de la Halle (03 24 29 03 70)

    A Vouziers :
    La Cigale, 56 avenue Charles de Gaulle (03 24 71 89 73)

     

     

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  • Barrons la route au nucléaire !

    NI NUCLÉAIRE, NI EFFET DE SERRE !
    Campagne internationale 2009 - Sommet de Copenhague sur le climat

    signez la pétition en ligne (cliquez ici)


    12 décembre 2009 - Charleville-Mézières : Défilénucleaire_1.jpg

    14h30, A coté de la place Ducale


    Une banderole humaine, 25 personnes minimum, porteront chacune une lettre de : 'ni nucleaire, ni effet de serre'. Départ devant Charles de Gonzague, un tour par le marché de noël pour être vus et pour informer la population. Nous finirons devant le bureau d'EDF en le recouvrant du scotch et la preuve par une photo finale.



    NOUS AVONS BESOIN DE VOUS TOUS.

    Autre contact : Laurence COUTANT
    E-mail : coutant.chabert@wanadoo.fr


    Contact : Fabien Bahnweg - Sortir du Nucleaire Ardennes
    bahnweg.fabien@orange.fr

  • Sauver la planète

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    Dessin du Canard Enchaîné

    Lien permanent Catégories : humour Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • Père Noël, cette année, apporte-moi moins d’ordures.

     

     

    Repris de l'association Oxfam, une lettre originale au père Noël


    « Cher Père Noël,

    Voilà, le jour J approche. Dans vingt jours, ce sera Noël. Et moi, au fond de mon placard, je sais déjà comment ça va se passer. J’ai vu passer dans le bac à papier tous les catalogues de jouets et de cadeaux pour elle ou pour lui. J’en déborde d’avance.

    « Je veux des déchets locaux et de saison »

    Du coin de l’œil, je les ai vus éplucher les magazines de cuisine. Ils passeront un excellent moment. Le 25, je vais en récolter des coquilles d’huîtres et des os de canard ! Mais petit progrès, cette année, j’ai entendu Monsieur murmurer à Madame : « Darling, cette année, je n’achète pas de fraise. Nous mangerons local, et de saison. ».

    « Je ne veux pas avoir la gueule de bois »

    Cher Père Noël, ce qui me ferait vraiment super plaisir, ce serait aussi de ne pas avoir à avaler trois mètres de papier blanc, parsemé de tâches de vin, accompagné de ses trois kilos de serviettes sales et détaillées en confettis.

    Je rêve d’une nappe en tissu, avec ou sans broderies, je ne ferai pas la fine bouche, des serviettes en tissu, des verres en verre et des couverts en métal. C’est chic, écologique, économique, pratique. J’adore ! Evidemment, hors de question de me gober des bouteilles en plastique, soir de fête ou pas. Alors l’eau, elle viendra du robinet et sera en carafe. Comme mes propriétaires, le lendemain de Noël, je n’ai pas envie d’avoir la gueule de bois.

    L’année dernière, j’ai aussi dû digérer de quoi rhabiller toute la famille pendant cinq ans en papier cadeau. Tu peux leur proposer de les emballer avec des jolis papiers récupérés tout au long de l’année, ou bien avec ces chutes de tissu dont on ne sait jamais quoi faire. On pourrait même mettre les cadeaux non emballés dans un grand sac. Chacun vient attraper un présent les yeux fermés, puis le distribue à qui de droit.

    « Je rêve d’un sapin certifié »
    Pareil, question déco, je ne suis pas une spécialiste, mais je troquerais bien l’énorme sapin vert contre un sapin plus stylisé, des branches9782844551207.jpg ramassées en forêt, une belle plante décorée. Et je ne serais pas contre quelques petites décos faites mains. Pâte à sel, pommes de pin, fruit, je leur laisse le choix. S’ils tiennent à la guirlande électrique, j’en souhaite une avec des ampoules basse consommation (LED). Idem, s’ils visent un sapin, tu veux bien les faire penser à en prendre un certifié ? Issu d’une agriculture durable, c’est quand même mieux.

    « Et si on s’offrait du temps ? »
    Tu sais, Père Noël, je serais ravie aussi s’ils s’offraient des cadeaux dématérialisés. D’ailleurs je crois que ça leur ferait vraiment plaisir. A chaque fois qu’ils rentrent d’un concert, d’un spectacle, d’un week-end en amoureux, ils sont contents. Je les entends souvent se dire « oh, tu sais, je n’ai pas le temps ! » Et s’ils s’en offraient du temps ?

    Ou pourquoi pas, s’ils ont l’âme créative, des cadeaux faits maison. Un cadeau qui permet de faire moins de déchets, c’est pas mal non plus : s’ils s’offrent une yaourtière, je ne mangerai plus des pots de yaourt à longueur d’année.

    Enfin, au pied du sapin, tu peux déposer des cadeaux utiles, pour réparer ou faire réparer, comme un kit de réparation de vélo, ou alors des cadeaux labellisés : avec l’écolabel européen, les logos NF Environnement ou AB, ou encore un label qui garantisse des cosmétiques vraiment bio….

    Affectueusement,
    Ta poubelle. »

  • Incident grave à Cruas

    L'accident nucléaire, on le sait depuis Tchernobyl, ce n'est pas qu'un mauvais rêve.

     

    Nous avons vécu déjà une fois ce cauchemar, il faut s'attendre à en connaître d'autres. Toutes les activités humaines ont des failles, d'origine techniques, naturelles ou dues à l'homme lui-même.

    Les avions peuvent être de plus en plus sûrs, il restera toujours un taux d'accident, aussi minime soit-il. Le nombre de catastrophes est lié à la longueur de la période observée, et au trafic en vol.

    Il en est de même pour les centrales nucléaires : plus le temps d'utilisation augmente, plus le nombre de centrales se développe et plus le risque existe.

    Le réseau "Sortir du nucléaire" revient sur un incident particulièrement inquiétant survenu à Cruas (Ardèche) :



    Pour la première fois, un réacteur nucléaire a connu l'obturation de ses deux voies de refroidissement des systèmes "importants pour la cruas.jpgsûreté"


    Le Réseau "Sortir du nucléaire" attire une nouvelle fois l'attention de l'opinion publique sur la situation anormale dangereuse qui a prévalu dans une centrale nucléaire, en l'occurrence à Cruas (Ardèche) dans la nuit de lundi à mardi 2 décembre 2009.

    L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), après avoir analysé (*) l'évènement survenu à la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche), annonce que c'est "la première fois que les deux voies redondantes du système de refroidissement des systèmes importants pour la sûreté ont été simultanément défaillantes" et que EDF a dû puiser dans "la réserve d’eau du circuit de refroidissement des piscines".

    Alors que le réacteur était refroidi en puisant dans cette réserve, à la quantité de fait limitée, des salariés tentaient en pleine nuit de déboucher les prises d'eau de la centrale situées dans le Rhône afin d'éviter la fusion du cœur et éventuellement une catastrophe nucléaire.

    Si on ne peut que se féliciter que les voies de pompage dans le Rhône aient pu être libérées à temps, comment accepter que la sûreté de millions de citoyens tienne à la possibilité de déboucher des prises d'eau dans le Rhône et ce en pleine nuit ?

    Bien sûr, on nous répondra que, une fois encore, cette situation anormale s'est bien terminée. Mais rien ne permet d'assurer que la chance sera toujours au rendez-vous : un accident nucléaire peut survenir à chaque instant, et ce d'autant plus que l'état des réacteurs nucléaires français se dégrade rapidement.

    D'ailleurs, le hasard veut que, ce même mardi 2 décembre, l'IRSN a mis en ligne un rapport (**) concernant les contaminations de l'environnement qui découleraient de la fusion d'un cœur de réacteur nucléaire, rapport qui pointe les réponses dilatoires d'EDF

    C'est ainsi que l'Autorité de sûreté nucléaire estime que "EDF doit poursuivre ses études afin notamment d'anticiper au mieux la gestion d'une situation résultant d'un accident grave et pouvant induire un risque pour l'environnement et les populations au travers d'une pollution des eaux souterraines."

    L'accumulation de situations dangereuses dans le nucléaire français, ces derniers mois, rappelle que cette industrie fait peser sur les populations et sur l'environnement des risques inacceptables. Il est nécessaire de sortir du nucléaire et d'investir massivement dans les économies d'énergie et les énergies renouvelables.

     

  • Copenhague : Festival de Cannes, ou Yalta du climat ?

    Le sommet de Copenhague fait beaucoup parler de lui avant même d'avoir commencé.

     

    Il existe un risque que les vrais enjeux soient masqués par des opérations de communication des grands (et petits) de ce monde.

    Copenhague%20-%20Petite%20Sir%C3%A8ne.jpgOn peut aussi assister à un marchandage plus ou moins visible, au détriment de l'objectif qui est de préserver le climat

    La Fédération des associations de protection de la Nature et de l'Environnement (FNE) à établi une liste de revendications concrêtes, qui doivent être négociées à Copenhague.

     

    • La création d’une Organisation mondiale de l’environnement qui soit le siège de négociations démocratiques et continues et dont les décisions prévalent notamment sur celles de l’OMC ;
    • La rédaction d’un accord juridiquement contraignant, fondé sur le principe de responsabilité et dont le contrôle soit assuré de manière démocratique ;
    • La traduction juridique des conclusions du GIEC et, notamment, un objectif de réduction réelle des émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés de 40% en 2020 et de 80% en 2050 ;
    • Des objectifs de réduction des émissions par secteur d’activité (transports, agriculture…) ;
    • Une politique de lutte contre la crise écologique dans sa globalité, qui ne soit pas exclusivement centrée sur le carbone, de manière à éviter les effets pervers du carbo-centrisme ;
    • Des moyens concrets, sous forme de subventions et non de crédits ou de prêts, pour le financement de l’aide à l’adaptation climatique des pays pauvres, à hauteur d’au moins 100 milliards d’euros par an ;
    • Un fonds et un plan mondial pour le climat qui comporte notamment des investissements massifs dans les économies d’énergie, la protection des puits naturels de carbone, le développement des énergies renouvelables ;
    • L’abandon des fausses solutions : stockage industriel de carbone, agro carburants, compensation marketing de CO2.