Arte présente un documentaire sur les déchets nucléaires.
Voici un lien vers leur site.(cliquer ici)
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Arte présente un documentaire sur les déchets nucléaires.
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François Fillon a annoncé une mission interministérielle sur la gestion du risque des algues vertes et Chantal Jouanno a dévoilé les résultats d’une étude soulignant que les algues vertes sont un vrai risque pour la santé. Réaction de France Nature Environnement.
Selon cette étude, les algues vertes en décomposition sur les plages "présentent un vrai risque pour la santé". Elle précise que la concentration d'hydrogène sulfuré peut dépasser "les doses mortelles". Les détections obtenues au-dessus de la vase ont montré des teneurs en hydrogène sulfuré de 200 ppm (parties par million). Dans certains endroits, la concentration avoisine les 1 000 ppm. On sait que, au-delà de 500 ppm, la dose peut être mortelle
José Cambou est la pilote du réseau santé-environnement de FNE. « C’est désormais un fait avéré que les algues vertes dégagent des doses mortelles de gaz. Insister sur les risques sanitaires nous semble plus qu’important. La prévention ne peut se limiter à la pose d’un panneau sur une barrière en bord de plage – puisque tout le monde ne lit pas forcément le français – et au ramassage des algues, ce qui ne règle pas le problème à la source. »
Mettre en place une véritable politique de prévention
France Nature Environnement demande une réelle réduction des pollutions qui entraînent une prolifération des algues vertes. José Cambou : « Il est temps de mettre en place une véritable politique de prévention et que les problèmes environnementaux et sanitaires liés aux pollutions aux nitrates ne soient plus niés par une partie du monde agricole. Ce lobbying est inadmissible. »
Jean-Claude Bévillard est pilote du réseau agriculture de FNE. « L’élevage hors-sol produit en Bretagne une quantité de déjections qui dépasse largement la capacité d’absorption du milieu naturel. Les expédients mis en œuvre sont inefficaces. La responsabilité du modèle agricole intensif est évidente, tant en matière d’élevage que de cultures, mais aussi celle de l’industrie agro-alimentaire et de l’agro-business en général. »
La France déjà condamnée par l’Europe
Si la situation n’évolue pas, la France pourrait se retrouver une nouvelle fois condamnée par la Cour de Justice de l’Union Européenne et s’exposer à des amendes record. Raymond Léost, pilote du réseau juridique explique : « Elle n’avait pas mis en œuvre des programmes de reconquête de la qualité des eaux brutes nitratées, destinées à la fabrication d’eau potable. Il ne faut pas oublier que les algues vertes sont en milieu terrestre la cause de l'eutrophisation des lacs, plans d'eau et des rivières. »
Le problème est ancien : la question des algues vertes a été soulevée par le Professeur Lefeuvre, ancien président de France Nature Environnement, dès les années 70.
L’urgence d’une réunion
Jean-Claude Bévillard conclut : « Conformément aux engagements du Président de la République à l’issue du Grenelle de l’environnement, FNE demande la réunion urgente des responsables politiques, économiques, sociaux et associatifs pour élaborer des solutions véritables au niveau national. »
La pollution aux algues vertes est particulèrement forte cette année.
Ces algues se développent quand elles trouvent un milieu favorable.
Certaines pratiques agricoles sont à l'origine des nitrates, un des principaux facteurs de cette prolifération. La Bretagne concentre des productions animales (porc surtout), qui sont pratiquées dans des conditions où les rejets ne sont plus maitrisés.
Ces pratiques évoluent peu malgré le travail des militants écologiques locaux. De forts enjeux financiers sont en cause, et les gros producteurs bénéficient d'appuis politiques.
Malgré la gravité de la situation, ce ne sont pas les responsables qui sont menacés, mais des militants qui font un travail d'information qui dérange des situations acquises.
La FNE dénonce les pressions qui s'exercent sur ces militants écologiques. Voici son comminiqué :
André Ollivro, porte-parole de l'association Halte aux marées vertes, a été victime d'intimidations et de menaces. France Nature Environnement et Côtes d’Armor Nature Environnement lui apportent tout leur soutien.
Les mottes de paille déposées devant chez lui. Un avis d’obsèques dans sa boîte aux lettres. De l’huile dans le réservoir de son camion. Du fumier devant sa porte. André Ollivro, porte-parole de l'association Halte aux marées vertes, a été victime de menaces à répétition. Face à une situation devenue insupportable, une plainte est déposée.
France Nature Environnement, fédération nationale des associations de protection de la nature, et Côtes d’Armor Nature Environnement, fédération départementale, lui témoignent tout leur soutien.
Le courage des militants
Les associations locales alertent les pouvoirs publics depuis de nombreuses années sur la prolifération des algues vertes. « Elles ont énormément travaillé sur le sujet et sont constamment confrontées à l’hostilité ouverte de certains agriculteurs. Il faut du courage pour militer dans ces conditions », souligne Thierry Dereux, président de Côtes d’Armor Nature Environnement et administrateur de FNE. « De notre côté, nous leur apportons tout notre soutien, moral, mais aussi logistique, en les appuyant dans leurs démarches administratives, juridiques » continue-t-il.
« Les associations concernées se retrouveront lundi soir, précise Thierry Dereux. « Nous souhaitons accompagner André Ollivro dans ses plaintes et réfléchir à la suite des évènements. »
Représenter les associations au niveau national
Sébastien Genest, président de France Nature Environnement : « Nous soutenons pleinement le combat mené avec courage par les militants des Côtes d'Armor contre les marées vertes. Nous exprimons tout notre soutien à André Ollivro et l'accompagneront si besoin pour saisir la justice. »
France Nature Environnement demande la réunion urgente des responsables politiques, économiques, sociaux et associatifs pour élaborer des solutions véritables au niveau national, conformément aux engagements du Grenelle de l’Environnement.
Sébastien Genest conclut : « Une fois encore, comme nous le prouve André Ollivro, la défense de l’intérêt général n’est pas toujours une partie de plaisir. Malgré une prise de conscience de plus en plus forte des problèmes environnementaux, les écologistes sont toujours victimes de pression. La force du mouvement France Nature Environnement, c’est d’être là pour ses militants dans ces moments difficiles à vivre. »
On rencontre souvent des quads et autres motos"vertes" dans la nature autour de Vouziers.
Ces loisirs sont parfois difficiles à concilier avec d'autres usagers de la nature. Il n'est pas simple de pratiquer des activités différentes dans un même lieu.
A cet usage de loisir, il faut ajouter dans la catégorie loisir le rassemblement de tracteurs de compétition à Bouconville. Ce championnat se déroule depuis plusieurs années, et le principe d'économie d'énergie ne semble pas modifier leur pratique.
Un tel spectacle se justifie-t-il encore dans le contexte actuel ?
Les Ardennes sont département pilote pour les économies d'énergie, ce principe devrait concerner aussi les pilotes de tracteurs.
Vous pouvez lire ci-dessous un article de la FNE sur les loisirs motorisés :
Alors que la saison estivale bat son plein, 83 % des Français estiment que les loisirs motorisés (quads, mini-motos, 4x4…) doivent être pratiqués dans le respect de l’environnement. Tel est le résultat du sondage CSA / FNE. France Nature Environnement fait le point sur les liens entre loisirs motorisés et protection de l’environnement.
Nous vous avons informés hier d'un incident à la centrale de Gravelines .
Voici les constats et les conclusions de la FNE sur ce sujet:
Dans la nuit de samedi à dimanche, un incident grave s’est produit à la centrale nucléaire de Gravelines, dans le département du Nord. Réaction de FNE.
Autorité de sûreté nucléaire : communication ou information ?
Un incident nucléaire s’est produit à 3 h 45 dans la nuit de samedi à dimanche à la centrale de Gravelines, dans le département du Nord. Il est survenu lors du déchargement du combustible situé au coeur du réacteur n°1, en arrêt pour une opération de maintenance. Un assemblage constitué de 264 « crayons » qui contiennent le combustible nucléaire est resté accroché aux structures internes supérieures au cours des opérations d'enlèvement.
L’incident n’a été dévoilé que lundi soir par l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Sébastien Genest, président de France Nature Environnement, réagit : « L’ASN nous apprend avec plus de 30 heures de retard qu’un accident nucléaire s’est produit sur le site de Gravelines. De plus, l’ASN confond information et communication. Plutôt que des paroles rassurantes et des accidents systématiquement classés de niveau 1, nous préférerions qu’une expertise contradictoire et indépendante des installations nucléaires soit enfin réalisée. »
Un incident grave et minimisé
Cet incident technique a ensuite été qualifié par la direction de la centrale de Gravelines, citée par La Voix du Nord, d'« exceptionnel » et de « délicat ». « Cet incident est grave, » explique Jean Séname, membre de la Commission Locale d'Information de la Centrale Nucléaire de Gravelines et président de l’Adelfa. « Déclarer, comme l'a fait le directeur adjoint du CNPE de Gravelines que la chute éventuelle de cet assemblage serait sans incidence réelle sur la sécurité des personnels et de la population n'est que pure supputation. »
Jean Séname, également membre du directoire du réseau risques industriels de FNE, suit au plus près cet évènement. Il raconte : « Nous avons été prévenu dimanche soir par la centrale. Les représentants de l’Adelfa siégeant du CLI ont demandé en urgence la tenue d’une réunion du bureau de cette instance réglementaire. Ce mardi matin, je me suis rendu sur le site de Gravelines avec une équipe de journalistes. La direction de la centrale a refusé de répondre à leurs questions. Cela en dit long sur l’esprit de transparence qui y règne. »
La démocratie écologique une fois de plus irradiée
« Le fait que cette information soit diffusée par l’ASN, composée de directeurs juridiquement irresponsables et inamovibles, et non par un ministre responsable devant le Parlement, démontre une fois de plus que le nucléaire n’est pas compatible avec la démocratie », souligne Arnaud Gossement, porte parole de la fédération.
FNE s’était battue au Parlement contre le vote de la loi du 13 juin 2006, appelée - non sans ironie - « transparence et sécurité nucléaire ». FNE en demande toujours l’abrogation pure et simple, ainsi que la création d’un mécanisme de contrôle citoyen et démocratique de la filière nucléaire.
Réduire la part du nucléaire, vite !
Pour France Nature Environnement, cet accident rappelle que l’énergie nucléaire fait peser des risques intolérables sur notre sécurité et notre environnement. FNE déplore que le lobby nucléaire se soit battu pour échapper aux engagements du Grenelle de l’environnement et pour ne pas siéger lors de la table ronde sur les risques industriels organisée en début d’année.
Parmi le moyens de transports, l'avion est le plus gourmand en énergie dépensée par kilomètre parcouru.
Malgrè le Grenelle de l'environnement, le projet d'un nouvel aéroport à Nantes n'est pas abandonné. Les opposants ont perdu devant le conseil d'état, qui vient de rejeter les recours contre le décret d'utilité publique. Un tel projet ne se justifie pas dans la perspective d'une politique où l'écologie serait prioritaire.
Les opposants restent mobilisés, et un camp action climat va se tenir jusqu'au 9 août. Voici des infos du site evous.fr :
Les opposants au projet d'aéroport Grand Ouest, à proximité de Nantes, installent un camp du 3 au 9 août sur le futur site pour promouvoir leur cause.
La folle semaine des opposants au nouvel aéroport a commencé ce dimanche 2 août et se poursuit jusqu'au dimanche 9. Le camp n'a pas encore ouvert ses portes mais ce midi, il s'agissait de rassembler pour un pique-nique géant.
Plus de 1.500 participants au pique-nique
3.500 personnes, selon les organisateurs, 1.500 selon la gendarmerie, ont participé à ce rassemblement. Si l'ambiance se voulait familiale et conviviale, tout le monde est déjà en ordre de bataille. Les banderoles affichent la couleur : "Non à l'ayraultport" (le maire nantais Jean-Marc Ayrault étant l'un des plus grands fervents défenseurs du projet) "Oui à l'oxygène, non au kérosène", "Conservons nos terres"...
"Semaine de resistance"
Cette journée ouvrait une "semaine de resistance" au cours de laquelle sont programmées une série de rencontres et débats sur le thème des OGM, de l'eau, des réfugiés climatiques, des déchets nucléaires, etc... José Bové est notamment attendu vendredi.
Le "Camp action climat" entend "faire progresser les pratiques d'autogestion, les modes d'action non-violente et les alternatives écologiques" en mettant en place "de nouvelles formes d'actions médiatiques et de résistance", lit-on sur le site dédié. Sur le site, des principes écologiques et de vie en commun sont mis en pratique : marché bio, nourriture végétarienne, toilettes sèches, temps calmes...
Construction officiellement autorisée mais...
Le futur aéroport Grand Ouest prévu entre Nantes et Rennes d'ici à 2015. La construction du nouvel aéroport a été officiellement autorisée le 10 février avec la publication au journal officiel d'un décret d'utilité publique. Une décision de nouveau confirmée : Le Conseil d'État a rejeté vendredi trois recours déposés contre le projet.
Cependant, le débat s'éternisant, les partisans hésitent... Comme le maire PS de Saint-Nazaire, Joël Batteux, qui déclare dans Les Echos du 28 juillet : "Entre l'atteinte à l'environnement, que l'on voit bien, et l'intérêt économique et social, que l'on pressentait, le doute vient de la crise et il n'est pas exclu que nous ayons à revoir définitivement ou temporairement la décision de faire partir le projet d'aéroport."
Le projet, dont le coût est estimé à 580 millions d'euros, vise à faire face à des prévisions de saturation du trafic de l'actuel aéroport de Nantes que remplacerait celui de Notre-Dame-des-Landes. Selon ses opposants, le nouvel aéroport recouvrirait "2.000 hectares d'un bocage très préservé et détruirait une cinquantaine d'exploitations agricoles".