L'écologie étant à la mode, les grands groupes tentent de surfer sur la vague verte.
Les grands groupes commerciaux et industriels ont comme morale une priorité : le profit. Si la tendance est à la préservation de la nature et à
la protection des espèces, il savent utiliser cet argument, mais sans oublier l'essentiel de leur finalité, vendre. S'il faut un peu tordre le cou à la vérité, ou proférer de gros mensonges, ce n'est pas grave : il y a des publicitaires pour écrire des slogans "efficaces".
Ainsi, les centres Leclerc mènent une campagne qui s'associe à la protection des poissons menacés, dont l'emblématique thon rouge.
Mais quand on lit bien leur engagement, il est tout simplement ridicule. Il exclue de son engagement 28 bateaux senneurs, alors que la flotte française compte justement 28 bateaux industriels de ce type. C'est un peu comme s'il s'engageait à ne plus couper d'arbres, sauf ceux des forêts.
Voici un extrait du communiqué de Greenpeace sur ce sujet :
Là où Leclerc fait le plus fort, c’est que l’enseigne a décidé « de ne proposer que du thon rouge provenant exclusivement de la pêche artisanale » en précisant, en note de bas de page, marquée par un astérisque et écrite en tout petit : « excepté les 28 senneurs »… La flotte française comptait en 2009 effectivement 28 thoniers senneurs, bateaux industriels de pêche qui sont précisément les principaux prédateurs du thon rouge de Méditerranée ! Après avoir clamé qu’elle veut soutenir la pêche artisanale, l’enseigne de la grande distribution nous dit donc, en note de bas de page et en petits caractères, qu’elle fera exception pour tous les bateaux industriels français ! Plus c’est gros, plus ça passe, ont dû se dire les communicants de Leclerc…
Sans nier ou minimiser les difficultés qui subsistent pour le monde de l'élevage, notamment liés aux systèmes d’élevage et surtout au contexte économique de la filière ovine, nous voulons rappeler que les pertes subies par les troupeaux ne sont de loin pas le seul fait du loup (maladies, chiens errants, dérochements…).
de protection de la nature, à faire évoluer les pratiques vers des modes d'élevage adaptés au territoire, à ses capacités et contraintes, vers un tourisme plus respectueux des activités agricoles et d'élevage en montagne et plus respectueux de la nature.
Nous profitons de cette note pour continuer notre combat afin de remettre les choses à l'endroit : le dessin de Nature et Avenir étant publié de travers sur le site de "L'Union", nous vous le donnons à voir redressé.
18 mois, ce qui sape toute la portée de sa position déclarée, cela revient à nous dire : sauvons le thon, mais pas tout de suite! Ces 18 mois permettent encore deux saisons de pêche et autorisent les industriels à ponctionner toujours plus l’espèce ! Pourquoi ce délai? Le gouvernement achète ainsi la paix sociale avec les industriels de la pêche, dans une période d’élections régionales.
Ce rapport vient confirmer ce que soutient FNE depuis de longues années : l'objectif de réduction de 50 % de l'usage des pesticides est plus que jamais d'actualité, à condition de faire évoluer en profondeur les systèmes agricoles. Dès à présent, une baisse de 30 % est possible sans bouleversement majeur des systèmes de production.
En moins de 20 ans, la demande et la consommation de poisson a explosé au niveau mondial, notamment du fait de la mode du sushi, qui, d’un plat traditionnel, devient un élément des menus de chaînes de fast food. Les conséquences sur la biodiversité marine sont désastreuses : « Global sushi » sous titré « Demain, nos enfants mangeront des méduses », remonte la filière du sushi, tout expliquant les différents problèmes posés par la surpêche. Du sud du Chili au Japon en passant par le Sénégal et les ports français de Méditerranée, « Global Sushi » décode les impacts de la mondialisation de ce marché. Le cas du thon rouge, emblématique de la surpêche, est bien évidemment exposé au début du documentaire. Ce très bon film de Jean-Pierre Canet, Damien Vercaemer et Jean-Marie Michel sera diffusé à 20h30 sur Canal + le 1er février.