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écologie - Page 108

  • Marche de Bure à Chooz

     

    MARCHE BURE CHOOZ

    POUR UNE TERRE SANS NUCLEAIRE

    DU 13 AU 26 AVRIL 2009

     

    ANIMATIONS DANS LES ARDENNES

     

    Mardi 21 avril : VOUZIERS

    18 h 00 : Parc Bellevue, arbre de la liberté

    Accueil des marcheurs

    Hommage militant

     

    Jeudi 23 avril : ETREPIGNY

    18 h 00 : visite de la ferme biogaz de monsieur Mineur

    20 h 30 : causerie autour de l'histoire de l'abbé Meslier animée par Florian Brion, enseignant en philosophie - Maison d'accueil spécialisée du pré aux saules.

     

    Vendredi 24 avril : CHARLEVILLE

    De 15h00 à 19h00 : stand infos - gouter animé par sortir du nucléaire 08 (jeux + expo)

    Accueil des marcheurs

     

    Samedi 25 avril : REVIN

    20 h 30 : le démantèlement des installations nucléaires : projection du film « Brennilis, la centrale qui ne voulait pas s'éteindre » suivi d'un débat animé par Chantal Cuisnier du réseau national sortir du nucléaire.

     

    Dimanche 26 avril : Tchernobyl day à CHOOZ village

    à partir de 16 h 30

    Histoire de luttes contre le nucléaire

    Hommage aux liquidateurs de Tchernobyl

    Pyramide de déchets

     

    Pour nous joindre sur la marche : 06 80 37 85 88

     

  • Transport routier de marchandises : toujours plus de C02 dans l’atmosphère !

     

     

    Nous vous avons informé des projets de mega-camions ("expérimentation "), et du danger de favoriser ainsi le trafic routier. La FNE dénonce l'augmentation des émissions de CO2 par les transports terrestres :


    Plusieurs études rendues publiques récemment témoignent d’une augmentation inquiétante des émissionse marchandises.hkm7745.JPG

    Agence européenne de l’environnement - (Mars 2009
    . En anglais)

    Note du CGDD sur Les transports et leur impact sur l’environnement
    – (Mars 2009)

    - Le transport routier de marchandises (TRM) est le mode qui a le plus augmenté entre 1995 à 2005 (en Tonne/km): + 38% .

    - Le fret déplacé par le rail augmentait de 10% dans l’UE25 alors qu’ils baissait de 15% en France entre 1995 et 2005.

    - Plus de 32% de croissance des émissions de C02 du transport routier de marchandises en France entre 1990 et 2006.

    Rappelons quelques objectifs du Grenelle de l’environnement en matière de TRM:

    En 2005, 36 millions de Tonnes de CO2 ont été émises par le TRM.

    D'ici 2025, si la tendance ne s'inverse pas c'est 38 millions de tonnes qui seront émises.

    L'objectif affiché du Grenelle dans le domaine du transport est de ramener les émissions en 2020 au niveau de 1990 , c'est à dire 27 millions de tonnes.

  • Méga-camions, la suite

    Suite au communiqué de la FNE(note d'hier sur ce blog),  Doninique Bussereau, secrétaire d'état aux transports a apporté des précisions. Ces propos sont loin d'être clairs, car il déclare s'opposer aux méga-camions, tout en autorisant une expérimentation sur leur usage . Pourquoi tester quelque chose dont on ne veut pas se servir ? Voici l'info donnée par la FNE :

     




    AC20080702-03-bussereau.jpgM. Dominique Bussereau a souhaité préciser :

    Que le Gouvernement s’est opposé aux amendements favorables aux méga camions lors de la discussion parlementaire du projet de loi Grenelle I ;

    Qu’il a lui-même indiqué aux sénateurs qu’il était opposé à la circulation des méga camions ;

    Que le Gouvernement réfléchit à une simple expérimentation de manière à pouvoir répondre aux questions qui se posent sur les conséquences de la circulation des méga camions.

    Dans ce contexte, France Nature Environnement rappelle :

    Qu’elle demeure opposée à toute expérimentation des méga camions dont les conséquences négatives pour la compétitivité du fret ferroviaire sont déjà prévisibles ;

    Que le renforcement de la concertation en format Grenelle sur le dossier du transport routier permettrait d’éviter toute incompréhension entre les acteurs concernés ;

    FNE s’interroge sur les motifs d’une expérimentation, même ciblée, dès lors que le Gouvernement n’entend pas autoriser les 070803_monstertruck_kraufmann.jpgméga camions sur les routes.

    Le message de satisfaction du député défendant les intérêts du «club du 25,25 mètres» qui se félicite de l’expérimentation de ces nouveaux camions «plus gros, plus lourds, donc plus économe en CO2 », conforte FNE dans son opposition à cette opération

  • des méga-camions sur les routes

    Daprès France Nature Environnement, le gouvernement va autoriser la circulation de méga-camions de 60 tonnes. Cette pratique tend à relancer le transport par route, alors que la priorité devait être donné aux moyens alternatifs( rail, voies navigables ) d'après le Grenelle de l'environnement.


    Voici le communiqué de FNE:

     


    La France va autoriser les méga camions…
    25 mètres de long et 60 tonnes, voici le type de camions que le Gouvernement souhaite voir circuler sur nos routes. Non seulement ces Mégas Camions sont dangereux pour la sécurité routière mais sont en plus totalement contradictoires avec la politique affichée lors du Grenelle de l’environnement en matière de transports.

    Pour Arnaud Gossement, porte parole de FNE : « le Gouvernement devait changer de braquet sur les transports… En autorisant les monstres routiers sur les routes, il écrase un peu plus le projet d’une politique soutenable dans ce secteur ».

    Première victoire du lobby du bitume
    A l’heure actuelle, l’Europe autorise la circulation de camions pesant jusqu’à 40T. De nombreuses dérogations existent déjà en France pour les 44T. La bataille se joue ainsi aujourd’hui au niveau européen pour autoriser des camions toujours plus gros, toujours plus longs sans aucun gain ni pour l’environnement ni pour la sécurité.

    Céline Mesquida, chargée de mission transports de FNE souligne : « La bataille fait rage depuis plusieurs mois pour empêcher la Commission d’autoriser les mégas camions à circuler en Europe. France Nature Environnement se bat, au niveau européen, avec sa Fédération européenne « Transport and Environment », pour qu’aucune législation européenne n’autorise ces engins. »

    FNE est signataire de la plateforme européenne « Non aux Mégas Camions » (http://www.nomegatrucks.eu/)

    Gigaliner_60-t-cotrans1.jpgToujours plus de camions, toujours plus de CO², toujours moins de ferroviaire !
    L’expérimentation annoncée par le Gouvernement est un contre-sens total avec tous les engagements pris lors du Grenelle de l’environnement.

    Michel Dubromel, responsable Transports de FNE s’insurge : « De qui se moque-t-on ? Certains professionnels nous font miroiter des gains environnementaux avec ces nouveaux engins. Mais les éventuelles réductions de consommation de carburant, de l’ordre de 20%, auront une seule et unique conséquence : un transport routier toujours moins cher par rapport aux modes de transport alternatifs comme le rail. Et au final, surtout, toujours plus de camions en circulation, toujours plus d’émissions de CO2 ! »

    FNE et T&E s’engagent contre les monstres routiers
    Jos Dings, directeur de la fédération européenne « T&E » précise : « les méga camions ne réduiront pas le nombre de poids lourds sur nos routes. Au contraire, ils vont devenir plus gros, plus bruyants plus polluants. »

    Il ajoute : « Des taxes kilométriques pour les poids lourds, sur la base des modèles suisse, allemand, autrichien et tchèque sont une solution pratique pour améliorer l’efficacité de ce secteur et réduire les émissions. Nous avons besoin d’un transport routier plus respectueux de notre qualité de vie, mais pas des monstres routiers ».

  • Greenpeace dérange

    EDF a espionné Greenpeace, employant des officines spécialisées pour pirater le site de l'association. C'est un scandale de voir une entreprise nationale violer la loi pour préserver ses intérêts et tenter de garder le monopole de l'information .

    C'est aussi la reconnaissance implicite de l'importance de Greenpeace qui dérange les beaux plans des pronucléaires. Voici un extrait de la réaction de l'association :

     

    Greenpeace appelle d'ores et déjà M.Borloo, ministre de tutelle d'EDF, et le président de l'entreprise publique, M.Gadonneix, à tirer les 3206928.jpgconséquences de ces pratiques d'un autre âge. De telles barbouzeries ne sont pas admissibles dans une démocratie. Les fonctions du directeur de la sécurité d'EDF, le contre-Amiral Durieux, doivent être suspendues en attendant que toute la lumière soit faite.

    «
    Trois jours après l'explosion de ce scandale, la ligne défendue par EDF et Kargus Consulting ne tient plus, déclare Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France. Il ne s'agit pas de faits isolés d'un hacker irresponsable. Ils témoignent de la volonté manifeste d'espionner l'ensemble de notre travail... Dans quel but ? De quoi EDF a-t-elle peur ? »

    «
    Compte tenu de la technique utilisée, il est certain que Kargus consulting a eu accès a beaucoup d'informations sur Greenpeace, explique Loic Prévotat, responsable du service informatique de Greenpeace France. On peut se demander dans quelle mesure les serveurs internationaux de l'organisation n'ont pas aussi été touchés... Nous n'avons pas les moyens techniques et financiers de nous protéger contre des actes de piraterie professionnels commandités par de grosses entreprises ! »

  • Si le climat était une banque...

    Des centaines de milliards de dollars ont été débloqués au sommet du G20 à Londres . Des sommes colossales, que souvent les états ne possèdent pas, créant ainsi une nouvelle bulle : ils investissent à crédit, gagé sur des pays qui sont déjà surendettés.

    Greenpeace demande que les menaces qui pèsent sur le climat soient traitées avec autant de moyens que ceux donnés au système bancaire :

     

    110 milliards d'euros par an pour aider les pays du Sud à lutter contre les changements climatiques

    Il est indispensable que les pays industrialisés aident financièrement les pays en développement à mettre en place un modèle énergétique sobre mouillez-vous-pour-le-climat.jpgen carbone, à stopper la déforestation et ses émissions de CO2 et à s'adapter aux conséquences déjà désastreuses des changements climatiques. Les montants nécessaires sont évalués à 110 milliards d'euros par an, à répartir selon le principe du pollueur-payeur (responsabilité historique des émissions, consommation par habitant). Greenpeace estime ainsi que la part de l'Union Européenne doit se monter à 35 milliards d'euros annuels. Le montant peut paraître impressionnant mais reste modeste en comparaison des sommes débloquées par les pays riches du G20 pour sauver le système bancaire, comme par exemple les 1700 milliards d'euros débloqués en Europe

    Par ailleurs les pays industrialisés vont devoir réaliser des réductions drastiques de leurs propres émissions de gaz à effet de serre. «
    Les plans de relance liés à la crise économique devraient constituer un tremplin extraordinaire pour modifier radicalement notre approche de la croissance économique, et nous projeter vers une société plus soucieuse de l'environnement. Malheureusement, les plans de climat.jpgrelance récemment adoptés sont loin d'être à la hauteur des enjeux, et la part des investissements verts y est ridiculement faible », regrette Jérôme Frignet.
    Comme l'a dit le Secrétaire général des Nations-Unies, Ban-Ki-Moon, la question n'est pas de savoir si, en période de crise économique, on peut se permettre d'investir dans la lutte contre les changements climatiques : la question, c'est peut-on se permettre de ne pas le faire ?

  • biocarburant : une mauvaise solution

    Lancement du carburant E10 nous fait réfléchir sur les fausses bonnes solutions trouvées à la crise de l'énergie. L'E10 contient de l'éthanol fabriqué à partit de ressources alimentaire . Il n'a rien de bio, et met en cause l'équilibre alimentaire mondial si son développement devait s'amplifier. Mais la machine est lancée, et c'est une bonne affaire pour certains. Cette introduction d'agrocarburant dit de première génération sera-t-elle stoppée à temps ? Voici l'avis du site enviro2b.com


    Depuis hier, les automobilistes peuvent rouler au supercarburant SP95–E10. Si beaucoup se réjouissent de cette évolution, le biocarburant_1.jpgcollectif France Nature Environnement sort du rang en dénonçant ce "mauvais poisson d'avril".

    Pour les écologistes de FNE, « en pleine semaine du développement durable,le sommet du greenwashing est atteint ». Selon ce collectif, le nouveau carburant E10 n'a rien de vert ni de bio. Au contraire, ce nouvel agrocarburant pourrait même favoriser l'agriculture intensive et la faim dans le monde.

    FNE rappelle que différents rapports de la FAO, de l'OCDE, ou encore de la Commission européenne ont averti des dangers des agrocarburants de première génération, qui concurrenceraient directement l'alimentation mondiale. Les écologistes soulignent que la France a choisi de prendre de l’avance sur les objectifs européens en distribuant un carburant que l’Allemagne vient d’interdire.

    Pour Sébastien Genest, président de FNE : « L’E10 n’a rien de bio ! Les sénateurs viennent d’ailleurs d’inscrire dans la loi l’expression « agrocarburant » en lieu et place de « biocarburant ». Utiliser des plantes alimentaires pour remplir l’estomac des voitures, plutôt que celui des Hommes ne permet pas de répondre aux dérives de l’agriculture intensive et à la faim dans le monde… »

    Un mauvais poisson d’avril

    Arnaud Gossement, porte-parole de FNE ajoute : « En pleine semaine du développement durable, autoriser l’E10 un 1er avril relève d’une mauvaise blague. L’E 10 n’est bon ni pour la planète, ni pour le portefeuille. L’ E10 coûtera sans doute le même prix que le SP 95 actuel mais il en faudra davantage pour rouler autant… En réalité, l’E 10 est une offre inutile à une demande inexistante, le tout pour un résultat négatif ».

    Selon FNE, le développement des agrocarburants pose un problème éthique majeur : un plein de 4×4, c’est 250 kg de céréales, soit la ration d’un homme pendant un an. France Nature Environnement rappelle que plus de 850 millions de personnes dans le monde souffrent de la faim.