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écologie - Page 112

  • Si le climat était une banque...

    Des centaines de milliards de dollars ont été débloqués au sommet du G20 à Londres . Des sommes colossales, que souvent les états ne possèdent pas, créant ainsi une nouvelle bulle : ils investissent à crédit, gagé sur des pays qui sont déjà surendettés.

    Greenpeace demande que les menaces qui pèsent sur le climat soient traitées avec autant de moyens que ceux donnés au système bancaire :

     

    110 milliards d'euros par an pour aider les pays du Sud à lutter contre les changements climatiques

    Il est indispensable que les pays industrialisés aident financièrement les pays en développement à mettre en place un modèle énergétique sobre mouillez-vous-pour-le-climat.jpgen carbone, à stopper la déforestation et ses émissions de CO2 et à s'adapter aux conséquences déjà désastreuses des changements climatiques. Les montants nécessaires sont évalués à 110 milliards d'euros par an, à répartir selon le principe du pollueur-payeur (responsabilité historique des émissions, consommation par habitant). Greenpeace estime ainsi que la part de l'Union Européenne doit se monter à 35 milliards d'euros annuels. Le montant peut paraître impressionnant mais reste modeste en comparaison des sommes débloquées par les pays riches du G20 pour sauver le système bancaire, comme par exemple les 1700 milliards d'euros débloqués en Europe

    Par ailleurs les pays industrialisés vont devoir réaliser des réductions drastiques de leurs propres émissions de gaz à effet de serre. «
    Les plans de relance liés à la crise économique devraient constituer un tremplin extraordinaire pour modifier radicalement notre approche de la croissance économique, et nous projeter vers une société plus soucieuse de l'environnement. Malheureusement, les plans de climat.jpgrelance récemment adoptés sont loin d'être à la hauteur des enjeux, et la part des investissements verts y est ridiculement faible », regrette Jérôme Frignet.
    Comme l'a dit le Secrétaire général des Nations-Unies, Ban-Ki-Moon, la question n'est pas de savoir si, en période de crise économique, on peut se permettre d'investir dans la lutte contre les changements climatiques : la question, c'est peut-on se permettre de ne pas le faire ?

  • biocarburant : une mauvaise solution

    Lancement du carburant E10 nous fait réfléchir sur les fausses bonnes solutions trouvées à la crise de l'énergie. L'E10 contient de l'éthanol fabriqué à partit de ressources alimentaire . Il n'a rien de bio, et met en cause l'équilibre alimentaire mondial si son développement devait s'amplifier. Mais la machine est lancée, et c'est une bonne affaire pour certains. Cette introduction d'agrocarburant dit de première génération sera-t-elle stoppée à temps ? Voici l'avis du site enviro2b.com


    Depuis hier, les automobilistes peuvent rouler au supercarburant SP95–E10. Si beaucoup se réjouissent de cette évolution, le biocarburant_1.jpgcollectif France Nature Environnement sort du rang en dénonçant ce "mauvais poisson d'avril".

    Pour les écologistes de FNE, « en pleine semaine du développement durable,le sommet du greenwashing est atteint ». Selon ce collectif, le nouveau carburant E10 n'a rien de vert ni de bio. Au contraire, ce nouvel agrocarburant pourrait même favoriser l'agriculture intensive et la faim dans le monde.

    FNE rappelle que différents rapports de la FAO, de l'OCDE, ou encore de la Commission européenne ont averti des dangers des agrocarburants de première génération, qui concurrenceraient directement l'alimentation mondiale. Les écologistes soulignent que la France a choisi de prendre de l’avance sur les objectifs européens en distribuant un carburant que l’Allemagne vient d’interdire.

    Pour Sébastien Genest, président de FNE : « L’E10 n’a rien de bio ! Les sénateurs viennent d’ailleurs d’inscrire dans la loi l’expression « agrocarburant » en lieu et place de « biocarburant ». Utiliser des plantes alimentaires pour remplir l’estomac des voitures, plutôt que celui des Hommes ne permet pas de répondre aux dérives de l’agriculture intensive et à la faim dans le monde… »

    Un mauvais poisson d’avril

    Arnaud Gossement, porte-parole de FNE ajoute : « En pleine semaine du développement durable, autoriser l’E10 un 1er avril relève d’une mauvaise blague. L’E 10 n’est bon ni pour la planète, ni pour le portefeuille. L’ E10 coûtera sans doute le même prix que le SP 95 actuel mais il en faudra davantage pour rouler autant… En réalité, l’E 10 est une offre inutile à une demande inexistante, le tout pour un résultat négatif ».

    Selon FNE, le développement des agrocarburants pose un problème éthique majeur : un plein de 4×4, c’est 250 kg de céréales, soit la ration d’un homme pendant un an. France Nature Environnement rappelle que plus de 850 millions de personnes dans le monde souffrent de la faim.

  • Enercoop à Attigny

    Enercoop est, comme son nom l'indique, une coopérative spécialisée dans la fourniture d'énergie renouvelable. Une antenne vient d'être créée dans les Ardennes, à Attigny. Voici l'information reprise du moniteur.fr :

    Une société coopérative d'intérêt collectif, Enercoop Ardennes, vient de voir le jour à Attigny. Elle a été cofondée par Enercoop, l'agence l­ocale de l'énergie 08, Ecoterritoires et le développeur belge de parcs éoliens Vents d'Houyet. Cette société a pour but d'investir dans des moyens deEcly1-3347b.jpg production d'énergie renouvelable, de fournir un accès à l'électricité verte et de développer des activités liées à la maîtrise de la consommation d'énergie.

    Voici, d'après son responsable, la philosophie de Enercoop : (voir le site moniteur.fr)

    L'électricité fournie est 100% renouvelable, et elle représente l'unique offre. La structure juridique, société coopérative, permet au quotidien une gouvernance plus démocratique. Quel que soit le montant du capital que vous apportez, vous ne disposez que d'une seule voix. Autre spécificité, enercoop est une société coopérative d'intérêt collectif , structure qui n'est reconnue en France que depuis 2000. Cet agrément n'est obtenu que si l'on arrive à démontrer que l'entreprise relève d'avantage de la notion de service public que de l'intérêt privé.

     

    Cette démarche est interessante à plusieurs titres : Elle est locale, elle prend la forme coopérative, elle se place sur le terrain des énergies renouvelables.

    Rappelons que l'ALE 08 est en lien sur L'An Vert, nous suivrons avec attention le devenir et les réalisations de cette coopérative.

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  • une heure pour la planète

    Le WWF a décidé de lancer une mobilisation internationale avec un moment fort le 28 mars 2009 qui prévoit de toucher, dans plus de 1000 villes , près d’un milliard de personnes qui feront le geste symbolique d’éteindre leurs lumières pendant une heure.

    PARTICIPEZ A CETTE OPÉRATION SUR http://www.earthhour.fr/

    L’année 2009 est une année décisive pour notre planète. C’est en effet dans les douze prochains mois que se décideront les politiques mondiales earth-hour-2009-le-28-mars-a-20h30-eteignons-nos-lumieres-!_large.jpgde lutte contre le changement climatique pour les prochaines décennies. Le consensus scientifique du GIEC réuni à Paris en 2007 nous a rappelé l’urgence de la mise en place de politiques globales pour limiter à 2° le réchauffement climatique au cours du 21ème siècle.

    wwf_big.gifLe WWF a décidé de lancer une mobilisation internationale avec un moment fort le 28 mars 2009 qui prévoit de toucher, dans plus de 1000 villes, près d’un milliard de personnes qui feront le geste symbolique d’éteindre leurs lumières pendant une heure.

    A ce jour, dans 62 pays dont la France, pas moins de 74 métropoles, dont Cape Town, Chicago, Copenhague, Dubaï, Hong-Kong, Istanbul, Las Vegas, Lisbonne, Londres, Los Angeles, Manille, Mexico, Moscou, Nashville, Oslo, Rome, San Francisco, Singapour, Sidney, Toronto et Varsovie, se sont déjà engagées à éteindre leur lumière le samedi 28 mars 2009 de 20h30 à 21h30.

    Le 28 mars offrons une heure pour la planète !

    Lien permanent Catégories : écologie Imprimer 1 commentaire Pin it!
  • Déchets nucléaires : la routine

    Le transport des déchets nucléaires est devenu une triste réalité, presque une banalité . Des centaines de tonnes de matières dangereuses sont transportées par route, voies ferrées ou voie maritime. Comme pour toute activité, un accident est possible, et la probabilité augmente avec le nombre de voyages.

    Que se passera-t-il le jour d'un accident sérieux ? C'est la question que se pose "La voix du Nord"dans un article daté de ce jour .dans-la-nuit-paisible-163-tonnes-de-de-1611959.jpg.jpg

    En voici la conclusion, qui peut malheureusement s'appliquer à beaucoup d'autres communes traversées par ces déchets.

     

    S'il ne nous appartient pas de commenter les faits - c'est même interdit par la loi (sic !) - en revanche, on peut légitimement s'interroger pour rassurer la population : quelles seraient les mesures prises en cas d'accident ferroviaire d'un convoi de déchets nucléaires sur la commune ? Y a-t-il un plan d'urgence ? Si oui, quel est-il ? Réponse... Ces convois relevant du « secret défense », même les plus hautes autorités comme la préfecture ne sont pas toujours informées des dates et heures de passage du « périple ». On apprend simplement qu'il existe un plan départemental des risques majeurs avec une cellule ad hoc. Au niveau local... certes, il y a bien, à Fourmies, un édile chargé de la sécurité (Jacques Derigny) mais ce dernier n'a reçu aucune instruction sur le sujet, y compris sur une distribution de pilules d'iodes qui serait recommandée.

    Quant à informer la population, n'en parlons même pas... circulez, y'a rien à voir !

  • Enfouissement des déchets nucléaires : le débat continue

    Notre(pas encore enterré) confrère "L'Union" rapporte les débats que continue de susciter le projet d'enfouissement des déchets nucléaires . Dans la région, aucune communes des Ardennes n'a répondu positivement, mais dans la Marne plusieurs ont fait acte de candidature .

    La proximité du centre de Bure dans la Meuse fait qu'il existe localement un mouvement d'information indépendant de l'Andra, agence qui gère ces problèmes pour le gouvernement .(voir le site de Bure ).

    Au sein de conseils municipaux qui ont voté pour accueillir éventuellement un centre d'enfouissement, le débat n'est pas clos. Ainsi à Maurupt, il anucleaire-tue-avenir.gif été décidé de consulter les habitants par référendum. C'est une bonne chose, mais comme il a été dit au conseil municipal, cela aurait pu être fait avant de prendre position . Le vote de confirmation parmi les élus a donné 7 "pour" et 6 "contre", ce qui laisse présager un scrutin serré pour la population de la commune marnaise. (vote prévu le 29 mars)

    A trois kilomètres de là, à Pargny sur Saulx, un débat a eu lieu à l'initiative des opposants. Une centaine de personnes ont assisté à cette soirée pour entendre des arguments qui étaient absents dans les documents officiels : tout à été fait pour présenter sous un jour favorable ce projet qui engage un territoire pour des centaines de milliers d'années.

    Quand on leur présente des arguments, les populations locales sont interessées et se sentent concernées.

    Comment sur un sujet si important a-t-on pu demander aux communes de s'engager sans véritable débat contradictoire ?

    Manifestement la tentative de passage en force ne se passe si bien que cela pour l'Andra. Les compensations financières annoncées apparaissent de plus en plus pour ce qu'elles sont : un moyen de masquer les véritables enjeux et de ne pas parler des risques de ce projet .

  • Mox attaque

    Greenpeace a mis en lumière un transport très important de combustible nucléaire entre la France et le Japon : la moitié de la planète à parcourir, avec des tonnes de produit très dangereux . Greepeace dénonce les conditions de ce transfert :

     

    FranceCherbourg / Paris, mercredi 4 mars. Dans la nuit de mardi à mercredi, la première partie du plus important convoyage de plutonium jamais effectué au monde a eu lieu entre l’usine Areva de La Hague et le port de Cherbourg. L’imposant convoi de 5 camions et de dizaines de véhicules d’escorte a quitté l’usine de retraitement à 3h 30, pour arriver au port à 5h15. Greenpeace avait disposé des observateurs tout au long du parcours de 20 kilomètres pour protester et témoigner de l’évolution du convoi. Un second transport de même cherbourg-paris-le-4-mars-2.jpgtype aura lieu la nuit prochaine.

    Les navires de PNTL (Pacific Nuclear Transport Limited) arriveront quant à eux à Cherbourg jeudi pour embarquer les 1800 kilos de plutonium contenu dans les 65 assemblages de MOX et les convoyer vers le Japon.

    « Areva nie le fait que le plutonium issu de réacteur dit « civil » puisse être utilisé à des fins militaires. L’ahurissant dispositif policier déployé pour ce premier convoi en est un démenti évident ! Le Mox est une matière extrêmement dangereuse et proliférante !, déclare Yannick Rousselet chargé de Campagne nucléaire à Greenpeace France. Prétendre, comme le fait Areva, que le Mox n’est pas dangereux parce qu’il a un usage civil revient à dire que la dynamite ne pose pas de problème transvessel.jpgpuisqu’elle peut servir à creuser des tunnels !...»

    « Par cette action de protestation, Greenpeace veut montrer le côté obscur de l’énergie nucléaire, ajoute Yannick Rousselet.De nombreux citoyens dans tous les pays savent maintenant que cette dangereuse cargaison va traverser la planète pendant les deux mois qui viennent ! Nous allons continuer à faire la lumière sur la suite de ce transport et montrer ce qu’Areva et l’Etat français veulent cacher aux populations. »