EDF a espionné Greenpeace, employant des officines spécialisées pour pirater le site de l'association. C'est un scandale de voir une entreprise nationale violer la loi pour préserver ses intérêts et tenter de garder le monopole de l'information .
C'est aussi la reconnaissance implicite de l'importance de Greenpeace qui dérange les beaux plans des pronucléaires. Voici un extrait de la réaction de l'association :
Greenpeace appelle d'ores et déjà M.Borloo, ministre de tutelle d'EDF, et le président de l'entreprise publique, M.Gadonneix, à tirer les
conséquences de ces pratiques d'un autre âge. De telles barbouzeries ne sont pas admissibles dans une démocratie. Les fonctions du directeur de la sécurité d'EDF, le contre-Amiral Durieux, doivent être suspendues en attendant que toute la lumière soit faite.
« Trois jours après l'explosion de ce scandale, la ligne défendue par EDF et Kargus Consulting ne tient plus, déclare Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France. Il ne s'agit pas de faits isolés d'un hacker irresponsable. Ils témoignent de la volonté manifeste d'espionner l'ensemble de notre travail... Dans quel but ? De quoi EDF a-t-elle peur ? »
« Compte tenu de la technique utilisée, il est certain que Kargus consulting a eu accès a beaucoup d'informations sur Greenpeace, explique Loic Prévotat, responsable du service informatique de Greenpeace France. On peut se demander dans quelle mesure les serveurs internationaux de l'organisation n'ont pas aussi été touchés... Nous n'avons pas les moyens techniques et financiers de nous protéger contre des actes de piraterie professionnels commandités par de grosses entreprises ! »
en carbone, à stopper la déforestation et ses émissions de CO2 et à s'adapter aux conséquences déjà désastreuses des changements climatiques. Les montants nécessaires sont évalués à 110 milliards d'euros par an, à répartir selon le principe du pollueur-payeur (responsabilité historique des émissions, consommation par habitant). Greenpeace estime ainsi que la part de l'Union Européenne doit se monter à 35 milliards d'euros annuels. Le montant peut paraître impressionnant mais reste modeste en comparaison des sommes débloquées par les pays riches du G20 pour sauver le système bancaire, comme par exemple les 1700 milliards d'euros débloqués en Europe
relance récemment adoptés sont loin d'être à la hauteur des enjeux, et la part des investissements verts y est ridiculement faible », regrette Jérôme Frignet.
collectif France Nature Environnement sort du rang en dénonçant ce "mauvais poisson d'avril".
production d'énergie renouvelable, de fournir un accès à l'électricité verte et de développer des activités liées à la maîtrise de la consommation d'énergie.
de lutte contre le changement climatique pour les prochaines décennies. Le consensus scientifique du GIEC réuni à Paris en 2007 nous a rappelé l’urgence de la mise en place de politiques globales pour limiter à 2° le réchauffement climatique au cours du 21ème siècle.
Le WWF a décidé de lancer une mobilisation internationale avec un moment fort le 28 mars 2009 qui prévoit de toucher, dans plus de 1000 villes, près d’un milliard de personnes qui feront le geste symbolique d’éteindre leurs lumières pendant une heure.
été décidé de consulter les habitants par référendum. C'est une bonne chose, mais comme il a été dit au conseil municipal, cela aurait pu être fait avant de prendre position . Le vote de confirmation parmi les élus a donné 7 "pour" et 6 "contre", ce qui laisse présager un scrutin serré pour la population de la commune marnaise. (vote prévu le 29 mars)