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Déchets nucléaires : la routine

Le transport des déchets nucléaires est devenu une triste réalité, presque une banalité . Des centaines de tonnes de matières dangereuses sont transportées par route, voies ferrées ou voie maritime. Comme pour toute activité, un accident est possible, et la probabilité augmente avec le nombre de voyages.

Que se passera-t-il le jour d'un accident sérieux ? C'est la question que se pose "La voix du Nord"dans un article daté de ce jour .dans-la-nuit-paisible-163-tonnes-de-de-1611959.jpg.jpg

En voici la conclusion, qui peut malheureusement s'appliquer à beaucoup d'autres communes traversées par ces déchets.

 

S'il ne nous appartient pas de commenter les faits - c'est même interdit par la loi (sic !) - en revanche, on peut légitimement s'interroger pour rassurer la population : quelles seraient les mesures prises en cas d'accident ferroviaire d'un convoi de déchets nucléaires sur la commune ? Y a-t-il un plan d'urgence ? Si oui, quel est-il ? Réponse... Ces convois relevant du « secret défense », même les plus hautes autorités comme la préfecture ne sont pas toujours informées des dates et heures de passage du « périple ». On apprend simplement qu'il existe un plan départemental des risques majeurs avec une cellule ad hoc. Au niveau local... certes, il y a bien, à Fourmies, un édile chargé de la sécurité (Jacques Derigny) mais ce dernier n'a reçu aucune instruction sur le sujet, y compris sur une distribution de pilules d'iodes qui serait recommandée.

Quant à informer la population, n'en parlons même pas... circulez, y'a rien à voir !

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