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L'EPR mis en cause par l'Autorité de sûreté de trois pays

Ce ne sont pas moins de trois agences de sûreté nucléaire qui mettent en garde contre la conception actuelle des EPR.

 

Les EPR sont des centrales nucléaires de nouvelle génération. Une est en construction en Finlande, et elle doit faire face à de très nombreux problèmes qui ont entraîné des retards et des surcoûts considérables.

En France une centrale de ce type est en construction à Flamanville, et elle est victime également de problèmes de construction qui se multiplient.

Une deuxième centrale a été promise par le président Sarkozy, elle devrait voir le jour à Penly, site qui était en compétition avec Chooz.

 

La conception même de la sécurité de ces centrales est remise en cause : le système de contrôle qui fait fonctionner la centrale et celui qui assure la sécurité ne sont pas indépendants : en cas de problème de fonctionnement, une défaillance de la sécurité pourrait survenir simultanément !

 

La chose est suffisamment sérieuse pour que les trois agences de sûreté réagissent ensemble. Les fabricants (Areva en Finlande, EDF en France) ne s'étaient pas rendus compte de ce défaut de conception.

Voici un article du"Point" sur ce sujet :

 

Les autorités de sûreté nucléaire britannique, française et finlandaise ont émis lundi des réserves sur les systèmes de sûreté des réacteurs nucléaires EPR, demandant aux exploitants et fabricant "d'améliorer la conception initiale de l'EPR", selon une déclaration commune. Le niveau de sûreté des systèmes de contrôle commande, le cerveau de l'EPR réacteur de troisième génération en cours de construction en France et en Finlande, avait déjà été mis en cause en avril par l'Inspection britannique des installations nucléaires (NII).

La critique porte sur la trop grande interconnexion entre deux systèmes de contrôle, supposés être indépendants, l'un faisant fonctionner le réacteur et l'autre assurant sa sécurité. "L'indépendance de ces systèmes est importante. En effet, si un système de sûreté est appelé à servir en cas de perte d'un système de contrôle, alors ces deux systèmes ne doivent pas faillir simultanément", soulignent les autorités de sûreté du nucléaire française (ASN), britannique (HSE/ND) et finlandaise (STUK). En conséquence, les exploitants se voient demander "d'améliorer la conception initiale de l'EPR". "Il incombe aux exploitants et au fabricant AREVA de répondre aux questions techniques soulevées par leurs Autorités de sûreté", des solutions différentes pouvant être proposées par chaque exploitant "pour pallier la perte de systèmes de sûrete", selon la déclaration commune.

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Flamanville : la centrale actuelle et l'EPR en construction.


 

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