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pesticides - Page 6

  • “Vous reprendrez bien un peu de glyphosate ?”

    Un article tiré du site d'Alternatiba

    La semaine des alternatives aux pesticides a débuté lundi 20 mars et se terminera le jeudi 30 mars. Cet évènement national et international, coordonné par l’association Générations Futures depuis 2006, a pour objectifs d’informer sur les risques liés aux pesticides, de mettre en valeur les alternatives existantes et de nous mobiliser pour agir.

    Logo-SSP-FINAL.pngCette année, c’est la 12ème édition et de nombreux événements nous attendent partout en France pour nous informer, partager les solutions et passer à l’action. L’année dernière, plus de 1 000 événements avaient été organisés (projection de film, ateliers de jardinage, formations…), avec plus de 60 partenaires nationaux et internationaux, 400 partenaires locaux…

    >>Toutes les infos sur le site de la Semaine des Alternatives aux Pesticides <<

     

    Pourquoi faire la promotion des alternatives aux pesticides au printemps ?

    Au début du printemps, au moment où la nature s’éveille, les épandages de pesticides reprennent. Leurs impacts sont déplorables pour la santé humaine, notamment celle des agriculteur·rice·s, premier·ère·s touché·e·s car directement en contact avec les produits (en savoir plus avec cette étude de Greenpeace France) et celle des consommateur·rice·s (50% des fruits et légumes produits de manière conventionnels contiennent des résidus de produits chimiques, que nous ingérons par la suite). Les risques sont lourds : cancers, malformations congénitales, problèmes d’infertilité, problèmes neurologiques (comme la maladie de Parkinson), système immunitaire affaibli… La situation s’aggrave également pour la santé de l’environnement (pollution des cours d’eau, des sols…), et de la biodiversité en général (destruction des colonies d’abeilles, impacts sur la faune…).

     

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  • Course zéro pesticide : après un an de campagne, où en sont les distributeurs ?

    Communiqué de Greenpeace

    Du 20 au 30 mars a lieu pour la 11ème année consécutive la Semaine pour les alternatives aux pesticides (SPAP). C’est l’occasion pour nous de vous faire part des changements intervenus au classement de la Course zéro pesticide entre les six principales enseignes de la grande distribution en France. Qu’en est-il aujourd’hui ? Quelles sont les enseignes qui ont progressé ? Quelles sont celles qui peuvent mieux faire ? Nous vous dévoilons le nouveau classement de la Course zéro pesticide.

    Cette enquête de Greenpeace s'intéresse à la grande distribution, qui domine largement le commerce de fruits et légumes en France.

    N'oublions qu'il est possible et même souhaitable de faire ses achats dans des circuits courts, dont certains sont également certifiés bio, c'est à dire sans pesticide.(Note de l'An Vert)

     

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  • Pesticidophagie

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    Dessin de Xavier Gorce pour "Le Monde"

  • Pesticides : l'urgence de réduire l'usage et de promouvoir l'agro-écologie

    Hier, l'émission Cash Investigation sur France 2 s'est intéressée aux pesticides, leurs dangers, leur forte présence dans notre environnement et leurs enjeux politiques. Cette très intéressante émission a vivement fait réagir les téléspectateurs qui ont témoigné de leurs inquiétudes face à ce fléau tant pour les citoyens que pour la biodiversité. Extrait du reportage et précisions de France Nature Environnement

     Pour voir l'émission en replay, cliquez ici

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  • Pesticides : le seul moyen de réduire l’impact c’est de réduire l’usage

    Le nouveau plan Ecophyto, rendu public le 26 octobre dernier par le ministère de l’agriculture et largement critiqué par la profession agricole, a été débattu ce matin en comité consultatif de gouvernance. FNE salue la réaffirmation par le ministre de l’agriculture de l’objectif de réduction de moitié de l’usage des pesticides et demande que l’indicateur de suivi de cet objectif, fondé sur le nombre de doses utilisées (NODU) et non sur la dangerosité des produits, comme le souhaite une partie de la profession agricole, soit maintenu.

    La réduction : un objectif sanitaire et environnemental essentiel

    Largement utilisés en agriculture mais aussi en zones non agricoles comme les parcs et jardins, les pesticides imprègnent aujourd'hui tous les milieux : l’eau que nous buvons, l’air que nous respirons, nos assiettes, avec des conséquences pour notre santé et celle des agriculteurs qui manipulent ces produits.

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  • Soutenons la bio !

    France Nature Environnement encourage chaque citoyen à soutenir le développement de l'agriculture biologique.

    La fédération nationale des agriculteurs biologiques (FNAB) organise demain mardi 17 mars des événements partout en France (délégations ou rassemblements à la rencontre des préfets de départements et/ou de régions) pour protester contre la baisse du budget accordé aux aides pour le maintien de l'agriculture biologique.

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  • Pesticides : Ecophyto 2, le plan de la « dernière chance »

    Communiqué de la FNE le 28 janvier 2015

    Le Ministre de l’agriculture dévoilera vendredi les bases du nouveau plan Ecophyto, suite au rapport remis au Premier Ministre par le député Dominique Potier le 23 décembre 2014. Pour France Nature Environnement (FNE) ce nouveau plan constitue la dernière chance pour réduire l’usage des pesticides, dont les agriculteurs sont les premières victimes, et engager enfin l’agriculture française dans l’agro-écologie.


    Agriculteurs : premiers utilisateurs, premières victimes

    Premiers utilisateurs de pesticides, les agriculteurs le paient tout d’abord par leur santé. Dans son expertise collective publiée en juin 2013, l’INSERM avait bien pointé du doigt « une association positive entre exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l’adulte », notamment la maladie de Parkinson et le cancer de la prostate.

    Le fait que des agriculteurs victimes de pesticides se soient regroupés au sein d’une association appelée Phyto-Victimes témoigne bien de l’ampleur du problème.

    Pour José Cambou, secrétaire nationale de FNE : « Les maladies professionnelles liées à l’exposition aux pesticides sont davantage reconnues aujourd’hui, grâce à l’engagement des mutuelles agricoles et des lanceurs d’alerte. Des données chiffrées commencent à être disponibles ; par exemple, en Midi-Pyrénées il y a une surreprésentation des assurés du régime agricole parmi les malades de Parkinson (20%)1 . Nous attendons beaucoup des nouveaux dispositifs de phytovigilance confiés à l'ANSES par la récente loi d'avenir agricole, qui permettront de mieux analyser les impacts sanitaires des pesticides. »

    Une utilisation qui ne baisse pas

    Issu du Grenelle de l’environnement, le premier plan Ecophyto, adopté en 2008, avait pour objectif de réduire de moitié l’utilisation des pesticides en France en 10 ans. Aujourd’hui, malgré des dizaines de millions d’euros dépensés2 et la mise en place de nombreuses actions (formations, recherche, fermes de démonstration), c’est un constat d’échec : l’usage des pesticides, loin de diminuer, a même augmenté de 5% en zones agricoles 2009 et 20133 .

    Pour Claudine Joly, en charge du dossier à FNE : « Il ne s’agit pas de jeter le bébé avec l’eau du bain. Le plan Ecophyto était de qualité. Mais face à l’absence de résultats, il faut renforcer les actions et activer tous les leviers qui permettront de réduire l’utilisation des pesticides par les agriculteurs : la formation, bien sûr, mais aussi l’évolution des aides de la PAC, la fiscalité, la réglementation. »

    Marie-Catherine Schulz-Vannaxay, chargée de mission agriculture, ajoute : « Il faut aussi impliquer l’amont et l’aval. Les agriculteurs ne sont pas seuls responsables. Ils traitent aussi parce qu’ils sont conseillés par des coopératives qui vendent des pesticides, ou parce que les entreprises agro-alimentaires et la grande distribution exigent des produits standardisés. Cela doit changer. Le choix du consommateur sera déterminant aussi. »

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    Ecophyto, pilier de l’agro-écologie

    Réduire de moitié l’usage des pesticides nécessite de revoir en profondeur les systèmes de production : choisir des variétés résistantes aux ravageurs et aux maladies, mettre en place une rotation des cultures sur les parcelles agricoles, combattre les ravageurs en laissant faire les prédateurs naturels qui trouvent refuge les haies, les bosquets, les mares… Il existe donc un lien indissociable entre le plan Ecophyto et l’agro-écologie, qui consiste à produire de l’alimentation en utilisant la nature comme une alliée et non comme une contrainte. De nombreux agriculteurs sont déjà engagés dans cette voie, ce qui montre que c’est possible.

    Jean-Claude Bévillard, Vice-Président de FNE en charge des questions agricoles, conclut : « Dans son rapport, Dominique Potier a intégré la réduction de l’usage des pesticides dans le projet agro-écologique du Ministre de l’agriculture. Nous attendons du Ministre qu’il reprenne, en les renforçant, les préconisations du député pour engager résolument l’ensemble des agriculteurs français dans cette nouvelle manière de produire qu’est l’agro-écologie. »